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27 mai 2019 1 27 /05 /mai /2019 17:03

La communion est pareille à un comprimé effervescent… Tout est comprimé dans la pastille : vitamines, analgésiques, fortifiants, etc. Mis au contact de l’eau, il devient effervescent et libère toutes ses valeurs nutritives. Avalé, c’est une bombe d’énergie pour l’organisme. La religion ressemble parfois à ce comprimé qui reste comprimé, sans entrer dans nos vies personnelles, sans se dissoudre. En principe, nous avons tous reçu 4 comprimés : baptême, pardon, communion, confirmation. Mais, la plupart du temps, resté secs, à côté du verre d’eau ou de la vie… Alors, nous passons à côté d’une fantastique énergie qui nous booste et nous fait rayonner.

La première communion des enfants est l’occasion de réfléchir à ce que nous avons fait de la religion : un comprimé sec ou bien effervescent qui libère Jésus en nous ? Savez-vous la différence entre la communion et un hamburger ? En dévorant un hamburger, fort heureusement, je ne ressemble pas à un hamburger, car celui-ci se fond en moi pour devenir moi, c’est-à-dire mes cellules, mes muscles et de la graisse… Tandis que lorsque je « mange » Jésus dans l’Eucharistie, c’est le contraire, je deviens Jésus, je ressemble à Jésus, je sens comme Jésus, je réagis comme Jésus, j’espère comme Jésus, j’ai la force de Jésus en moi, je vis de Jésus, il vit en moi ! Comme le comprimé effervescent, Jésus s’est dissous en moi et il me booste ! Alors, la religion, ça a du sens…

Vous savez que, aujourd’hui, une mode fait sensation chez les ados, notamment sur facebook : être nominé avec l’ordre de se plonger totalement dans de l’eau glacée. Le principe : un ado nomme un autre ado sur facebook, par exemple : « Je nomine Jessica, Alexandre, etc… » Et ces derniers doivent à leur tour se filmer lorsqu’ils se plongent dans une fontaine ou une rivière, et mettre la vidéo sur facebook. Si les nominés n’exécutent pas l’ordre, ils doivent payer un repas à celui ou celle qui les a nominés !

Et comme un ado n’a pas beaucoup de tune, il préfère plonger ! Une manière pour eux d’être originaux… Mais il y a un hic majeur… Comme tout le monde le fait, ce n’est plus original, c’est même lassant… Alors il faudra trouver autre chose pour être original, car être original, demande du courage !

Alors, moi je vous propose quelque chose d’original : devenez cathos et pratiquants !!!! Ouahhhhhhhhhhhhh, la honte ! Oui, mais cela comporte deux avantages : vous êtes originaux et vous avez du courage ! Car il y en a peu qui ont du vrai courage… J’invite toute cette assemblée présente dans cette église à revenir dimanche prochain pour vous plonger, non pas dans une fontaine, mais dans l’amour fou de Jésus eucharistie ! Et vous verrez, vous allez rayonner du Christ.

ORIGINAL, NON ? Aïe ! Je sens que je vais être souvent invité à des repas…

Père Joël Pralong

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 17:30

L'Église a toujours enseigné que l'EUCHARISTIE instituée par Jésus au soir du Jeudi-Saint est, au sens le plus fort du mot, une re-présentation du Sacrifice de la CROIX.

Saint Thomas d'Aquin la définit comme « le Sacrement de la Passion du Christ effectuant l'union de l'homme au Christ immolé ».

A cette offrande parfaite du Bon Pasteur donnant sa vie pour ses brebis, Marie a communié la première d'une manière unique comme le souligne la « Constitution dogmatique sur l'Eglise” » de VATICAN II (N° 58).

« Ainsi la Bienheureuse Vierge avança dans son pèlerinage de foi, gardant fidèlement l'union avec son Fils jusqu'à la Croix ou, non sans un dessein divin, elle était debout, souffrant cruellement avec son Fils unique, associée d'un cœur maternel ã son sacrifice, donnant à l'immolation de la victime, née de sa chair, le consentement de son amour... »

Ayant collaboré et avec quel héroïsme à l'acquisition des grâces de la Rédemption, Marie se trouve également associée à leur distribution. Etablie par le Seigneur, Médiatrice Universelle, elle possède par conséquent l'entière disposition de l'Eucharistie, dispensant aussi bien les grâces qui y préparent que les grâces qui en découlent.

