Le mercredi 14 février 2024 est un jour spécial pour les catholiques. C’est le mercredi des Cendres. L’entrée en Carême. Quel est le sens de cette célébration ? Il nous rappelle que nous ne sommes rien si nous n’acceptons pas la présence de Dieu dans nos vies, si nous refusons sa grâce et si nous préférons les choses périssables aux valeurs impérissables que son Fils nous propose. On l’appelle ainsi car, à l’église, après l’homélie, chacun s’avance vers le prêtre pour recevoir une petite croix tracée sur le front avec des cendres. Par ce signe, l’homme pécheur implore le pardon de Dieu et prend la résolution de convertir son cœur et de croire à l’Évangile. Le fait de recevoir les Cendres avec foi nous obtient les grâces actuelles qui nous aideront à vivre le Carême. N’hésitons pas à amener à cette cérémonie, les plus jeunes. Venir aux Cendres, c’est le signe que nous voulons faire plus de place à Dieu dans nos vies, comme les premiers soleils de printemps chassent le gris de l’hiver. Bon Carême à Tous.
Vous trouverez le déroulé de la Messe du Mercredi des Cendres en DOCX et PDF
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Prière du matin
Seigneur, notre Dieu, nous reconnaissons ton infinie grandeur et ressentons terriblement notre petitesse et notre difficulté à refréner notre égoïsme. Ton Église nous a réservé ce temps béni où nous pourrons demander ton pardon avec toute l'ardeur, tout l'amour et tout le repentir de nos cœurs : Revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les pleurs et les cris de deuil. Avec ce jour, commence aussi le temps où ta main s'offre à nous avec cette tendresse que seul un Dieu-Père peut avoir et montrer à nous tous, ses fils bien-aimés. Fais qu'en ce Carême, chacun de nous chemine vers toi d'un pas ferme et décidé, pour arriver à Pâques le cœur ressuscité, tout à la joie du pardon.
Lecture du livre de Joël 2, 12-18
C’est notre communauté tout entière qui doit prendre le chemin de la conversion qui nous mènera à Pâques.
Maintenant - oracle du Seigneur - revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil ! Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d'amour, renonçant au châtiment. Qui sait ? Il pourrait revenir, il pourrait renoncer au châtiment, et laisser derrière lui sa bénédiction, alors vous pourrez présenter offrandes et libations au Seigneur votre Dieu. Sonnez du cor dans Sion : prescrivez un jeûne sacré, annoncez une fête solennelle, réunissez le peuple, tenez une assemblée sainte, rassemblez les anciens, réunissez petits enfants et nourrissons ! Que le jeune époux sorte de sa maison, que la jeune mariée quitte sa chambre ! Entre le portail et l'autel, les prêtres, serviteurs du Seigneur, iront pleurer et diront : « Pitié, Seigneur, pour ton peuple, n'expose pas ceux qui t'appartiennent à l'insulte et aux moqueries des païens ! Faudra-t-il qu'on dise : Où donc est leur Dieu ? »
Et le Seigneur s'est ému en faveur de son pays, il a eu pitié de son peuple. - Parole du Seigneur.
Commentaire : Le prophète décrit une cérémonie de pénitence organisée à l’occasion d’une sécheresse aggravée par une invasion de sauterelles. Pour les homes de la Bible, ce désastre économique était la preuve de leur péché. Aussi chacun est-il appelé à se convertir, quel que soit son âge ou sa fonction. Pourtant, l’essentiel n’est pas de prendre conscience de son péché. Il est d’abord de reconnaître que le cœur de Dieu est tout prêt à pardonner ; il est aussi de découvrir quel contre-témoignage sont nos fautes aux yeux des incroyants : « Où donc est leur Dieu ? », puisqu’ils ne sont pas meilleurs que les autres.
La conversion à laquelle nous sommes appelés au cours du Carême ne serait-elle pas de croire que « notre Dieu est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment ? »
Psaume 50
R/ : Pitié, Seigneur, car nous avons péché.
- Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense. R/
- Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi. Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait. R/
- Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint. R/
- Rends-moi la joie d'être sauvé ; que l'esprit généreux me soutienne. Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange. R/
Lecture de la seconde lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 5, 20 ; 6, 2
« Laissez-vous réconcilier avec Dieu, nous demande Paul, c’est maintenant le moment favorable ».
