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12 août 2023 6 12 /08 /août /2023 18:08

Notre dépendance à l'égard de Marie est supérieure à ce que nous pouvons imaginer. Nous recevons toutes les grâces, absolument toutes, de Dieu à travers l'Immaculée, qui est notre médiatrice universelle avec Jésus. ―St. Maximilian Kolbe

Mgr Guido Marini

Prêtre polonais, Maximilien Kolbe est connu pour avoir donné sa vie à la place d’un père de famille dans les camps de la mort en 1941. Le pape Jean-Paul II l’a canonisé comme martyr de la foi, le 10 octobre 1982.

Maximilien naît en Pologne, le 8 janvier 1894, de Jules et Marianna Kolbe, tisserands. Ses parents, tertiaires franciscains, auront une bonne influence sur leur deuxième garçon — ils en auront trois —, mais celui-ci est un peu trop turbulent à leur goût. Doué d’un naturel spontané et têtu, le jeune Raymond, qui ne s'appelle pas encore Maximilien, désespère sa mère. Un jour, elle le réprimande en lui demandant ce qu’il deviendra plus tard. Ce reproche provoque chez l'enfant de dix ans une telle prise de conscience qu'il s'adresse alors directement à Marie pour savoir ce qu'il fera plus tard. Celle-ci lui apparaît en lui présentant deux couronnes, une blanche et une rouge, symbolisant la pureté et le martyre. La Vierge l'invite à choisir ; spontanément, Raymond choisit les deux. Il choisit tout, comme Thérèse de Lisieux. Dès ce moment, il prend la résolution de devenir meilleur de jour en jour.

Toute sa vie sera illuminée par cette rencontre avec Marie, canalisant son énergie bouillonnante pour la mettre au service de l'Évangile. Sa mère ne reconnaît plus son garçon qui se cache souvent derrière l'armoire où se trouve l'icône de la Vierge de Czestochowa. Aussi est-ce tout naturellement qu’il entre chez les franciscains de Lwow, y poursuivant ses études secondaires. Il prend l’habit et le nom de Maximilien. À la Toussaint 1914, il fait ses vœux définitifs. Il a vingt ans et est envoyé à Rome pour faire son noviciat. C'est là qu’il fonde avec six amis étudiants, en 1917, ce qui sera l’œuvre de sa vie la Milice de l’Immaculée. Leur but amener le plus d'âmes à Jésus en passant par Marie. Il écrit : « Nous devons nous efforcer d'aimer le Seigneur Jésus comme l’aimait l’Immaculée ».

Mystique et joyeux

Le 28 avril 1918, Maximilien reçoit l’ordination sacerdotale. Il rentre en Pologne en juillet 1919, miné par la tuberculose. Les médecins ne lui donnent que quelques mois à vivre. Il ne vivra qu'avec un quart de poumon, sans que cela diminue son zèle pour répandre la Milice de l’Immaculée. Ainsi, en janvier 1922, il commence la publication du mensuel Le Chevalier de l’Immaculée, dont le tirage atteindra un jour près d’un million d'exemplaires. Bien vite les locaux deviendront trop petits. Le 8 décembre 1927, il fonde le monastère de Niepolalanov : la Cité de l’Immaculée.

En 1930, il part au Japon avec quatre frères pour y implanter une seconde Cité de Marie, près de Nagasaki. Il imprime une version japonaise du Chevalier de l’Immaculée. Deux ans plus tard, ce sont les Indes, mais sans trop de succès. Il revient en Pologne et, en 1935, il imprime un quotidien catholique. Son apostolat est inventif : la parole fervente, la diffusion de milliers de médailles miraculeuses, la presse, le théâtre, la radio. Il répète sans cesse que l’œuvre n’est pas un but, mais un moyen pour apporter Jésus et Marie dans toutes les maisons. L'œuvre est si florissante que le monastère logera plus de 700 religieux. Il dira à ses frères que l’action par excellence est le bon exemple, la prière et la souffrance acceptée par amour.

Des frères franciscains, qui ont vécu avec lui, parlent du père Kolbe comme du « mystique de l’Immaculée », toujours joyeux et disponible. « Le père Kolbe priait souvent, des prières courtes, devant le Saint-Sacrement, pour confier les intentions de nos lecteurs et donateurs. L’intensité de son recueillement nous impressionnait. Homme parmi les hommes, il était gai, aimait raconter des blagues, faire rire les malades à l’infirmerie pour les détendre ». (Cité dans Lourdes magazine, juillet 2001).

Le don total

Puis arrive la Seconde Guerre mondiale. Le 19 septembre 1939, les Nazis enfermeront une première fois celui qui est à la tête de la plus importante organisation catholique de publications dans toute la Pologne. Miraculeusement libéré, il rejoint sa chère Cité qui est presque totalement détruite. La Cité de l’Immaculée abritera jusqu’à 3000 réfugiés polonais. La Gestapo fermera la Cité et arrêtera de nouveau le père Kolbe, le 17 février 1941. Violemment battu parce qu'il refuse de renier le Christ, il est envoyé à Auschwitz. Il porte le no 16670. Il continue sa mission en confessant et en célébrant la messe clandestinement. La couronne rouge, que la Vierge lui a présentée dans sa jeunesse, approche. Il mettra en pratique sa recette de sainteté : v = V. Ce qui signifie : « Si je veux ce que Dieu veut, je serai un saint ». L'occasion lui est fournie en juillet 1941. Suite à une évasion dans le camp, dix hommes sont choisis pour mourir de faim et de soif, dont François Gajowniczek, marié et père de famille. Maximilien s'offre librement au martyre en disant : « Je suis prêtre catholique polonais, je suis vieux, je veux prendre sa place parce qu'il a femme et enfants ». Il réalise ainsi cette parole de Jésus : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13).

Les condamnés entrent nus dans le bunker de la mort. Pendant la longue agonie, qui dure trois semaines, le franciscain soutient l'espérance de ses camarades. Étonnés, les soldats entendent chaque jour des prières et des chants. Seul survivant, c’est en homme de prière qu'il va mourir, tendant son bras au bourreau pour une injection mortelle. Un employé du bunker témoignera que son visage était rayonnant et que de son corps irradiait une lumière. C'est ainsi que Marie accueillit son enfant le 14 août 1941, veille de son Assomption. Son corps fut brûlé au four crématoire le lendemain.

Paul VI béatifie le père Kolbe en 1971. Jean- Paul Il canonise son compatriote comme martyr de la foi, le 10 octobre 1982, en présence du père de famille pour qui Maximilien avait offert sa vie. Jean-Paul Il fera du père Kolbe un modèle pour la nouvelle évangélisation dans la société d'aujourd'hui. Il retiendra de lui l'importance de la consécration à la Trinité par Marie et l'urgence d'annoncer l'Évangile par les médias.

Source : Le blog de Jacques Gauthier

 

Pour un échange en groupe :

Qu'est-ce qui caractérise la relation de Maximilien Kolbe avec Dieu ?

Comment s'exprime son amour pour le Christ ?

Qu'est-ce qui caractérise sa sainteté ?

Comment est-il témoin de la miséricorde de Dieu ?

Pour aller plus loin, des livres :

Philippe Maxence, Maximilien Kolbe : Prêtre, journaliste et martyr, Perrin, 2011,

Patricia Treece, Maximilien Kolbe, Flammarion, 2003,

André Frossard, N'oubliez pas l'amour : la Passion de Maximilien Kolbe, Laffont, 1987.

Méditation du Jour

Le Fils de l’homme va être livré

Dieu, qui ne peut être vaincu par aucune puissance, s’est laissé vaincre par son amour envers les hommes : « L’Amour triomphe de Dieu ! » Il faut observer en outre que tout ce que Notre Seigneur a souffert dans sa passion, il l’a souffert pour chacun de nous en particulier.

Je vis, dit saint Paul, en la foi du Fils de Dieu, qui m’a aimé, et qui s’est livré lui-même à la mort pour moi (Ga 2, 20). Ce que dit ici l’Apôtre, chacun de nous doit le dire pareillement. Saint Augustin infère de là que l’homme, racheté à tel prix, semble valoir autant que Dieu. Le Saint ose même ajouter : « Seigneur ! vous m’avez aimé, non comme vous-même, mais plus que vous-même ; puisque, pour me délivrer de la mort ; vous avez voulu mourir pour moi ! » Mais, puisqu’une seule goutte de sang de Jésus Christ suffisait pour nous sauver, pourquoi a-t-il voulu le répandre entièrement à force de tortures ? Ah ! répond saint Bernard : « Il a voulu tout donner, pour nous montrer l’amour excessif qu’il nous portait ».

St Alphonse-Marie de Liguori

Saint Alphonse-Marie de Liguori († 1787), nommé évêque, renonça vite à cette charge. Prédicateur et éducateur, il fonda les Rédemptoristes. Son enseignement moral lui vaudra d’être mis au nombre des docteurs de l’Église.

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 août 2023 5 04 /08 /août /2023 08:21

Fêté le 4 août, Jean-Marie Vianney est le patron des curés et des responsables de paroisse.

Un fils de famille pauvre et sans instruction

Jean-Marie Vianney naît en 1786. Il passe sa jeunesse dans la ferme familiale, au sein d’une famille peu éduquée et alors que la Révolution persécute nombre d’ecclésiastiques. Enfant, il assiste à des messes clandestines. Après avoir appris à lire à l’âge de dix-sept ans, il commence, trois ans plus tard, à suivre des cours de théologie pour devenir prêtre. Enrôlé dans l’armée napoléonienne en 1809, il déserte et est amnistié l’année suivante. Entré au séminaire, il en est renvoyé pour incapacité intellectuelle en 1813. Mais il reprend ses études et réussit à être ordonné prêtre en 1815. En 1818, Jean-Marie Vianney est nommé curé du village d’Ars-en-Dombe.

Le « curé d’Ars »

Jean-Marie Vianney mène, dès lors, une vie très austère et faite d’humilité. Il combat l’immoralité et la violence, fait campagne contre la danse, l’ivrognerie et les comportements indécents, sans cesser de lutter contre le démon qui s’attaque sans cesse à lui. Dans le même temps, il témoigne d’une grande générosité et de compassion à l’égard de ses paroissiens et se montre un bon prédicateur. Doté d’une intuition certaine, il passe pour accomplir des miracles quotidiens et attire ainsi de nombreux visiteurs, venus de tout l’Europe. Après s’être retiré pour de brefs séjours dans un monastère, Jean-Marie Vianney meurt à Ars, en 1859, épuisa par de longues nuits de veille. Il est canonisé en 1925.

 

Les larmes du saint Curé d'Ars

Dans la petite église d’Ars, la messe va commencer. L’assemblée est très nombreuse. Parmi les fidèles se trouve un homme appelé Maissiat. Venu de Lyon, c’est un grand intellectuel. Il est de passage dans la région pour la chasse aux canards. Ayant entendu parler du célèbre Curé d’Ars, il décide d’entrer dans l’église pour se moquer du vieux prêtre. Maissiat a étudié la philosophie, il veut se mesurer à monsieur Vianney ; il cherche à comprendre pourquoi ce prêtre ignorant, qui a eu tant de mal dans ses études, fait accourir des personnes, même de très loin. Elles sont souvent prêtes à patienter des heures, parfois des jours, afin de se confesser à lui… (vous trouverez la suite de l’histoire en cliquant sur l’image ci-dessous).