C'est pour cette raison principalement, mais aussi parce qu'en sa qualité de « première et parfaite chrétienne » elle a vécu après l'Ascension non seulement de l'Eucharistie, mais pour l'Eucharistie avec une sublimité de sentiments, qui étaient a la mesure de sa Foi, de son Espérance et de son Amour, qu'il nous faut considérer notre Mère spirituelle comme le Modèle et l'Educatrice de notre vie eucharistique.

Or, cette éducation, où peut - elle l'exercer avec le maximum d'efficacité sinon a chaque Messe où elle est mystérieusement, mais réellement présente et agissante ?

Il suffit pour cela que nous soyons bien conscients de cette présence à nos côtés de la Vierge sacerdotale et que nous avons recours à Elle, lui demandant instamment de nous inspirer des sentiments pareils à ceux qui habitaient son Cœur lorsqu'elle participait elle-même avec les premiers chrétiens à l'Eucharistie des Apôtres.

Elle intervient alors à coup sûr pour nous faire entrer d'abord dans ce grand mouvement ascendant du sacrifice eucharistique que constitue l’offrande à Dieu par l'Eglise du Christ immolé.

Marie, qui est l'OBLATE par excellence, nous apprend à jeter dans ce grand fleuve qu'est l'offrande parfaite de notre Sauveur le petit ruisseau de notre oblation personnelle constitué par les milliers de gouttes d'eau de nos prières, de nos travaux, de nos joies, de nos souffrances, de nos efforts et de nos sacrifices.

Emporté par ce puissant courant il ira se déverser dans l'Océan infini de l'Amour divin.

Et c'est ainsi - il ne faut pas l'oublier - que Marie nous aide à conduire jusqu'à son achèvement la Consécration totale de nous-mêmes que par Elle nous avons faite au Seigneur.

C'est ainsi qu'étant devenus par son entremise des hosties dans l'HOSTIE nous pouvons « rendre tout honneur et toute gloire à Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit ».

Modèle incomparable de l'accueil fait au Christ, Marie intervient également au cours de la Messe pour nous aider à recevoir avec fruit par la communion sacramentelle le Corps ressuscité de Jésus.

Pensons qu'à cette fin Elle nous invite d'abord chez Elle, c'est-à-dire, dans son Cœur si aimant qui est la « Maison du Pain » par excellence. Ce fut là, en effet, chez Elle, en Elle, que Jésus Pain de Vie fut pétri et apprêté pour être la divine nourriture de nos âmes ; n'est-il pas normal que ce soit là aussi, chez Elle, en Elle, qu'il se plaise à être servi, mangé, savouré !

Nous ayant ainsi dans son Cœur, Marie s'emploie avec toute sa délicatesse de Mère à conformer nos sentiments aux siens.

Nos dispositions intérieures, dès lors, deviennent telles que notre communion à Jésus-Eucharistie peut déployer en nous tous ses effets dont le but ultime est notre divinisation.

Il résulte de ces quelques considérations que plus nous nous laissons influencer par notre Mère selon la Grâce, plus nous nous laissons former intérieurement par Elle et plus nous devenons capables de vivre l'Eucharistie comme Jésus désire qu'elle soit vécue.

C'est donc en toute vérité qu'on peut dire à la manière de saint Louis-Marie Grignion de Montfort que le Cœur Immaculé de Marie - dans lequel nous avons établi le nôtre - est le chemin le plus court, le plus sûr et le plus parfait pour aller au Divin Cœur de Jésus qui bat dans l'Eucharistie pour le Salut du monde.

 

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 10:16

La « Constitution sur l'Eglise » de Vatican II nous enseigne que la vie chrétienne, c'est-à-dire la vie de Foi dans l'Espérance et la Charité a « sa source et son sommet » dans le sacrement de l'EUCHARISTIE. Ainsi en a décidé le Seigneur Jésus Lui-même, qui l'a institué pour qu'il soit la grâce par excellence perpétuellement offerte à son Eglise.