Frères, nous sommes les ambassadeurs du Christ, et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel : nous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu. Celui qui n’a pas connu le péché, Dieu l’a pour nous identifier au péché, afin qu’en lui nous devenions justes de la justice même de Dieu. En tant que coopérateurs de Dieu, nous vous exhortons encore à ne pas laisser sans effet la grâce reçue de lui. Car il dit dans l’Écriture : Au moment favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Le voici maintenant le moment favorable, le voici maintenant le jour du salut. – Parole du Seigneur.
Commentaire : « Qui vous écoute m’écoute », avait promis Jésus Christ à ses apôtres. En parlant d’ambassade pour le Christ, Paul rappelle à ses correspondants le service de la Parole de Dieu qu’il accomplit pour eux. Il doit avoir le courage de les secouer de leur torpeur, de leur faite connaître fraternellement les exigences de l’Évangile, de les inviter à ne pas laisser passer le moment favorable pour se convertir.
J’ai souvent remis à plus tard mes décisions de conversion. « C’est maintenant le moment favorable », écrit l’apôtre Paul. Afin de « ne pas laisser sans effet la grâce reçue de Dieu », suis-je décidé à commercer sans tarder ?
Acclamation avant l’Évangile
Ta Parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la voix du Seigneur. Ta Parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6, 1-6. 16-18
Il ne s’agit pas de se composer un masque de Carême, mais d’être vrai devant Dieu et devant nos frères.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.
Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.
Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra ». – Acclamons la Parole de Dieu.
Commentaire : Ce n’est pas la pratique religieuse que Jésus Christ dénonce, au profit d’une foi qui ne se traduirait pas en actes. Il n’oppose pas davantage une religion intérieure, faite de nobles sentiments, à une religion extérieure, attachée à des pratiques grossières et déconsidérées. Jésus maintient la nécessité de l'aumône, de l’ prière et du jeûne. Disons, pour éviter les malentendus qui s’attachent parfois à ces mots, qu’il est toujours nécessaire de traduire notre vie chrétienne dans des actes de partage, de prière et de maîtrise de soi. Ce que Jésus dénonce, c’est la bonne conscience de ceux qui se reposent sur l’opinion que les hommes se font d’eux. Ce sera là leur seule récompense. Mais le geste gratuit, l’amour qui ne cherche pas son intérêt, le don de soi sans calcul, parce que justement ils n’attendent pas d’être payés de retour, recevront de Dieu ce salaire qu’ils ne recherchaient pas.
Père, tu vois dans le secret de mon cœur : ma bonne volonté tout autant que mes faiblesses. Pendant ce Carême, fais triompher le meilleur de moi-même !
Homélie
Allons, un peu d’ardeur et repens-toi !
L’Église va bientôt nous inviter à vivre intensément « le temps favorable » du Carême qui constitue pour tout le peuple chrétien une longue retraite de 40 jours.
Il faudrait que dès son ouverture nous prenions la ferme résolution d’en faire un traitement de choc contre cette dangereuse maladie de l’âme qui nous affecte tous de quelque manière, et que les auteurs spirituels appellent la tiédeur.
Nous n’ignorons pas, pour peu que nous ayons lu le chapitre III de l’Apocalypse, que le Seigneur juge avec une particulière sévérité cet état de langueur spirituelle : « Je connais ta conduite, déclare-t-il, à celui qui est tiède ; tu n’es ni froid ni chaud. Que n’es-tu l’un ou l’autre ? Ainsi puisque te voilà tiède, ni chaud ni froid, je vais te vomir de ma bouche. »
La tiédeur se caractérise essentiellement par une disparition progressive de l’amour, à l’image d’un feu qui, après avoir élevé ses flammes très haut diminue d’intensité jusqu’à s’éteindre complètement. Autrement dit la Charité qui n’est pas - faut-il le rappeler – affaire de sensibilité, mais de volonté, se refroidit.
Si l’âme devient tiède c’est parce qu’elle s’arrête volontairement sur le chemin montant de la sainteté, estimant qu’elle en a fait assez et qu’elle n’a plus besoin de progresser parce que Dieu n’en demande pas tant. Et comme dans le domaine spirituel qui n’avance pas recule, elle s’engage (en tentant de justifier son attitude) dans un processus de relâchement qui aboutira tôt ou tard à un véritable désastre.
