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22 octobre 2023 7 22 /10 /octobre /2023 09:19

La vie de saint Jean-Paul II en bande dessinée PDF.

Jean-Paul II 01En 1920, à Wadowice en Pologne, une maman tient tendrement son fils sur les genoux. Depuis qu’elle a mis au monde Karol, le 18 mai, Emilia est sûre que Dieu l’a choisi pour une grande mission. Son père, lieutenant dans l’armée, est fier d’avoir un si beau petit garçon.

Karol n’a pas encore 9 ans quand sa mère meurt. Désormais, il vit seul avec son père. Son frère Edmund étudie la médecine à Cracovie. Lorsqu’il revient, il emmène Karol faire de longues promenades en montagne en entraîne son équipe de foot.

Karol n’a que 12 ans quand un nouveau malheur s’abat sur la famille. Edmund, en soignant un de ses patientes, a contracté une maladie dont il meurt quelques jours plus tard. Karol souffre. Pourtant, lorsqu’il croise une de ses voisines, il affirme : « C’est la volonté de Dieu. »

A 18 ans, Karol part étudier la littérature à Cracovie. Monsieur Wojtyla l’accompagne. Là-bas, ils vivent dans le sous-sol d’une maison sombre et froide. Malgré tout, Karol est heureux. Jean-Paul-II-04.jpg

Septembre 1939. La guerre éclate. Les Allemands envahissent Cracovie. Tout le pays est occupé et l’université fermée. Karol doit vite trouver un emploi pour ne pas être envoyé dans un camp de travail forcé. Le voilà donc ouvrier aux carrières de pierres. 2 ans plus tard, un soir, il retrouve son père sans vie.

En septembre 1942, à 22 ans, il commence ses études pour pouvoir devenir prêtre. Si les Allemands l’apprennent, il risque la prison ou la mort. Se confiant à son ami, l’abbé Kazimierz, celui-ci lui avoue qu’il s’y attendait depuis longtemps. A partir d’août 1944, Karol doit se cacher car les Allemands emmènent les jeunes Polonais dans des camps de travail. L’archevêque de Cracovie l’accueille chez lui.

A la fin de l’hiver, les Allemands sont chassés et les Russes occupent la ville. Les séminaristes peuvent retourner à l’université.

Karol est tellement doué, qu’il y obtient la meilleure des notes et, le 1er novembre 1946, à 26 ans, il devient prêtre pour l’éternité. L’archevêque lui demande d’aller étudier à Rome. A son retour, il lui confie une église de campagne. A Niegowic, l’abbé Karol vie pauvrement, vêtu d’une soutane usée. De loin, on le prend parfois pour un mendiant. Tout ce qu’on lui offre, il le donne, s’exclament les villageois.

3 ans plus tard, l’abbé Karol est rappelé à Cracovie. Là, les jeunes viennent nombreux se confier à lui. Car il en a des idées originales ce jeune abbé ! Le voilà, qui accompagne un petit groupe d’étudiants dans la montagne. Le soir, on allume un grand feu. On chante, on prie tous ensemble.

Jean-Paul-II-11.jpgEn septembre 1953, il descend même la rivière Brda en canoë avec 9 jeunes. N’ayant pas de matelas, ils dorment sur de vieilles chambres à air. Le matin, ils se lèvent tôt et l’abbé Karol retourne un kayak pour s’en servir d’autel. A partir de 1954, il se mettra même à skier, ce qui, à l’époque, n’était pas banal !

Le reste du temps, le jeune prêtre étudie et enseigne. Les élèves viennent nombreux pour l’écouter. En août 1958, alors qu’il n’a que 38 ans, c’est au fond d’un vallon qu’on lui apporte un télégramme. – Je dois rentrer. Je suis nommé évêque, annonce-t-il simplement.

Le 28 septembre 1958, les amis de l’abbé Karol viennent nombreux pour son ordination épiscopale. Reprenant les mots de saint Louis-Marie, il choisit sa devise : « Tout à toi, par Marie. » C’est donc sous la protection de la Sainte Vierge que l’évêque Karol Wojtyla se place.

Quelques temps plus tard, les évêques sont appelés à Rome pour une réunion importante. C’est le concile Vatican II. Au début, Karol Wojtyla observe, puis il prononce des discours et écrit des textes. On commence à parler de lui : - Quel homme passionnant et quel travaiJean-Paul-II-07.jpglleur !

En décembre 1963, le pape Paul VI le nomme archevêque de Cracovie à 43 ans. Il prie longuement, en effet, le matin, son salon est grand ouvert. N’importe qui peut venir le rencontrer. Des riches, des pauvres : tous savent qu’il les écoutera. A 48 ans, il est nommé cardinal. Il porte désormais une soutane rouge. A Rome, attendant le pape qui doit lui remettre le chapeau rouge à quatre côtés, il regarde ses pieds et pense : « Je n’ai même pas pu trouver de chaussettes rouges pour la cérémonie ! »

En 1978, le pape Paul VI puis son successeur meurent. Les cardinaux doivent choisir l’un d’entre eux. Le 16 octobre, Karol Wojtyla âgé de 58 ans est élu. Le nouveau pape s’appellera désormais Jean-Paul II. Il apparaît au balcon de la Basilique Saint-Pierre, lève les bras et bénit la foule en souriant.

Lors de sa première grand-messe, Jean-Paul II s’exclame : - N’ayez pas peur ! Ouvrez toutes grandes les portes pour le Christ ! A Assise, il déclare encore : - Puisque dans de nombreux pays, on empêche des chrétiens de parler, moi, je serai leur voix. Jean-Paul II voyage pour rencontrer les chrétiens du monde. En 26 ans, il visitera 129 pays différents. Le 13 mai 1981, les drapeaux, les foulards s’agitent sur la place Saint-Pierre, Jean-Paul II bénit la foule. Mais tout à coup, il s’écroule. Un homme a tiré sur lui. Peu de temps après, lui ayant déjà pardonné, il rend visite à son agresseur en prison.

Le Saint-Père veut la paix. Il met fin au conflit qui divise les catholiques et les juifs. Puis il va à Assise où il rencontre des orthodoxes, des protestants, des musulmans, des hindous et même des bonzes tibétains. – Soyons des instruments de paix.

Les années passent. Le pape est fatigué.

Mais voici venir l’étape ultime de sa vie : le Jubilé de l’an 2000 ! Le soir de Noël 1999, il prie : - Enfant Jésus, viens en cette année spéciale ouvrir les portes de nos cœurs.

Aux millions de jeunes réunis pendant cette année 2000, il lance un retentissant : - Le pape vous aime. Mais sa santé se dégrade. Le 30 mars 2005, il se présente une dernière fois à sa fenêtre. Et le 2 avril, à l’âge de 85 ans, Jean-Paul II rejoint Celui pour qui il a donné toute sa vie, le Christ.

Canonisé le 27 avril  2014 en même temps que le pape Jean XXIII, Jean-Paul II a été le pape de la famille, voir texte complet de l'homélie. Il est fêté le 22 octobre. 

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Apartament - Jan Paweł II prywatnie w kinach od 15 maja

Nieznane ujęcia JANA PAWŁA II. Oficjalny zwiastun filmu pt: "APARTAMENT" - nowy film twórców "ŚWIADECTWA"https://www.facebook.com/events/1012715322073691/#JP2prywatnie

Posted by Apartament on jeudi 30 avril 2015
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4 août 2023 5 04 /08 /août /2023 17:06

Voyage apostolique au Portugal

Cérémonie d'accueil au Parc Eduardo VII de Lisbonne

 

Chers jeunes, bonsoir !

Bienvenue ! Bienvenue et merci d'être ici, je suis heureux de vous voir ; je suis heureux d’entendre le beau vacarme que vous faites, et d'être contaminé par votre joie. Il est bon d'être ensemble à Lisbonne : je vous ai appelés, avec le Patriarche que je remercie pour ses paroles, avec vos évêques, vos prêtres, vos catéchistes et vos animateurs. Remercions tous ceux qui vous ont appelés et tous ceux qui ont travaillé pour rendre cette rencontre possible, et faisons-le avec de grands applaudissements ! Mais c'est surtout Jésus qui vous a appelés : remercions Jésus avec un autre grand applaudissement !

Vous n'êtes pas ici par hasard. Le Seigneur vous a appelés, non seulement en ces jours, mais dès le début de votre vie. Il nous a tous appelés depuis le début de notre vie. Oui, il vous a appelé par votre nom : nous l’avons entendu dans la Parole de Dieu qu'il nous a appelés par notre nom. Essayez d'imaginer ces trois mots écrits en grosses lettres ; ensuite pensez qu'ils sont écrits en vous, dans vos cœurs, comme pour former le titre de votre vie, le sens de ce que vous êtes : tu es appelé par ton nom, toi, toi, toi, nous tous qui sommes ici, moi, nous avons tous été appelés par notre nom. Nous n'avons pas été appelés automatiquement, nous avons été appelés par notre nom. Réfléchissons à ceci : Jésus m'a appelé par mon nom. Ce sont des mots écrits dans le cœur. Et puis pensons qu'ils sont écrits en chacun de nous, dans nos cœurs, et forment une sorte de titre pour votre vie, le sens de ce que nous sommes, le sens de ce que vous êtes : tu as été appelé par ton nom, tu as été appelé par ton nom, tu as été appelé par ton nom ! Aucun d'entre nous n'est chrétien par hasard : nous avons tous été appelés par notre nom. Au début de la trame de la vie, avant les talents que nous avons, avant les ombres et les blessures que nous portons en nous, nous avons été appelés. Nous avons été appelés, pourquoi ? Parce que nous sommes aimés. Nous avons été appelés, parce que nous sommes aimés. Que c’est beau ! Aux yeux de Dieu, nous sommes des enfants précieux qu'Il appelle chaque jour pour les étreindre et les encourager ; pour faire de chacun un chef-d'œuvre unique et original ; chacun d'entre nous est unique, il est original, et la beauté de tout cela, nous ne pouvons pas l’entrevoir.

