Nous allumons la première bougie de la couronne de l'Avent.
Cette bougie, violette, couleur de la pénitence et de l'attente, est appelée "bougie du prophète" et nous rappelle que, bien des siècles avant la naissance de Jésus, les prophètes ont prédit sa venue. Elle nous invite à l'espoir. Nous regardons tous vers l'avenir dans l'espoir qu'un comportement concret changera les choses ; l'espérance, un phare dont nous avons besoin, nous guide dans cette voie. Nous avons parfois l'impression que le mal est plus fort que le bien, que l'égoïsme l'emporte sur l'amour et que l'indifférence emporte la paix. Mais l'espérance ne nous fait pas perdre le chemin du bien, que Jésus vient apporter.
JOYEUX DIMANCHE !
Nous allumons la deuxième bougie de la couronne de l'Avent.
Cette bougie, de couleur violette, est appelée "Bougie de Bethléem" et symbolise l'appel universel au salut et nous rappelle le lieu où notre Sauveur est né.
La joie de toute l'humanité est grande parce que Dieu est né dans notre chair. Cette deuxième flamme illumine notre marche vers Noël et nous aide à rester vigilants. Elle éclaire la vie et le cœur de chacun, pour que s'y épanouisse la conversion et le désir de rencontrer le Seigneur qui vient.
JOYEUX DIMANCHE !
Nous allumons la troisième bougie de la couronne de l'Avent.
La troisième est de couleur rose et s'appelle la bougie des bergers, la bougie de la joie, parce que les bergers ont été les premiers à rendre visite à l'Enfant Jésus, à l'adorer et à raconter sa naissance.
Une lumière s'est allumée, une voix s'est fait entendre dans le désert, annonçant la bonne nouvelle : le Seigneur vient ! Le messager annonce la lumière qui brille, qui vient pour nous sauver, la lumière qui réchauffe et enveloppe nos âmes.
JOYEUX DIMANCHE !
QUATRIÈME DIMANCHE DE L'AVENT
Nous allumons la quatrième bougie de la couronne de l'Avent.
Nous allumons, en ce quatrième dimanche, le cierge de couleur violette, appelé "cierge des Anges", en l'honneur des Anges qui ont annoncé aux hommes la naissance de Jésus et nous amène vers Noël, qui est maintenant proche. La Vierge t'a attendu, Seigneur, avec désir, avec tendresse, avec joie : ses bras ont été ton berceau. Maintenant, cette quatrième flamme nous prépare à nous ouvrir à l'amour de Dieu pour le donner généreusement, en mettant Jésus au centre de notre vie, comme la Vierge l'a fait avec foi, avec exultation, dans la vie de tous les jours. Au centre de ces quatre bougies se trouve la dernière, la blanche, qui représente Jésus, Lumière du monde : elle est allumée la nuit de Noël.
Les anges de l'Avent sont quatre, comme les quatre semaines qui nous préparent à Noël. Ils viennent en visite sur terre, portant des vêtements d'une couleur différente, chacun d'entre eux représente une qualité particulière.
L'Ange Bleu. Au cours de la première semaine, un grand ange descend du ciel pour inviter les hommes à se préparer pour Noël. Il est habillé avec une grande cape bleue, tissé de silence et de paix. Le bleu de sa cape représente justement le silence et le recueillement.
L'Ange Rouge. Au cours de la deuxième semaine, un ange avec une cape rouge descend du ciel, portant de sa main gauche un panier vide. Le panier est tissé de rayons de soleil et ne peut contenir que ce qui est léger et délicat. L'Ange rouge passe sur toutes les maisons et cherche, regarde dans le cœur de tous les hommes, pour voir s'il trouve un peu d'amour... S'il le trouve, le prend et le met dans le panier et le porte haut, dans le ciel - quoi ? Et là-Haut, les âmes de tous ceux qui sont enterrés sur terre et tous les anges prennent cet amour et en font la lumière pour les étoiles. Le rouge de sa cape représente l'amour.
L'Ange Blanc. Dans la troisième semaine, un ange blanc et lumineux descend sur terre. Il tient un rayon de soleil dans sa main droite. Il va vers les hommes qui gardent au cœur l'amour et les touche avec son rayon de lumière. Ils se sentent heureux parce que dans l'hiver froid et sombre, ils sont illuminés et éclairés. Le soleil brille dans leurs yeux, enveloppe leurs mains, leurs pieds et tout le corps. Même les plus pauvres et les humbles sont ainsi transformés et ressemblent aux anges, parce qu'ils ont l'amour dans le cœur. Seuls ceux qui ont l'amour dans le cœur peuvent voir l'ange blanc... le blanc est le symbole de la lumière et brille dans le cœur de ceux qui croient.
L'Ange Violet. Dans la quatrième et dernière semaine de l'Avent, un ange avec une cape violette apparaît dans le ciel. L'Ange violet passe sur toute la terre en tenant avec son bras gauche une cithare d'or. C'est bientôt l'arrivée du Seigneur. La couleur violette est formée par l'union du bleu et du rouge, donc sa cape représente l'amour véritable et profond, qui naît quand on est silencieux et que l'on écoute la voix du Seigneur en nous.
Dans cinq semaines, nous fêterons la naissance de Jésus. On appelle ce temps le temps de l'Avent. Ce mot, qu'il ne faut pas confondre avec "avant", signifie la venue de celui que l'on attend.
Pour bien se préparer à la venue de Jésus, nous allons bien sûr décorer la maison, confectionner des cadeaux, mais surtout préparer notre cœur.
Il n'y a pas de temps à perdre ! Que dois-je changer dans ma vie pour mieux accueillir Jésus.
Seigneur Jésus, je veux me préparer à t'accueillir dans la joie et la paix. Éclaire-moi sur le chemin qui me conduit jusqu'à Noël.
Vous trouverez chaque jour un court récit relatant l’histoire du Peuple de Dieu en marche vers son Sauveur.
1er Décembre : La Création
Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre et tout ce qui existe : le soleil et la pluie, la lune et les étoiles, les arbres, les fleurs et les fruits, les poissons, les oiseaux et tous les animaux. Il créa ensuite l’homme et la femme, à son image et à sa ressemblance. Dieu regarda sa création et vit que tout cela était bon. Dieu bénit toute la Création.
Dieu est notre Père, nous sommes ses enfants.
2 Décembre : Adam et Eve
Adam est le premier homme et Eve la première femme. Ils vivent heureux dans le splendide jardin que l’on appelle : « jardin d’Eden ou paradis ». Ils prennent soin de ce beau jardin, en le cultivant. Ils peuvent manger tous les fruits sauf un. Savez-vous lequel ? Oui, c’est bien l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Mais un jour tentés par un serpent, Adam et Eve désobéissent à Dieu. Suite à cette désobéissance, ils durent quitter le jardin, mais Dieu ne les abandonne pas. Un jour bientôt le mal sera vaincu.
