LE MESSAGE DE LA VIERGE À LOURDES, TOUJOURS « ACTUEL »
ROME, dimanche 12 février 2012 (ZENIT.org) – Le message de la Vierge à Lourdes n’a rien perdu de son actualité, a déclaré Benoît XVI, avant l’angélus de ce dimanche, 12 février, depuis la fenêtre de son bureau qui donne place Saint-Pierre (cf. Ci-dessous, « Documents », pour le texte intégral de l’allocution de Benoît XVI).
Après avoir évoqué la rencontre de saint François d’Assise et du lépreux, qui manifeste comment le Christ vient libérer l’humanité de toute forme de lèpre, Benoît XVI a évoqué la fête de Notre Dame de Lourdes, qui correspond, le 11 février, à l’anniversaire de la première apparition à Massabielle, en 1958. Le pape appelle à la prière, à la pénitence et à la miséricorde.
« Chers amis, a dit Benoît XVI, adressons notre prière à la Vierge Marie, que nous avons célébrée hier en faisant mémoire de ses apparitions à Lourdes. La Vierge a confié à Bernadette un message toujours actuel : l’invitation à la prière et à la pénitence. Par sa Mère, c’est toujours Jésus qui vient à notre rencontre, pour nous libérer de toute maladie du corps et de l’âme. Laissons-nous toucher et purifier par lui, et faisons miséricorde à nos frères ! »
Les 18 apparitions à Bernadette Soubirous auront lieu du jeudi 11 février au jeudi 16 juillet 1858. Le site des sanctuaires de Lourdes rappelle la chronique de ces dix-huit apparitions : c’est le 24 février que la Vierge appelle à la pénitence, le 2 mars, elle demande une chapelle, le 25 mars, elle révèle son nom.
Jeudi 11 février 1858 : la première rencontre
Première apparition. Accompagnée de sa sœur et d'une amie, Bernadette se rend à Massabielle, le long du Gave, pour ramasser des os et du bois mort. Enlevant ses bas pour traverser le ruisseau et aller dans la Grotte, elle entend un bruit qui ressemblait à un coup de vent, elle lève la tête vers la grotte : "J'aperçus une dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied". Bernadette fait le signe de la croix et récite le chapelet avec la Dame. La prière terminée, la Dame disparaît brusquement.
Dimanche 14 février 1858 : l'eau bénite
Deuxième apparition. Bernadette ressent une force intérieure qui la pousse à retourner à la Grotte malgré l'interdiction de ses parents. Sur son insistance, sa mère l'y autorise ; après la première dizaine de chapelet, elle voit apparaître la même Dame. Elle lui jette de l'eau bénite. La Dame sourit et incline la tête. La prière du chapelet terminée, elle disparaît.
Jeudi 18 février 1858 : la Dame parle
Troisième apparition. Pour la première fois, la Dame parle. Bernadette lui présente une écritoire et lui demande d'écrire son nom. Elle lui dit : "Ce n'est pas nécessaire.", et elle ajoute : "Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre. Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ?»
Vendredi 19 février 1858 : le premier cierge
Quatrième apparition. Bernadette vient à la Grotte avec un cierge bénit et allumé. C'est de ce geste qu'est née la coutume de porter des cierges et de les allumer devant la Grotte.
Samedi 20 février 1858 : la grande tristesse
Cinquième apparition. La Dame lui a appris une prière personnelle. A la fin de la vision, une grande tristesse envahit Bernadette.
Dimanche 21 février 1858 : "Aquero"
Sixième apparition. La Dame se présente à Bernadette le matin de bonne heure. Une centaine de personnes l'accompagnent. Elle est ensuite interrogée par le commissaire de police Jacomet. Il veut lui faire dire ce qu'elle a vu. Bernadette ne lui parle que d' "Aquero" (cela).
Mardi 23 février 1858 : le secret
Septième apparition. Entourée de cent cinquante personnes, Bernadette se rend à la Grotte. L'Apparition lui révèle un secret "rien que pour elle ".
Mercredi 24 février 1858 : «Pénitence !»
Huitième apparition. Message de la Dame : "Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs ! "
Jeudi 25 février 1858 : la source
Neuvième apparition. Trois cents personnes sont présentes. Bernadette raconte : "Elle me dit d'aller boire à la source (…). Je ne trouvai qu'un peu d'eau vaseuse. Au quatrième essai je pus boire. Elle me fit également manger une herbe qui se trouvait près de la fontaine puis la vision disparut et je m'en allai." Devant la foule qui lui demande : "Sais-tu qu'on te croit folle de faire des choses pareilles ?, elle répond : "C'est pour les pécheurs."