Chers jeunes, au cours de ces Journées Mondiales de la Jeunesse, aidons-nous mutuellement à reconnaître cette réalité. Que ces journées soient des échos vibrants de cet appel à l'amour de Dieu, parce que nous sommes précieux aux yeux de Dieu, en dépit de ce que nos yeux voient ; parfois nos yeux sont assombris par ce qui est négatif et éblouis par trop de distractions. Que ces journées soient des journées où mon nom, ton nom, prononcé avec amitié par les frères et sœurs de nombreuses langues et nations - nous voyons beaucoup de drapeaux - résonne comme une nouvelle unique dans l'histoire, parce que la palpitation de Dieu pour toi est unique. Puissions-nous, durant ces journées, fixer en nos cœurs le fait que nous sommes aimés tels que nous sommes, et non pas tels que nous voudrions être : tels que nous sommes maintenant. C'est cela le point de départ des JMJ, mais surtout le point de départ de la vie. Garçons et filles : nous sommes aimés tels que nous sommes, sans maquillage ! Vous comprenez ?

Nous sommes appelés par notre nom, chacun d’entre nous. Ce n'est pas une manière de dire, c'est la Parole de Dieu (cf. Is 43, 1 ; 2 Tm 1, 9). Cher ami, si Dieu t'appelle par ton nom, cela signifie que, pour Dieu, aucun d'entre nous n'est un numéro, mais un visage, une figure, un cœur. Je voudrais que chacun d’entre vous remarque une chose : beaucoup aujourd'hui connaissent ton nom, mais ne t'appellent pas par ton nom. Ton nom est connu, il apparaît sur les réseaux sociaux, il est traité par des algorithmes qui lui associent des goûts et des préférences. Mais tout cela n’implique pas ton unicité, seulement ton utilité pour les études de marché. Combien de loups se cachent derrière des sourires de fausse bonté qui disent savoir qui tu es mais ne t’aiment pas, insinuent qu'ils croient en toi et te promettent que tu deviendras quelqu'un, pour ensuite te laisser seul quand tu ne les intéresses plus. Ce sont les illusions du virtuel, et nous devons veiller à ne pas nous laisser tromper car aujourd’hui beaucoup de réalités qui nous attirent et nous promettent le bonheur se révèlent ensuite pour ce qu'elles sont : des choses vaines, des bulles de savon, des choses superflues, des choses inutiles et qui nous laissent vides intérieurement. Je vais vous dire une chose : Jésus n’est pas ainsi, il n’est pas ainsi ! Il a confiance en chacun de vous, en chacun de nous parce que, pour Jésus, chacun de nous est important, chacun de vous est important. C’est cela Jésus.

C'est pourquoi nous, son Église, nous sommes la communauté de ceux qui ont été appelés : non pas la communauté des meilleurs - non, nous sommes tous pécheurs, mais nous sommes appelés, tels que nous sommes. Réfléchissons un peu à cela, dans notre cœur : nous sommes appelés tels que nous sommes, avec nos problèmes, avec nos limites, avec notre joie débordante, avec notre désir d'être meilleurs, avec notre désir de gagner. Nous sommes appelés tels que nous sommes. Pensez-y. Jésus m'appelle tel que je suis, et non tel que je voudrais être. Nous sommes la communauté des frères et sœurs de Jésus, des enfants du même Père.

Chers amis, je voudrais être clair avec vous qui êtes allergiques aux mensonges et aux paroles creuses : il y a de la place pour tout le monde dans l'Église, pour tout le monde ! Personne n'est inutile, personne n'est superflu, il y a de la place pour tout le monde. Tel que nous sommes, tout le monde. Et Jésus le dit clairement quand il envoie les apôtres inviter au banquet de cet homme qui l’avait préparé, il dit : "Allez chercher tout le monde, jeunes et vieux, bien portants et malades, justes et pécheurs : tous, tous, tous". Dans l'Église, il y a de la place pour tous. "Père, mais je suis un misérable..., je suis une misérable, y a-t-il de la place pour moi ?" Il y a de la place pour tout le monde ! Tous ensemble, chacun dans sa langue, répétez avec moi : "Tous, tous, tous ! ". [ils répètent] On n’entend pas, encore ! "Tous, tous, tous !" Et c'est cela l'Église, la Mère de tous. Il y a de la place pour tous. Le Seigneur ne montre pas du doigt, mais il ouvre ses bras. Cela nous fait penser : le Seigneur ne sait pas faire ceci [montrer du doigt], mais il sait faire cela [étreindre], il nous étreint tous.

Jésus nous le montre sur la croix, en ouvrant si grand les bras au point d’être crucifié et de mourir pour nous. Jésus ne ferme jamais la porte, jamais, mais il t’invite à entrer : "entre et vois". Jésus te reçoit, Jésus accueille. En ces jours, que chacun d’entre nous transmette le message d'amour de Jésus : "Dieu t'aime, Dieu t'appelle". Comme c’est beau ! Dieu m’aime, Dieu m’appelle, il veut que je sois près de Lui.

Vous ce soir, vous m'avez posé aussi des questions, beaucoup de questions. Ne vous lassez jamais de poser des questions ! c'est bien, c'est même souvent mieux que de donner des réponses, parce que celui qui pose des questions reste "inquiet", et l'inquiétude est le meilleur remède contre l'habitude, contre cette normalité plate qui anesthésie l'âme. Chacun de nous porte en lui ses propres inquiétudes. Portons ces inquiétudes et portons-les dans le dialogue entre nous, portons-les quand nous prions devant Dieu. Ces questions qui deviennent des réponses avec la vie, nous n'avons qu'à les attendre. Il y a une chose très intéressante : Dieu aime par surprise, ce n'est pas programmé. L'amour de Dieu est surprise. Il surprend toujours, il nous tient toujours éveillés et nous surprend.

Chers garçons et filles, je vous invite à penser à cette chose si belle : Dieu nous aime, Dieu nous aime tels que nous sommes, et non pas tels que nous voudrions être ou tels que la société voudrait que nous soyons : tels que nous sommes. Il nous aime avec les défauts que nous avons, avec les limites que nous avons et avec le désir que nous avons d'avancer dans la vie. C'est ainsi que Dieu nous appelle. Ayez confiance parce que Dieu est Père, et il est un Père qui nous aime, un Père qui nous veut du bien. Ce n’est pas très facile, et c’est pourquoi nous avons une grande aide avec la Mère du Seigneur, qui est aussi notre Mère. Elle est notre Mère. Je voulais seulement vous dire cela. N’ayez pas peur, ayez du courage, allez de l’avant, en sachant que nous sommes protégés par l’amour de Dieu. Dieu nous aime. Disons-le ensemble, tous : "Dieu nous aime". Plus fort, que je n’entends pas ! [ils répètent] On n’entend pas ici... [ils répètent] Merci !

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31 juillet 2023 1 31 /07 /juillet /2023 21:32
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31 juillet 2023 1 31 /07 /juillet /2023 21:23
Images de Pascale Huré

Première enfance

Dans un petit village du Nord de l’Italie, près de la grande ville de Turin, vit une famille d’agriculteurs. Après que sa première femme soit morte, le père de famille François, s’est remarié avec Marguerite et il a eu 2 garçons avec elle : Joseph et Jean qui naît en 1815. Cela fait 3 enfants, avec Antoine, le fils qu’il avait eu de son premier mariage. La mère de François habite aussi avec eux Ils sont très pauvres mais heureux. Mais François meurt et c’est Marguerite et ses enfants qui doivent reprendre le dur travail de la ferme.

Marguerite apprend à ses enfants à remercier Dieu pour toute cette belle nature dans laquelle ils vivent.

Jean a 9 ans quand il fait un rêve qu’il raconte. « Je suis dans une cour, pleine d’enfants qui jouent beaucoup parlent mal et disent des gros mots. Certains se moquent même de Dieu. Alors, je leur crie de se taire mais ils ne s’arrêtent pas et je les tape sans résultat. Mais un homme rayonnant de lumière, avec un vêtement blanc me dit : « Oui, Jean, occupe-toi de ces enfants mais deviens d’abord leur ami et sois doux avec eux. Tu leur apprendras ainsi à connaître Dieu. » Je lui ai répondu : « Oui, mais qui êtes-vous ? Et comment faire ? Je ne sais pas. »

« Eh bien, je vais te donner celle qui t’apprendra. » Et j’ai vu une très belle dame devant laquelle tous les enfants se sont transformés en bêtes sauvages.

« Si tu es courageux, et deviens leur ami, ils changeront. » Et ces animaux féroces se sont de nouveaux transformés en agneaux qui nous entouraient.

« Tu comprendras cela plus tard » a dit la dame « et je t’apprendrai aussi le nom de mon fils ».

Antoine, le frère aîné, est un gros travailleur et ne comprend pas bien son petit frère. Il trouve que c’est un rêveur et se moque de lui. Il pense aussi que ça ne sert à rien d’aller à l’école comme Jean le réclame.

Maman Marguerite, elle, dit à Jean : « Peut être que c’est un appel du Seigneur et que tu seras  prêtre ».


Jean apprend tous les métiers

Quand il accompagne sa mère au marché, Jean va toujours admirer les forains et tout seul il s’exerce à les imiter : il jongle, il fait le funambule, le clown et l’équilibriste. Alors, le dimanche il organise des spectacles qu’il ne fait pas payer mais il demande à tous d’écouter l’évangile et de prier avec lui. Son frère Antoine se moque de lui :

« Tu ne sais faire que le pitre ! »

Jean apprends aussi à lire et à écrire avec un voisin parce que l’école coûte trop cher. Et il aime lire et parler de qu’il lit avec ses amis. Mais Antoine veut l’en empêcher en disant qu’il perd son temps. Jean en a assez et le compare à l’âne de leur ferme.

Jean fait sa première communion à 11 ans. C’est un moment très important pour lui.

Antoine et lui se bagarrent de plus en plus souvent. Il a 12 ans. Maman Marguerite est obligée de le faire partir pour les séparer. Il trouve à garder les vaches dans un autre village. Il travaille dur mais se fait beaucoup d’amis parce qu’il est très drôle et très serviable.

Quand il a 15 ans, il peut retourner vivre chez lui parce qu’Antoine s’est calmé. Jean veut faire des études pour devenir prêtre. Il entre au collège, et au début, il semble un peu ridicule à ses camarades : il est trop grand par rapport à la plupart des élèves de sa classe, et puis, il est trop mal habillé. Mais il réussit en une seule année à rattraper tout son retard. Il est dans les meilleurs de l’école et aide comme un petit professeur tous ceux qui le lui demandent

Pour payer ses études, il mendie en expliquant qu’il veut devenir prêtre. Puis il devient domestique et apprend la couture, la cordonnerie, la forge, la menuiserie, la reliure, la pâtisserie et il devient barman dans la café de son oncle. Il fonde une association « la société de la joie » pour faire ses devoirs sérieusement et s’amuser avec tous ses amis : ils jouent, ils chantent, ils font des promenades et du théâtre, ils prient.