Nous pouvons souvent redire cette phrase : Seigneur, pardonne-nous nos offenses et délivre-nous du mal.
3 Décembre : Le Déluge
La terre se peuple et les hommes oublient Dieu. Ils deviennent méchants et ne pensent qu’à faire le mal et en particulier la guerre. Dieu est triste devant tant de mal. Il décide un jour de noyer la terre et de la faire disparaître sous un énorme déluge. Un homme était pourtant resté fidèle à Dieu, c’est Noé. En récompense, Dieu décida de lui faire construire une arche pour l’épargner lui et sa famille, ainsi que les animaux, mâles et femelles de chaque espèces. Noé fit tout ce que le Seigneur lui ordonna. Et la pluie tomba sans cesse durant 40 jours et 40 nuits. La terre était entièrement recouverte d’eau. Plus de bruits, c’était un silence lourd et pesant. Seule l’arche de Noé, voguait au fil de l’eau.
Toi aussi, ouvre la porte de cœur à Dieu.
4 Décembre : Noé
Enfin la pluie s’arrête, et l’eau commence à redescendre. Le bateau de Noé va s’échouer en haut d’une montagne. Noé, sa famille et tous les animaux sortent de l’arche. Noé et sa famille sont très heureux, ils n’oublient pas de remercier Dieu pour le grand cadeau de la vie. Dieu va lui faire une promesse de ne plus noyer la terre et Il va laisser un signe visible en le ciel et la terre, entre Dieu et les hommes : l’arc-en-ciel, signe de l’Alliance.
Notre Père nous aime avec tendresse.
5 Décembre : Abraham, Père des Croyants
Sara et Abraham sont vieux et malheureusement ils n’ont pas d’enfant. Mais un jour Dieu parla à Abraham et lui dit : « Quitte ton pays, ta famille et va vers le pays que je t’indiquerai ». Au terme d’un grand voyage, Abraham arriva au pays de Canaan, et Dieu lui dit : « Tout le pays que tu vois, je te le donne », mais Dieu fit un véritable cadeau à Sara et Abraham : un fils qui se nommera Isaac.
Seigneur, je suis sûr de ta parole.
6 Décembre : Isaac
Abraham et Sara sont heureux de vous annoncer la naissance de leur fils : Isaac. Oui, c’est une grande joie pour les parents de voir grandir Isaac. Un jour, Dieu va demander une chose extraordinaire : « Abraham, donne-moi ton fils unique en sacrifice ». Le cœur gros, Abraham obéit à Dieu car il a confiance. Dieu ne veut pas la mort de l’enfant, non bien sûr, il veut juste mettre Abraham à l’épreuve. Abraham s’exécute mais au moment de sacrifier son fils, un ange, envoyé de Dieu stoppa la main de ce brave et courageux Abraham. Isaac fut sauvé. Pour récompenser Abraham, Dieu va le combler de bénédiction, ainsi sa descendance sera aussi nombreuse que les étoiles dans le ciel.
Oui, Seigneur, moi aussi j’ai confiance en Toi.
7 Décembre : Jacob
Isaac fut le père de deux garçons : Esaü et Jacob. Une nuit Jacob fit un rêve étrange. Il voit des anges qui montent et descendent une grande échelle reliant le ciel à la terre. La voix de Dieu se fit entendre et lui dit : « Je suis ton Dieu, la terre sur laquelle tu es couché, je te la donne à toi, à tes enfants et aux enfants de tes enfants. Je suis avec toi pour toujours ». Jacob aura 12 fils et ils formeront ainsi les 12 tribus d’Israël.
Oui, Seigneur, je sais que tu veilles sur moi.
8 Décembre : Moïse
La majorité du peuple Hébreu habite en Egypte. Ils sont devenus esclaves de Pharaon. La vie est dure et un jour Dieu appela Moïse et lui dit : « Va, je t’envoie auprès de Pharaon pour faire sortir mon peuple d’Egypte ». Avec beaucoup de persévérance, Moïse réussit avec l’aide de Dieu à faire sortir son peuple. Mais Pharaon ne tient pas sa promesse et il se lance à sa poursuite. Dieu ouvrit un passage dans la mer, et son peuple traversa la mer à pied sec. Dieu sauva ainsi son peuple de l’esclavage.
Le Seigneur est ma force.
9 Décembre : Moïse et les tables de la Loi
Le peuple hébreu a marché dans le désert pendant quarante ans. Dieu était là, il a nourrit son peuple avec la manne (pain descendu du ciel). Un jour Dieu appela Moïse et lui donna une Loi que l’on appelle le Décalogue ou les 10 Commandements.
Seigneur, apprends-nous à suivre tes Commandements.
10 Décembre : l’Arche d’Alliance
Pour protéger les Tables de la Loi, Dieu a demandé à Moïse de faire un très beau coffre en bois recouvert d’or surmonté de deux anges. Pourquoi un tel coffre ? Tout simplement parce que c’est le signe de la présence de Dieu sur terre. Le peuple hébreu après quarante dans le désert va enfin arrivé en Terre promise avec l’Arche d’Alliance.
Seigneur, apprends-moi à t’aimer de tout mon cœur.
11 Décembre : Samuel
Samuel est un enfant qui habite dans le Temple avec le prêtre Eli. Pendant une nuit Samuel attend une voix qui disait : « Samuel, Samuel ! ». Samuel se lève d’un bond et court vers le prêtre Eli et lui dit : « Me voici ». Mais Eli n’avait pas appelé Samuel. Par trois fois Samuel entend la même voix, alors Eli comprit que le Seigneur voulait parler à Samuel. La quatrième fois Samuel se lève et dit au Seigneur : « Parle Seigneur, ton serviteur écoute », alors Dieu parla à Samuel et lui demanda de parler à tout le peuple en son Nom.
Moi aussi, Seigneur, je suis là et j’écoute.
12 Décembre : David et l’Arche d’Alliance
Samuel est envoyé par Dieu auprès du jeune David, petit berger, qui deviendra roi un jour. En attendant il garde les moutons. David joue de la harpe et aime chanter et inventer des psaumes. Il est courageux, il affrontera un jour un géant nommé Goliath et avec l’aide de Dieu, il gagnera la bataille. David à trente ans et il fait revenir l’Arche d’Alliance à Jérusalem. C’est jour de fête pour tout le peuple et David joue et danse devant l’Arche.
Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien.