 

Un saint prêtre, le curé d’Ars

Prêtre, rien que prêtre, pour offrir à Dieu le Saint Sacrifice de la Messe, administrer les sacrements et prêcher la parole de Dieu : ce fut toute la vie du saint Curé d’Ars. Il exercera si parfaitement son ministère que le XIXe siècle verra les foules accourir vers ce petit village des Dombes, pour « voir un saint ». Élevé à la gloire des autels, il sera donné comme patron aux prêtres. Pendant quarante-quatre ans il fut curé du village d’Ars, mais très vite, dix ans après son installation, déjà son ministère de convertisseur d’âmes commença. Il rendra ainsi la paix aux consciences tourmentées, consolera les affligés, dirigera vers la perfection de nombreuses âmes... (vous trouverez la suite de l’histoire en cliquant sur l’image ci-contre).

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2 août 2023 3 02 /08 /août /2023 16:29

Aujourd'hui 2 août nous fêtons "Notre-Dame des Anges" dont voici la belle prière.

 

Vierge des Anges, qui depuis tant de siècles as installé ton trône de miséricorde à la Portioncule, écoute la prière de tes enfants qui se tournent vers toi avec confiance. De ce lieu vraiment saint et de cette demeure de Dieu, particulièrement chère au cœur de saint François, tu as toujours appelé tous les hommes à l'Amour.

Vos yeux remplis de tendresse nous assurent d'une assistance maternelle continuelle et promettent le secours divin à ceux qui se prosternent aux pieds de votre trône ou qui, de loin, se tournent vers vous en vous appelant à leur aide.

Tu es vraiment notre douce Reine et notre espérance.

Bénis-nous comme tes enfants bien-aimés, et avec nous, nous te demandons de bénir, d'un même geste maternel, les innocents et les coupables, les fidèles et les égarés, les croyants et les sceptiques. Bénis toute l'humanité, afin que les hommes, se reconnaissant enfants de Dieu et tes enfants, trouvent dans l'Amour la vraie Paix et le vrai Bien. Amen.

Source : https://www.facebook.com/frateindovino

Pour en savoir plus, cliquez ICI.

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29 août 2022 1 29 /08 /août /2022 22:43

Cet ermite irlandais (vers 610 – vers 680), fonda près de Meaux un ermitage à l’origine de la ville de Breuil. Une tradition le disait même fils d’un roi d’Écosse. Renonçant à sa patrie, à sa famille, à ses espérances, pour gagner une couronne impérissable, il vient un jour demander asile à Saint-Faron, évêque de Meaux et le prier de lui désigner une solitude où il pourra librement servir Dieu et sauver son âme.

C’est alors que l’évêque lui offre une forêt lui appartenant et bénit le pieu émigré. Une légende ajoute que Fiacre, à l’aide de son bâton, délimita miraculeusement l’enclos où il allait s’installer.

Bientôt la forêt se trouve défrichée, un oratoire en l’honneur de la Sainte Vierge attire les pèlerins. Un hospice reçoit les pauvres et les voyageurs.

Dans une simple maison, entourée d’un petit jardin, une cellule servait de logis à l’humble solitaire. C’est là que saint-Fiacre va vivre près de cinquante ans dans l’obscurité, le travail et la prière.

Fiacre a su mettre en valeur le sol de son ermitage et obtenir de belles récoltes. Fiacre est ensuite devenu le patron des jardiniers et son attribut est la bêche, comme on peut le voir sur les multiples statues qui lui sont consacrées. Les malades atteints d’ulcères et de cancer attendaient de lui leur guérison en venant en pèlerinage. Louis XIV et Louis XV priaient saint Fiacre pour être débarrassés de leurs hémorroïdes, appelées d’ailleurs à cette époque « Mal de Saint-Fiacre ».

Source : http://www.amicale-des-collectionneurs.fr/IMG/pdf/st_Fiacre.pdf

 

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28 août 2022 7 28 /08 /août /2022 08:02

Le prénom Augustin possède la même racine que le nom latin augustus, devenu, au 1er siècle, un des titres des empereurs. Fêté le 28 août, Augustin est le patron de l’Afrique, des imprimeurs et des théologiens.

Prénoms apparentés : Agostino (italien), Agustin (espagnol), Aoustin, Augustines (anglais), Augustinus (allemand, latin), Austin, Oustin.

Un père païen, une mère chrétienne

Augustin naît en 354, en Numidie (aujourd’hui une région d’Algérie), dans une famille probablement d’origine berbère. Son père, Patricius, est un notable païen. Sa mère, Monique, est chrétienne et l’élève dans la foi du Christ. À l’âge de seize ans, Augustin va à Carthage afin de professer l’éloquence. Là, il s’éloigne du christianisme et prend une maîtresse qui lui donne un fils, Adéodat, en 372. Après avoir professé en diverses villes, Augustin s’établit à Rome où il rencontre l’évêque Faustus.

Le retour à la foi chrétienne

Puis, à Milan, Augustin rencontre l’évêque Ambroise. Hésitant entre la poursuite d’une vie de plaisirs et le retour à la foi chrétienne, Augustin décrit, dans les Confessions, le conflit intérieur qui est le sien. En 387, après qu’une voix, entendue dans un jardin, lui a demandé de lire la Bible, il se fait baptiser (à l’époque, seuls les adultes l’étaient) en compagnie de son frère et de son fils. Après la conversion de Paul, celle d’Augustin est sans doute une des plus importantes de toutes celles qui ont marqué l’histoire du christianisme.

Prêtre puis évêque d’Hippone, en Numidie

Augustin retourne en Afrique du Nord et fonde une communauté aux règles semi-monastiques (le continuateur de celle-ci, l’ordre des Augustins, se consacrera plus tard à perpétuer ses principes). En 391, il accepte de devenir prêtre à Hippone et commence alors, chose rare à l’époque, à prononcer des prêches dans la cathédrale de cette ville (il en devient l’évêque en 395). Dès lors, Augustin mène une vie ascétique et participe, à la satisfaction générale, à la vie spirituelle et temporelle de la cité. Il meurt à Hippone le 28 août 430 à l’âge de 76 ans, alors que sa ville est assiégée par les Vandales.

Le plus important penseur de toute l’Eglise occidentale

Augustin a laissé une œuvre extrêmement abondante (lettres, sermons, traités, etc…) qui en fait le penseur le plus important de toute l’Eglise occidentale et, à son époque, l’adversaire de tous les schismatiques. Il est opposé à la peine de mort. Mais il développe la théorie de la prédestination, voue à la damnation les enfants morts avant le baptême. Nombre de ses écrits, qui constituent, depuis Paul, l’héritage le plus précieux de tout le christianisme d’Occident, sont parvenus jusqu’à l’époque actuelle. Augustin est canonisé par acclamation populaire en 1298 et reconnu comme Docteur de l'Église la même année par le pape Boniface VIII.

 

 

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26 août 2022 5 26 /08 /août /2022 19:51

Le prénom Monique est inspiré des termes grecs monos et monakhos. Ces derniers signifient respectivement "seul" et "ermite".

Prénoms apparentés : Moniqua, Marie-Monique, Monie, Monika, Maonie, Mong, Moni, Mouni.

Née à Tagaste en Afrique du Nord, en 332, saint Sylvestre Ier étant pape et Constantin II empereur, sainte Monique fut élevée avec le plus grand soin par ses parents qui étaient Chrétiens.

Encore dans l’adolescence, elle épousa Patrice, païen de religion : c’était un homme violent, colère et de mœurs légères, dont elle eut beaucoup à souffrir, ainsi que de sa belle-mère, qui était aussi païenne. Elle triompha de tous les obstacles par la patience, la douceur, la tendresse.

Dieu lui accorda un grand bonheur : elle devint mère, et, à la fleur de l’âge, elle vit successivement trois petits enfants se suspendre à son cou et commencer à sourire à ses larmes. Le premier fut ce fils à jamais célèbre sous le nom de saint Augustin ; le second se nommait Navigius ; le troisième était une fille, appelée Perpétue. Ces deux derniers furent honorés comme saints à Rome.

Sainte Monique eut la consolation de convertir son mari, un an avant qu’il mourût. Mais quelle douleur pour elle de voir Augustin engagé dans les plaisirs du siècle et dans les erreurs du manichéisme ! On pourrait appeler la solennité du 4 mai la fête des larmes d’une mère chrétienne. Lisez l’Office de ce jour, on le dirait écrit avec des pleurs : « Elle pleurait et priait incessamment cette mère désolée. Ô bienheureuse mère, qui deviez un jour être exaucée selon l’immensité de vos désirs !... En attendant, elle pleurait jour et nuit, cette mère affligée, et elle priait ardemment pour son fils. Ils ont élevé leur voix, Seigneur ; ils ont élevé leur voix, ces fleuves de larmes qui tombaient des yeux de cette sainte mère. « Elle pleurait sans mesure et sans fin, cette mère inconsolable… »

Cependant l’enfant prodigue, pour échapper aux remontrances de sa mère, passa secrètement en Italie. Sainte Monique, au désespoir, s’embarqua et vint trouver le fugitif à Milan. Ce fut là qu’avec le concours du grand saint Ambroise, elle obtint la conversion d’Augustin.

Elle le suivit à Cassiciacum, dans une maison de campagne, où il s’était retiré avec quelques amis pour se préparer au Baptême. Elle assista aux entretiens qu’ils eurent ensemble, et s’y fit admirer par ses réflexions judicieuses et profondes.

Lorsqu’il eut été baptisé par saint Ambroise, saint Augustin partit avec sa mère pour retourner en Afrique. Mais sainte Monique tomba malade à Ostie. Elle y mourut entre les bras de son fils.

C’était l’an 387, saint Sirice étant pape, Théodose le Grand empereur. Elle est fêtée le 27 août.

Source : http://www.cassicia.com/

 

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24 août 2022 3 24 /08 /août /2022 07:38

Le prénom Barthélemy vient de l’araméen Bar-Talmaï, qui signifie fils de Talmaï. Barthélemy l’apôtre est fêté le 24 août. Parce qu’il est mort écorché, c’est le patron des relieurs et des tanneurs, mais aussi des bouchers, des marchands de sel et de fromages florentins. Il est invoqué contre les maladies nerveuses.

Prénoms apparentés : Barthel, Bartholomé, Bartolo (espagnol), Bartholomaeus (latin), Bartolomé, Bartolomeo (espagnol et italien), Bartolomeus (allemand), Bartolomew (anglais), Nathanaël.