Un jour, un acrobate fait ses spectacles pendant l’heure de la messe. Jean n’est pas d’accord. Il lui demande de faire un concours et si Jean gagne, l’acrobate devra changer son heure. Jean gagne la première épreuve : la course. Il gagne encore la 2ème le saut. Puis il gagne aussi la troisième ; le jonglage. L’acrobate s’élance alors au sommet d’un grand arbre. Mais Jean ne se décourage pas et il fait pareil mais tout en haut, il s’appuie sur les mains et lève les pieds en l’air : ses pieds dépassent la cime. Il a gagné au grand amusement de tout le monde.

Enfin Jean termine ses études à 20 ans et il va pouvoir rentrer au séminaire pour devenir prêtre. Il part donc pour la grande ville Turin.

Jean découvre la grande misère des jeunes

C’est l’époque de la « révolution industrielle ». Beaucoup d’usines et d’ateliers embauchent. Les gens viennent de loin pour avoir du travail. Mais les conditions sont très mauvaises : on est souvent très mal payé pour des longues journées passées dans des conditions difficiles. On peut n’être embauché qu’un jour de temps en temps, ce qui ne suffit ni à payer son logement, ni à manger à sa faim. Parmi ceux qui cherchent du travail il y a beaucoup de très jeunes, même des enfants souvent seuls, sans parents. Alors, quand ils ne trouvent pas d’emploi, ils trainent, ils font des bêtises, du bruit, ils volent et beaucoup sont envoyés en prison où ils s’entassent dans des conditions terribles.

Jean les rencontre dans la rue ces jeunes et il va aussi les voir en prison. Un jour il demande au directeur de la prison de pouvoir les emmener passer une journée au bon air de la campagne et de les faire jouer. Il promet de les ramener le soir même, ce qu’il fait. Il s’occupe d’eux le plus possible.

A 26 ans il devient prêtre. On l’appelle maintenant Don Bosco, à la manière des italiens.

Un jour, Don Bosco se prépare à célébrer la messe quand il voit le sacristain taper sur un enfant et le chasser de l’église. 

« Pourquoi fais-tu cela dit-il au sacristain ? »

« C’est encore un de ces garnements qui vient voler dans l’église ! »

« Mais ces garnements sont mes amis. Va chercher celui-ci que tu viens de renvoyer. »

L’homme n’est pas très content mais le fait quand même et Don Bosco parle avec le garçon.

« Approche-toi, je suis ton ami. Comment t’appelles-tu ? »

« Barthélémy. »

« Que fais-tu à Turin ? Tu n’as plus de parents, alors de quoi vis-tu ? Tu ne sais ni lire ni écrire parce que tu n’es jamais allé à l’école, mais peut être sais-tu chanter et même siffler. »

Alors là, Barthélémy éclate de rire. Et quand Don Bosco lui  parle de la messe et du catéchisme, il ne sait pas trop bien ce que c’est. Et puis Barthélémy dit :

« Je suis maintenant trop grand pour me retrouver parmi tous ces petits enfants qui viennent ici. Ils vont se moquer de moi.

« Eh bien, dans ce cas reste à la messe et après je te ferai connaître mieux qui est Jésus. »

Et c’est ce qu’a fait Don Bosco. Et il a demandé à Barthélémy s’il voulait revenir une autre fois. Et depuis ce jour Barthélémy est revenu avec ses copains. Ils viennent de plus en plus nombreux. Ils sont là à la messe et après ils jouent avec Don Bosco.

Pour mieux les accueillir Don Bosco va trouver un terrain de jeu. Il va construire une chapelle, aménager une maison avec des chambres et des ateliers pour que les jeunes puissent apprendre différents métiers. Don Bosco a fait tellement de petits métiers différents qu’il peut les faire apprendre à ces jeunes qui l’entourent.

Les réalisations des salésiens

Mais Don Bosco ne suffit plus. Il appelle sa mère Maman Marguerite pour être comme la mère de tous ces enfants et il regroupe autour de lui un certain nombre de jeunes prêtres enthousiastes comme lui. Il fait venir ses amis qui l’ont toujours aidé dans les moments difficiles. Ils s’occupent de tous ces enfants des rues. Ils leur font découvrir qu’ils sont aimés eux aussi et pas rejetés par tout le monde. Dieu ne les abandonne pas mais les aime en premier. Ils prient ensemble et se mettent sous la protection de St François de Sales, un saint qui était très bon et parlait très bien de l’amour de Dieu. On les appellera plus tard, ces amis réunis, les salésiens.

D’abord, on se méfie d’eux. Les gens ne voient pas d’un très bon œil ces gamins bruyants et mal élevés qui s’installent près de chez eux. Ils ont peur et ils se plaignent. Mais petit à petit, on remarque l’évolution de tous ces jeunes et on prend conscience que l’avenir de ces misérables est très important.

Les salésiens, les frères de St François de Sales, vont être de plus en plus connus. Les  autorités et des gens riches leur donnent de l’argent pour réaliser leur projet. En plus d’école, de maisons pour les jeunes, ils vont construire une église dédiée à Marie.

Des femmes vont aussi créer une communauté de salésiennes pour s’occuper des jeunes filles de la rue. Don Bosco envoie des salésien et des sœurs en Amérique pour s’occuper des italiens émigrés et même des salésiens missionnaires chez les indiens de Patagonie.

Le temps passe. Don Bosco se fatigue beaucoup au service de tous ces jeunes. Il vieillit et il meurt le 31 janvier 1888. Son rêve de vient une réalité : les enfants féroces se transforment en agneaux quand ils sont aimés et qu’ils comprennent qu’il y a toujours une place pour eux près de Jésus, avec l’aide de Marie.

Maintenant il y a des salésiens dans le monde entier. Dans le village natal de Don Bosco, on a construit une grande église avec un Chemin de Lumière qui aide à méditer sur les 50 jours qui séparent la Résurrection à la Pentecôte. Il y a aussi un grand centre qui accueille les amis de Don Bosco et particulièrement les jeunes. Toi aussi tu peux y aller.

Don Bosco est béatifié en 1929 puis canonisé par Pie XI le 1er avril 1934, jour de clôture de l'année sainte. En 1958, Pie XII le proclame patron des apprentis.

Source : http://interparole-catholique-yvelines.cef.fr/BARTIMEE/BartimeeRecitDonBosco.htm

Vous trouverez de nombreuses images sur ICI

 

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31 juillet 2023 1 31 /07 /juillet /2023 21:20

Vincent de Saragosse est fêté le 22 janvier à ne pas confondre avec Vincent de Paul qui est fêté le 27 septembre.

Né au IIIè siècle, il est victime, avec l’Evêque Valère, des persécutions organisées par Dacien, le légendaire gouverneur romain de l’Espagne. En 404, Valère est exilé, mais Vincent subit des tortures affreuses. Il est déchiré avec des crochets de fer, placé sur un gril, etc. Sorti indemne de ces tourments, il est emprisonné, couché sur des tessons de poterie. Enfin, Vincent meurt. Son corps est exposé aux bêtes sauvages, mais un corbeau vient le protéger contre les assauts d’un loup. La dépouille est alors jetée à la mer, avant d’être rejetée par les flots sur le rivage. Pour finir, des chrétiens lui donnent une sépulture. Saint Vincent est souvent honoré comme le patron des vignerons ; comme aucun épisode de sa vie ni aucun de ses miracles n’a trait au vin ou à la vigne, on pense que ce patronage repose sur un jeu de mots fait à partir de la première syllabe de son nom : vin.

 

 

 

 

Voir la fabrication du vin en cliquant sur l'image ci-dessous.

 

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31 juillet 2023 1 31 /07 /juillet /2023 21:10

Aujourd'hui, le 4 février, nous célébrons la fête liturgique de saint Jean de Britto, l'un des patrons des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) Lisbonne 2023.

Pendant son adolescence, Saint Jean de Britto a vu sa santé s'affaiblir et les médecins ont même pensé qu'il allait perdre la vie. Cependant, sa mère n'a jamais perdu espoir et, se tournant vers le ciel dans la prière et l'intercession, elle a fait une promesse à Saint François Xavier. Après cela, Jean s'est rétabli de manière miraculeuse.

Saint François Xavier, sur ses quarante-six ans de vie, en a consacré onze à la mission. Malgré sa vie relativement courte, sa fécondité missionnaire est admirable. Ce religieux espagnol a réussi à porter l'Évangile en Extrême-Orient et, pour cette raison, il est considéré comme un véritable "géant de l'évangélisation et de la mission".

Saint Jean de Britto est né à Lisbonne, dans le quartier de Mouraria, le 1er mars 1647, dans une famille noble. Son adolescence est marquée par sa dévotion religieuse et spirituelle. Malgré sa maladie, il réussit à entrer dans la Compagnie de Jésus et, peu après, il est ordonné prêtre. À 26 ans, il devient missionnaire et s'embarque pour l'Inde, où il travaille au milieu de grandes souffrances et de persécutions. Afin d'être mieux à même de diffuser la bonne nouvelle de l'Évangile, il a adopté la langue et les coutumes locales, promouvant de nouvelles habitudes et de nouveaux types de coexistence. Il a ensuite été envoyé en Europe en tant que procureur des missions, puis est retourné en Inde pour poursuivre son travail de missionnaire. En 1693, il a été arrêté et est finalement mort en martyr. Il a été canonisé par le pape Pie XII le 22 juin 1947.

Compte tenu de l'histoire de sa vie, Saint Jean de Britto a été surnommé "le Saint François Xavier portugais".

Source : https://www.lisboa2023.org/

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31 juillet 2023 1 31 /07 /juillet /2023 21:00
Source : https://www.jeunescathoslyon.fr/wp-content/uploads/frassati-fiche.pdf

Pier Giorgio naît à Turin en 1901 dans une riche famille bourgeoise : son père Alfredo, journaliste, propriétaire du journal « La Stampa », un ami proche de Giolitti dont il sera envoyé comme ambassadeur à Berlin ; sa mère est une peintre de renom : Victor Emmanuel III achète son tableau exposé à la Biennale de Venise. Chez les Frassati, la foi n’y est pas vraiment, mais le Seigneur sait se dessiner un chemin dans le cœur des hommes prêts à l’écouter.