13 Décembre : Le prophète Isaïe
Longtemps après le règne du roi David, le peuple a oublié la parole de Dieu. Les péchés et la guerre sont devenus les nouvelles lois. Dieu fait appel à Isaïe et en fait son porte-parole. Isaïe a le devoir de transmettre un message d’espoir. Voici le message : « Préparez à travers le désert, le chemin du Seigneur. Tracez dans les terres arides une route aplanie pour notre Dieu. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées, les passages tortueux deviendront droits ! » Le Sauveur tant attendu va bientôt venir, il sera appelé Emmanuel (Dieu avec nous).
Seigneur, je veux moi aussi mettre mes pas dans les tiens.
14 Décembre : Marie enfant
Dans la petite ville de Nazareth, vivent Anne, Joachim et Marie. Qui sont-ils ? Anne et Joachim sont les heureux parents de la Vierge Marie. Marie est une enfant douce. A l’âge de trois ans environ ses parents prennent la décision de l’emmener au Temple pour la présenter au Seigneur et plus tard vers quinze ans environ, elle sera fiancée à un charpentier du nom de Joseph. Tous sont dans l’attente de la venue prochaine du Messie.
Oh Marie, donne-moi la patience d'attendre la venue du Messie.
15 Décembre : Zacharie
Connaissez-vous Zacharie ? Non ? C’est le mari d’Elisabeth ? Mais... connaissez-vous Elisabeth ? Non !!! C’est la cousine de Marie, et Marie est la maman de Jésus. Donc Zacharie et Elisabeth sont vieux et malheureusement, ils n’ont pas d’enfant. Un jour un ange apparaît à Zacharie dans le temple et lui dit : « Elisabeth, ta femme va avoir un fils et tu lui donneras le nom de Jean, l’Esprit de Dieu sera sur lui et il préparera la venue du Sauveur ». Mais le pauvre Zacharie n’a pas assez confiance en Dieu, et l’ange lui dit : « puisque tu n’as pas cru cette bonne nouvelle, tu deviendras muet jusqu’à ce qu’elle se réalise ».
Seigneur apprends-moi à te faire confiance et à ne pas douter.
16 Décembre : l’Annonciation
L’ange Gabriel est envoyé par Dieu pour annoncer une bonne nouvelle à Marie. Il entre dans sa maison et lui dit : « Je te salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi. Voici que Dieu t’a choisie, tu enfanteras un fils, tu lui donneras le nom de Jésus ». Marie lui demande simplement : « comment cela se fera-t-il ? » L’ange lui explique : « L’Esprit de Dieu viendra sur toi, c’est pourquoi l’enfant sera appelé Fils de Dieu ». Alors, Marie lui dit : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole ».
Je te salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi.
17 Décembre :
L’ange Gabriel va apporter une autre bonne nouvelle mais à Elisabeth. Elle va aussi attendre un enfant et il s’appellera Jean. Marie va visiter sa cousine Elisabeth. En voyant Marie, Elisabeth s’écrit : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et béni soit l’enfant que tu attends ! » Marie et Elisabeth remercient le Seigneur pour toutes ses grâces.
Le Seigneur a fait pour moi des merveilles, saint est son nom.
18 Décembre :
Peu de temps après l’arrivée de Marie chez Elisabeth, celle-ci met au monde un petit garçon qui porte le nom de Jean. Ce petit homme deviendra grand et sera prophète, il préparera les chemins pour Celui qui doit venir.
Béni soit le Seigneur.
19 Décembre : Annonce à Joseph
N’oublions pas Joseph, l’époux de Marie. Une nuit l’ange Gabriel apparaît en songe à Joseph. Pourquoi ? Tout simplement pour le tranquilliser. L’ange lui dit : « Ne crains pas d’épouser Marie et de la prendre chez toi. Elle attend un fils par la grâce de l’Esprit-Saint, tu l’appelleras Jésus, et c’est ainsi que Joseph va devenir le père sur terre de Jésus.
N’ayons pas peur de vivre même si nous ne comprenons pas tout.
20 Décembre : Sur la route de Bethléem
Une annonce vient d’être faite : l’empereur César Auguste lance une campagne de recensement, (c’est-à-dire compter les habitants d’une ville). Joseph est obligé d’aller se faire inscrire à Bethléem, car c’est sa ville. Il amène, Marie qui est sur le point de mettre au monde le petit Jésus. Marie est fatiguée, mais elle supporte le long voyage.
O Marie, aide-moi à tout supporter surtout quand cela devient difficile.
21 Décembre : L’étoile
Trois Mages observent le ciel, ils découvrent une nouvelle étoile. Ces Mages s’appellent : Gaspar, Melchior et Balthazar. Pour eux c’est un signe tout particulier, le signe que le Sauveur va bientôt naître. Ils partent pour un long chemin car ils ne veulent pas rater l’évènement, ils apporteront des cadeaux à l’enfant Jésus.
Seigneur, guide ma vie, tout comme l’étoile à guider les Rois Mages.
22 Décembre : Les bergers
Les bergers gardent leurs troupeaux autour de Bethléem. Ils attendent eux aussi le Sauveur. Mais quand viendra-t-il ? Alors le soir autour du feu, ils prient et chantent des cantiques.
Moi aussi, Seigneur je t’attends plus que tout.
23 Décembre : Complet
Marie et Joseph arrivent à Bethléem. Malheureusement suite au recensement la petite bourgade se trouve vite sans plus aucune chambre à louer, rien de rien. Pour une jeune maman qui va bientôt donner la naissance au Sauveur du Monde, c'est très dur. Enfin, il faut absolument trouver un endroit. Il n’y aura pour cette famille qu’une grotte qui sert d’étable pour les animaux et c’est ainsi que Joseph va faire tout son possible pour en faire un petit nid douillet.
Donne-moi Seigneur le courage de faire mon travail du mieux possible.
24 Décembre : Les bergers
Tout est calme, c’est la nuit et les bergers veillent sur leurs troupeaux. Ils se réchauffent autour du feu, tout à coup, l’ange du Seigneur leur apparaît. Les bergers ont peur, mais l’ange les rassure. L’ange dit : « Voici que je vous annonce une grande joie, aujourd’hui dans la ville de David, un Sauveur vous est né ! Vous trouverez ce nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une mangeoire ».
Mon cœur chante de joie en cette nuit bénie !
25 Décembre : Gloria in excelsis Deo !
Dans la nuit de Noël, les bergers voient une multitude d’anges qui chantent : « Gloire à Dieu, dans les cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ! » Les bergers courent à toutes jambes pour voir l’enfant qui vient de naître. Et là, dans une étable, plus précisément dans une mangeoire, un petit être fragile dort. Il est petit, mais un jour il deviendra grand, très grand, car c’est le Sauveur du monde qui dort. Enfin, les bergers arrivent, émerveillés, ils tombent à genoux et s’inclinent respectueusement devant celui que Marie appelle Jésus.
