Pauvre Thomas ! Il était sorti lorsque Jésus le ressuscité apparut aux autres disciples. On ne s'étonne donc pas de ce qu'il eut du mal à croire que les autres avaient vu Jésus vivant alors que lui-même ne l'avait pas vu. Cependant, à cause de cet incident, il est connu par son surnom, Thomas l'incrédule. Lorsque quelqu'un aujourd'hui a du mal à se laisser convaincre de quelque chose, on dit de lui qu'il est comme saint Thomas.
C'est par les cicatrices du supplice de la croix que Thomas reconnaît le Christ. Voici une croix avec tous les instruments qui furent nécessaires à ce supplice.
Le lundi des anges, communément appelé lundi de Pâques, suit le dimanche de Pâques et est le jour où les chrétiens commémorent la rencontre de l'ange avec les trois femmes qui se sont rendues au tombeau où Jésus avait été enterré le jour de sa crucifixion. L'Évangile raconte que Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et Salomé se rendirent au tombeau avec des huiles aromatiques pour embaumer le corps de Jésus. Les trois femmes sont perdues et inquiètes et, alors qu'elles cherchent à comprendre ce qui s'est passé, un ange apparaît et leur dit : "Je sais que vous cherchez Jésus le crucifié. Il n'est pas ici ! Il est ressuscité comme il l'avait dit" (Mc 16,1-7). Et il les invita à en faire l'annonce aux Apôtres. La tradition a déplacé cet événement du matin de Pâques au lendemain, lundi, peut-être parce que les Évangiles parlent du "lendemain de Pâques", même si celui auquel il est fait allusion est la Pâque juive, qui tombait un samedi. Le lundi de l'Ange, en Italie, est un jour de fête passé avec la famille et les amis lors de la traditionnelle sortie. Une interprétation de cette coutume pourrait être qu'elle vise à se souvenir des disciples en route vers Emmaüs, à quelques kilomètres de Jérusalem, à qui Jésus est apparu le jour même de la résurrection. Ainsi, pour se souvenir de ce voyage, les gens passent le lundi de Pâques à se promener ou à pique-niquer en plein air.
La fête civile du lundi de Pâques a été introduite par l'État italien après la guerre, dans le but de prolonger la célébration de Pâques, comme c'est le cas pour le 26 décembre, le lendemain de Noël.
Le samedi saint est le jour du silence, du recueillement, de la méditation pour Jésus qui repose dans le tombeau ; ce n'est qu'après que viendra la joie du dimanche de Pâques avec sa résurrection, mais le samedi, il y a le silence du repos de la mort. Les Évangiles sont également silencieux : le récit de la Passion de Jésus s'arrête le soir du vendredi, lorsque les premières lueurs du samedi apparaissent, et reprend le troisième jour. Le samedi saint est le seul jour sans célébration eucharistique : les cloches sont silencieuses, aucun cierge n'est allumé dans les églises vides, il n'y a pas de chant. Même la prière devient silencieuse et est pleine d'attente : attente de ce qui va tout changer, chaque histoire. Le Seigneur est mort dans la chair et est descendu dans le royaume des enfers et, par sa mort, a détruit la mort elle-même dans une merveilleuse bataille. Ainsi, le Samedi Saint est un temps capable de faire germer la vie, c'est-à-dire qu'il est une croissance du temps vers le triomphe d'une vie nouvelle : son silence est un temps chargé d'énergie et de vie. Le samedi saint, Dieu semble absent, la douleur semble dénuée de sens, et où est-il ? Le samedi saint est aussi pour ceux qui, sur leur chemin de foi, rencontrent les ténèbres, qui voient leur foi vaciller, qui ne parviennent pas à nourrir l'espérance. Il semble que ce soit un jour dépourvu de sensibilité, où la confiance s'estompe... mais il est bon de le voir comme un moment où la désintégration de notre être extérieur fait place à la croissance de notre homme intérieur... alors, chacun pourra dire de son Samedi Saint : "Dieu était vraiment là à côté de moi, mais je ne le savais pas !". (Gen 28 : 16). L'aube de Pâques suit toujours le samedi saint !
8 avril : Joyeux Anniversaire, Chef ! Eh oui ! Vous auriez eu 89 ans, Mr l’abbé Pierre Cousty. Vos enseignements sont toujours d’actualité, en voici un sur comment « faire ses pâques »
L'Eglise demande aux chrétiens de se confesser et de communier au moins une fois par an, au temps de Pâques. Trop nombreux, hélas, sont ceux qui négligent cette démarche. Mais même ceux qui font leurs Pâques ne doivent pas se contenter de ce devoir minimum. C'est chaque dimanche, en effet, qu'un chrétien digne de se nom doit participer à la Messe en y communiant au Pain de Vie qui est la nourriture indispensable de l'âme.
"Si vous ne mangez pas ma chair et ne buvez pas mon sang, vous n'aurez pas la vie en vous" nous dit Jésus.