Le système se combat de l’intérieur

Pier Giorgio n’est pas très à l’aise dans la classe sociale à laquelle il appartient, ni avec la vie qui se mène à la maison, où la foi est un élément plus formel que substantiel. Il partage son enfance avec sa sœur Lucienne, à peine d’un an plus jeune, son unique confidente dès que commencent les contradictions, vite évidentes, avec maman et papa: Pier Giorgio n’est pas un grand studieux, au moins jusqu’à ce qu’il entre à l’Institut social des Pères Jésuites, puis, après la maturité, il s’inscrit en génie mécanique avec orientation minière pour être à côté des mineurs, alors considérés les plus exploités. Malheureusement, il n’obtiendra pas le diplôme de son vivant mais seulement avec l’attribution “honoris causa” en 2002 après la canonisation. Malgré le peu d’attention à l’étude, à laquelle il préfère la prière, l’Eucharistie et la charité, Pier Giorgio décide pourtant de rester à la maison, à côté de sa famille.

“Vagabondage” au service de la charité

En fait, les affrontements avec son père ne tardent pas, mais ce sont des affrontements à sens unique, dans lesquels le père Alfredo définit son fils comme “un homme inutile”, condamnant son “vagabondage” à travers la ville parmi les gens qui ne sont pas à sa hauteur; Pier Giorgio, pour sa part, est toujours souriant, acceptant les reproches avec le même regard serein d’un éternel enfant attentif au prochain dans le besoin : non pas avec la suffisance de certains jeunes de sa classe, mais avec un véritable amour et une vraie participation à la souffrance humaine. Au cours de ces années, il souscrit à pratiquement toutes les associations catholiques qui existent, à commencer par la Conférence de Saint-Vincent, l’Action catholique, la Fuci (Fédération Universitaire Catholique Italienne), partout où besoin était et où il pouvait rendre service à ceux qui n’ont rien.

“Entreprise de Transport Frassati”

Les amis se moquent de lui et l’appellent “Enterprise Transport Frassati” parce qu’il se rend toujours “sous le toit” des démunis, dans les maisons de la banlieue de Turin, qui est une ville, bien sûr de grands saints, d’intellectuels mais aussi de nombreux travailleurs, pauvres et isolés. Dans ces maisons Pier Giorgio apporte tout : nourriture, vêtements, bois, charbon, meubles ; pour ces gens, il dépense tout l’argent que la famille lui donne, et ce sera toujours de moins en moins. En même temps, il s’approche aussi de la spiritualité des Dominicains et devient tertiaire ; à Berlin, il aura même l’occasion de rencontrer le Père Karl Sonnenschein, “le Saint François allemand”. Cette fréquentation l’amène à s’interroger sur la possibilité de devenir prêtre, un projet que Pier Giorgio met de côté car il se rend compte qu’il n’a pas la vocation. Mais il est heureux ainsi : il déserte les événements mondains pour la Messe et à la compagnie des jeunes de la bourgeoisie il préfère celle des pauvres, parmi lesquels il ressent l’étanchement de cette soif de réaliser l’Évangile. Ce serait une erreur, cependant, de penser qu’il s’agit d’un type étrange ou isolé, bien au contraire : il était plein de la vie réelle, entre autres choses, un passionné de la montagne, avec un fort penchant pour l’alpinisme.

Voici l’amour, mais mieux vaut renoncer

Et c’est précisément dans une cordée qu’un jour, il rencontre Laura Hidalgo. Il en tombe amoureux aussitôt, mais ce sera un amour qu’il gardera tout à soi, dans son cœur, à la fois pour “ne pas l’embarrasser” et éviter une source supplémentaire de chagrin à sa famille, celle-ci étant d’une classe sociale notamment inférieure. Un autre sacrifice que peu de jeunes, à la place de Pier Giorgio, auraient pu faire face. Mais lui, non. Il fait face à tout avec le sourire, parce qu’il sait au fond de ses fibres que le véritable amour en est un autre, et c’est ce qui l’attend dans la vie à venir, celle qu’il commence peut-être à entrevoir, allant même jusqu’à désirer le jour de la naissance au ciel en la définissant “le plus beau de tous”. Dans cette dernière période, il fonde la “Compagnie des types louches” dont les membres, “les filous”, se donnent des surnoms drôles (celui de Pier Giorgio est Robespierre), organisent des excursions et des divertissements, mais surtout aspirent au plus profond des amitiés : celle fondée sur le lien sacré de la prière et de la foi. Une véritable amitié chrétienne, à certains égards prophétiques pour une grande partie de l’associationnisme laïque de l’Église qui viendrait plus tard.

Une mort inattendue

Le 30 juin 1925. Toute la famille Frassati s’inquiète de la santé de la grand-mère Linda, qui mourra le lendemain ; ainsi, personne ne fait cas de Pier Giorgio qui a un mal de tête très fort et ne veut pas manger. Justement lui, toujours si beau et en bonne santé. Ils s’en rendront compte quand, le jour de l’enterrement de la grand-mère, il ne pourra même pas sortir du lit. Mais ce sera trop tard. Il a contracté une poliomyélite foudroyante, qui l’emporta le 4 juillet, à 24 ans. À ses funérailles, des milliers de gens affluent : ce sont surtout les pauvres de Turin qu’il avait aidés ou seulement juste caressés avec sa vie pleine de Dieu. “Je ne connais pas mon fils !”, murmure le père impressionné par la foule, et sa douleur fut donc encore plus poignante.

Le “premier miracle” de Pier Giorgio

Alfredo Frassati n’a plus le cœur en paix, lui qui comprend qui est vraiment son fils seulement au moment où il l’a perdu pour toujours. Son cœur est brisé, Pier Giorgio a laissé un vide trop grand, un silence assourdissant. Mais Alfredo n’a pas peur de souffrir : il se laisse creuser de la souffrance en profondeur et peu à peu ce vide se remplit de la lumière et de la Parole de Dieu. Il se rapproche de la foi, Alfredo, mûrissant vers la fin de sa vie – il mourra en 1961 – une conversion puissante et merveilleuse que beaucoup considèrent, peut-être à juste titre, comme le “premier” miracle de Pier Giorgio. Il est fêté le 4 juillet.

Prière à Pier Giorgio Frassati :

Seigneur Jésus,

Donne-nous le courage de voler haut, pour échapper à la tentation de la médiocrité et de la banalité ; rend-nous capables, comme Pier Giorgio, d’aspirer aux choses plus grandes avec sa ténacité et sa constance et d’accueillir avec joie ton invitation à la sainteté.

Libère-nous de la peur de ne pas réussir ou de la fausse modestie de n’y être pas appelés.

Donne-nous la grâce, que nous Te demandons par l’intercession de Pier Giorgio et la force de continuer avec fidélité sur le chemin qui mène “vers le haut”.

Par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

Source : https://www.vaticannews.va/fr/

A lire : fiche Frassati pour jeunes en PDF

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31 juillet 2023 1 31 /07 /juillet /2023 20:50

Sœur Catherine Aubin nous présente la vie de Marcel Callo, une trajectoire emprunte de lumière dans un océan de douleur, pour celui qui est mort le 19 mars 1945 à Mauthausen.

Marcel Callo est né à Rennes le 6 décembre 1921. À douze ans, il entre en apprentissage dans l'imprimerie où il travaille comme typographe. Il entre à la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) où il tient à privilégier la vie spirituelle comme source de toute action.

En 1943, Marcel perd sa sœur dans un bombardement et se voit réquisitionné pour le STO (Service du Travail Obligatoire). Envoyé à Zella-Melhis, il travaille dans une usine de revolvers et loge dans un camp de 3000 ouvriers environ. Il organise peu à peu clandestinement la vie chrétienne du groupe.

Ses activités le trahissent et il est arrêté le 19 avril 1944 parce que «trop catholique». Transféré à la prison de Gotha il est finalement envoyé successivement aux camps de concentration de Flossenburg et de Mauthausen où il partage les effroyables souffrances de tous les déportés. Il travailla surtout à Gusen II, le pire des Kommandos.

Souffrant terriblement de l'estomac, il meurt d'épuisement le 19 mars 1945, assisté par un camarade bouleversé devant son attitude, le colonel Tibodo, qui témoigne : «J'ai connu Marcel Callo pendant quelques heures seulement, ce garçon était de beaucoup au-dessus de la nature humaine ordinaire. (...) Il avait le regard d’un saint».

Marcel Callo a été béatifié le dimanche 4 octobre 1987 par le Pape Jean-Paul II, à l'occasion du synode mondial des Évêques sur la vocation et la mission des laïcs dans l'Église et dans le monde. Il est fêté le 19 avril.

Sœur Catherine Aubin nous raconte le témoignage fascinant de ce jeune chrétien.

Source : https://www.vaticannews.va/

Pour en savoir plus, découvrez le livre ci-dessous aux Editions Téqui.

 

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31 juillet 2023 1 31 /07 /juillet /2023 20:48

Jeanne de Portugal était une princesse portugaise qui a renoncé au monde et s’est consacrée à Dieu. Remarquée pour sa vie de prière, de charité et d’humilité, elle est vénérée comme une sainte par l’Église catholique.

Fille d’Alphonse V et d’Isabelle d’Avis, et sœur du futur roi du Portugal, Jean II, elle est née le 6 février 1452. Elle aurait pu être reine dans plusieurs royaumes d’Europe, mais Joana a préféré être unie au Christ et à la Passion du Christ, et elle est partie pour le cloître à l’âge de 19 ans. Elle est morte à Aveiro, dans le couvent des Dominicaines, en 1490.

Bien qu’elle n’ait pas encore été béatifiée, tout le monde l’appelle Sainte Jeanne la Princesse, et cette Bienheureuse nous invite à des choix radicaux !

Très belle, Jeanne cultivait les plus hautes vertus chrétiennes, dissimulant les sacrifices qu’elle pratiquait. Pleine de compassion, elle a retroussé ses manches pour donner du pain à ceux qui avaient faim et des vêtements à ceux qui étaient en haillons.

Bien que tout le monde la voit devenir reine du Portugal, Jeanne rejette tous les prétendants, car elle est déterminée à se donner au Christ seul. Avec la permission de son père, Joana se retire au couvent d’Odivelas, puis au couvent de Jésus à Aveiro. En tant que princesse royale et héritière potentielle du trône, il ne lui était pas possible de prononcer les vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, mais elle portait l’habit religieux et vivait comme une novice dominicaine. La maladie ne l’a pas épargnée, la laissant clouée au lit. Elle meurt le 12 mai 1490, à l’âge de 38 ans, serrant un crucifix et entourée des sœurs de sa communauté.

Parce qu’elle a toujours eu une grande dévotion pour la Passion du Christ, la bienheureuse Jeanne est toujours représentée avec un crucifix à la main.