Apprends-moi, Marie, à aimer ton doux enfant. Oui ! Le plus cadeau de Noël, c’est toi, Jésus !
1er décembre : "Le chapelet est ma prière de prédilection, je suis d'ailleurs trop ignorante pour en composer une..." (sainte Bernadette).
Je peux avoir dans ma poche un petit dizainier pour pouvoir prier chaque fois que je le toucherai. J'aurai ainsi mon cœur tourné bien souvent vers Jésus et Marie. Quand j'ai un peu de temps, je peux dire un "Je vous salue Marie" tout seul, ou bien poser ma main sur le dizainier dans ma poche, lorsque je m'apprête à me disputer, dire une vilaine chose ou bien me moquer. Toujours demander l'aide de Marie quand quelque chose va mal !
2 décembre : "Je m'efforcerai de sourire pour dissimuler mes souffrances." (Marcel Van)
Un camarade est parti jouer avec un autre ? Je viens de me faire mal ? Maman ou papa n'ont pas vu mes efforts ? Je me fais gronder injustement ? Je n'ai pas la plus grosse part de gâteau ou le dernier yaourt au chocolat ? Et bien, au lieu de rouspéter, de pleurer ou de me mettre en colère, je dis dans mon cœur: "C'est pour toi, Jésus", "C'est ta volonté que je préfère", "En faisant un sourire à mes amis ou mes parents, c'est à Toi que je le fais." Et j'essaie de faire un vrai sourire qui sort du cœur !
3 décembre : "Je veux que pour Jésus mon cœur soit pur comme un lis." (Anne de Guigné)
Se confesser c'est remettre un peu d'ordre dans sa vie, c'est se débarrasser de ses péchés qui sont comme plein de jouets et de choses mal rangées, qui encombrent le passage et empêchent Jésus d'entrer. Jésus nous pardonne tout, il aime beaucoup que nous regrettions nos fautes et que nous lui disions que nous essayerons de ne plus recommencer. Il sait que c'est difficile, mais il nous aime bien plus que nous pouvons l'imaginer. Il est venu pour nous sauver de tout le mal. Je pense à me confesser avant Noël, j'en parle à papa et à maman et je me prépare.
4 décembre : "De temps en temps François s'éloignait de nous : Pourquoi tu ne nous dis pas de prier avec toi ? Parce que j'aime mieux prier tout seul." (François, Jacinthe et Lucie de Fatima)
La prière en famille, c'est une chose très belle pour Jésus, et cela aide la famille à être heureuse. Mais il ne faut pas oublier que Jésus est d'abord notre ami à chacun. Et notre prière, au fond de notre coeur, tout seul avec Jésus, est très importante. C'est ce que Dieu veut en premier. Prier, c'est parler à Jésus et Marie, même si on ne dit pas beaucoup de choses. On ferme les yeux en silence et on l'aime. Prier, c'est comme avoir la clé pour ouvrir le coeur de Jésus, qui a tant de trésors à nous donner.
5 décembre : "L'amour peut tout faire, les choses les plus impossibles ne lui semblent pas difficiles." (sainte Thérèse de l'Enfant Jésus)
Nous aurons beaucoup de joie à recevoir des cadeaux pour Noël, mais nous en aurons aussi beaucoup si nous en faisons à tous ceux que nous aimons. Ils auront beaucoup de bonheur à voir que nous avons pensé à eux. Pourquoi ne pas commencer à en fabriquer nous-mêmes : par exemple, de belles cartes de Noël, un beau calendrier à colorier et pourquoi pas une crèche à fabriquer en famille ?
6 décembre : "Quitte ta robe de tristesse !" (Baruch 5, 1-9)
Attendre la naissance de Jésus est une grande joie pour les chrétiens. Tout le chemin vers Noël est parsemé de petites invitations à rester joyeux en toute circonstance, car nous possédons le trésor de savoir que Dieu nous aime. Nous préparons une belle décoration dans le coin prière pour la fête de Marie après-demain en écrivant en belles lettres bleues la prière de Marie.
7 décembre : "La joie de Dieu, c'est quand Dieu prend plus de place dans mon âme que tout le raté humain et désespérant." (Claire de Castelbajac)
Notre plus grande joie, c'est de savoir que Dieu nous aime. Nous sommes la joie de Jésus. Et s'il est venu, petit bébé, dans la crèche, c'est pour nous redire cette grande joie. Il a semé des graines de joie dans notre âme et il aime que nous fassions pousser ces graines en les arrosant avec notre gentillesse, notre patience, nos sourires, et aussi par la joie qui ne se voit pas, mais qui est au fond de nous. Avec nos parents et nos frères et sœurs, faisons deux listes de joies dans notre vie : les vraies et les fausses, et décidons de donner plus de place aux vraies joies !
8 décembre : "Soyez fiers de votre foi !" (Jean-Paul II)
La Sainte Vierge est le berceau le plus pur et le plus doux que Dieu ait préparé pour Jésus. Comme toutes les mamans, elle a porté son tout petit enfant très précieusement. Et sa joie était immense d'avoir été choisie par Dieu. Chacun et chacune de nous, nous sommes choisis par Dieu depuis notre baptême pour être dans la joie de Marie. Marie, qui n'avait aucun péché, nous aide à arriver à Noël tout pardonnés et tout purifiés. Disons à Dieu aujourd'hui notre grande envie de nous éloigner du mal, de ressembler à la Vierge Marie toute pure et toute sainte. Prions le "Je vous salue Marie" ou le "Magnificat", et avec un petit effort nous pourrons peut-être apprendre cette belle prière !
9 décembre : "Je veux, mon Jésus, t'aimer et te servir durant toute ma vie; pour cela je t'offre toute mon âme, tout mon cœur et tout mon être." (Laura Vicuna)
On ne peut pas dire qu'on aime Jésus si on n'aime pas les autres, et nous servons Jésus lorsque nous servons ceux qui en ont besoin. Réfléchissons pour voir si dans notre rue, dans notre immeuble ou dans notre famille, il y a quelqu'un qui sera seul à Noël, ou quelqu'un de malade. Décidons de prier pour cette personne plus spécialement, et dessinons-lui une belle carte de Noël que nous lui enverrons ou lui apporterons. Ce sera pour elle une petite lumière, en cette fête, que de savoir que quelqu'un pense à elle.