Et c'est bien là, en effet, son sens le plus profond selon l'origine du mot : « charis » voulant dire grâce et « eu-charis » la grâce la meilleure.

L'EUCHARISTIE c'est la permanence du don suprême que Dieu le Père a fait au monde en lui envoyant son Fils Unique pour le sauver, ce Fils dont St Paul affirme « qu'en nous le donnant Il nous a tout donné ».

Fidèles à la doctrine de l'Eglise qui n'a jamais varié, les catholiques voient dans l'Eucharistie beaucoup plus qu'une simple cérémonie commémorative de la mort victorieuse du Christ. Saint Thomas d'Aquin enseigne « qu'elle est le sacrement de la Passion du Christ effectuant l'union de l'homme au Christ immolé ».

Elle est donc au sens fort du terme une re-présentation du Calvaire, c'est-à-dire qu'elle nous présente à nouveau réellement le mystère du Salut et que nous y sommes présents.

Dans le mystère eucharistique, le Christ crucifié et glorifié, substantiellement présent sous les apparences du pain et du vin consacrés par le prêtre, renouvelle devant nous et pour nous l'offrande de son sacrifice d’amour accompli une fois pour toutes durant sa Passion, et qui constitue pour toutes les âmes une prodigieuse source de vie divine.

Cette vie d'amour qui a jailli de la mort victorieuse du Christ et qui s'écoule surabondamment de son Cœur transpercé, voici qu'elle est là, à notre portée, grâce au rite sacramentel de la messe.

Elle nous est proposée sous forme de nourriture vivifiante dans un repas fraternel : « Prenez et Mangez - Prenez et Buvez ».

Il suffit tout simplement - mais c'est essentiel - d'avoir faim et soif et de répondre aussi souvent que possible à l'invitation qui nous est faite de participer effectivement à ce banquet du Ciel sur la terre en y communiant.

Heureux sommes-nous alors ! Car le Christ Ressuscité qu'ainsi nous mangeons nous inonde de son Esprit qui nous fait grandir dans l'amour de Dieu et de nos frères. Cette vie filiale envers le Père, et fraternelle envers l'humanité, cette vie humble, pure, détachée, toute de don de soi et de pardon qui fut la sienne, Jésus fait en sorte qu'elle devienne progressivement la nôtre par ce merveilleux phénomène d'osmose qu'est la communion.

Nous sommes peu à peu transformés dans le Christ au point de pouvoir dire comme Saint Paul : « Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi ».

Mais si l'EUCHARISTIE est une source, elle est aussi un sommet, un aboutissement. Cela veut dire que nous sommes tenus d'y participer activement en joignant notre offrande personnelle à l'offrande du Sacrifice de Jésus.

En effet, « Le Christ veut que nous soyons son Sacrifice » (St Augustin) ; avec Lui « nous faisons la totalité de l'hostie offerte et présentée à Dieu ». (Olier).

La messe qui offre mystiquement l'immolation réelle de Jésus sur la Croix contient et offre mystiquement l'immolation réelle de nos vies. Elle rappelle la mort sanglante du Christ ; elle appelle notre mort à nous-mêmes, sanglante ou non ; elle en est le signe ; elle l'appelle et l'exige.

Or, il n'est pas nécessaire de chercher bien loin la matière de notre offrande (symbolisée par la goutte d'eau que le prêtre mêle au vin du calice) : c'est nous-mêmes, notre vie quotidienne avec tout ce qu'elle comporte d'activités, de relations avec autrui de joies ou d'espoirs, mais surtout de souffrances « la douleur pour le chrétien, affirme St Augustin, n'est pas un accident, mais une tâche professionnelle ». Sa raison d'être est donc de devenir une oblation qui, par son union à l'oblation suprême de Jésus acquiert une valeur co-rédemptrice comme ce fut le cas (mais à un degré que nul ne peut atteindre) pour l'indicible souffrance de Marie au Calvaire.

En nous demandant cette offrande totale de nous-mêmes qui de messe en messe nous incorpore toujours plus à Lui, Jésus nous entraîne en un mouvement ascendant vers une communion de plus en plus intime avec les Trois Personnes divines. Y avons-nous pensé ? C'est ce don de nous-mêmes répondant au don suprême de Dieu qui donne à notre Consécration mariale (consécration à Jésus par les mains de Marie) sa signification ultime. C'est là, en effet, qu'elle doit s'achever ; c'est à ce sommet qu’elle doit aboutir.