En 1693, elle a été déclarée Bienheureuse Jeanne du Portugal par le pape Innocent XII, et plus tard, en 1965, le pape Saint Paul VI l’a proclamée patronne spéciale de la ville et du diocèse d’Aveiro. Elle est fêtée le 6 février.

Source : https://wyddonbosco23.pt/

 

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31 juillet 2023 1 31 /07 /juillet /2023 14:07

Pour la bienheureuse Chiara Luce Badano, Jésus était le centre de sa vie. S’efforçant d’être un témoin de la foi pour ceux qui l’entourent, elle a essayé, par son exemple, d’inciter les autres à se rapprocher de Dieu. Forte d’une solide éducation chrétienne, Chiara assiste, à l’âge de neuf ans, à une réunion du mouvement des Focolari, où elle rencontre l’idéal de l’unité. L’Évangile est devenu quelque chose de dynamique dans sa vie.

Un jour, alors qu’elle jouait au tennis à l’âge de 17 ans, elle a ressenti une vive douleur à l’épaule. Le diagnostic est accablant : sarcome ostéogénique avec métastases, l’un des types de tumeurs les plus graves et les plus douloureuses. Chiara a accueilli la nouvelle avec courage : « Je vais gagner ! Je suis jeune. » Elle a dû faire face à deux opérations et avant chaque étape de la souffrance, elle répétait : « Pour toi, Jésus ! ». Elle ne s’est jamais rebellée et a tout accepté, en disant : « Si tu le veux, je le veux aussi, Jésus ! »

Le dimanche 7 octobre 1990, elle est décédée en compagnie de ses parents. Il avait 19 ans. Dans une société qui semble si souvent éloignée de Dieu ou dans laquelle Dieu est considéré comme secondaire, Chiara a montré la primauté absolue de Dieu et le besoin que nous avons tous de donner à Dieu sa place dans nos vies. Elle est fêtée le 29 octobre.

Source : https://wyddonbosco23.pt/fr/

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31 juillet 2023 1 31 /07 /juillet /2023 13:35

Connue comme la « sœur des pauvres », la bienheureuse Maria Clara de l’Enfant Jésus a consacré sa vie à aimer et à servir les autres, en particulier les malades et les nécessiteux. Son travail était guidé par l’amour et la charité chrétienne.

Marie-Claire de l’Enfant-Jésus, une jeune aristocrate, est devenue orpheline très tôt, mais elle a décidé d’être une « mère » pour les démunis. À une époque où cela était officiellement interdit, elle a réussi à fonder une congrégation religieuse dédiée à cette cause (les Hospitaliers franciscains de l’Immaculée Conception). Jusqu’à sa mort en 1899, elle a surmonté toutes les oppositions en répétant sans cesse : « Quand le bien doit être fait, qu’il soit fait ! »

Libânia Albuquerque, plus connue sous le nom de Sœur Maria Clara do Menino Jesus, a toujours fait preuve d’un esprit énergique, d’un fort tempérament, d’une profonde spiritualité et d’une grande fermeté de caractère. Le cri des plus pauvres a interpellé sa vie et, pour cette raison, elle a cherché dans la vie religieuse sa voie de dévouement total au service des plus démunis. Percevant clairement l’appel du Seigneur, en 1869, elle prend l’habit capucin de Notre-Dame de la Conception et reçoit le nom de Sœur Maria Clara de l’Enfant Jésus. La législation portugaise interdisant toute forme de vie religieuse, son directeur spirituel lui a conseillé de se rendre au monastère de Calais en France, qui appartenait aux sœurs franciscaines hospitalières. Elle fait sa profession en France en avril 1871 et revient au Portugal le mois suivant comme Supérieure du Couvent de Saint Patrick et s’applique à une réforme intense de ce couvent, donnant naissance à une nouvelle Congrégation : les Sœurs Hospitalières. Pendant 28 ans, en présidant la Congrégation, elle a accueilli environ mille sœurs et est devenue une pionnière de l’action sociale dans son pays, fondant plus de 142 œuvres : hôpitaux, soins à domicile, crèches, écoles, collèges, assistance aux enfants et aux personnes âgées, soupes populaires.

Elle meurt en décembre 1899, à l’âge de 56 ans, victime d’une maladie cardiaque et d’une lésion pulmonaire. Avec la bienheureuse Maria Clara, nous sommes appelés à être attentifs au monde qui nous entoure et à offrir notre propre vie à ceux qui en ont le plus besoin. Elle est fêté le 1er décembre.

Source : https://wyddonbosco23.pt/fr

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31 juillet 2023 1 31 /07 /juillet /2023 08:05

Le bienheureux João Fernandes a été choisi comme l'un des Patrons des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) Lisbonne 2023 pour sa dévotion à Jésus et sa mort en martyr. Pour mieux le connaître, voici sept curiosités sur sa vie :

  1. João Fernandes est né à Lisbonne et s'est intéressé dès son plus jeune âge à la vie de Jésus et à l'étude des lettres. En avril 1568, il entre dans la Compagnie de Jésus à Coimbra, à l'âge de dix-sept ans.
  2. En 1570, il rejoint le groupe de novices dirigé par le bienheureux Inácio de Azevedo, au domaine de Vale do Rosal, près d'Almada, en vue de les préparer spirituellement et physiquement aux tâches qu'ils devaient accomplir au Brésil.
  3. João Fernandes partit pour le Brésil le 5 juin 1570, après s'être embarqué sur le navire marchand São Tiago, suivi de 39 autres compagnons, dont le bienheureux Inácio de Azevedo.
  4. Le 15 juillet 1570, alors qu'il naviguait près de l'île de La Palma, le navire São Tiago fut attaqué par une flotte de cinq navires de pirates huguenots qui les martyrisèrent.
  5. La mort du jésuite et missionnaire Ignace d'Azevedo et de ses 39 compagnons aux mains des pirates huguenots a été le plus grand martyre collectif de l'ère moderne et a eu d'énormes répercussions dans toute l'Europe.
  6. Pie IX a reconnu le martyre et confirmé la dévotion au bienheureux Ignace d'Azevedo et à ses 39 compagnons le 11 mai 1854, en fixant sa fête au 17 juillet.
  7. Bien qu'ils ne soient pas arrivés à destination, le bienheureux João Fernandes et ses 39 compagnons sont devenus les "martyrs du Brésil", contribuant au ciel à la mission qu'ils n'ont pas pu accomplir sur terre.

Récemment, dans l'exhortation apostolique post-synodale Christus vivit, le pape François a rappelé que "le cœur de l'Église est également rempli de jeunes saints, qui ont donné leur vie pour le Christ, beaucoup d'entre eux jusqu'au martyre", et a souligné qu'"ils sont de magnifiques reflets du jeune Christ, qui brillent pour nous stimuler et nous sortir de notre torpeur".

Source : https://www.lisboa2023.org/

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30 juillet 2023 7 30 /07 /juillet /2023 20:31

Saint Barthélémy des Martyrs a été choisi comme l’un des saints Patrons des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) Lisbonne 2023 car il a consacré sa vie à Jésus-Christ et à l’Église. Pour que tu puisses mieux le connaître, voici 10 choses insolites sur sa vie :

  1. Bartolomeu Fernandes Vale est né dans la paroisse des Martyrs, à Lisbonne, le 3 mai 1514. Il a été baptisé dans les fonts baptismaux qui se trouvent aujourd'hui dans l'église Nossa Senhora dos Mártires. Issu d'une famille modeste, Bartolomeu est resté fidèle à ses origines et a rapidement ressenti l'appel de Dieu à une vie plus parfaite.
  2. À l'âge de 14 ans, le jour de la Saint-Martin, il s’est rendu au couvent São Domingos de Benfica, où il a dit au prêtre : « Père, ce sont les travaux je recherche et les conforts m'ennuient. Pour échapper aux conforts que j'ai en abondance et pour essayer les travaux que je désire et que je sais nécessaires à mon salut, je recherche la vie religieuse. Je n'ai pas peur de ces tâches, ni [d’avoir à en mener] de plus grandes, parce qu'il n'y a pas de corps faible là où le cœur est fort ».
  3. Il est entré dans l'ordre dominicain le 11 novembre 1528 sous le nom de frère Barthélemy des Martyrs, en l'honneur de la paroisse où il est né. En 1551, il se trouvait à Salamanque, où il a obtenu une maîtrise en théologie, avec la mention « suffisance de doctrine et dextérité d'ingéniosité ». Entre 1557 et 1558, il a été prieur du couvent São Domingos de Benfica, à Lisbonne.
  4. Il a été nommé archevêque de Braga par le pape Paul IV le 27 janvier 1559 et ordonné évêque le 3 septembre en l'église de São Domingos de Benfica, puis a commencé son activité dans ce vaste archidiocèse le 4 octobre.
  5. Il s'est engagé dans l'évangélisation du clergé comme dans celle du peuple, ayant préparé pour cela un Catéchisme de la doctrine chrétienne et un livre de Pratiques spirituelles qui a été édité 15 fois. Son souci de la culture et de la sanctification du clergé l'a conduit à instituer des cours de théologie morale dans diverses parties de son diocèse et à rédiger des documents chrétiens d'une grande importance.
  6. En tant que Primat des Espagnes, il a participé au Concile de Trente, où il s’est distingué par le savoir et le zèle qu'il a mis à rénover l'Église, instruisant tout le monde par sa sainteté. Dans la correspondance du concile, il est qualifié de « Prélat savant et très religieux » et « d'homme d'une grande sainteté et d'une grande religion », que saint Charles Borromée dit avoir « pris comme exemple à imiter ». Plusieurs historiens parlent de Barthélemy des Martyrs comme de « la plus grande figure du Concile ».
  7. Le 23 février 1582, il a démissionné de sa charge d’archevêque et s’est retiré au couvent dominicain de la Sainte-Croix, à Viana do Castelo.
  8. C’est là qu’il est mort le 16 juillet 1590, reconnu et acclamé par le peuple comme « saint Archevêque, père des pauvres et des malades ». Son tombeau est vénéré dans l'église dominicaine de Viana do Castelo.
  9. Pour ses vertus, il était déjà considéré comme un saint par le clergé et par les laïcs. Le processus de reconnaissance de sa sainteté a commencé lorsqu'on a constaté la profonde vénération du peuple à son égard et les innombrables grâces obtenues de Dieu à son intercession.
  10. Il a été déclaré vénérable le 23 mars 1845 par le pape Grégoire XVI et béatifié par le pape Jean-Paul II le 4 novembre 2002, qui a fixé sa fête au 18 juillet. Le 6 juillet 2019, le Pape François a annoncé qu'il avait décidé de canoniser par équipollence le bienheureux frère Mgr Barthélémy des Martyrs. La lecture solennelle du décret y afférent a eu lieu dans la cathédrale de Braga le 10 novembre de la même année.