10 décembre : "Mes amis seront Jésus et Marie". (Dominique Savio)
Dominique Savio fait sa première communion à 7 ans en 1849, et il écrit ses résolutions : - Je me confesserai très souvent et je communierai toutes les fois que mon confesseur me le permettra - Je veux sanctifier les jours de fête - La mort, mais pas de péchés. Avons-nous pensé à mettre des brins de paille dans la crèche avec nos efforts? Regardons quels efforts nous voulons faire pour que Jésus ait un endroit bien confortable pour y habiter. Il vaut mieux prendre une petite résolution que je pourrai tenir, plutôt qu'une trop grande qui me découragera vite !
11 décembre : "Y a-t-il une joie plus grande que celle que donne l'amour ? Y a-t-il une joie plus grande que celle que toi, Jésus, tu mets à Noël dans l'esprit des hommes et en particulier dans celui des enfants ? Lève ta petite main, Enfant divin, et bénis tes jeunes amis, bénis les enfants de toute la terre !" (Lettre de Jean-Paul II aux enfants)
C'est Dieu, qui est tout amour, qui nous a créés, et c'est son amour qui doit être la raison de notre plus grande joie et de notre plus grand bonheur. Avoir un ami est plus important, n'est-ce pas, que de posséder le jouet le plus cher ? Et donner de l'amour autour de nous est aussi le cadeau le plus souhaité par Jésus. J'essaie de faire aujourd'hui le plus de choses possible avec amour. Je demande à Jésus de me donner son amour.
12 décembre : "Il n'importe pas de faire beaucoup de choses et des choses éclatantes, mais de faire la volonté de Dieu, parce que c'est là tout l'Evangile, toute la vie de notre Seigneur. L'important n'est pas de faire beaucoup, mais de bien faire". (Sainte Bernadette)
Quelques idées de bricolage pour Noël : - fabriquer des marques place pour chaque personne qui sera là à Noël - Décorer la table de Noël - un peut plus dure, chercher des petites phrases des textes de Noël, et faire un petit rouleau pour mettre dans chaque assiette. Je fais une petite chose sans m'impatienter, je bricole dans le calme en aidant les autres.
13 décembre : Marie dit alors : "Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur". (Luc 1, 46-47)
Marie est remplie de la joie de recevoir Jésus en elle et de le donner au monde. Nous aussi, nous sommes faits pour la joie. Pour la vraie joie, celle qui reste dans notre âme même si la vie est difficile. La joie est souvent exprimée par la lumière, c'est pour cela que tout est décoré de lumière au moment de l'Avent. Jésus est la lumière de notre vie. Il dit qu'Il est la Lumière du monde. La tristesse, la mauvaise humeur sont des nuages noirs dans notre âme et cachent le plus important. Reprenons la liste du 7 décembre et mettons de l'ordre dans notre coeur, voyons si pendant la semaine nous avons préféré les vraies joies et comment nous pouvons les faire grandir encore plus.
14 décembre : "Plus j'avance, plus je vois que la sainteté est une vie où il faut changer la tristesse en joie". (Marcel Van)
La fête de Noël est une fête de grande joie. Ce n'est pas seulement un anniversaire. Ce n'est pas non plus une joie seulement pour les enfants ou les riches peuvent tout s'acheter. C'est une joie qui reste au fond de notre cœur même s'il y a des choses tristes dans nos vies. C'est comme une belle couleur que Jésus aurait mise au fond du cœur. Même si elle est toute au fond, nous pouvons sans cesse la faire remonter au-dessus pour repeindre nos tristesses d'une jolie couleur. Jésus veut que nous devenions des saints et des saintes en montrant notre joie de chrétiens.
15 décembre : "Mon petit Jésus, je vous aime, et pour vous plaire, je prends la résolution d'obéir toujours". (Anne de Guigné)
Nous obéissons à nos parents car nous savons qu'ils nous aiment. Parce qu'ils nous aiment, ils veulent ce qu'il y a de mieux pour nous. On n'obéit pas à quelqu'un qu'on ne connait pas dans la rue et qui nous demanderait de mauvaises choses, n'est-ce pas ? Lorsque nous obéissons à nos parents, c'est aussi à Dieu que nous obéissons. Et donc, c'est toujours par amour qu'il faut obéir. Nous faisons ainsi plaisir à nos parents et surtout à Jésus. Et nous devenons encore plus son ami. Par amour pour Jésus, j'obéis à mes parents, à mes maîtres ou maîtresses sans rouspéter.
16 décembre : Le jeune Samuel servait Dieu. Dieu vint et se tint présent. Une nuit, Dieu l'appela : "Samuel, Samuel !" Samuel répondit : "Parle, car ton serviteur écoute !" (Premier Livre de Samuel 3, 19)
Jésus nous appelle aussi. Il veut faire de nous ses amis fidèles. Mais ce n'est pas un ordre. Il veut que nous l'aimions avec toute notre bonne volonté, avec une décision bien à nous. Il a envie d'habiter notre cœur, et par nous, apporter du bonheur aux autres. Si nous voulons être saints ou saintes, nous devons répondre comme Samuel : "Me voici". Et tout ce que je fais, je le fais pour Jésus et avec lui : jouer, faire ses devoirs, aller se promener, cuisiner, lire...
17 décembre : Noël 1940. Van a 12 ans et reçoit une grande grâce durant la messe de minuit.
"Dans mon cœur, il faisait sombre et froid, écrira-t-il. Jésus seul était tout mon espoir. Et voici l'heure tant désirée : l'eucharistie. Une joie immense m'emporte hors de moi-même ; j'ai trouvé le plus précieux trésor de ma vie. En un instant, mon âme fut transformée. Je n'avais plus peur de la souffrance. Dieu me confiait une mission : celle de partager la souffrance en bonheur. Pour Noël, j'avais reçu le cadeau de l'Amour". Recevoir Jésus dans la communion est un grand cadeau d'amour. Pensons bien à cet Amour qui nous remplit lorsque nous communions et remercions Jésus. Si je n'ai pas encore fait ma première communion, je demande à Jésus de mettre en moi ce désir ou si je l'ai faite de rendre encore plus grand le désir de recevoir Jésus dans mon cœur.
18 décembre : On voyait Laura Vicuna, lors de récréations, absorbée en Dieu.
"Il me semble, disait-elle, que c'est Dieu lui-même qui maintient en moi le souvenir de sa Divine Présence. Où que je me trouve, que ce soit en classe ou dans la cour, ce souvenir m'accompagne, m'aide et me console". "Mais en étant toujours préoccupée par cette pensée, lui objecta le Père confesseur, peut-être négligerez-vous vos devoirs ?" "Ah non, Père ! répondit-elle. Je sais que cette pensée m'aide à tout faire mieux, et qu'elle ne me gêne en rien ; car ce n'est pas que je sois continuellement en train de penser à Lui, mais que, sans y penser, je me réjouis de ce souvenir". Je dis à Jésus que je l'aime et que je l'adore, et pour Lui, je rends un service en plus dans la journée.