Nous ne remercierons jamais assez Notre-Seigneur pour ce sacrement de l'EUCHARISTIE qui est le plus grand de tous.

C'est vraiment le mystère central où se récapitule toute notre Foi et où s'accomplit toute notre vie chrétienne.

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 19:32

Chers frères et sœurs, chaque fois qu’il nous est donné de participer à ce Banquet du Ciel sur la terre qu’est l’Eucharistie, nous devons, dans un grand esprit de Foi, nous convaincre qu’il y a là, tout près de nous et cependant bien au devant de nous à une place privilégiée tout près de l’autel, Celle qu’on se plaît à invoquer sous le très beau vocable de Notre-Dame du Très Saint Sacrement.

Ce titre si évocateur, convient parfaitement à Marie, la Vierge Très Sainte, et cela pour trois grandes raisons :  

  •  Il lui convient tout d’abord, parce qu’Elle est la Mère de l’Homme-Dieu, notre Rédempteur et Sauveur.

Si au moment décisif de l’Annonciation, Marie avait refusé cette Maternité Divine, si Elle n’avait pas accepté de coopérer à plein cœur au plan divin du Salut, eh bien ! Nous n’aurions pas eu l’Incarnation Rédemptrice, ni à plus forte raison, le Mystère Eucharistique, qui en est le prolongement et l’actualisation tout au long du pèlerinage terrestre de l’Eglise.

Oui, c’est bien parce que le Fils de Dieu, le Verbe Eternel a pu ainsi assumer une nature semblable à la nôtre, dans le sein très pur de Marie, qu’ll a pu 33 ans après, au soir de la Cène, faire à son Eglise le don inouï de son « Corps » et de son « Sang », sous les signes d’un Sacrement.

La Liturgie nous rappelle cette vérité chaque fois qu’elle nous fait chanter : « Ave, verum Corpus natum de Maria Virgine » (Nous te saluons, Vrai Corps du Christ né de la Vierge Marie).

Saint Thomas d’Aquin qui est l’auteur de cette prière, souligne ainsi très nettement l’identité qu’il y a entre le Corps du Christ qui vit dans l’Hostie et le Corps du Christ qui est né de Marie.

On peut donc dire de ce point de vue, que Marie est vraiment la Mère de l’Eucharistie, et cela seul suffirait, bien sûr, pour justifier son titre de Notre-Dame du Très Saint Sacrement.  

  • Mais Marie est également Notre-Dame du Très Saint Sacrement parce qu’Elle est la Corédemptrice et la Médiatrice de toutes les grâces.

Depuis toujours,  nous le savons, l’Eglise enseigne que l’Eucharistie, c’est au sens le plus fort du mot la re-présentation du Sacrifice de la Croix, son actualisation.

Or, Marie fut intimement associée en sa qualité de Nouvelle Eve à l’offrande rédemptrice de son Fils, le Nouvel Adam.

Saint Jean nous la montre, en effet, debout au pied de la Croix, subissant une véritable mort mystique, alors que son Fils subissait une atroce mort physique ; offrant à Dieu le Père, la Divine Victime et s’offrant très généreusement avec elle en Victime d’Amour.

Ayant collaboré à l’acquisition des grâces de la Rédemption, Marie se trouve également associée à leur distribution.

Etablie par le Seigneur, Médiatrice Universelle, Elle possède par conséquent l’entière disposition de l’Eucharistie, dispensant aussi bien les grâces qui y préparent que les grâces qui en découlent.

Un Juif converti qui avait su discerner en Notre-Dame, ce rôle de « pourvoyeuse du Pain de Vie », René Schwob, lui fit un jour cette prière :

« Nous ouvrons la bouche,

nous tendons la langue pour recevoir le pain que vous avez pétri,

Vierge Pleine de Bonté, Boulangère Eternelle ».   

  • Marie est enfin Notre-Dame du Très Saint Sacrement parce que, « première et parfaite chrétienne » durant de nombreuses années (depuis l’Ascension de Jésus jusqu’à son Assomption Glorieuse) Elle a vécu non seulement de l’Eucharistie mais pour l’Eucharistie, avec une qualité et une intensité de sentiments qui étaient à la mesure de sa Foi, de son Espérance et de son Amour.