Un apôtre mal connu

Barthélemy est un des douze Apôtres entourant le Christ. Mais il ne joue aucun rôle dans les textes bibliques. Certains érudits pensent qu’il ne fait qu’un avec un homme nommé Nathanaël, qui reconnaît Jésus pour le Messie après que celui-ci a lu dans ses pensées secrètes. Une tradition établie au IVè siècles rapporte que, après la mort de Jésus, Barthélemy va évangéliser l’Arabie, la Mésopotamie, l’Egypte et l’Inde. Sur l’ordre du roi Astyage de la Grande Arménie, Barthélemy est écorché vif avant d’être crucifié ou décapité. Les reliques de Barthélemy passent pour avoir été rapportées de Bénévent à Rome et seraient aujourd’hui dans l’église de Saint-Barthélemy-sur-le-Tibre.

Un culte très populaire en Angleterre et en France

Le culte de Barthélemy a été très important en Angleterre ou plus de soixante églises lui sont consacrées. Du reste, la cathédrale de Cantorbéry s’enorgueillit de posséder un bras du saint, qui lui aurait été offert au XIè siècle. En France, Barthélemy passe pour pouvoir soigner les enfants malades. Cette tradition était bien implantée dans le Puy-de-Dôme et dans la Vienne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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22 août 2022 1 22 /08 /août /2022 16:36

Le prénom Rose vient du latin rosa (rose). Fêtée le 23 août, Rose de Lima est la patronne de l’Inde, du Nouveau Monde, du Pérou et des Philippines, ainsi que des fleuristes et des jardiniers.

Le refus de la beauté

Isabelle de Sainte-Marie-des-Fleurs naît à Lima (Pérou) en 1586, dans une famille espagnole. Lors de sa confirmation prononcée devant l’évêque de la ville, elle prend le nom de Rose. La jeune fille repousse les prétendants attirés par une beauté qu’elle s’emploie à nier : elle se frotte le visage avec des piments pour altérer son teint et se brûle un jour les mains avec de la chaux pour en ôter la douceur. Ni les remarques de ses parents, ni les moqueries de ses amis ne parviennent à lui faire abandonner les pratiques austères que Rose s’inflige pour ne pas être tentée par l’orgueil.

Une existence de recluse

Après le revers de fortune que connaît sa famille, Rose de Lima est contrainte de travailler et s’adonne à des travaux de jardinage et de couture. Elle refuse de se marier, contrairement à l’avis de ses parents, et fait vœu de virginité. A l’âge de vingt ans, elle rejoint les tertiaires de Saint Dominique et vit dès lors, recluse dans une cabane établie au fond du jardin. Elle est confrontée à des visions mystiques. Cette existence faite de privations et de souffrances ne l’empêche pas de secourir les pauvres. Par ailleurs, elle passe, de son vivant, pour protéger les Liméniens des tremblements de terre qui affectent la capitale. Rose de Lima vit durant les trois dernières années de sa vie dans la maison d’un membre du gouvernement du vice-royaume du Pérou. Elle y meurt, à l’âge de trente et un ans. Elle est canonisée en 1671.

 

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20 août 2022 6 20 /08 /août /2022 21:20

Le prénom Christophe vient du grec christos phorein, ce qui signifie : qui porte le Christ. Il est fêté le 21 août. C’est le patron des automobilistes, des conducteurs, des mourants, des navigateurs, des porteurs, des touristes et des voyageurs.

Prénoms apparentés : Christofer (anglais), Christophoros (grec), Christophorus (allemand et latin), Cristobal (espagnol), Cristofano, Cristoforo (italien), Cristovaro (portugais), Kristoc'h (breton).

L’homme à la tête de chien

Christophe semble avoir vécu en Asie Mineure au IIIè siècle. On ne sait rien de sa vie, si ce n’est qu’il fut probablement martyrisé sous le règne de l’empereur romain Decius. Selon un des récits qui le concernent, Christophe appartenait au légendaire peuple des Cynocéphales (et possédait donc une tête de chien) et n’aurait revêtu une apparence humaine qu’après sa conversion. Mais la légende le concernant ne prend vraiment forme qu’au VIè siècle, avant d’être développée à la fin du Moyen-Âge dans la Légende dorée (recueil des vies des saints établi par le dominicain Jacques de Voragine au XIIIè siècle).

Au service du Démon puis du Christ

D’après cette tradition, Christophe (fils de paysans ou bien d’un prince) est un géant, peu aimable, qui vit au pays de Canaan. Parce qu’il veut être sous les ordres du plus puissant des maîtres qu’il puisse trouver, Christophe se met à visiter les pays environnants. Il deviendra pour cette raison le patron des voyageurs. Il veut se mettre au service des rois qu’il rencontre, puis du Démon que ceux-ci paraissent redouter. Mais il s’aperçoit que Satan prend la fuite à la vue du crucifix. Christophe décide d’honorer le Christ. Un ermite conseille alors au géant de vivre auprès d’un gué afin de transporter les voyageurs, en les prenant sur ses épaules solides, d’un bord à l’autre de la rivière dangereuse.

Le poids des péchés du monde

Un jour, un enfant fait appel à Christophe qui le charge sur son dos. Mais le jeune garçon devient de plus en plus lourd à mesure que le géant s’avance dans le lit du cours d’eau. Parvenu au milieu du gué, Christophe, qui sent ses forces l’abandonner, pense qu’ils vont tous deux se noyer. L’enfant se fait alors reconnaître : il n’est autre que le Christ, alourdi par le poids de tous les péchés du monde. Afin de prouver la véracité de ses propos, il demande à Christophe de planter son bâton dans le sol et lui annonce que, dès le lendemain, celui-ci sera couvert de feuilles et de fleurs. Ce qui se réalise. Selon une variante de la légende, c’est à ce moment que Christophe abandonne son ancien nom (Offerus, ou Offro, ou Adokimus, ou Reprobus), pour prendre son nom définitif qui, en grec, signifie : « qui porte le Christ ». Il est, depuis, le patron de tous les porteurs et conducteurs.

Le prêche puis le martyre

Christophe décide ensuite de prêcher l’Evangile. Son action connaît un grand succès, jusqu’à ce que le géant soit emprisonné par les autorités, à la suite de son refus de sacrifier aux dieux païens. Deux femmes de mauvaise vie sont envoyées dans sa cellule pour tenter de le séduire ; mais Christophe, qui ne cède pas à la tentation, parvient à évangéliser les deux femmes. Il est alors soumis à différentes tortures. Christophe sert notamment de cible à des archers. Mais les flèches se détournent de lui et l’une d’elle vient même se ficher dans l’œil de l’un des bourreaux qui est ensuite guéri par le sang du martyr. Pour finir, Christophe est décapité, et son corps traîné dans les rues de la ville.

Le protecteur des voyageurs et des automobilistes

Christophe est l’objet d’une très grande vénération jusqu’au XVIè siècle. Selon la tradition, une personne qui voit une image le représentant ne peut mourir ce jour-là. Pour cette raison, Christophe est souvent représenté à la porte des églises, son effigie portée en médaillon ou accrochée à l’intérieur des voitures. Aujourd’hui encore, son culte est bien vivant. Une bénédiction des automobiles et de leur conducteur se déroule dans un village de l’Orne, Saint Christophe-le-Jajolet.


 

 

 

 

 

 

 

 

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20 août 2022 6 20 /08 /août /2022 07:42

Le prénom Bernard possède une racine germanique : ber (ours) et hard (fort), et signifie donc fort comme un ours. Bernard de Clairvaux est fêté le 20 août. Il est le patron de Gibraltar, des apiculteurs et des fabricants de cire.

Prénoms apparentés : Bernaert (flamand), Bernardin, Bernardino (italien), Bernardo (espagnol et italien), Bernez (breton), Bernhard (allemand). Diminutifs : Barney (anglais), Nardeau.

Un noble bourguignon devenu moine cistercien

Bernard naît au sein d’une famille noble de Bourgogne en 1090. Enfant, il chasse de sa chambre une sorcière venue tenter de le soulager des maux de tête dont il va souffrir toute sa vie durant. Après avoir connu une jeunesse tout à la fois studieuse et dissolue, Bernard se retire au monastère de Cîteaux (fondé peu de temps auparavant et déjà en plein déclin) en 1113, en compagnie de quatre de ses frères et de nombreux autres compagnons. Il s’emploie à observer la règle établie par saint Benoît. La personnalité du jeune homme suscite de nombreuses vocations, et les moines, qui se détournaient de ce couvent, affluent de nouveau.

La fondation de Clairvaux

En 1115, à la demande de l’abbé de Cîteaux, l’Anglais Etienne Harding, Bernard devient le premier abbé d’un nouveau monastère, qu’il fonde en un lieu nommé Val-d’Absinthe (aujourd’hui Clairvaux), près de Langres en Haute-Marne. Bernard demande beaucoup d’efforts et de sacrifices à ses compagnons. Il s’impose à lui-même trop de privations, et tombe malade. Il se rétablit et, comprenant le caractère excessif de la discipline qu’il a mise en place, adopte un comportement plus tolérant. Par la suite, Bernard, fort d’une réputation de sainteté qui naît de son vivant, crée soixante-huit autres établissements, tous rattachés au monastère de Clairvaux.

Le conseiller des puissants

Grâce à ses qualités mystiques et spirituelles, à son éloquence et à son sens pratique, Bernard devient le conseiller écouté des puissants, princes temporels ou responsables religieux. Il rédige notamment la règle de l’ordre des Templiers, moines chevaliers voués à la garde des lieux saints et à la défense des pèlerins se rendant en Palestine. Bernard lutte contre la multiplication des images pieuses, œuvre pour le développement du culte rendu à la Vierge, s’oppose aux moines de Cluny dont il critique le relâchement des mœurs. Il soutient la papauté affectée par un schisme et contribue à l’élection du pape Innocent II en 1130. Bernard participe aussi, à la demande du pape Eugène III, à la mise en œuvre de la IIè Croisade (1147-1149) et, après l’échec de cette expédition, condamne le manque de foi et les luttes intestines des croisés.

Le dernier Père de l’Eglise

Le rayonnement que, grâce à Bernard, connaît la règle cistercienne, ainsi que l’œuvre écrite, empreinte de poésie, laissée par ce théologien ont une influence immense sur le christianisme médiéval. L’œuvre de Bernard se caractérise notamment par l’harmonie que celui-ci parvient à établir entre un sens pratique indéniable et un grand mysticisme. Illustre cet équilibre une lettre adressée au pape Eugène III qui traite à la fois des devoirs de la papauté et des mystères de la religion. Bernard meurt à Clairvaux, en 1153. Il est canonisé par Alexandre III en 1174 et nommé docteur de l’Eglise en 1830 par Pie VIII. Bernard de Clairvaux a fait l’objet d’innombrables représentations.

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15 août 2022 1 15 /08 /août /2022 20:06
Source : Frate Indovino

Il était né dans une très riche famille de Montpellier. Jeune, il perd ses parents et c'est alors qu'il se décide à mener une vie de pèlerin, emportant la moitié de sa fortune pour les pauvres qu'il rencontrera, mettant en garde l'autre partie auprès de son oncle pour y puiser quand cela s'avérait nécessaire. Sur la route, il soigna de nombreux malades de la peste. Quand il revint au pays, Montpellier est en proie à la guerre civile. Il fut pris pour un espion. Il mourut oublié en prison après cinq années de détention. Il fut identifié par sa grand-mère en raison d'une tache de vin en forme de croix qu'il portait sur sa poitrine depuis sa naissance.