19 décembre : "Je veux être sainte, alors, il faut que je fasse des sacrifices". (Claire de Castelbajac, 6 ans)
Nous sommes maintenant bien près de Noël ! Jésus désire que nous soyons de plus en plus proches de Lui. Il a une très grande soif et une très grande impatience que toute notre vie soit pour lui. Quand on fait un sacrifice, c'est pour que quelqu'un ait du bonheur en plus et pour que notre cœur soit plus fort et plus rempli d'amour. Par exemple, je peux ne pas bouder lorsque mes parents me refusent quelque chose, ou bien je ne me sers pas en premier ; je donne un jouet que j'aime bien si, à l'école, on collecte des jouets pour des enfants qui n'en auront pas ; je laisse les autres choisir le jeu qu'ils préfèrent. Tout cela en pensant que c'est pour Jésus que je le fais. Et cela sera une grande joie.
20 décembre : "Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole". (Sainte Vierge Marie)
Marie vient d'apprendre qu'elle attend Jésus, et donc le premier Avent du monde commence. Et elle le vit en allant tout de suite chez sa cousine pour l'aider. La première chose qu'elle fait, c'est un acte d'amour, au lieu de s'occuper d'elle-même. Nous prions une dizaine de chapelet en famille, pour demander d'être capables de plus d'amour les uns envers les autres. Prions pour que le monde soit davantage aimant, pour que l'amour se répande. Je me demande si je suis assez empressé à servir les autres, à rendre service, à céder à mes frères et sœurs sans faire de comédies. Est-ce que je fais assez attention aux autres ? Est-ce que mes envies de cadeaux ne m'empêchent pas de rester disponible, les yeux bien ouverts sur les besoins des autres membres de ma famille ? Je demande à Jésus et Marie de mettre en moi encore plus d'amour.
21 décembre : "Nous avons vu, à côté du soleil, saint Joseph avec l'Enfant-Jésus et Notre-Dame, vêtue de blanc avec un manteau bleu : la Sainte-Famille. Saint Joseph et l'Enfant-Jésus semblaient bénir le monde en faisant le signe de la croix avec la main (François, Jacinthe et Lucie de Fatima).
Le monde a besoin de la prière de chacun de nous. Jésus aime que nous ayons le souci de tous nos camarades qui ne le connaissent pas encore. Pour préparer la naissance de Jésus, sa venue dans le monde, faisons une belle prière à la Sainte Famille pendant notre prière familiale. Cherchons autour de nous tous ceux pour qui il serait bien de prier, et écrivons ces intentions sur des petits papiers que nous mettrons dans la crèche.
22 décembre : Un jour, Jésus demande à Marcel Van de regarder un avion, et il lui dit ensuite : "Tu vois, il faut beaucoup d'essence pour faire avancer cet avion ; eh bien toi, ton essence, ce doit être l'amour".
C'est à chacun de nous que Jésus le dit aussi. Nous voyons bien comme le monde manque d'amour. Nous savons bien qu'il n'y a que l'amour qui peut rendre tout le monde heureux. Car l'amour est immense, infini, et remplit notre vie comme rien d'autre ne peut le faire. Si nous pouvions obtenir tout ce qui nous fait envie, ce ne serait pas encore assez : nous voulons toujours plus ! L'amour seul nous suffira. Jésus veut que nous sachions apprécier tout ce que l'on nous donne. Je décide de bien dire merci à mes parents et à Jésus pour tout ce que je reçois.
23 décembre : "Que nous sommes heureux mes frères ! Dieu est tout à nous, et nous sommes tout à Dieu". (Saint Stanislas Kostka)
Oui, la naissance de Jésus approche, et Dieu, en nous donnant Jésus, veut nous dire qu'il est tout à nous. Il veut nous montrer à quel point il nous aime et qu'il ne nous laisse pas tout seuls. Nous sommes ses enfants chéris, aimés plus que par n'importe qui. Je dis à Jésus que je veux être tout à lui, que je mets mon cœur dans son cœur. Je pense très fort que le plus important de Noël, c'est Jésus qui vient dans ma vie. Je lui demande de savoir le mettre à la première place et de savoir remercier pour tout ce que je vais recevoir. J'écris ces promesses sur un petit papier, et je les mets sous l'oreiller pour ne pas les oublier le jour de Noël.
24 décembre : "En cette nuit de lumière commença la troisième période de ma vie, la plus belle de toutes, la plus remplie des grâces du Ciel... Je sentis en un mot la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m'oublier pour faire plaisir, et depuis lors je fus heureuse !" (Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus à 13 ans)
Nous sommes très impatients d'être demain. Nous savons que nous serons certainement gâtés. Pour vivre de l'amour de Jésus, je vais calmer mon impatience, organiser des jeux dans ma chambre, aider si on me le demande, bref, faire toutes les choses avec amour et en faisant attention à penser aux autres avant moi.
25 décembre : "Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur". (Luc 2, 10-11)
Heute hast du vielleicht das erste Türchen deines Adventskalenders geöffnet. Aber warum hat man eigentlich einen Adventskalender und seit wann gibt es ihn? So fing es an
Der Adventskalender soll die Tage bis zum Heiligen Abend verkürzen. Der Kalender ist - insbesondere für Kinder - der Zeitmesser vom 1. bis zum 24. Dezember. Schon die Vorläufer des Adventskalenders aus dem 19. Jahrhundert verdeutlichten diesen Gedanken. Meist evangelische Familien führten den Brauch ein, 24 Kreidestriche an die Wand zu malen und ab dem 1.12. durften die Kinder jeden Tag einen Strich entfernen. Oder es wurde bis Weihnachten täglich ein religiöses Bild an die Wand gehängt. Auch war es Tradition, bis zum 24.12. jeden Tag einen Strohhalm in die Krippe zu legen. Damit das Christkind zu seiner Geburt ein gemütliches Bett hat. Der erste "Weihnachtskalender"
Der gedruckte Adventskalender ist Anfang des 20. Jahrhunderts entstanden. Es ist nicht ganz eindeutig, wer der "Erfinder" des Kalenders war. Auf jeden Fall erschien zwischen 1902 und 1908 in Deutschland der erste Adventskalender, der damals noch "Weihnachtskalender" genannt wurde. Dieser Kalender bestand aus zwei Seiten. Auf der einen Seite waren religiöse Bilder und auf der anderen Gedichte gedruckt. Die Kinder schnitten die Bilder aus und klebten sie auf das passende Gedicht. So bastelten sich die Kinder ihre eigenen Adventskalendertürchen. Endlich - Schokolade!