Quant au sacrement de Réconciliation, il ne faut pas oublier qu'il est un moyen irremplaçable de conversion, "un passage obligé sur le chemin du salut" comme le disait le pape Paul VI.
Malheureusement on constate qu'elles sont nombreuses à l'heure actuelle les personnes qui négligent de confesser régulièrement leur péchés à un prêtre ; c'est une attitude qui inquiète beaucoup les prêtres, car ces personnes, pour la plupart, communient très facilement au Corps du Christ sans se demander si elles en sont dignes.
Il ne faut pas oublier en effet, qu'une communion reçue dans une âme en état de grâce mais insuffisamment purifiée et fortifiée par les grâces propres au sacrement de pénitence, risque d'être bien peu enrichissante sur le plan spirituel ; mais qu'une communion reçue dans une âme en état de péché mortel c'est-à-dire de séparation avec Dieu, non seulement est totalement infructueuse mais elle constitue un péché très grave, puisqu'il s'agit en fait d'un sacrilège. Manger ainsi le Corps du Christ, "c'est manger sa propre condamnation" comme disait saint Paul.
La veille de sa mort, Jésus partagea le repas de la Pâque avec ses douze disciples. On appelle ce dernier repas la Cène. Chaque année, les Juifs partagent le repas de la Pâque, fêtant le jour où Dieu les fit sortir d'Egypte et sauva leurs fils de la mort.
Que fit Jésus avant de se mettre à table ?
Jésus lava les pieds de ses disciples pour leur montrer l'exemple. Bien qu'étant leur maître, il leur avait lavé les pieds. Ils devaient donc faire de même, c'est-à-dire apprendre à s'entraider mutuellement et à être humbles.
Que fit Jésus lors de la Cène ?
Pendant le repas, Jésus prit du pain et du vin, il les bénit et les donna à ses disciples en leur disant que c'était son corps et son sang. Il leur annonçait par là qu'il allait bientôt mourir. Ainsi, à l'avenir, à chaque foir qu'ils partageraient du pain et du vin, ils se souviendraient de la mort de Jésus.
Qui livra Jésus à ses ennemis ?
Judas Iscariote, l'un des disciples, livra Jésus pour 30 pièces d'argent. Il conduisit les soldats du Temple au jardin de Gethsémani sur le mont des Oliviers et leur montra qui ils devaient arrêter en embrassant Jésus sur la joue. C'était le signal convenu et les soldats prirent Jésus et l'emmenèrent pour l'interroger.
Quel disciple renia 3 fois Jésus ?
Pierre était un fidèle disciple de Jésus, mais il eut peur d'être arrêté. Plusieur personnes le reconnurent, mais par 3 fois il dit qu'il ne connaissait pas Jésus. La 3ème fois, un coq chanta. Pierre se souvint alors des paroles de Jésus : "Avant que le coq chante, tu m'auras renié 3 fois."
Comment Jésus mourut-il ?
Le gouverneur romain de la Judée, Ponce Pilate, condamna Jésus à être crucifié, c'est-à-dire cloué sur une croix de bois. Des soldats l'emmenèrent et le fouettèrent. Ils l'habillèrent d'une tunique et lui mirent sur la tête une couronne d'épines. Puis ils se moquèrent de lui, l'appelant "Roi des Juifs". Ils l'obligèrent à porter sa croix jusqu'au lieu du Calvaire (Golgotha), à l'extérieur de la ville. Mais Jésus était si faible qu'un homme appelé Simon de Cyrène dut la porter à sa place. Quand ils arrivèrent au Calvaire, les soldats clouèrent Jésus sur la croix entre deux brigands. Jésus souffrit de longues heures avant de mourir.
Où Jésus fut-il enseveli ?
Joseph d'Arimathie demanda à Pilate l'autorisation de prendre le corps de Jésus pour l'ensevelir. Il l'enveloppa dans un linceul et le déposa dans un tombeau taillé dans le roc, qui lui appartenait. Joseph roula une lourde pierre devant l'entrée. Des gardes vinrent le suiveiller de crainte qu'on ne vole le corps de Jésus.
Que virent Marie de Magdala et son amie Marie devant le tombeau ?
Deux jours après la mort de Jésus, les deux femmes se rendirent au tombeau. La pierre avait été roulée et le tombeau était vide, seuls restaient les linges qui entouraient Jésus. Celui qui avait entouré son corps était d'un côté, celui qui avait entouré sa tête était de l'autre. Son corps avait disparu.
Le service diocésain du Diocèse de Saint-Denis vous propose de nombreuses activités pour vos enfants pour le dimanche des rameaux et la semaine sainte.
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Cette Messe vient d'Autriche, elle est destinée aux familles, et le lapin de Pâques vient lui aussi prier et se réjouir de la Résurrection de notre Seigneur. Alléluia !
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