- "Saint Roch était le fils d'un gouverneur de Montpellier. Ses parents, âgés, obtinrent sa naissance par de persévérantes prières, se promettant de donner à Dieu l'enfant qu'il leur accorderait. Il se signala en grandissant par une grâce spéciale d'hospitalité envers les pauvres et les voyageurs. À la mort de ses parents, il avait 20 ans ; il décida alors de vendre ses biens, de se faire pauvre du Christ à l'exemple de Saint-François d'Assise. Il entra dans le Tiers-Ordre, et, vêtu en pèlerin, il prit le chemin de Rome, en demandant l'aumône. La peste sévissant en Italie, il se dévoua aux soins des pauvres pestiférés et à son contact, il eut beaucoup de guérisons. Il y vécut trois ans sans faire connaître son nom, ni son origine. Atteint lui-même de la maladie, il se retira, mourant, dans une cabane de son pays où un chien lui apportait chaque jour un petit pain. Miraculeusement guéri, il reparut à Montpellier comme un étranger. Il fut mis en prison comme espion et y mourut au bout de cinq ans après avoir reçu les sacrements. On le reconnut alors. Son culte est devenu et demeure populaire dans toute l'Église. Il est fêté le 16 août."

- Saint Roch est le protecteur invoqué lors des épidémies de peste, depuis le concile de Ferrare, après les graves ravages de ce mal venu d'Orient et transmis par les marins, en particulier à Venise, Marseille, Lisbonne, Anvers et en Allemagne...

- Sa renommée se répandit en France, en Italie, en Espagne et en Allemagne. Ses reliques, conservées à Arles, furent transportées à Venise en 1485 dans l'église San Rocco.

Source : https://nominis.cef.fr

 

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15 août 2022 1 15 /08 /août /2022 18:02
Statue équestre de Saint Étienne dans la vieille ville de Buda.

Statue équestre de Saint Étienne dans la vieille ville de Buda.

Le prénom Etienne vient du grec stephanos qui veut dire couronne. Il est fêté le 16 août. Il est le patron de la Hongrie et le protecteur des rois, des maçons, des tailleurs de pierres et des enfants souffrant de maladies mortelles.

Etienne de Hongrie naît vers 975. Il est baptisé dix ans plus tard. En 1001, il est couronné roi de Hongrie, avec l’approbation du pape Sylvestre II qui lui offre une couronne : symbole de la souveraineté hongroise, celle-ci sera dérobée par l’armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale et ne reviendra à Budapest qu’en 1978. Parvenu au pouvoir, Etienne s’emploie dès lors à organiser son pays dont il assure l’indépendance : il réduit le pouvoir des nobles, nomme des gouverneurs, favorise l’unité du peuple et secourt les pauvres. Par ailleurs, il christianise la Hongrie, bâtit de nombreuses églises, interdit le paganisme et le blasphème. Sage et juste, Etienne est considéré comme le fondateur de la nation hongroise. Il meurt le 15 août 1038 après avoir régné 42 ans. Des miracles ont lieu sur sa tombe. Etienne est canonisé en 1083 par le pape Grégoire VII, année durant laquelle ses reliques sont déposées dans l’église Notre-Dame de Budapest.

Curiosité sur la couronne de saint Étienne surmontée d'une croix inclinée

La couronne de Hongrie est actuellement composée d'une croix inclinée, d'une calotte sphérique et d'un cercle précieux, ayant pour poids 2 056 grammes.

L'inclinaison de la croix est due à une circonstance fortuite. Lors d'un bouleversement politique, la reine Isabelle voulut emporter la sainte couronne. Elle la mit dans un coffret trop étroit et en s'appuyant sur le couvercle pour le fermer, elle fit céder la croix qui s'inclina sur un côté. Depuis lors, la couronne est restée en cet état, les Hongrois ayant poussé le scrupule jusqu'à vouloir lui conserver ce défaut accidentel.

 

Vie de saint Etienne de Hongrie
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8 août 2022 1 08 /08 /août /2022 07:47

Le prénom Dominique signifie, en latin, qui appartient au Seigneur (il possède donc le même sens que le mot dimanche). Fêté le 8 août, Dominique, qui a été peint par de nombreux artistes, est le patron des astronautes.

Prénoms apparentés : Dimanche, Domenico (italien), Domingo (espagnol), Domino, Domnitch (basque), Doummic (breton)

Une vocation de missionnaire

Dominique naît en 1170 en Vieille-Castille (Espagne). Il est élevé par son oncle, devient chanoine en 1199 et observe la règle des bénédictins. En 1205, il effectue un voyage en Europe du Nord puis demande au pape, sans succès, de le laisser aller annoncer l’Evangile dans la région du Dniepr. L’année suivante, Dominique part à la demande du Souverain Pontife convertir les albigeois, habitants du Languedoc qui ont embrassé l’hérésie cathare. D’abord, Dominique fonde des établissements religieux destinées à recueillir les convertis et à lui servir de points d’attache lors de ses voyages. Mais les moines cisterciens, qui participent à cette action, se découragent vite. Ils regagnent leurs couvents, incapables de ramener de manière durable les cathares au sein de l’Eglise.

Un espagnol chez les cathares

En 1208, à la suite de l’assassinat par les cathares de son représentant, le brutal Pierre de Castelnau, le pape Innocent III décide d’appeler à la croisade. Dominique refuse de prendre part à cette expédition militaire, organisée par les seigneurs du nord de la France. Tandis que les troupes catholiques commandées par Simon de Montfort ravagent le comté de Toulouse, Dominique crée, dans un des châteaux pris par ces soldats, une communauté religieuse de femmes, destinée à recueillir les cathares converties. Puis, il demande au pape d’accepter la constitution d’une communauté plus vaste, qui serait organisée à l’échelle mondiale. Le pape accepte la formation de cet ordre, à condition que les frères se dotent d’une règle déjà existante.

La création de l’ordre des dominicains

Dominique choisit d’obéir aux préceptes de saint Augustin qui lui permettent de consacrer une large part de son temps à la prédication, au détriment des travaux manuels et de la messe célébrée selon un rituel plus rapide que dans les autres ordres. La première réunion générale des représentants de la nouvelle congrégation (ordres des frères prêcheurs, plus tard nommé ordre des dominicains) se tient à Bologne, en 1220. Dominique disparaît l’année suivante. Il est canonisé en 1234.

 

 

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3 août 2022 3 03 /08 /août /2022 16:02

Le prénom Lydie dérive du prénom ancien Ludia qui servait à désigner les personnes originaires de Lydie (Asie Mineure).

Prénoms apparentés : Lydia, Léodie, Lyndie, Lyda, Lydiane, Lidia, Lydianne, Loudia. Elle est fêtée le 3 août.

Elle venait de la Grèce d'Asie et s'était installée à Philippes, port de la mer Égée pour son commerce de tissu et de pourpre. C'est là qu'elle rencontra saint Paul et saint Luc (Actes des Apôtres 16. 11). Ils vinrent habiter chez elle « Si vous voulez bien me considérer comme une servante de Dieu, descendez chez moi ».

Les Églises d'Orient fêtent cette païenne qui professait la foi juive et qui fut convertie au Christ par saint Paul lors de son passage à Philippes en Macédoine. Elle l'accueillit avec ses compagnons Silas et Luc (Actes 16. 11 à 15). Elle dut mourir vers 50-55, puisque Paul écrivant aux chrétiens de Philippes ne la mentionne pas dans sa lettre.

Au 20 mai, commémoraison de sainte Lydie, la marchande de pourpre de Thyatire, qui, à Philippes de Macédoine, fut la première dans cette ville à croire à l'Évangile, après la prédication de l'Apôtre saint Paul.

Source : https://nominis.cef.fr/

 

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1 août 2022 1 01 /08 /août /2022 07:52

Alphonse provient du germanique «hildefuns» qui signifie « prêt au combat ». Une fois introduit par les Wisigoths en Espagne, le prénom Alfonse se propagea comme une traînée de poudre puisqu’on ne compte pas moins de 18 rois d’Espagne et 6 au Portugal prénommés ainsi. En France le « ph » remplaça le « f » à la Renaissance.

Ce prénom revient à la mode, comme beaucoup d’autres prénoms courants au XIXe siècle. Il est fêté le 1er août.

Prénoms apparentés : Alfonso, Alfonz.

De famille napolitaine noble, Alphonse était promis à un brillant avenir, du moins son père en avait-il décidé ainsi. L’enfant est doué. A seize ans, il est docteur en droit civil et ecclésiastique. Il devient un avocat de renom et de succès. Il ne perd aucun procès quand il le plaide. Mais, de son côté, le Seigneur plaide tout doucement la cause du Royaume des cieux dans le cœur du jeune homme si bien parti pour réussir dans le monde. Alphonse décide d’abord de se consacrer à Dieu dans le monde et, pour cela, renonce à un beau mariage. Désormais on le trouve assidu aux pieds du Saint-Sacrement et des statues de la Vierge Marie. Il fréquente les malades incurables et les condamnés à mort. À vingt-sept ans, il perd un procès, pourtant juste, à cause des pressions exercées sur les juges par des puissants fortunés. Désespérant de la justice humaine, il démissionne, devient prêtre et se consacre aux « lazzaroni », ces pauvres des bas-fonds de Naples et des campagnes. Il a choisi son camp, celui des pauvres rejetés. Pour eux, il fonde la congrégation des Rédemptoristes sous le patronage de saint François de Sales. Toute sa vie, il se battra contre le rigorisme et fera triompher dans l’Église une pastorale de miséricorde et de liberté. Devenu malgré lui évêque, brisé par la maladie, il revient mourir parmi les siens. Décédé le 1er août 1787, béatifié le 6 septembre 1816, canonisé le 26 mai 1839 et déclaré Docteur de l'Église le 23 mars 1871.

Source : https://eglise.catholique.fr/

 

 

 

 

 

 

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12 mai 2022 4 12 /05 /mai /2022 16:51

Sainte Marie Françoise Rubatto est la fondatrice des Capucines de Loano appelée couramment Capucines de Mère Rubatto. Elle est la 1ère bienheureuse de l'Uruguay.

Anne Maria est née à Carmagnola (Turin) le 14 Février 1844 de Jean et Catherine Thomas Rubatto Pavesi, des personnes connues pour leur piété chrétienne.

Elle est bientôt orpheline et déménage à Turin avec sa sœur Maddalena où elle se consacre aux œuvres de charité.

Plus tard, elle est adoptée par la riche Marianna Scoffone et visite tous les jours le Cottolengo (Hôpital de Turin) pour servir avec joie les malades, et les aider avec des dons aussi. Saint Jean Bosco la prend comme collaboratrice pour ses œuvres.