Um 1920 konnte man den ersten Adventskalender mit Fenstern verschenken. Hinter diesen Fenstern entdeckte deine Uroma oder dein Uropa Bibelverse oder Bilder. Ungefähr zu dieser Zeit wurde der Adventskalender auch außerhalb Deutschlands berühmt. Der Schokokalender, der uns die Wartezeit bis Weihnachten versüßt, wurde übrigens erst Ende der 1950er Jahre das erste Mal produziert. Spätestens seit diesem Zeitpunkt ist im Dezember ein Kinderzimmer ohne Adventskalender undenkbar.
C’est l’habitude prise en Allemagne au XIXe siècle de donner des images aux enfants pendant cette période de l’avent qui semble être à l’origine du fameux calendrier de l’avent.
Ces images deviennent en effet de plus en plus somptueuses à partir des années 1850. Elles prennent des couleurs, de l’or, de l’argent, du relief, des dentelles de papier… Elles sont parfois même éditées sous forme de triptyques, avec des volets à ouvrir pour découvrir le dessin central. De cette idée d’images masquées à celle du calendrier de l’avent, il n’y avait plus qu’un pas…
Au lieu de distribuer les images une par une tous les jours, on a donc l’idée, dans la seconde moitié du XIXe siècle, de les cacher dans un calendrier de vingt-cinq cases. L’enfant peut ainsi ouvrir ces petites portes de papier et découvrir chaque jour une nouvelle image à partir du 1er décembre. Une façon de tromper l’attente jusqu’au 24 décembre et de souligner tout le mystère de la nativité. Et, le jour de Noël, c’est bien sûr l’image la plus belle qui est dévoilée devant les yeux émerveillés des petits...
Une diffusion lente
Au XIXe siècle et pendant la plus grande partie du XXe siècle, le calendrier de l’avent n’est présent qu’en Allemagne et en Alsace. Si les sapins de Noël alsaciens se diffusent largement en France après la Seconde Guerre mondiale, il faut attendre les années 1990 pour que les calendriers de l’avent commencent vraiment leur percée, dans le sillage des marchés de Noël qui se multiplient.
Dès le XIe siècle, dans toute la France, des écrits attestent que des sapins sont installés sous le porche et dans les églises. Un grand cierge est placé au sommet. Pourquoi ? Parce qu’ainsi éclairé, il associe deux symboles religieux, celui de la vie et celui de la lumière. En effet, le sapin reste vert pendant tout l’hiver alors que le reste de la nature semble mort. Il est donc symbole de vie. La flamme du cierge rappelle l’étoile de Bethléem qui éclaire la nuit, comme Jésus en venant dans le monde éclaire tous les hommes.
Crèche
Le mot crèche désigne une mangeoire pour les animaux. Selon l’évangile de Luc, Marie a déposé l’enfant Jésus dans la crèche de l’étable où Joseph et elle avaient trouvé refuge. Les plus anciennes crèches connues datent du Ive siècle. La légende attribue la première crèche vivante à St François d’Assise au XIIIe siècle, en Italie. Les personnages sont ceux qui figurent dans les évangiles : Marie, Joseph, l’enfant Jésus, les anges, les bergers et les mages. Depuis le début du XXe siècle, les santons de Provence sont venus enrichir le nombre des personnages traditionnels. Ces petits sujets d’argile représentent les habitants des villages du Midi apportant leur cadeau à l’enfant Jésus.
La messe de minuit
Pour fêter la naissance de Jésus, la tradition a retenu le milieu de la nuit du 24 au 25 décembre. Pourtant, on ignore le jour et l’heure exacte de la naissance de Jésus. Rien n’en est dit dans les évangiles. La date du 25 décembre a probablement été fixée par les communautés chrétiennes au IIIe siècle de notre ère. A cette date, les Romains fêtaient la naissance du Soleil à l’occasion du solstice d’hiver. C’est l’époque où la durée de la lumière du jour l’emporte sur celle de la nuit. Pour les chrétiens, ce moment était favorable pour célébrer la naissance de Jésus car cette victoire du jour sur la nuit leur rappelait la victoire de Jésus sur la mort. Le milieu de la nuit a été choisi car c’est l’heure qui marque l’arrivée du nouveau jour. Et même si aujourd’hui, la messe n’est pas forcément célébrée à minuit précise, elle reste le moment fort de la fête de la naissance de Jésus.
La couronne de l’Avent
C’est une tradition qui nous vient d’Europe centrale. Elle a maintenant gagné toutes nos régions. Faite de branches de pin ou de paille, cette couronne est décorée de quatre bougies. Le premier des quatre dimanches du temps de l’Avent, on allume la première bougie. Chaque semaine, une bougie supplémentaire est allumée. Ainsi, la nuit de Noël, les quatre bougies brillent ensemble pour annoncer la grande lumière de Jésus venu sur terre. La couronne de feuillage et de rubans qui décore la porte des maisons a un sens un peu différent. Il s’agit d’un signe de paix et d’hospitalité qui nous vient des pays anglo-saxons.
La bûche
Ce gâteau figure traditionnellement au menu de nos repas de Noël. Sa forme allongée rappelle la vraie bûche de bois qu’on faisait brûler autrefois dans la cheminée pendant la veillée de Noël. Elle était choisie avec un soin particulier car elle devait tenir le feu pendant tout le temps de la veillée et brûler encore quand la maisonnée rentrait de la messe de minuit. Ses cendres portaient bonheur et on en gardait jusqu’au Noël suivant pour protéger la maison.
Tiré du merveilleux livre « Le Noël de François d’Assise » du frère Eloi Leclerc – Editions Franciscaines
Quatre bougies brûlaient dans leur bougeoir de l'Avent. Le silence régnait, et on entendait les bougies se parler.
La première bougie soupira et dit : "Mon nom est Paix, je brille d'une lumière claire, mais les humains ne souhaitent pas la paix, ils ne me veulent pas". La flamme se réduisit et finit par s'éteindre.
La deuxième bougie dit : "Mon nom est la Foi, mais je suis devenue inutile. Les humains ne souhaitent plus connaître Dieu. Ma flamme n'a plus de sens". Elle s'éteint.
Triste et avec une douce voix, la troisième bougie dit : "Mon nom est Amour, je n'ai plus la force de brûler, les humains m'ignorent, ils ne voient qu'eux-mêmes et pas ceux qu'ils devraient aimer". Et la troisième bougie s'éteint également.
Un enfant arriva dans la pièce avec les larmes aux yeux : "Votre rôle est de brûler et non pas de vous éteindre". Soudain on entendit la voix de la quatrième bougie : "Ne t'inquiètes pas, aussi longtemps que je brûle, je peux rallumer les autres. Mon nom est Espoir."