Récemment, dans l’exhortation apostolique post-synodale Christus vivit, le Pape François a rappelé que « le cœur de l'Église est aussi riche de jeunes saints qui ont offert leur vie pour le Christ, et pour beaucoup en allant jusqu’au martyre. » Le Saint-Père souligne également qu’« ils ont été de précieux reflets du Christ jeune qui brillent pour nous stimuler et pour nous sortir du sommeil ».

Il est fêté le 16 juillet.

Sandale

L'archevêque qui a marché dans toute la région de l'archidiocèse de Braga au 16ème siècle, l'a fait en mule ou à pied, la sandale étant le symbole de son dévouement à son peuple et relique de sa vénération

Prière

Seigneur, qui a doté le bienheureux Saint Barthélemy des Martyrs d'une grande charité apostolique, protège toujours ton Église afin que, tout comme il était glorieux dans sa pastorale, nous aussi, par son intercession, soyons toujours fervents dans ton amour.

Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur. Amen.

Source : https://www.lisboa2023.org/

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21 juillet 2023 5 21 /07 /juillet /2023 21:37

KTO, partenaire officiel des 37ème Journées Mondiales de la Jeunesse, vous fait vivre en direct cet événement qui se déroule du 24 juillet au 6 août au Portugal ! Grandes célébrations en présence du Pape, les directs du Pape, les rendez-vous quotidiens des JMJ, soyez connectés avec KTO au cœur de l'Église.

Vous trouverez tous les détails en cliquant sur l'image ci-dessus.

 
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2 avril 2023 7 02 /04 /avril /2023 08:05

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26 janvier 2019 6 26 /01 /janvier /2019 19:11

 

Mercredi 23 janvier 2019

Accueil officiel du Pape François 

En direct de l'aéroport international Tocumen de Panama.

 

 

 

Jeudi 24 janvier 2019

Cérémonie d'accueil du pape François

En direct du campo Santa Maria la Antigua. 

 

 

 

Vendredi 25 janvier 2019

Chemin de Croix avec le pape François

En direct du campo Santa Maria la Antigua.

 

 

 

Samedi 26 janvier 2019

Veillée avec le pape François

En direct du campo San Juan-Pablo II, au Metro Park.

 

 

Dimanche 27 janvier 2019

Messe en direct du campo San Juan-Pablo II,

18 h 00 - Angélus

 

 

 

Lundi 28 janvier 2019

Conférence de presse du pape François

Dans la soirée, après son retour à Rome. 

Source : http://www.ktotv.com/

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23 février 2018 5 23 /02 /février /2018 18:24
Journée mondiale de la jeunesse 2018

Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu

Message du pape François aux jeunes du monde (texte complet)

Chers jeunes,

La journée Mondiale de la Jeunesse de l’année 2018 représente un pas en avant dans les préparatifs pour les Journées Mondiales de la Jeunesse, d’envergure internationale, qui auront lieu au Panama en janvier 2019. Cette nouvelle étape de notre pèlerinage coïncide avec l’année où a été convoquée l’Assemblée Ordinaire du Synode des Évêques sur le thème : Les jeunes, la foi et le discernement des vocations. C’est une bonne coïncidence. L’attention, la prière et la réflexion de l’Église seront dirigées vers vous les jeunes, en vue de recueillir et, surtout, d’‘‘accueillir’’ le don précieux que vous êtes pour Dieu, pour l’Église et pour le monde.

Comme vous le savez déjà, nous avons voulu nous faire accompagner dans ce cheminement par l’exemple et par l’intercession de Marie, la jeune fille de Nazareth que Dieu a choisie comme Mère de son Fils. Elle marche avec nous vers le Synode et vers les JMJ du Panama. Si l’année dernière, nous ont guidés les paroles de son cantique de louange – « Le Puissant pour moi des merveilles » (Lc 1, 49) – nous enseignant à faire mémoire du passé, cette année, essayons d’écouter avec elle la voix de Dieu apportant du courage et donnant la grâce nécessaire pour répondre à son appel : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu » (Lc 1, 30). Ce sont les paroles adressées par le messager de Dieu, l’archange Gabriel, à Marie, simple jeune fille d’un petit village de la Galilée.

Sois sans crainte !

Comme on peut le comprendre, l’apparition subite de l’ange et sa mystérieuse salutation : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi » (Lc 1, 28) ont provoqué un profond étonnement en Marie, surprise par cette première révélation de son identité et de sa vocation, qui lui étaient jusque-là inconnues. Marie, comme d’autres personnages des Écritures Saintes, tremble devant le mystère de l’appel de Dieu, qui en un instant la place devant l’immensité de son propre projet et lui fait sentir toute sa petitesse d’humble créature. L’ange, en lisant au plus profond de son cœur, lui dit : « Sois sans crainte » ! Dieu lit aussi en nous. Il connaît bien les défis que nous devons affronter dans la vie, surtout quand nous sommes face aux choix fondamentaux dont dépendent ce que nous serons et ce que nous ferons dans ce monde. C’est le ‘‘frisson’’ que nous éprouvons face aux décisions concernant notre avenir, concernant notre état de vie, notre vocation. En ces moments-là, nous sommes tout bouleversés et nous sommes saisis de nombreuses frayeurs. Et vous jeunes, quelles peurs vous habitent ? Qu’est-ce qui vous préoccupe le plus ? Une peur ‘‘d’arrière-fond’’ chez beaucoup d’entre vous est celle de n’être pas aimés, appréciés, de ne pas être acceptés tels que vous êtes. Aujourd’hui, il y a tant de jeunes qui ont la sensation de devoir être différents de ce qu’ils sont en réalité, tentant de se conformer aux modèles souvent factices et inaccessibles. Ils procèdent continuellement à des ‘‘retouches de photo’’ de leurs propres images, en se cachant derrière des masques et de fausses identités, jusqu’au point de devenir presque eux-mêmes un ‘‘fake’’. Il y a chez beaucoup l’obsession de recevoir le plus grand nombre possible de ‘‘j’aime’’. Et de ce sentiment d’inadéquation, naissent de nombreuses peurs et incertitudes. D’autres craignent de ne pas réussir à trouver une sécurité affective et de rester seuls. Chez beaucoup, face à la précarité du travail, surgit la peur de ne pas arriver à trouver un épanouissement satisfaisant sur le plan professionnel, de ne pas voir se réaliser leurs propres rêves. Ce sont des peurs qui hantent aujourd’hui beaucoup de jeunes, aussi bien croyants que non croyants. Et également ceux qui ont accueilli le don de la foi et qui cherchent avec soin leur propre vocation ne sont pas épargnés par des peurs. Certains pensent : peut-être Dieu me demande-t-il ou me demandera-t-il trop : peut-être en parcourant le chemin qu’il m’a indiqué, je ne serai pas vraiment heureux, ou bien je ne serai pas à la hauteur de ce qu’il me demande. D’autres se demandent : si je prends le chemin que Dieu m’indique, qui me garantit que je parviendrai à le parcourir jusqu’au bout ? Me découragerai-je ? Perdrai-je l’enthousiasme ? Serai-je en mesure de persévérer durant toute la vie ?

Aux moments où des doutes et des peurs assaillent notre cœur, le discernement s’avère nécessaire. Il nous permet de mettre de l’ordre dans la confusion de nos pensées et de nos sentiments, afin d’agir de manière juste et prudente. Dans ce processus, le premier pas pour surmonter les peurs est de les identifier clairement, pour ne pas se retrouver à perdre du temps et des énergies, en proie à des fantasmes sans visage et sans consistance. Pour cela, je vous invite tous à faire une introspection et à ‘‘donner un nom’’ à vos peurs. Demandez-vous : aujourd’hui, dans la situation concrète que je vis, qu’est-ce qui m’angoisse, qu’est-ce que je crains le plus ? Qu’est-ce qui me bloque et m’empêche d’aller de l’avant ? Pourquoi n’ai-je pas le courage de faire les choix importants que je devrais faire ? N’ayez pas peur de regarder franchement vos peurs, de les reconnaître telles qu’elles sont et de les prendre en compte. La Bible ne nie pas le sentiment humain de la peur ni les nombreux motifs qui peuvent la provoquer. Abraham a eu peur (cf. Gn 12, 10ss), Jacob a eu peur (cf. Gn 31, 31 ; 32, 8), et Moïse également (cf. Ex 2, 14 ; 17, 4), Pierre (cf. Mt 26, 69ss) et les Apôtres (cf. Mc 4, 38-40 ; Mt 26, 56). Jésus lui-même, bien qu’à un niveau incomparable, a éprouvé de la peur et de l’angoisse (cf. Mt 26, 37 ; Lc 22, 44).

« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » (Mc 4, 40). Ce rappel à l’ordre de Jésus aux disciples nous fait comprendre comment souvent l’obstacle à la foi n’est pas l’incrédulité, mais la peur. Le travail de discernement, en ce sens, après avoir identifié nos peurs, doit nous aider à les surmonter en nous ouvrant à la vie et en affrontant avec sérénité les défis qu’elle nous présente. Pour nous chrétiens, en particulier, la peur ne doit jamais avoir le dernier mot, mais être l’occasion pour accomplir un acte de foi en Dieu… et également dans la vie ! Cela signifie croire au caractère fondamentalement bon de l’existence que Dieu nous a donnée, croire qu’il conduit à bon port y compris dans à travers des circonstances et des vicissitudes qui sont souvent mystérieuses pour nous. Si au contraire, nous nourrissons les peurs, nous tendrons à nous replier sur nous-mêmes, à nous barricader pour nous défendre contre tout et contre tous, en restant comme paralysés. Il faut réagir ! Ne jamais s’enfermer ! Dans les Saintes Écritures, nous trouvons 365 fois l’expression ‘‘sois sans crainte’’, avec toutes ses variantes. Comme pour signifier que chaque jour de l’année le Seigneur nous veut libres de la peur.