Une fois sa mère adoptive défunte, elle retourne chez sa sœur à Loano et aide les malades et les enfants abandonnés dans ce lieu et rejoint un groupe de femmes consacrée aux œuvres d'apostolat et de charité, sous la direction de Pères Capucins.

C'est un capucin, le Père Angelico qui lance un appel pour fonder un nouvel Institut et le 23 Janvier 1885, elle prend l'habit religieux franciscain avec quelques amies et prennent le nom de Capucines de Loano avec pour but le soin des malades et l'éducation. Elle prononce ses vœux le 17 Septembre 1886, prenant le nom de Françoise de Jésus et devient la première supérieure de l'Institut, un poste qu'elle occupe jusqu'à sa mort.

Son œuvre se propage très rapidement non seulement en Italie mais aussi en Amérique latine, Mère Françoise traverse quatre fois l'océan avec de longues pauses pour ériger les maisons de sa congrégation, en Uruguay et en Argentine.

Alors qu'elle était à Montevideo, elle tombe malade du cancer et fut un merveilleux exemple pour tous de la vertu chrétienne et la pleine soumission à Dieu. Elle décède dans cette ville le 6 août 1904.

Son corps repose en Uruguay dans le Collège du Belvédère, qu'elle a fondé en 1895, parmi ses chers pauvres, comme elle l'avait voulu.

Béatifiée le 10 octobre 1993 par Jean-Paul II, canonisée le 15 mai 2022 par le pape François. Fêtée le 6 août.

Source : http://alexandrina.balasar.free.fr/

 

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12 mai 2022 4 12 /05 /mai /2022 14:06

Saint Giustino Maria Russolillo, le troisième de dix enfants, est né le 18 janvier 1891 à Pianura di Napoli, dans le diocèse de Pozzuoli, de Luigi Russolillo, petit entrepreneur en bâtiment, et de Giuseppina Simpatia, femme au foyer et excellente couturière.

Ce sont les tantes paternelles, Enrichetta et Giovannina, institutrices élémentaires, qui ont grandement influencé l'éducation et la formation culturelle de Justin, qui s'est rapidement distingué parmi ses pairs par son talent hors du commun, par son penchant marqué pour l'étude, par sa docilité et ses pitiés vraiment singulières. À l'âge de cinq ans, il a reçu sa première communion et est immédiatement tombé amoureux de Jésus dans l'Eucharistie. À ceux qui lui demandaient ce qu'il aurait fait quand il serait grand, il répondait promptement et résolument : « Je serai prêtre ».

À l'âge de dix ans, il entre au Séminaire de Pozzuoli, où, après avoir brillamment réussi les examens d'entrée, il fréquente directement la deuxième année du secondaire et termine avec succès ses études en sciences humaines et les deux premières années de théologie. Au Séminaire régional de Posillipo-Naples, dirigé par les pères jésuites, il a complété ses études théologiques avec un grand mérite, obtenant la médaille d'or.

Le 20 septembre 1913, il est ordonné prêtre dans la cathédrale de Pozzuoli. Prosterné sur le sol, tandis que l'assemblée invoquait les saints, Don Giustino a juré de fonder une congrégation religieuse "pour le culte, le service et l'apostolat des vocations de Dieu, notre Seigneur, à la foi, au sacerdoce, à la sainteté". Installé dans son pays, il continue à enseigner le catéchisme tous les jours, aux enfants et aux adolescents.

La passion ardente pour les vocations se consolide de plus en plus et tente d'alimenter la même flamme chez les autres. Le 30 avril 1914, fête de sainte Catherine de Sienne, la vie commune commença dans la maison paternelle avec quelques garçons du groupe des "Fedelissimi", c'est-à-dire les garçons qui l'avaient suivi pendant les années du séminaire. Mais l'évêque Michele Zezza lui a ordonné d'arrêter. Il réagit comme réagissent les saints : « Nous sommes enfants de la croix, sacrifions donc notre volonté à celle des supérieurs, comme Jésus a sacrifié la sienne à celle du Père », dit-il à ses garçons.

Lorsque la première grande guerre éclata (1915-1918), Don Giustino fut également appelé aux armes, enrôlé dans la Sanità et envoyé à l'hôpital militaire. Grâce à une abondante correspondance, il a continué à suivre ses garçons. Dans cette période de la vie militaire, notant le zèle de certaines religieuses pour aider et soigner les blessés, l'idée d'une congrégation féminine qui aurait dû soutenir la congrégation masculine au service des vocations a également mûri.

Après avoir obtenu un congé militaire et de retour à Pianura, il rallia aussitôt à la cause des vocations un groupe de jeunes filles dirigées et animées spirituellement par la jeune Rachele Marrone. Ils furent les premiers leviers de la méritoire "Union Pieuse", association qu'il fonda.

Entre-temps, encouragé par son Père spirituel, il accepte en 1920 la nomination comme curé de la paroisse Saint-Georges martyr, dans la Plaine, après concours réguliers.

L'administrateur apostolique de Pozzuoli, Mgr Pasquale Ragosta, qui appréciait beaucoup don Giustino, lui laissa toute liberté pour le travail des vocations, prévu depuis un certain temps. Don Giustino, également enthousiaste de la bénédiction de l'évêque, le 18 octobre 1920, accueillant 12 jeunes prometteurs dans la maison paroissiale, reprit la vie commune, interrompue en mai 1914. Ainsi naquit son premier Institut de vie consacrée, appelé la Société des Vocations Divines, communément appelé des Pères Vocationnistes.

L'année suivante, le soir du 1er octobre 1921, avec la permission de l'évêque, des jeunes filles de l'association des femmes se retirent dans la vie commune. Fin octobre, le nouvel évêque Giuseppe Petrone, visitant le siège bien organisé des futures moniales, a félicité et « béni leur travail religieux » pour les vocations.

Ainsi est née la Congrégation des Sœurs des Vocations Divines, deuxième Institut de vie consacrée, fondé par le Bienheureux Justin. Plus tard, sa sœur Giovanna, devenue Mère Générale, a beaucoup contribué au développement de l'Œuvre Féminine.

D'autres jeunes, qui n'ont pas pu entrer dans la vie commune, ou qui n'ont pas voulu parce qu'ils n'étaient pas appelés, ont découvert, sous sa direction, la vocation à la vie consacrée laïque en partageant le même esprit de service que les vocations.

Ils ont été le ferment initial de l'Institut séculier pour les femmes, puis approuvé par l'Église de Naples en 1977. Il porte maintenant le nom d'Institut séculier des apôtres vocationnistes de la sanctification universelle.

Conscient du service singulier qu'offrent les vocations aux ministères ordonnés et de consécration spéciale à la sainteté du peuple de Dieu, Justin fonde le « Vocationnaire », son Œuvre caractéristique, pépinière de vocations, véritable collège de la Congrégation des Vocationnistes, pour les jeunes, surtout les pauvres, enclins au sacerdoce, à la vie consacrée, mais pas encore bien orientés vers les Séminaires, les Ordres et les Congrégations.

La paroisse de S. Giorgio Martire, dont il était désormais curé, était l'instrument de la Providence, un sein accueillant, un environnement bien protégé, où pouvaient fleurir les fleurs de la sainteté et les fruits des vocations sacerdotales et religieuses.

Les « Volontaires de Jésus », les « Fidèles », les « Esclaves de Marie », les jeunes femmes de « l'Union Pieuse » : ces groupes qu'il a fondés, ont exprimé la fécondité vocationnelle d'une paroisse vivante, qui le voyait comme protagoniste dans communion avec ses prédécesseurs, Don Orazio Guillaro et Don Giosuè Scotto Di Cesare.

La vie spirituelle était bien entretenue dans la paroisse. En célébrant les saints sacrements, il a montré qu'il les vivait dans leur plénitude. Cela était évident dans l'expression de son visage ou dans les larmes qui accompagnaient parfois la célébration liturgique. Il a agi à la lumière de ses convictions profondes : « La perfection de la Foi est la vision et donc, tandis que nos lèvres disent je crois, notre esprit et notre cœur doivent pouvoir dire je vois ».

La Trinité était le centre de sa spiritualité et de son apostolat. La prière était l'âme de son apostolat. Il prit grand soin du décor de la maison de Dieu, l'ornant de toutes les manières possibles. Il a souvent renouvelé les vêtements et le mobilier sacré. Il organisa l'Action catholique dans toutes ses branches, la confrérie de la doctrine chrétienne, dont le statut, rédigé par lui-même, fut également adopté par Mgr Alfonso Castaldo pour tout le diocèse de Pozzuoli.

Il prépare et nomme des catéchistes pour la paroisse avec des examens réguliers, des concours et des prix. Il invitait des prêtres, connus pour leur doctrine et leur sainteté, à faire des retraites, des exercices spirituels pour le peuple, surtout aux temps forts de l'année liturgique.

Non moins significatif est l'apostolat dans les cours.

C'étaient les espaces de rencontre des petits et des grands, des lieux de socialisation pour les habitants des immeubles, d'où l'on pouvait facilement observer ce qui se passait dans la zone en contrebas.

Don Giustino a régularisé de nombreux mariages et consacré diverses familles au Sacré-Cœur.

En 1952, maintenant fort d'une expérience apostolique considérable acquise sur le terrain, ne négligeant pas le changement en cours dans la société, infectée par une laïcité naissante mais non moins subtile, don Giustino donnera de nouvelles indications sur le ministère et l'organisation paroissiale.

"C'est vrai! - écrivait-il - le temple ou l'école ne suffisent plus. D'autres lieux sont nécessaires et chaque maison, rue ou place doit devenir un temple et une école de l'Évangile. L'exercice des fonctions sacrées et l'administration des saints sacrements à ceux qui les demandent ne suffisent plus, mais il faut reconquérir le prochain à Jésus, âme par âme [...]. Le prêtre ne va pas divertir, mais convertir. Le prêtre ne va pas pour plaire aux hommes, mais pour aider les âmes. Nous avons besoin de l'Évangile pleinement observé, pleinement propagé » (G. Russolillo, Agenda Collection, 27 juillet 1952).

En raison des restrictions et des limitations imposées par les autorités ecclésiastiques, qui interdisaient les admissions au noviciat, aux professions et aux Ordres, le Fondateur ressentit la sensation d'une lente agonie pour sa Congrégation. Cependant, il écrit à ses religieux : "Le Seigneur qui l'aime, a appliqué des ciseaux à ses branches sur le green : gardons-nous de murmurer contre les ciseaux, alors que nous connaissons les Mains qui les remuent" (Lettre aux Religieux 1935).

À la Vierge, particulièrement honorée des titres de « Supérieure Céleste » et de « Notre-Dame des Vocations Divines », elle confie ses œuvres vocationnelles. À l'école des grands mystiques, il est fidèle à l'aphorisme : « La contemplation dans l'action et l'action pour la contemplation ».

Ses nombreux écrits, aujourd'hui partiellement rassemblés en 26 volumes, en témoignent.

Consumé par les travaux apostoliques et la situation économique désastreuse dans laquelle se trouvaient ses Congrégations dans les dernières années de sa vie terrestre, réconforté par le sacrement de l'onction des malades, il mourut « paisiblement » à Pianura di Napoli le 2 août 1955.