L'enfant pris la flamme de l'Espoir et ralluma celle de la Paix, la Foi et l'Amour.
Pour les chrétiens, cette couronne est aussi le symbole du Christ Roi, le houx rappelant la couronne d'épines posée sur la tête du Christ avant sa mise en croix.
Elles marquent les quatre dimanches qui précédent Noël.
Que symbolisent ces 4 bougies ?
Les grandes étapes du salut avant la venue du messie.
La première est le symbole du pardon accordé à Adam et Ève
La deuxième est le symbole de la foi d'Abraham et des patriarches qui croient au don de la terre promise
La troisième est le symbole de la joie de David dont la lignée ne s'arrêtera pas. Elle témoigne de l'alliance avec Dieu
La quatrième est le symbole de l'enseignement des prophètes qui annoncent un règne de justice et de paix
Il sera là lorsque la dernière bougie sera allumée.
Le plus souvent les bougies sont rouges pour évoquer le feu et la lumière. Sur les couronnes d'inspiration suédoise, les bougies sont blanches, couleur de fête et de pureté. En Autriche on les choisit violettes car cette couleur est symbole de pénitence.
Vier Kerzen brannten am Adventskranz. So still, dass man hörte, wie die Kerzen zu reden begannen.
Die erste Kerze seufzte und sagte: “Ich heiße Frieden. Mein Licht leuchtet, aber die Menschen halten keinen Frieden. “
Ihr Licht wurde immer kleiner und verlosch schließlich ganz.
Die zweite Kerze flackerte und sagte: “Ich heiße Glauben. Aber ich bin überflüssig. Die Menschen wollen von Gott nichts wissen. Es hat keinen Sinn mehr, dass ich brenne.”
Ein Luftzug wehte durch den Raum, und die zweite Kerze war aus.
Leise und traurig meldete sich nun die dritte Kerze zu Wort. “Ich heiße Liebe. Ich habe keine Kraft mehr zu brennen. Die Menschen stellen mich an die Seite. Sie sehen nur sich selbst und nicht die anderen, die sie lieb haben sollen. “
Und mit einem letzten Aufflackern war auch dieses Licht ausgelöscht.
Da kam ein Kind in das Zimmer. Es schaute die Kerzen an und sagte: “Aber, aber, Ihr sollt doch brennen und nicht aus sein!” Und fast fing es an zu weinen.
Da meldete sich auch die vierte Kerze zu Wort. Sie sagte: “Hab keine Angst! Solange ich brenne, können wir auch die anderen Kerzen wieder anzünden. Ich heiße Hoffnung.”
Mit einem Streichholz nahm das Kind Licht von dieser Kerze und zündete die anderen Lichter wieder an.
Le temps de l'Avent (du latin adventus, « venue, avènement ») s'ouvre le 4e dimanche précédant Noël.
L'Avent dans la Bible
Pendant les messes de l'Avent, les lectures rappellent d'abord la longue attente par les Hébreux du Sauveur annoncé par Dieu : « Un rameau sortira de la souche de Jessé (père de David), un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l'esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur. Il ne jugera pas d'après les apparences, il ne tranchera pas d'après ce qu'il entend dire. Il jugera les petits avec justice, il tranchera avec droiture en faveur des pauvres du pays...» (Is 11, 1-4).
Les lectures de l'Avent rappellent également comment fut conçu et attendu l'enfant Jésus : l'ange Gabriel apparaît à Marie et lui annonce qu'elle va « concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus (...)L'esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu » (Lc 1, 26-38)
Jean-Baptiste, fils d'Elizabeth et cousin de Jésus, appelait ses prochains à la conversion et annonçait la venue imminente du Fils de Dieu en ces termes : « Moi, je vous baptise dans l'eau, pour vous amener à la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu » (Mc 1,1.8 et Jn 1,19.28)
De même, le temps de l'Avent appelle à la conversion intérieure. Les célébrations rappellent, en permanence et avec force, que les fidèles doivent être mobilisés spirituellement pour que la foi soit un ferment constant de renouvellement personnel et social autant que de confiance dans l'avenir.
Dans le Calendrier liturgique catholique, le temps de l'Avent est constitué de 4 semaines, commençant chacune par un dimanche dont les noms traditionnels correspondent aux premiers mots de l'Antienne d'ouverture :
Premier dimanche de l'Avent : Ad Te levavi... (= Vers Toi, Seigneur, j'élève mon âme)
Deuxième dimanche de l'Avent : Populus Sion...(= Peuple de Dieu)
Troisième dimanche de l'Avent : Gaudete... (= Soyez dans la joie du Seigneur)
Quatrième dimanche de l'Avent : Rorate... (=Cieux, faites venir le Juste comme une rosée).
Le temps de l’Avent (du latin adventus, « venue, avènement »), s’ouvre le 4e dimanche précédant Noël.
L’Avent est la période durant laquelle les fidèles se préparent à célébrer simultanément la venue du Christ à Bethléem il y a deux mille ans, sa venue dans le cœur des hommes de tout temps et son avènement dans la gloire à la fin des temps : "Il est venu, Il vient, Il reviendra !" comme nous le chantons dans l’anamnèse de la liturgie eucharistique.
L’Avent est aussi la période durant laquelle les fidèles se préparent intérieurement à célébrer Noël, événement inouï, et décisif pour l’humanité, puisque Dieu s’est fait homme parmi les hommes : de sa naissance à sa mort sur la Croix, il a partagé en tout la condition humaine, à l’exception du péché.
Chacun est appelé à la vigilance et au changement de vie. La parole des Prophètes, qui retentit en chaque liturgie dominicale de l’Avent, redit la nécessité de la conversion et de la préparation du cœur, comme le rappellent également les autres lectures de la messe.
L’Avent, c’est le temps du désir. La liturgie de ce temps est sous le signe d’un désir qu’elle veut rendre de plus en plus intense. Plus approche Noël, plus le désir se fait ardent. Quel désir ? Le désir de la venue du Christ.
Le temps de l’Avent nous invite à faire nôtre le désir des prophètes comme Isaïe et Jean Baptiste, des pauvres et des justes comme Zacharie, Élisabeth, Syméon et Anne, et surtout de la Vierge Marie et de Joseph. Inlassablement reviennent les mots : " Ah ! Si tu venais " ! " Cieux, ouvrez-vous pour laisser pleuvoir votre rosée " (Is 48, 5).
Le début de l’Avent marque aussi l’entrée dans une nouvelle année liturgique : celle-ci commence chaque année avec ce temps de préparation à Noël, pour s’achever une année plus tard à la même période.
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Nombreux coloriages catholiques et autres, vies de saints et homélies.
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