Samedi 27 février 1858 : silence
Dixième apparition. Huit cents personnes sont présentes. L'Apparition est silencieuse. Bernadette boit l'eau de la source et accomplit les gestes habituels de pénitence.
Dimanche 28 février 1858 : pénitence
Onzième apparition. Plus de mille personnes assistent à l'extase. Bernadette prie, baise la terre et rampe sur les genoux en signe de pénitence. Elle est ensuite emmenée chez le juge Ribes qui la menace de prison.
Lundi 1er mars 1858 : la première miraculée de Lourdes
Douzième apparition. Plus de mille cinq cents personnes sont rassemblées et parmi elles, pour la première fois, un prêtre. Dans la nuit, Catherine Latapie, une amie lourdaise, se rend à la Grotte, elle trempe son bras déboîté dans l'eau de la source : son bras et sa main retrouvent leur souplesse.
Mardi 2 mars 1858 : le message aux prêtres
Treizième apparition. La foule grossit de plus en plus. La Dame lui demande : "Allez dire aux prêtres qu'on vienne ici en procession et qu'on y bâtisse une chapelle". Bernadette en parle à l'abbé Peyramale, curé de Lourdes. Celui-ci ne veut savoir qu'une chose : le nom de la Dame. Il exige en plus une preuve : voir fleurir en plein hiver le rosier (l'églantier) de la Grotte.
Mercredi 3 mars 1858 : le sourire de la Dame
Quatorzième apparition. Dès 7 heures le matin, en présence de trois mille personnes, Bernadette se rend à la Grotte, mais la vision n'apparaît pas ! Après l'école, elle entend l'invitation intérieure de la Dame. Elle se rend à la Grotte et lui redemande son nom. La réponse est un sourire. Le curé Peyramale lui redit : "Si la Dame désire vraiment une chapelle, qu'elle dise son nom et qu'elle fasse fleurir le rosier de la Grotte".
Jeudi 4 mars 1858 : huit mille personnes à la Grotte
Quinzième apparition. La foule toujours plus nombreuse (environ huit mille personnes) attend un miracle à la fin de cette quinzaine. La vision est silencieuse. Le curé Peyramale campe sur sa position. Pendant vingt jours, Bernadette ne va plus se rendre à la Grotte : elle n'en ressent plus l'irrésistible attrait.
Jeudi 25 mars 1858 : la Dame révèle enfin son nom
Seizième apparition. La vision révèle enfin son nom, mais le rosier (ou églantier) sur lequel elle pose les pieds au cours de ses Apparitions ne fleurit pas. Bernadette raconte : "Elle leva les yeux au ciel, joignant en signe de prière ses mains qui étaient tendues et ouvertes vers la terre, et me dit : Que soy era immaculada councepciou". Bernadette part en courant et répète sans cesse, sur le chemin, des mots qu'elle ne comprend pas. Ces mots troublent le brave curé. Bernadette ignorait cette expression théologique qui désigne la Sainte Vierge. Quatre ans plus tôt, en 1854, le pape Pie IX en avait fait une vérité de la foi catholique (dogme).
Mercredi 7 avril 1858 : le miracle du cierge
Dix-septième apparition. Pendant cette Apparition, Bernadette tient son cierge allumé. La flamme entoure longuement sa main sans la brûler. Ce fait est immédiatement constaté par le médecin, le docteur Douzous.
Jeudi 16 juillet 1858 : la toute dernière apparition
Dix-huitième apparition. Bernadette ressent le mystérieux appel de la Grotte, mais l'accès à Massabielle est interdit et fermé par une palissade. Elle se rend donc en face, de l'autre côté du Gave... et voit la Vierge Marie, une ultime fois : "Il me semblait que j'étais devant la grotte, à la même distance que les autres fois, je voyais seulement la Vierge, jamais je ne l'ai vue aussi belle".
Anita Bourdin
La maladie et la souffrance peuvent parfois bouleverser nos vies ou celles de nos proches : pour nous encourager à donner de notre temps, soutenir les malades, être attentif à leurs besoins, une journée mondiale des malades, créée en 1992 par le Pape Jean-Paul II, est célébrée chaque année, le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes.