À l’origine de cette anémie spirituelle, il y a tout d’abord un manque d’appétit des choses de Dieu. L’âme s’affaiblit parce qu’elle ne s’alimente que très peu ou très mal, négligeant trop souvent ou trop longtemps ces nourritures surnaturelles indispensables que sont la communion fréquente, la lecture de la Parole de Dieu ou des ouvrages de spiritualité, l’oraison, la récitation du Rosaire, et l’examen de conscience quotidien.
La tiédeur provient aussi du fait que cette âme n’a plus la volonté de se mortifier ; elle ne fait pratiquement plus d’efforts sérieux pour réfréner ses tendances mauvaises et combattre ses défauts par des moyens surnaturels.
Son état de faiblesse est tel qu’elle ne cherche plus à ramer à contre-courant ; c’est même le contraire qui se produit : elle se laisse porter par le courant, pensant comme tout le monde, faisant comme tout le monde. Ce qui en elle désormais commande tout, ce n’est plus le divin, c’est l’humain. Le sel s’est affadi.
« La ruine des âmes, écrit le chanoine Lallement, provient de la multiplication des péchés véniels qui causent la diminution des lumières et des inspirations, des grâces et des consolations intérieures, de la ferveur et du courage pour résister aux attaques de l’ennemi. De là s’ensuit l’aveuglement, la faiblesse, les chutes fréquentes, l’habitude, l’insensibilité, parce que l’affection étant gagnée, on pèche sans sentiment de son péché. »
En somme, le grand mal de la tiédeur, c’est de ne pas tendre de toutes ses forces vers Dieu ; c’est de ne l’aimer que si faiblement qu’on accepte volontiers le péché véniel, attitude comparable dans l’ordre surnaturel à celle d’un homme qui accepterait volontiers d’être continuellement blessé ou malade pourvu qu’il n’en meure pas. Est-il besoin d’ajouter que le démon se réjouit fort d’un tel état de choses parce qu’il lui est facile d’entraîner au péché mortel (et donc à la perte de la vie divine) l’âme qui est comme tombé en léthargie.
Alerte donc à la tiédeur ! Pour prévenir ou pour guérir ce mal redoutable, deux grands remèdes - les seuls vraiment efficaces - que Jésus a prescrits une fois pour toutes sont à notre disposition : la Prière et la Pénitence.
Nous savons avec quels accents pathétiques, accompagnés de larmes, la Vierge Marie, grande infirmière des âmes, nous supplie de les appliquer chaque fois qu’Elle vient en notre temps manifester sa présence au chevet de notre monde malade.
Puissions-nous mieux prendre conscience au cours de ce Carême, de la gravité et de l’urgence de ses appels ! Poursuivons avec une ardeur renouvelée le labeur si coûteux de notre réforme intérieure. Cela requiert de notre part beaucoup d’énergie, de persévérance et de fidélité. Mais avec la grâce de Dieu - qui ne nous fait jamais défaut et sur laquelle nous devons toujours compter - tout est possible.
Et puis, disons-nous bien, car c’est là le meilleur stimulant, que si Jésus exige de nous avec autant de rigueur le sacrifice de notre vie misérable, c’est pour lui substituer Sa Vie divine. S’il veut que nous fassions le vide dans notre cœur, c’est pour l’emplir de Dieu et nous combler ainsi de sa Paix et de sa Joie.
« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma Parole et mon Père l’aimera : nous viendrons en lui et nous ferons en lui notre demeure. »
Abbé Pierre Cousty
Imposition des cendres
Bénédiction et imposition des cendres
Après l’homélie, le prêtre dit : Frères et sœurs bien-aimés, supplions humblement Dieu notre Père de bénir, par l'abondance de sa grâce, les cendres dont nos fronts vont être marqués en signe de pénitence.
Après un bref temps de silence, il poursuit : Seigneur Dieu, toi qui te laisses fléchir par ceux qui s’humilient et apaiser par ceux qui réparent leurs torts, prête une oreille bienveillante à nos prières ; en ta tendresse, répands sur tes serviteurs qui vont recevoir les cendres la grâce de ta bénédiction : par leur fidélité à l'observance de ce temps de Carême, qu’ils parviennent avec un esprit purifié à la célébration du mystère pascal de ton Fils. Lui qui vit et règne pour les siècles des siècles. R/ : Amen.
ou
Seigneur notre Dieu, toi qui ne veux pas la mort des pécheurs mais leur conversion, exauce avec bonté notre prière, dans ta tendresse, bénis les cendres dont nous serons marqués en reconnaissant que nous sommes poussière et cendre et devons retourner en poussière. En nous appliquant à observer le Carême, puissions-nous obtenir le pardon de nos péchés et vivre de la vie nouvelle à l’image de ton Fils ressuscité. Lui qui vit et règne pour les siècles des siècles. R/ : Amen.