Les funérailles étaient une véritable apothéose, une fête pour le « saint » curé. Actuellement, les hommes et les femmes consacrés des trois Instituts qu'il a fondés, fidèles au charisme initial, servent le peuple de Dieu dans 18 Nations.

Béatifié le 7 mai 2011 par le pape Benoît XVI et canonisé le 15 mai 2022 par le pape François. Il est fêté le 2 août.

Source : http://www.causesanti.va/

 

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31 août 2021 2 31 /08 /août /2021 07:45

Avec Nicodème, il recueillit le corps de Jésus déposé de la croix. Ils l'enveloppèrent d'un suaire et le déposèrent au tombeau.

Ils attendaient tous deux le royaume de Dieu et se déclarèrent publiquement disciples de Jésus-Christ au pied de la Croix, veillant à l'ensevelissement du Seigneur.

À Jérusalem, commémoraison des saints Joseph d'Arimathie et Nicodème, qui recueillirent le corps de Jésus déposé de la croix, l'enveloppèrent d'un suaire et le déposèrent au tombeau. Joseph, originaire d'Arimathie et membre du Sanhédrin, homme bon et juste, disciple de Jésus, mais en secret, attendait le royaume de Dieu. Nicodème, lui, pharisien, notable parmi les juifs, était venu trouver Jésus pendant la nuit pour l'interroger sur sa mission et avait défendu sa cause devant les prêtres et les pharisiens qui voulaient l'arrêter. Il est fêté le 31 août. Il est le Patron des Pompes Funèbres.

Source : https://nominis.cef.fr/

Lectures de la Messe ici

 

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19 août 2021 4 19 /08 /août /2021 07:30

L'étymologie de Jean est d'origine hébraïque : "Johanân, Dieu a fait grâce" et germanique pour Eudes : "Edel, noble (preux, vaillant)". Il est fêté le 19 août.

Jean Eudes est né le 14 novembre 1601 à Ri, près d'Argentan. Ses parents qui, pour obtenir un enfant, avaient invoqué la Vierge Marie, le lui consacrèrent dès avant sa naissance. Il passa son enfance à la campagne puis, à quatorze ans, il fut confié aux Jésuites de Caen. Adolescent, il manifestait une ténacité qui lui servira toujours, et il témoignait aussi d'une compréhension profonde de l'Évangile. Il fréquenta la Faculté de théologie de Caen (1621-1623) où il connut l'Oratoire, institut récemment fondé à Paris par Pierre de Bérulle. Jean Eudes, admis à l'Oratoire de Paris (25 mars 1623), poursuivit ses études dans les maisons de Marines et d’Aubervilliers. Il fut ordonné prêtre le 20 décembre 1625, après avoir été initié par Bérulle lui-même au mystère du Christ et de son Sacerdoce.

Les deux années suivantes furent un repos forcé, imposé par une grande fatigue. Jean Eudes fit de ce repos une longue retraite où il approfondit sa connaissance des Écritures, des Pères et des spirituels. Il comprit de mieux en mieux que le Christ est notre Chef, que nous sommes ses membres et que nous devons vivre de sa vie. Il sera à la fois rénovateur et novateur. Rénovateur de la vie chrétienne, novateur par ses initiatives concrètes.

En 1627, son père lui écrivit que la peste ravageait la région d'Argentan où beaucoup mouraient seuls, sans sacrements. Il partit pour ce premier ministère, puis il rejoignit l’Oratoire de Caen. Dès lors, il se consacra aux missions intérieures. Durant cinquante ans, il prêcha, rappelant inlassablement la sainteté de la vie chrétienne : « Être chrétien et être saint, c'est la même chose, c'est faire profession de Jésus-Christ ». Il insistait sur le baptême, point de départ et source de cette vie, dont recommandait de renouveler fréquemment les promesses.

Parce que Jean Eudes rencontrait souvent des prêtres médiocres ou ignorants, peu préparés à leur ministère, il se sentit appelé à préparer de meilleurs prêtres. Il rencontrait, chez ses supérieurs oratoriens un refus persistant. Il priait, réfléchissait, consultait mais attendait. Finalement, et non sans déchirement intérieur, il quitta l'Oratoire, et le 25 mars 1643, avec quelques prêtres, il commença une nouvelle communauté, la Congrégation de Jésus et Marie, dite aujourd'hui des Eudistes, qui ouvrit le séminaire de Caen. Désormais Jean Eudes travailla sur plusieurs fronts : les Missions, qu'il ne laissa jamais, et le séminaire. Cette seconde œuvre lui apparaissait primordiale, et si au cours d'une Mission il apprenait qu'il y avait besoin au séminaire, on devait, disait-il, « y courir comme au feu ».

Devenu supérieur d'une congrégation sacerdotale qu'il mit à la disposition des évêques, il fut sollicité pour fonder des séminaires en Normandie et en Bretagne. De 1643 à sa mort, il vécut un temps d'intense action pour le service de l'Église. Ce fut aussi des années d'épreuves. De la part de plusieurs personnes, d'anciens amis et de jansénistes, Jean Eudes rencontra toutes sortes d'oppositions. Raillé, vilipendé et calomnié, ce fut un homme à abattre. « La divine Miséricorde, écrit-il dans son Journal, m'a fait passer par un grand nombre de tribulations : c'est une des plus grandes faveurs qu'elle m'a faites ».

En 1648, Jean Eudes fit célébrer, à Autun, la première fête liturgique du Cœur de Marie. Un peu plus tard, en 1672, les communautés eudistes célébrèrent la première fête liturgique du Cœur de Jésus. L’institution de cette fête était l'aboutissement de toute une vie de prière et de service apostolique. Toute sa vie, Jean Eudes avait contemplé l'amour de Dieu. Il l'avait sans cesse découvert dans l'Écriture, médité dans les écrits des spirituels et dans sa prière ; il l'avait reconnu dans la vie, dans son ministère de prêtre.

Saint Jean Eudes mourut à Caen le 19 août 1680 et fut canonisé, le 31 mai 1925, en même temps que Jean-Marie Vianney. Dans le titre de sa canonisation, « Père, docteur et apôtre des cultes liturgiques des Cœurs de Jésus et de Marie », l’Église reconnaît l’engagement missionnaire constant de saint Jean Eudes au service de la vie chrétienne, invitant les baptisés à prendre conscience de l’union qu’ils sont invités à vivre avec le Christ pour ne faire qu’un seul cœur avec Lui et entre eux. Marie est « l’exemplaire » parfait et universel de la vie dans le Christ, elle dont le cœur ne fait qu’un avec celui de son Fils. Saint Jean Eudes demeure ainsi un des grands maîtres de l'École Française de Spiritualité au XVIIe siècle.

Aujourd’hui, les Eudistes sont présents dans 17 pays, sur cinq continents et poursuivent leur mission pour servir le Christ et l’Église, à la suite de saint Jean Eudes.

Pour plus d’information voir le site de la Congrégation : http://www.eudistes.org

Le bienheureux Jean Eudes, missionnaire auprès du peuple

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18 août 2021 3 18 /08 /août /2021 05:26

Le prénom Hélène vient du grec hélios, et signifie éclat du soleil. Hélène l’impératrice qui est fêtée le 18 août, est la patronne des fabricants de clous.

Prénoms apparentés : Aliéna (russe), Elena, Eline, Ellen (anglais), Héliéna, Hellen, Lenaïc (breton), Marlène, Milène.

Une femme du peuple dont le mari devient César

Hélène voit le jour vers 255, en un endroit aujourd’hui inconnu (peut-être situé en Turquie ou en Angleterre). La tradition fait d’elle une servante, née d’un aubergiste ou la fille du chef d’un clan breton. Vers sa vingtième année, Hélène rencontre un général romain, Constance Chlore ; elle l’épouse et lui donne un enfant qui es nommé Constantin (il naît sans doute en Serbie). En 292, Maximin, chef de l’Empire romain d’Orient, appelle Constance Chlore pour gouverner ses Etats à son côté. Constance Chlore reçoit alors l’appellation de César. Il se sépare de sa femme Hélène (qui s’établit à Trèves) parce qu’il la juge d’une trop modeste condition pour devenir l’épouse du second personnage de l’Empire romain d’Orient. Puis, il s’unit avec la propre belle-fille de l’empereur Maximin, Théodora.

L’accession au pouvoir de Constantin

Constantin se trouve donc écarté du pouvoir impérial pendant un temps. Toutefois, lorsque Maximin meurt en 306 à York, en Angleterre, il est un des prétendants au trône. Constantin doit, malgré sa grande popularité, combattre pour défendre ses droits. Enfin, il devient chef de l’Empire romain d’Orient après avoir remporté la victoire lors de la bataille de Milvius, en 312. Il confère alors à sa mère, Hélène, le titre d’Augusta (appellation donnée aux empereurs romains depuis le règne du premier d’entre eux, Auguste), fait frapper des pièces de monnaie à son effigie et lui ouvre les caisses du trésor impérial.

Une conversion tardive au christianisme

A peu près à la même époque, Hélène (elle a une soixantaine d’années) se convertit au christianisme, et se mêle dès lors aux foules qui assistent à la messe. Constantin le Grand se fera baptiser sur son lit de mort, en 337 ; néanmoins, pour l’évêque et historien Eusèbe, qui vit aux IIIè et IVè siècles, c’est lui qui convertit sa mère. Elle s’attache ensuite, avec son fils, à favoriser la diffusion de la nouvelle religion.

L’édit de Milan

Avec le célèbre et important édit de Milan, pris en 313, Constantin, désormais nommé Constantin le Grand, proclame la liberté de culte et libère tous les prisonniers religieux, ce qui a pour principale conséquence de permettre aux chrétiens de célébrer la messe. Hélène multiplie les actes charitables, secourt les pauvres, dote des églises et n’hésite pas à accomplir, dans un couvent, des tâches ménagères indignes de la mère de l’empereur. En 324, Constantin le Grand, après avoir vaincu son rival Licinius, chef de l’Empire romain d’Occident, établit la capitale de l’empire unifié à Byzance, qu’il rebaptise Constantinople. Il se fait le protecteur officiel du christianisme et fixe la date de la fête de Pâques.

La découverte de la Vraie Croix et les clous de la Passion

Hélène part alors en pèlerinage en Terre sainte. A Jérusalem, alors qu’elle surveille la construction d’une basilique élevée par son fils, la mère de l’empereur met au jour ce qu’elle considère comme étant la vraie croix du Christ, ainsi que les clous ayant servi à la Crucifixion. Selon la tradition retenue, Hélène découvre en fait les trois croix sur lesquelles ont été respectivement crucifiés le Christ et les deux voleurs martyrisés sur le Golgotha en même temps que lui. L’impératrice reconnaît la Vraie Croix, soit en raison de l’inscription « Jésus de Nazareth, roi des Juifs », aujourd’hui conservée dans la basilique de la Sainte-Croix, à Rome ; soit parce que la Croix opère devant Hélène plusieurs miracles.