Bénédiction des malades
Seigneur notre Dieu, tu as envoyé ton Fils dans le monde pour qu’il prenne sur lui nos souffrances, pour qu’il se charge de nos douleurs ; nous te prions pour tes serviteurs malades : réconforte-les dans leur épreuve, raffermis leur espérance, qu’avec ta bénédiction ils surmontent leur maladie, qu’avec ton aide ils recouvrent la santé. Par le Christ, notre Seigneur. Amen.
Message du pape François pour la Journée mondiale du malade, le 11 février
Lecture du livre du prophète Isaïe 66, 10-14c
Réjouissez-vous avec Jérusalem ! Exultez en elle, vous tous qui l’aimez ! Avec elle, soyez pleins d’allégresse, vous tous qui la pleuriez ! Alors, vous serez nourris de son lait, rassasiés de ses consolations ; alors, vous goûterez avec délices à l’abondance de sa gloire.
Car le Seigneur le déclare : « Voici que je dirige vers elle la paix comme un fleuve et, comme un torrent qui déborde, la gloire des nations ». Vous serez nourris, portés sur la hanche ; vous serez choyés sur ses genoux. Comme un enfant que sa mère console, ainsi, je vous consolerai. Oui, dans Jérusalem, vous serez consolés. Vous verrez, votre cœur sera dans l’allégresse ; et vos os revivront comme l’herbe reverdit. Le Seigneur fera connaître sa puissance à ses serviteurs. — Parole du Seigneur.
Cantique Judith 13
R/ : Tu es la joie, tu es l’honneur de notre peuple, Vierge Marie.
Bénie sois-tu, ma fille, par le Dieu Très-Haut plus que toutes les femmes de la terre ; et béni soit le Seigneur Dieu, Créateur du ciel et de la terre.
Car le Seigneur t’a dirigée pour frapper à la tête le chef de nos ennemis. Jamais l’espérance dont tu as fait preuve ne s’éloignera du cœur des hommes.
Alléluia. Alléluia. Heureuse es-tu, Vierge Marie, toi qui as cru que s’accompliraient pour toi les paroles du Seigneur. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 2, 1-11
En ce temps-là, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples.
Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin ». Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue ». Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites le ». Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs ; chacune contenait deux à trois mesures (c’est-à-dire environ cent litres). Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d’eau les jarres ». Et ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas ». Ils lui en portèrent. Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau.
Alors le maître du repas appelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant ».
Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. — Acclamons la Parole de Dieu.
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Prière Universelle
Le prêtre :
« L'Évangile change le cœur. Il est capable de changer les personnes. Souvenez-vous toujours que l’Évangile a la force de changer la vie ! Ne l’oubliez pas ! » Ces mots du Pape François ont une résonnance particulière aujourd'hui, Dimanche de la Santé. Sûrs que notre Dieu donne la guérison, présentons-lui tous nos frères et sœurs de la terre.
Le lecteur :
- Dieu notre Père, nous te confions ton Église, appelée à transmettre la confiance et l'espérance. Inspire aux baptisés les mots qui guériront les cœurs brisés de tant d'hommes, de femmes et d'enfants de notre temps, nous t'en prions.
- Dieu notre Père, nous te confions les instances politiques, les chercheurs scientifiques et les médecins. Que ton Esprit les guide pour que, dans toutes leurs décisions, soient respectées la vie et la dignité des personnes, nous t'en prions.
- Dieu notre Père, nous te confions les personnes âgées et les personnes malades, tout spécialement celles que nous connaissons ; nous te confions aussi leurs familles, ceux qui les soignent et ceux qui les visitent. Fais sentir à chacun ta présence aimante et agissante, nous t'en prions.
- Dieu notre Père, nous te confions notre communauté de paroisses. Fortifie-la dans la prière et la charité, et aide-nous à sortir de nous-mêmes, pour aller vers ceux qui souffrent ou qui se sentent rejetés, nous t'en prions.
Le prêtre :
Dieu notre Père, exauce nos prières. Tu as confié à tes enfants la mission d'annoncer l'Évangile ; accorde-leur ta grâce pour que, forts de leur foi, ils puissent dire à tous leurs frères ; "Oui, la vie est un don fragile et merveilleux, un cadeau d'amour." Nous te le demandons par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
Source : http://cathophalsbourg.over-blog.com