En imposant les cendres, le prêtre dit à chacun :
- Convertissez-vous et croyez à l’Évangile ou
- Souviens-toi que tu es poussière, et que tu retourneras en poussière.
Prière Universelle
Au début du Carême, adressons notre prière au Seigneur qui est riche en miséricorde.
R/ : Entends le cri des hommes monter vers toi, Seigneur
- Pour ceux qui exercent des responsabilités dans l’Église : afin qu’ils fassent œuvre de réconciliation à chaque fois que c’est nécessaire, prions le Seigneur. R/
- Pour les peuples déchirés par la haine et la violence : que des artisans de justice et de paix les guident sur des chemins de réconciliation, prions le Seigneur. R/
- Pour les catéchumènes, enfants, jeunes et adultes, qui se préparent au baptême et à la confirmation et pour tous ceux qui ont besoin d’une conversion intérieure, prions le Seigneur. R/
- Pour les familles déchirées par des conflits ou des divisions : afin que, pendant le Carême, des gestes de réconciliation soient possibles, prions le Seigneur. R/
Dieu, notre Père, qui ouvres des chemins de conversion et de réconciliation, écoute nos prières pour tous les hommes, par Jésus, le Christ, notre Seigneur. – Amen.
Source : https://croire.la-croix.com/
Prière sur les offrandes
En t’offrant solennellement ce sacrifice au début du Carême, nous te supplions, Seigneur : fais que, par des actes de pénitence et de charité, nous évitions tout mauvais plaisir, et que, purifiés de nos péchés, nous méritions de célébrer avec ferveur la passion de ton Fils. Lui qui vit et règne pour les siècles des siècles.
Préface du Carême III
Vraiment, il est juste et bon, pour ta gloire et notre salut, de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, Seigneur, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant. Tu as voulu que nous te rendions grâce par nos privations : elles rabaissent notre orgueil de pécheurs et nous invitent à suivre l’exemple de ta bonté en nous faisant partager avec ceux qui ont faim. C’est pourquoi, avec les anges innombrables, d’une seule voix nous célébrons ta louange en proclamant : Saint !…
Préface du Carême IV
Vraiment, il est juste et bon, pour ta gloire et notre salut, de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, Seigneur, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant. Car tu veux par notre jeûne et nos privations, réprimer nos penchants mauvais, élever nos esprits, nous donner la force et enfin la récompense, par le Christ, notre Seigneur. Par lui, les anges célèbrent ta grandeur, et les esprits bienheureux adorent ta gloire ; par lui s’inclinent devant toi les puissances d’en haut et tressaillent d’une même allégresse les innombrables créatures des cieux. À leur hymne de louange, laisse-nous joindre nos voix pour chanter et proclamer : Saint !...
Prière après la communion
Puisse le sacrement que nous avons reçu, Seigneur, nous procurer ton secours, afin que notre jeûne te soit agréable et contribue à notre guérison. Par le Christ.
Prière sur le peuple
Dans ta bonté, Dieu souverain, répands sur ceux qui s’inclinent devant toi un esprit de contrition, afin que ta miséricorde leur obtienne la récompense promise à ceux qui font pénitence. Par le Christ, notre Seigneur.
Evangile à trous selon saint Matthieu
Comme les ..................... s'étaient rassemblés autour de Jésus sur la montagne, il leur disait : « Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d'agir devant les .................. pour vous faire remarquer. Autrement, il n'y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux.
Ainsi, quand tu fais l'......................, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme ceux qui se donnent en spectacle dans les ............................... et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. ...................., je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense.
Mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main ..................... ignore ce que donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le ........................... ; ton Père voit ce que tu fais en secret : il te le revaudra.
Et quand vous ...................., ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle : quand ils font leurs prières, ils aiment à se tenir ...................... dans les synagogues et les carrefours pour bien se montrer aux hommes. ..................... je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la ................, et prie ton Père qui est présent dans le secret : il te le revaudra.
Et quand vous ......................., ne prenez par un air abattu, comme ceux qui se donnent en spectacle : ils se composent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu'ils jeûnent. .................. je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, ......................-toi la tête et ....................-toi le visage ; ainsi ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent dans le .................., ton Père voit ce que tu fais dans le ...............: il te le revaudra ».