Le discernement devient indispensable quand il s’agit de la recherche de sa vocation. Celle-ci, le plus souvent, n’est pas immédiatement claire ou tout à fait évidente, mais on la comprend peu à peu. Le discernement à réaliser, dans ce cas, n’est pas à comprendre comme un effort individuel d’introspection, où l’objectif est de connaître mieux nos mécanismes intérieurs pour nous renforcer et atteindre un certain équilibre. Dans ce cas, la personne peut devenir plus forte, mais demeure de toute manière enfermée dans l’horizon limité de ses possibilités et de ses vues. La vocation au contraire est un appel d’en haut et le discernement en ce sens consiste surtout à s’ouvrir à l’Autre qui appelle. Il faut alors le silence de la prière pour écouter la voix de Dieu qui résonne dans la conscience. Il frappe à la porte de nos cœurs, comme il l’a fait avec Marie, désireux de nouer amitié avec nous à travers la prière, de nous parler à travers les Écritures Saintes, de nous offrir sa miséricorde dans le sacrement de la Réconciliation, d’être un avec nous dans la Communion eucharistique.

Mais sont également importants la relation et le dialogue avec les autres, nos frères et sœurs dans la foi, qui ont plus d’expérience et qui nous aident à voir mieux et à choisir parmi les diverses options. Le jeune Samuel, quand il entend la voix du Seigneur, ne la reconnaît pas immédiatement et par trois fois il court chez Élie, le prêtre ancien, qui en fin de compte lui suggère la réponse juste à donner à l’appel du Seigneur : « S’il t’appelle, tu diras : ‘‘Parle, Seigneur, ton serviteur écoute’’ » (1 Sam 3, 9). Dans vos doutes, sachez que vous pouvez compter sur l’Église. Je sais qu’il y a de bons prêtres, des consacrés et des consacrées, des fidèles laïcs, dont beaucoup sont jeunes également, qui comme des frères et des sœurs aînés dans la foi peuvent vous accompagner ; animés par l’Esprit Saint, ils sauront vous aider à déchiffrer vos doutes et à lire le projet de votre vocation personnelle. L’‘‘autre’’ n’est pas uniquement le guide spirituel, mais il est aussi celui qui nous aide à nous ouvrir à toutes les richesses infinies de l’existence que Dieu nous a donnée. Il est nécessaire d’ouvrir des espaces dans nos villes et communautés pour grandir, pour rêver, pour regarder de nouveaux horizons ! Il ne faut jamais perdre le goût de savourer la rencontre, l’amitié, le goût de rêver ensemble, de marcher avec les autres. Les chrétiens authentiques n’ont pas peur de s’ouvrir aux autres, de partager leurs espaces vitaux en les transformant en des espaces de fraternité. Ne permettez pas, chers jeunes, que les ardeurs de la jeunesse s’éteignent dans l’obscurité d’une chambre fermée où l’unique fenêtre pour regarder le monde soit celle de l’ordinateur et du smartphone. Ouvrez grandes les portes de votre vie ! Que vos espaces et votre temps soient habités par des personnes concrètes, des relations profondes, avec lesquelles il est possible de partager des expériences authentiques et réelles dans votre quotidien.

Marie !

« Je t’ai appelé par ton nom » (Is 43, 1). La première raison de ne pas avoir peur, c’est précisément le fait que Dieu nous appelle par notre nom. L’ange, messager de Dieu, a appelé Marie par son nom. Donner des noms, c’est le propre de Dieu. Dans l’œuvre de la création, il appelle chaque créature à l’existence par son nom. Derrière le nom, il y a une identité, ce qui est unique dans chaque chose, dans chaque personne, cette intime essence que Dieu seul connaît jusqu’au fond. Cette prérogative divine a été ensuite partagée avec l’homme, auquel Dieu a concédé de donner un nom aux animaux, aux oiseaux et aussi à ses propres enfants (cf. Gn 2, 19-21 ; 4, 1). Beaucoup de cultures partagent cette profonde vision biblique en reconnaissant dans le nom la révélation du mystère le plus profond d’une vie, le sens d’une existence.

Quand il appelle une personne par son nom, Dieu lui révèle en même temps sa vocation, son projet de sainteté et de bien, par lequel cette personne deviendra un don pour les autres et qui la rendra unique. Et de même quand le Seigneur veut élargir les horizons d’une vie, il choisit de donner à la personne appelée un nouveau nom, comme il le fait avec Simon, en l’appelant ‘‘Pierre’’. De là est né l’usage de prendre un nouveau nom quand on entre dans un ordre religieux, pour indiquer une nouvelle identité et une nouvelle mission. En tant personnel et unique, l’appel divin exige de nous le courage de nous défaire de la pression des lieux communs conduisant au mimétisme, afin que notre vie soit vraiment un don original et unique pour Dieu, pour l’Église et pour les autres

Chers jeunes, être appelés par notre nom est donc un signe de notre grande dignité aux yeux de Dieu, de sa prédilection pour nous. Et Dieu appelle chacun de vous par son nom. Vous êtes le ‘‘tu’’ de Dieu, précieux à ses yeux, dignes d’estime et aimés (cf. Is 43, 4). Accueillez avec joie ce dialogue que Dieu vous propose, cet appel qu’il vous adresse en vous appelant par votre nom.

Tu as trouvé grâce auprès de Dieu

La raison principale pour laquelle Marie ne doit pas craindre, c’est qu’elle a trouvé grâce auprès de Dieu. La parole ‘‘grâce’’ nous parle d’amour gratuit, qui n’est pas dû. Pour nous, comme c’est encourageant de savoir que nous ne devons pas mériter la proximité et l’aide de Dieu en présentant à l’avance un ‘‘curriculum d’excellence’’, rempli de mérites et de succès ! L’ange dit à Marie qu’elle a déjà trouvé grâce auprès de Dieu, pas qu’elle l’obtiendra à l’avenir. Et la formulation même des paroles de l’ange nous fait comprendre que la grâce divine est continue, qu’elle n’est pas quelque chose de passager ou de momentané, et c’est pourquoi elle ne manquera jamais. Même à l’avenir, il y aura toujours la grâce de Dieu pour nous soutenir, surtout dans les moments d’épreuve et d’obscurité.

La présence continue de la grâce divine nous encourage à embrasser avec confiance notre vocation, qui exige un engagement de fidélité à renouveler chaque jour. La route de la vocation, en effet, n’est pas exempte de croix : non seulement les doutes du début mais aussi les tentations fréquentes qu’on rencontre tout au long du chemin. Le sentiment d’inadéquation accompagne le disciple du Christ jusqu’à la fin, mais il sait qu’il est assisté par la grâce de Dieu.

Les paroles de l’ange descendent sur les peurs humaines en les dissolvant par la force de la bonne nouvelle dont elles sont porteuses : notre vie n’est pas un pur hasard et une simple lutte pour la survie, mais chacun d’entre nous est une histoire aimée par Dieu. Le fait d’‘‘avoir trouvé grâce à ses yeux’’ signifie que le Créateur découvre une beauté unique dans notre être et a un projet magnifique pour notre existence. Cette conscience ne résout certainement pas tous les problèmes et n’enlève pas les incertitudes de la vie, mais elle a la force de la transformer en profondeur. L’inconnu que demain nous réserve n’est pas une menace obscure à laquelle il faut survivre, mais un temps favorable qui nous est donné pour vivre l’unicité de notre vocation personnelle et la partager avec nos frères et sœurs dans l’Église et dans le monde.

Courage dans le présent

La force d’avoir du courage dans le présent provient de la certitude que la grâce de Dieu est avec nous : courage pour faire ce que Dieu nous demande ici et maintenant, dans chaque domaine de votre vie ; courage pour embrasser la vocation que Dieu nous indique ; courage pour vivre notre foi sans la cacher ou la diminuer.

Oui, quand nous nous ouvrons à la grâce de Dieu, l’impossible devient réalité. « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Rm 8, 31). La grâce de Dieu touche l’aujourd’hui de notre vie, vous ‘‘saisit’’ tels que vous êtes, avec toutes vos craintes et vos limites, mais elle révèle aussi les merveilleux plans de Dieu ! Vous jeunes, vous avez besoin de sentir que quelqu’un a vraiment confiance en vous : sachez que le Pape vous fait confiance, que l’Église vous fait confiance ! Et vous, faites confiance à l’Église !

À la jeune Marie a été confiée une tâche importante précisément parce qu’elle était jeune. Vous les jeunes, vous avez de la force, vous traversez une phase de la vie où ne manque certainement pas l’enthousiasme. Utilisez cette force et ces énergies pour améliorer le monde, en commençant par les réalités qui vous sont plus proches. Je voudrais que dans l’Église vous soient confiées des responsabilités importantes, qu’on ait le courage de vous faire de la place ; et vous, préparez-vous à assumer ces responsabilités.

Je vous invite à contempler encore l’amour de Marie : un amour prévenant, dynamique, concret. Un amour rempli d’audace et tout orienté vers le don de soi. Une Église pénétrée de ces qualités mariales sera toujours une Église en sortie, qui va au-delà de ses propres limites et frontières pour faire déborder la grâce reçue. Si nous nous laissons contaminer par l’exemple de Marie, nous vivrons concrètement cette charité qui nous pousse à aimer Dieu au-delà de tout et de nous-mêmes, à aimer les personnes avec lesquelles nous partageons la vie quotidienne. Et nous aimerons également celui qui en soi pourrait sembler peu aimable. C’est un amour qui se fait service et dévouement, surtout envers les plus faibles et les plus pauvres, qui transforme nos visages et nous remplit de joie.

Je voudrais conclure par les belles paroles de saint Bernard dans l’une de ses célèbres homélies sur le mystère de l’Annonciation, paroles qui expriment l’attente de toute l’humanité à travers la réponse de Marie : « Tu l’as entendu, ô Vierge, tu concevras un fils, non d’un homme – tu l’as entendu – mais de l’Esprit Saint. L’ange, lui, attend ta réponse. Nous aussi, nous attendons, ô Dame. Accablés misérablement par une sentence de condamnation, nous attendons une parole de pitié. Une brève réponse de toi suffit pour nous recréer, de sorte que nous serons rappelés à la vie. Cette réponse, le monde entier l’attend, prosterné à tes genoux. Ne tarde plus, Vierge Marie. Vite, réponds ! » (Hom. 4, 8-9, Éd. cistercienne, 4 [1966], pp. 53-54, Orval M21).

Chers jeunes, le Seigneur, l’Église, le monde, attendent aussi votre réponse à l’appel unique que chacun a dans cette vie ! Tandis que s’approchent les JMJ du Panama, je vous invite à vous préparer à ce rendez-vous dans la joie et l’enthousiasme de celui qui veut prendre part à une grande aventure. Les JMJ sont pour les courageux ! Pas pour les jeunes qui ne cherchent que le confort et qui reculent face aux difficultés. Acceptez-vous le défi ?