La charité de l’impératrice

Que les bois exhumés par Hélène proviennent de la Vraie Croix ou ne soient que de simples poutres dénuées de toute valeur historique et religieuse, cette découverte, faite par une vieille femme désintéressée, vient à point nommé pour redonner vigueur au christianisme. La nouvelle religion doit alors vaincre de manière définitive les anciennes croyances païennes qui tentent de l’incorporer à leurs rites et célébrations. Hélène parcourt ensuite la Palestine et l’Orient, fonde des églises, porte secours aux malheureux, aux prisonniers et aux militaires. Elle meurt vers 330, à Nicomédie ou à Constantinople. Son corps est emporté à Rome pour y être enterré.

 

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10 août 2021 2 10 /08 /août /2021 21:14

Le prénom Claire vient du mot latin clarus, qui signifie clair. Elle est fêtée le 11 août. Claire est la patronne des blanchisseuses, des brodeuses, des lavandières et de la télévision.

Prénoms apparantés : Chiara (italien), Clara (espagnol et latin), Clare (anglais), Clarisse, Clarissime, Clérisse, Clorice, Klara (allemand et flamand).

La vocation, dès l’enfance

Claire naît à Assise (Italie) dans une famille noble, en 1194. A douze ans, elle refuse de se marier. Puis, parvenue à l’âge de dix-huit ans, elle rencontre François d’Assise, s’enfuit de la maison familiale et se réfugie dans un monastère de bénédictines. Retirée dans un nouveau couvent, elle est rejointe par sa jeune sœur Agnès. La famille envoie douze hommes chercher la cadette. Mais Claire se met à prier. Le miracle se produit : sa sœur devient si lourde que nul ne peut l’obliger à se mouvoir.

Un vœu de pauvreté et d’austérité

En 1215, dans sa ville natale, Client devient, à l’initiative de François d’Assise, abbesse d’une petite communauté. Celle-ci est le premier couvent de religieuses à vivre selon les préceptes édictés par François. La principale règle de ce couvent repose sur l’observation de la plus grande pauvreté et austérité. Plus tard, sa mère et sa sœur Béatrice rejoignent Claire. L’ordre fondé par la jeune femme (ordre des minoresses ou clarisses) se développe rapidement dans toute l’Europe, et notamment en Espagne.

Le miracle du Saint-Sacrement

Toute sa vie, Claire fait preuve du plus grand dévouement à l’égard des religieuses qui vivent sous son autorité. Elle témoigne d’une grande sagesse et passe de longues heures à prier. Par deux fois, elle sauve Assise, assiégée par les soldats de l’empereur Frédéric II. Un jour, Claire, bien que malade, se montre au rempart de la ville et, munie du Saint-Sacrement, parvient à faire fuir l’ennemi. Elle meurt en 1253 et elle est canonisée dès 1255 par le pape Alexandre IV.

 

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9 août 2021 1 09 /08 /août /2021 16:56

Le prénom Laurent vient du latin Laureola qui signifie "feuille de laurier". Il est fêté le 10 août. Il est le 3ème patron de Rome et le patron des archivistes, des bibliothécaires, des cuisiniers, des pauvres, des pompiers et des relieurs.

Un espagnol martyrisé à Rome

Laurent est originaire de Huesca, en Aragon (Espagne). Diacre du pape Sixte II, Laurent est martyrisé à Rome, lors des persécutions organisées sous l’empereur Valérien, en 258, contre les chrétiens qui refusent de vénérer les dieux et l’empereur. Selon la tradition, il parvient à convertir Hippolyte, son geôlier, et refuse de livrer aux autorités les biens de l’Eglise qu’il distribue aux déshérités durant les jours précédant sa mort. Si la vie de Laurent est avérée, les détails concernant son martyre tiennent de la légende. Selon cette tradition, Laurent est supplicié sur un gril et déclare à son bourreau : « Voici, misérable, tu as cuit un côté, retourne et mange ». Laurent est un des plus populaires de tous les chrétiens martyrisés dans la Ville éternelle, où de nombreuses églises lui ont été consacrées.

Le palais du roi d’Espagne

Le 10 août 1557, jour de la saint Laurent, le roi d’Espagne Philippe II bat les troupes du roi de France Henri II à Saint-Quentin, dans l’Aisne. En signe de reconnaissance, le monarque décide de faire édifier, non loin de Madrid, près du petit village de Saint-Laurent, un immense bâtiment dédié à Laurent : le palais de l’Escurial. En l’honneur du saint, la grandiose construction de granit gris, tout à la fois couvent religieux observant la règle de saint Jérôme, palais et panthéon royal, affecte la forme d’un gril.

 

 

 

 

 

 

 

 

Source des 2 premières images : https://hsiswheretheheartis.blogspot.com/ 

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8 août 2021 7 08 /08 /août /2021 21:45

Thérèse-Bénédicte de la Croix(1891-1942)

Philosophe et carmélite, Édith Stein vient au monde dans une famille juive le 12 octobre 1891. En 1921, la lecture de l’autobiographie de Thérèse d’Avila l’incite à se convertir au catholicisme. Elle est habitée par une spiritualité de la Croix. Elle meurt, victime de la shoah le 9 août 1942.

Édith Stein est née à Wroclaw (à l'époque Breslau) en Silésie le 12 octobre 1891 le jour de Yom Kippour, la plus grande fête juive. Elle est la benjamine d’une famille juive orthodoxe de onze enfants élevés par leur seul mère. À quatorze ans, Édith perd la foi en Dieu : "En pleine conscience et dans un choix libre je cessai de prier". Elle se tourne vers la raison et obtient brillamment son diplôme de fin d'études secondaires en 1911. Elle commence des cours d'allemand et d'histoire à l'Université de Wroclaw, plus pour assurer sa subsistance à l'avenir que par passion, la philosophie étant son véritable intérêt. En 1913, elle fréquente les cours de Edmund Husserl, philosophe juif, à l’université de Göttingen et rédige auprès de lui sa thèse en phénoménologie sur l’empathie. À Göttingen, Édith Stein rencontra aussi le philosophe Max Scheler. Cette rencontre attira son attention sur le catholicisme. Alors qu'éclate la première guerre mondiale, elle s’engage comme infirmière dans un hôpital militaire autrichien. Elle soigne les malades du service des maladies infectieuses, travaille en salle opératoire, voit mourir des hommes dans la fleur de l'âge. À vingt-cinq ans, elle obtient son doctorat en philosophie et devient l’assistante d’Husserl à Friburg de 1916 à 1918.

Un chemin de conversion

Un jour, elle observe une femme du peuple, avec son panier à provision, entrer dans la cathédrale de Francfort pour une brève prière. "Ce fut pour moi quelque chose de complètement nouveau. Dans les synagogues et les églises protestantes que j'ai fréquentées, les croyants se rendent à des offices raconte Édith Stein. En cette circonstance cependant, une personne entre dans une église déserte, comme si elle se rendait à un colloque intime. Je n'ai jamais pu oublier ce qui est arrivé".

Par ailleurs, Édith Stein était très liée avec l’assistant de Husserl Adolph Reinach, et avec son épouse, convertis à la foi évangélique. Lorsque celui-ci mourut, elle rendit visite à sa veuve et raconte qu’elle rencontra une croyante : "Ce fut ma première rencontre avec la croix et avec la force divine qu'elle transmet à ceux qui la portent [...] Ce fut le moment pendant lequel mon irréligiosité s'écroula et le Christ resplendit".

Plus tard elle écrivit : "Ce qui n'était pas dans mes plans était dans les plans de Dieu. En moi prit vie la profonde conviction que -vu du côté de Dieu- le hasard n'existe pas ; toute ma vie, jusque dans ses moindres détails, est déjà tracée selon les plans de la providence divine et, devant le regard absolument clair de Dieu, elle présente une unité parfaitement accomplie".

Pendant l'été 1921, alors qu’elle séjourne chez Madame Hedwig Conrad-Martius, un disciple de Husserl, elle trouve dans sa bibliothèque l'autobiographie de Thérèse d'Avila. Elle la lut toute la nuit. "Quand je refermai le livre je me dis : ceci est la vérité ». Le ler janvier 1922, jour de la circoncision de Jésus, elle se fait baptiser, avec pour marraine Hedwig Conrad-Martius. "J'avais cessé de pratiquer la religion juive et je me sentis de nouveau juive seulement après mon retour à Dieu". Elle reçoit également le sacrement de confirmation le jour de la chandeleur.

Aspiration au carmel

Après sa conversion, Édith aspire au Carmel, mais ses interlocuteurs spirituels, le Vicaire général de Spire et le Père Erich Przywara, S.J., l'empêchèrent de faire ce pas. "Pendant la période qui précède immédiatement et aussi pendant longtemps après ma conversion [...] je croyais que mener une vie religieuse signifiait renoncer à toutes les choses terrestres et vivre seulement dans la pensée de Dieu. Progressivement cependant, je me suis rendue compte que ce monde requiert bien autre chose de nous [...] ; je crois même que plus on se sent attiré par Dieu et plus on doit "sortir de soi-même", dans le sens de se tourner vers le monde pour lui porter une raison divine de vivre". Elle enseigne pendant onze ans au lycée de filles et à l’école Sainte Madeleine de Spire puis à l’institut pédagogique de Münster. Elle entreprend de longs voyages pour donner des conférences sur le thème de la femme. Elle traduit des œuvres de Newman et de Thomas d’Aquin et écrit aussi des œuvres philosophiques propres.

En 1931, elle termine son activité à Spire. Elle tente d’obtenir l’habilitation pour enseigner librement à Wroclaw et à Fribourg. En vain. Elle commence alors à écrire une œuvre sur la philosophie de Saint Thomas d’Aquin. En 1932, elle obtient une chaire à l’Institut de Pédagogie scientifique de Münster, où elle peut développer son anthropologie. Elle travaille également à la compréhension du rapport science et foi.

Interdite d’enseignement

En 1933, les ténèbres descendent sur l'Allemagne. "J'avais déjà entendu parler des mesures sévères contre les juifs. Mais maintenant je commençai à comprendre soudainement que Dieu avait encore une fois posé lourdement sa main sur son peuple et que le destin de ce peuple était aussi mon destin". L'article de loi sur la descendance arienne des nazis rendit impossible la continuation de son activité d'enseignante. "Si ici je ne peux continuer, en Allemagne il n'y a plus de possibilité pour moi". "J'étais devenue une étrangère dans le monde".

Le 14 octobre 1933, Édith Stein entre au monastère des Carmélites de Cologne. Elle prend l’habit sous le nom de sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix. Le 21 avril 1935, elle fait des vœux temporaires. Le 14 septembre 1936, au moment du renouvellement des vœux, sa mère meurt à Wroclaw. Après la mort de sa mère, sa sœur Rosa se convertit également.