Voilà pourquoi, frères et sœurs, il faudrait que Marie soit pour nous, comme Elle le fut pour les Apôtres et pour les premiers chrétiens, l’Educatrice de notre Vie Eucharistique.

Or, cette éducation toute maternelle, où peut-elle l’exercer principalement, sinon à chaque Messe où Elle est présente, comme je le soulignais en commençant, d’une présence mystérieuse certes, mais effective et combien efficace.

Oui, c’est là qu’Elle nous forme avec patience, avec amour, aux dispositions fondamentales qui doivent être les nôtres au cours de la Messe d’abord, (et ensuite durant nos visites à Jésus-Eucharistie) inspirant nos attitudes intérieures, nous conduisant à communier de plus en plus aux sentiments qui habitaient son Cœur à l’Heure si éprouvante de la Passion et dans ces moments uniques où participant Elle-même à l’Eucharistie des Apôtres, Elle savourait l’indicible joie de communier au Corps de son Fils Ressuscité, ce Corps de Jésus dont Elle avait été le premier Tabernacle durant les neuf mois de sa gestation.

Alors chers frères et sœurs, chaque fois que nous participons au Mystère Eucharistique, prenons bien conscience de cette présence agissante de Notre Mère Bien-Aimée.

Confions-nous à Elle, comme des tout-petits et puis laissons-nous guider, laissons-la faire.

Elle ne manquera pas d’intervenir, soyons-en sûr, pour nous aider, tout d’abord à offrir le Christ ; pour nous aider ensuite à couler notre offrande dans la sienne.

Elle nous apprendra à jeter dans ce grand fleuve qui est l’offrande du Christ, le petit ruisseau de notre oblation personnelle, constitué par les milliers de gouttes d’eau de nos prières, de nos travaux, de nos joies, de nos peines, de nos sacrifices et de nos souffrances, bref, de tout ce qui fait notre vie. Emporté par ce puissant courant, il ira se déverser dans l’océan infini de l’Amour divin.

Et c’est ainsi, frères et sœurs, que Marie nous permettra de conduire à son achèvement, notre consécration baptismale.

Nous serons de plus en plus, tournés vers Dieu, polarisés par Dieu, immergés en Dieu, et nous ferons de toute notre vie une Hostie de Louange à la plus grande Gloire de la Très Sainte Trinité. Modèle incomparable de l’accueil fait au Christ, Marie interviendra également au cours de la Messe, pour nous aider à recevoir avec fruit, le Corps du Christ dans notre Communion Sacramentelle.

Pour cela, Elle nous invitera d’abord, chez Elle, dans son Cœur si accueillant et si aimant qui est « la Maison du Pain » par excellence.

Car c’est bien là, en Elle, que ce Pain du Ciel fut pétri et apprêté pour être la divine nourriture de nos âmes.

N’est-il pas normal, que ce soit là aussi, chez Elle, en Elle, qu’Il se plaise à être servi, mangé et savouré. Nous possédant ainsi en Elle, Marie saura bien avec toute sa délicatesse maternelle, harmoniser nos sentiments avec les siens.

Nos dispositions intérieures alors, seront telles que notre communion à Jésus-Eucharistie pourra, dans toute notre existence, déployer ses merveilleux effets, dont le but ultime est de nous diviniser, en nous transformant dans le Christ…

Réfléchissons beaucoup à cela, frères et sœurs, afin que soit fortifiée en nous la conviction que c’est Par Marie, Avec Marie et En Marie, que selon une formule célèbre :

« Toute notre vie pourra passer dans notre messe, et que toute notre messe pourra passer dans notre vie ».

Oui, si nous voulons que l’Eucharistie, soit de plus en plus le Cœur de notre vie chrétienne, la source de notre amour, pour Dieu et pour nos frères, vivons là, dans une très grande union avec notre Mère Spirituelle.

N’oublions jamais que le Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, c’est le chemin le plus court et le plus sûr, pour aller au Divin Cœur de Jésus qui bat dans l’Eucharistie pour le Salut du Monde.

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