Du Vatican, le 11 février 2018, VIème dimanche du Temps Ordinaire, Mémoire de Notre-Dame de Lourdes

FRANÇOIS

© Libreria Editrice Vaticana

Source : https://fr.zenit.org

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7 janvier 2018 7 07 /01 /janvier /2018 07:56

7 janvier : Joyeux anniversaire... Saint Maximilien Kolbe ! Rajmund Kolbe, en religion Maximilien Marie Kolbe, est né le 7 janvier 1894 près de Lodz, en Pologne. C'est l'un des saints patrons des JMJ de Cracovie ! Il est fêté le 14 août. Pour en savoir plus sur sa vie bouleversante, direction le site officiel des JMJ : http://jmj2016.catholique.fr/coin-spi/heureux-les-misericordieux/1696-st-maximilien-kolbe-1894-1941/

émoticône smilRajmund Kolbe, en religion Maximilien Marie Kolbe, est né le 7 janvier 1894 près de Lodz, en Pologne. C'est l'un des saints patrons des JMJ de Cracovie ! Il est fêté le 14 août. Pour en savoir plus sur sa vie bouleversante, direction le site officiel des JMJ : http://jmj2016.catholique.fr/coin-spi/heureux-les-misericordieux/1696-st-maximilien-kolbe-1894-1941/

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26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 14:55

Adrian G (@HadrianusGtz) | Twitter:

Les Editions des Equateurs éditent un nouveau recueil sur les différents textes du Pape François pendant les JMJ 2016 en Pologne. A lire et à méditer.

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20 août 2016 6 20 /08 /août /2016 20:43

Les pèlerins des JMJ 2016 à Cracovie ont suivi pendant 3 jours des catéchèses pour approfondir le thème "Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde". Premier volet avec Mgr David Macaire, archevêque de Fort-de-France, dans l'église Saint-Casimir à Cracovie, sur le thème : "C'est le temps de la miséricorde".

Deuxième volet des catéchèses pendant les JMJ 2016, avec le Cardinal Gérald-Cyprien Lacroix, archevêque du Québec et Primat du Canada. "Se laisser toucher par le Christ miséricordieux", tel est le thème de cet enseignement qui a été donné en l'église Saint-Florian à Cracovie. Pendant les JMJ, la Communauté du Chemin Neuf a assuré l'animation spirituelle dans cette église.

Dans le cadre des Journées Mondiales de ka Jeunesse 2016, l'archevêque de Kinshasa est intervenu ce vendredi 29 juillet 2016 en l'église du Christ-Roi à Cracovie. Il y a retrouvé plusieurs délégations de pays africains. Le cardinal Monsengwo Pasinya est membre du C9, ce groupe de 9 cardinaux des différents continents qui se réunit régulièrement au Vatican et conseille le pape François. Troisième et dernier volet des catéchèses JMJ pour les pèlerins, sur le thème : "Seigneur, fais-de moi un instrument de ta miséricorde".

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3 août 2016 3 03 /08 /août /2016 13:53
Discours des JMJ 2016

Pour tous ceux qui veulent méditer sur les textes des JMJ 2016 à Cracovie :

Mardi 26 juillet :

Cracovie 2016: homélie du cardinal Dziwisz pour la messe d’ouverture
« Nous pouvons faire face aux défis du monde actuel »

Mercredi 27 juillet :

Pologne, terre d’accueil, l’appel du pape François
Témoigner dans les faits des valeurs humaines et chrétiennes (texte complet)

Le pape François visite la cathédrale de Cracovie
Il se recueille devant la dépouille de saint Stanislas

Les religions veulent la paix, lance le pape durant le vol Rome-Cracovie
Arrivée du pape en Pologne à l’occasion des JMJ

Le pape en partance pour les JMJ, rassemblement de « foi » et « fraternité »
Télégramme au président italien dans l’avion de Rome à Cracovie

Avant de s’envoler pour la Pologne, le pape François prie devant la tombe de Jean-Paul II
Et rencontre un groupe de jeunes réfugiés à Sainte-Marthe

Le pape François sur la colline du Wawel à Cracovie
Rencontre avec le président Duda et les autorités de l’Etat

Jeudi 28 juillet :

Cracovie 2016 : les jeunes accueillent le pape
« Vertige aliénant ou force de la grâce ? »

Les jeunes « sont capables d’actions vraiment grandioses »
Discours du pape à la cérémonie d’accueil des jeunes au Parc Jordan de Błonia à Cracovie

Pologne : le pape François célèbre un millénaire «riche de foi»
Messe à Czestochowa pour les 1050 ans du baptême du pays (Texte intégral)

Jasna Góra : rose d’or du pape François aux pieds de la Vierge noire
Visite du sanctuaire de Czestochowa

Pologne : le pape fait halte chez les Sœurs de la Présentation
Sur le chemin vers le sanctuaire de Czestochowa

Pologne : dialogue avec 130 évêques
Sécularisation, idolâtrie de l’argent et accueil des réfugiés

Cracovie 2016 : le pape met les jeunes en face des choix de la vie
En liaison vidéo avec les jeunes Italiens des JMJ

Cracovie 2016 : le pape invite les jeunes à choisir la voie juste
Salut du soir depuis une fenêtre de l’archevêché

Vendredi 29 juillet :

Les jeunes, « réponse concrète » à la souffrance du monde

Le pape les appelle au service, lors du Chemin de croix des JMJ de Cracovie

L’humanité a besoin de jeunes qui ne vivent pas «à moitié»

Discours du pape au Chemin de croix des JMJ à Cracovie (texte intégral)

Auschwitz : le « jamais plus » silencieux du pape François

Solitude, gestes et rencontres à Auschwitz-Birkenau

Aujourd’hui encore, la « cruauté »
Dénonciation du pape après avoir visité Auschwitz

Mettre les personnes défavorisées au centre de l’attention sociale et politique

Appel du pape François à l’hôpital pédiatrique de Prokocim (texte intégral)

Salut aux jeunes mariés depuis Cracovie (texte intégral)
Les conseils du pape François pour « surmonter les difficultés »

ONU : la paix de l’Afrique passe par les femmes et les jeunes

Intervention de Mgr Auza au Conseil de sécurité

Le pape François actualise le « n’ayez pas peur » de Jean-Paul II pour l’Eglise polonaise

Analyse du rédacteur en chef de l’hebdomadaire Tygodnik Powszechny

Les JMJ, une annonce de paix pour le monde
Réflexion du père Lombardi au cours du voyage du pape en Pologne

La vie c’est être et non avoir, par Mgr Follo
Un discours de Jésus « sur la confiance en Dieu qui éloigne toute peur »

Samedi 30 juillet :

Notre réponse à ce monde en guerre s’appelle fraternité, communion, famille
Discours du pape François lors de la veillée des JMJ de Cracovie

Pas de « jeunes-divans » mais des jeunes marcheurs libres
L’appel du pape lors de la veillée des JMJ à Cracovie

Cracovie 2016: déjeuner avec le pape pour des volontaires de tous les continents
Menu polonais, dialogue convivial et selfies

«C’est la miséricorde que je veux et non les sacrifices», message du pape François à Lagiewniki

Prière sur la tombe de sainte Faustine et au sanctuaire de la Miséricorde divine

Le cœur d’une personne consacrée ne doit jamais être dur

Homélie au sanctuaire Saint-Jean-Paul II de Lagiewniki (texte complet)

Mon père et ma mère, assassinés à Auschwitz, témoignage du père Jean Stern

La signification d’Auschwitz pour les jeunes aujourd’hui

Dimanche 31 juillet :

Les prochaines JMJ auront lieu au Panama en 2019
Annonce du pape François au terme des JMJ de Cracovie

Mémoire et courage, conditions de l’espérance : message final du pape François

Rencontres avec les bénévoles de la JMJ de Cracovie 2016

Le pape invite les jeunes à changer le monde sans attendre les compliments
Messe conclusive des JMJ de Cracovie

« Les JMJ commencent aujourd’hui et continuent demain, à la maison »
Homélie du pape François pour la messe de clôture des JMJ de Cracovie (texte intégral)

Au retour des JMJ, marcher dans la miséricorde
Paroles du pape François à l’angélus (texte intégral)

Prière du pape François pour la paix et la protection contre la violence et le terrorisme
Visite à l’église Saint-François de Cracovie

« Do Widzenia ! » du balcon de l’archevêché de Cracovie

Le pape salue la foule avant de partir remercier les bénévoles

La Vierge de Kalwaria et le merci du pape François aux bénévoles

Dernière étape du pèlerinage sur les pas de S. Jean-Paul II

Discours du pape François aux bénévoles, organisateurs et bienfaiteurs de Cracovie 2016 (texte complet)

Un point d’orgue marial aux accents ignatiens

A Cracovie, le pape rend visite aux jésuites polonais
Une tradition lors de ses voyages apostoliques

Source : https://fr.zenit.org/

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29 juillet 2016 5 29 /07 /juillet /2016 13:01

Ce vendredi matin a commencé par une visite très forte et émouvante du Pape François, au camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Un lieu où les nazis mirent à mort près 1,5 million de personnes de 1940 à 1945, en grande majorité des Juifs.

Le Souverain Pontife a souhaité visiter les lieux en silence et dans la prière. A Auschwitz, il a rencontré des survivants de l'horreur nazie, a pu se recueillir dans la cellule de Saint Maximilien Kolbe, puis à quelques kilomètres de là, à Birkenau, le Pape s'est recueilli devant le monument aux victimes des Nations, avant de saluer 25 "Justes", des catholiques ayant sauvé des Juifs de la mort.

Sur le livre d'or du musée d'Auschwitz, François a écrit ces mots en Espagnol : "Seigneur, prend pitié de ton peuple ! Seigneur, pardon pour tant de cruauté !"

Visite au camp d'Auschwitz-Birkenau
Visite au camp d'Auschwitz-Birkenau
Visite au camp d'Auschwitz-Birkenau
Visite au camp d'Auschwitz-Birkenau
Visite au camp d'Auschwitz-Birkenau
Visite au camp d'Auschwitz-Birkenau
Visite au camp d'Auschwitz-Birkenau
Visite au camp d'Auschwitz-Birkenau
Visite au camp d'Auschwitz-Birkenau
Visite au camp d'Auschwitz-Birkenau
Visite au camp d'Auschwitz-Birkenau
Visite au camp d'Auschwitz-Birkenau
Visite au camp d'Auschwitz-Birkenau
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29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 12:54
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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 10:50

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