Le 9 novembre 1938, la haine des nazis envers les juifs est révélée au monde entier. Les synagogues brûlent. La terreur se répand parmi les juifs. La Mère Prieure des Carmélites de Cologne fait tout son possible pour conduire sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix à l'étranger. Dans la nuit du 1er janvier 1938, elle traversa la frontière des Pays-Bas et fut emmenée dans le monastère des Carmélites de Echt, en Hollande avec sa Sœur. C'est dans ce lieu qu'elle écrit son testament, le 9 juin 1939 : "Déjà maintenant j'accepte avec joie, en totale soumission et selon sa très sainte volonté, la mort que Dieu m'a destinée. Je prie le Seigneur qu'Il accepte ma vie et ma mort [...] en sorte que le Seigneur en vienne à être reconnu par les siens et que son règne se manifeste dans toute sa grandeur pour le salut de l'Allemagne et la paix dans le monde".

Déjà au monastère des Carmélites de Cologne on avait permis à Édith Stein de se consacrer à ses œuvres scientifiques. Entre autres, elle écrivit dans ce lieu "De la vie d'une famille juive". "Je désire simplement raconter ce que j'ai vécu en tant que juive". Face à "la jeunesse qui aujourd'hui est éduquée depuis l'âge le plus tendre à haïr les juifs [...] nous, qui avons été éduqués dans la communauté juive, nous avons le devoir de rendre témoignage".

Édith Stein écrit à Echt son essai sur "Jean de la Croix, le Docteur mystique de l'Église, à l'occasion du quatre centième anniversaire de sa naissance, 1542-1942". En 1941, elle écrit à une religieuse avec laquelle elle a des liens d’amitié : "Une scientia crucis (la science de la croix) peut être apprise seulement si l'on ressent tout le poids de la croix. De cela j'étais convaincue depuis le premier instant et c'est de tout cœur que j'ai dit : Ave Crux, Spes unica (je te salue Croix, notre unique espérance)".

Arrestation

Le 2 août 1942, la Gestapo arrive. Édith Stein se trouve dans la chapelle, avec les autres sœurs. En moins de 5 minutes elle doit se présenter, avec sa sœur Rosa. Les dernières paroles d'Édith Stein que l'on entend à Echt s'adressent à sa sœur : "Viens, nous partons pour notre, peuple". Avec de nombreux autres juifs convertis au christianisme, les deux femmes sont conduites au camp de rassemblement de Westerbork. Il s'agissait d'une vengeance contre le message de protestation des évêques catholiques des Pays-Bas contre le pogrom et les déportations de juifs. À l'aube du 7 août, un convoi de 987 juifs part en direction d'Auschwitz. Le 9 août 1942, sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix, avec sa sœur Rosa et de nombreux autres membres de son peuple, meurent dans les chambres à gaz d'Auschwitz.

Édith Stein est béatifié en 1987 puis canonisé en 1998 par le pape Jean-Paul II. Elle est la première juive convertie à avoir acquis le statut de sainte. Elle est fêtée le 9 août.

Source (extraits) site du Vatican

Pour un échange en groupe :

  • Qu’est-ce qui caractérise la relation d’Édith Stein avec Dieu ?
  • Comment s’exprime son amour pour le Christ ?
  • Édith Stein a développé une spiritualité de la Croix, comment le comprenez-vous ?
  • Qu’est-ce qui caractérise sa sainteté ?
  • Comment est-elle témoin de la miséricorde de Dieu ?

Des livres :

Autobiographie : Vie d’une famille juive, Le Cerf

Biographie : Yann Moix, Mort et vie d’Édith Stein, Grasset

Prier avec Édith Stein de Michel Dupuis Ed. Nouvelle Cité

Pour prier avec Édith Stein :

« Pour deux personnes qui ont vécu longtemps ensemble et qui ont confiance l’une dans l’autre, les mots mêmes sont superflus. Il en va de même du commerce d’une âme avec Dieu… Dès qu’elle entre en prière, elle est auprès de Dieu et demeure dans l’abandon amoureux en sa présence ».

Prière d'abandon et de confiance en Dieu.

Laisse-moi Seigneur, Suivre aveuglément tes sentiers.

Je ne veux pas chercher à comprendre tes chemins.

Je suis ta fille, Tu es le Père de la sagesse et tu es aussi mon Père, et tu me guides dans la nuit.

Élève-moi jusqu'à Toi. Seigneur, que je fasse ta volonté : Je suis prête !

Même si dans ce monde tu n'accomplis aucun de mes désirs, tu es le Seigneur du temps, le moment t'appartient, Ton éternel présent je veux le faire mien.

Réalise en moi ce que dans ta Sagesse tu prévois : si tu m'appelles à m'offrir dans le silence, aide-moi à répondre, fais que je ferme les yeux à tout ce que je suis, pour que morte à moi-même, je ne vive que pour toi.

O Seigneur Dieu donne-moi tout ce qui peut me conduire à Toi.

O Seigneur Dieu, éloigne de moi tout ce qui peut me détourner de Toi.

O Seigneur Dieu, fais aussi que je ne sois plus mienne,

Mais que je sois entièrement tienne.

Source : Eglise catholique de France pour les JMJ de Cracovie

 

Mettre le sous-titrage en français.

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28 août 2020 5 28 /08 /août /2020 16:33

Née en 1924 Santa Giulia, dans la province du Piémont, dans le nord de l'Italie, sixième enfant de Giacomo et Angela Bracco. Teresa Bracco grandit dans une famille paysanne ordinaire. Prénommée d’après Thérèse de Lisieux, elle a comme elle un caractère simple et pur. Sa famille l’élève dans la foi, et très tôt, Teresa récite le Rosaire plusieurs fois par jour en effectuant les tâches domestiques. Elle se lève tous les jours pour aller à la messe et très souvent, elle se retrouve comme hypnotisée par Jésus présent dans le Saint-Sacrement, fixant parfois le tabernacle pendant de longues minutes.

À l’âge de 9 ans, elle voit une image du jeune Dominique Savio dans le journal Bollettino Salesiano, avec la mention : « Mourir plutôt que pêcher ». Elle accroche l’image au-dessus de son lit et adopte dès lors la même devise. Onze ans plus tard, à l’été 1944, Teresa est dans les champs quand elle entend des coups de feu. La jeune femme de vingt ans n’a pas le temps de s’enfuir. Un soldat nazi la trouve et l’emmène dans la forêt pour la violer. Mais Teresa résiste de toutes ses forces. Le soldat se met en colère et lui tire deux balles dans la tête. Le prêtre du village retrouve son corps et le fait examiner par un médecin, qui confirme la nature de l’agression.

Teresa est béatifiée en 1998 lors d’une visite de Jean Paul II à Turin. Dans son homélie, le Pape insiste alors sur son exemple de fidélité au Christ et en fait une source d’inspiration

pour les jeunes. Son attitude courageuse fut une conséquence logique de sa ferme volonté à vouloir rester fidèle au Christ, en accord avec l’intention qu’elle avait exprimée à de nombreuses reprises. Ayant eu vent des agressions qu’avaient subies d’autres jeunes femmes en cette période de troubles et de violence, elle s’était exclamée sans hésiter : « Plutôt mourir que d’être violée ! » […] Quel témoignage évangélique extraordinaire pour les jeunes générations qui s’apprêtent à entrer dans le troisième millénaire ! Quel message d’espoir pour ceux qui s’efforcent d’aller à contre-courant de l’esprit du monde. Aux jeunes en particulier, je présente l’exemple de cette jeune femme que l’Église proclame aujourd’hui Bienheureuse, pour qu’ils puissent apprendre d’elle ce qu’est une foi limpide reflétée dans un engagement de tous les jours, la cohérence morale sans concession, le courage d’aller jusqu’à sacrifier sa vie si cela est nécessaire, pour ne pas trahir les valeurs qui lui donnent sens.

Tout comme Maria Goretti, elle est la sainte patronne des victimes de viols et d’agressions sexuelles. Toutes deux sont souvent appelées « martyres de la pureté ». Elle est fêtée le 29 août.

Source : https://fr.aleteia.org/

 

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24 août 2020 1 24 /08 /août /2020 17:31

Le prénom Louis vient des mots germains Hlod (gloire) et Wig (combat). Il peut se traduire par glorieux combat. Les prénoms Clovis et Ludovic possèdent la même racine. Il est fêté le 25 août. Louis IX le Saint est patron de la monarchie française, des coiffeurs, des maçons, des militaires des passementiers et des sculpteurs.

Prénoms apparentés : Aloïs et Aloys (ancien français), Clovis, Gino (italien), Lewis (anglais), Loeiz, Loïc (breton), Lois, Loys, Ludovic, Ludvig (yiddish), Ludwig (allemand), Luigi (italien), Luis (espagnol).

Louis-IX-03.jpgRoi de France à douze ans

Louis naît en 1214. Ses parents sont le roi de France Louis VIII et la reine Blanche de Castille. Il monte sur le trône à la mort de son père, en 1226, et prend alors le nom de Louis IX. Mais sa mère exerce la régence jusqu’à ce que le jeune souverain accède à la majorité, en 1235. Néanmoins, Blanche de Castille conservera ensuite une grande influence sur la manière de gouverner de son fils.

L’idéal de justice chrétienLouis-IX-04.jpg

Charitable et très pieux, Louis IX prend soin des malades et des mendiants. Il fonde, à Paris, l’hospice des Quinze-Vingts destiné à accueillir des aveugles, édifie l’abbaye de Royaumont, crée des écoles, des bourses pour les étudiants désargentés, soigne lui-même les lépreux. Soucieux que la justice soit rendue, il autorise ses sujets à faire appel devant lui pour trancher leurs litiges. Le roi prend alors place sous un chêne de la forêt de Vincennes ou sur les marches de la Sainte-Chapelle de Paris, qu’il fait bâtir pour abriter la couronne d’épines du Christ acquise auprès de l’empereur de Constantinople. Il exprime son idéal pétri d’intégrité, de soif de justice, de générosité, de miséricorde et de courage dans le Testament qu’il laisse à son fils et héritier.

Louis-IX-06.jpgLa paix avec l’Angleterre, la guerre contre les cathares

Louis IX cherche à résoudre de manière pacifique le conflit qui oppose la France et l’Angleterre : lors du traité de Paris, en 1259, il accepte qu’un compromis soit institué entre les deux couronnes. De la même manière, il conclut la paix avec le royaume d’Aragon. Mais le roi, qui encourage l’Inquisition, n’hésite pas à combattre les derniers cathares (prise de Montségur en 1244) il écarte les juifs de la vie publique.

Le patron de la monarchie française

Pour reprendre Jérusalem aux musulmans, le roi participe à la septième croisade. Il est vaincu, fait prisonnier et doit payer une rançon (1250) pour obtenir sa libération. Louis IX retourne en Orient lors de la VIIIè croisade, mais il meurt en arrivant devant Tunis, sans doute victime de la Typhoïde (1270). Louis IX est canonisé en 1297 par le pape Boniface VIII, ce qui accroît le prestige de la dynastie des Capétiens. Mais la vénération dont il fait l’objet, en France et à l’étranger, ne se développe vraiment qu’à partir du XVIIè siècle, notamment grâce à l’intérêt que lui portent les jésuites.

 

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