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1 mai 2024 3 01 /05 /mai /2024 14:55

 

 

 

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Joseph a vécu toute une vie dans la clandestinité, sa marque de fabrique. En fait, cette clandestinité et son émergence dans le temps faisaient partie du rôle extraordinaire qui lui avait été attribué dans l’histoire du salut. En effet, lorsque la vie publique de Jésus a commencé, il semblait déjà avoir disparu. Dans l'Évangile, nous lisons qu'il était un homme juste. "Juste", dans la Bible, signifie celui qui aime l'esprit et la lettre de la loi, en tant qu'expression de la volonté de Dieu. Joseph, un descendant de la maison de David, était un artisan et travaillait le bois. Il n'était pas vieux, comme la tradition nous l'avait présenté, c'était un jeune homme au cœur généreux, riche en foi, amoureux de Marie. Les deux se sont fiancés selon les coutumes du moment, mais Marie s'est retrouvée enceinte de l'œuvre du Saint-Esprit (Mt 1.18). Dans chaque vocation, le mystère de l'appel est accompagné par l'exercice de la liberté, le Seigneur ne s’impose pas à ses créatures et n'interfère pas avec leur libre arbitre. Ainsi, Joseph pouvait accepter ou non le plan de Dieu. Et pour l'amour de Marie : "Il prit sa femme avec lui" (Mt 1, 24). Quand on regarde le "oui" de Marie, il faut penser au "oui" de Joseph, à tout le projet de Dieu : il a vaincu les conventions sociales, a su faire gagner l'amour et accueillir le mystère de l'Incarnation du Verbe. Joseph s'est consacré à sa bien-aimée : il était marié, gardien, disciple, guide et soutien. Entre eux deux, il y avait une communion conjugale qui était une vraie communion de cœurs, cimentée par de profondes affinités spirituelles. Et cette petite "église domestique", source de sainteté, était une préfiguration du Royaume, de l'Amour de Dieu. Joseph, l'humble charpentier de Nazareth, qui a vécu sa vie près de Jésus et de Marie sur Terre, sera plus près pour eux au paradis. Les grâces que saint Joseph obtient de Dieu sont innombrables, lui qui est aussi le Père Universel de l'Église.

Source : 

 

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29 avril 2024 1 29 /04 /avril /2024 17:49
RETROUVEZ ICI LES PROPOSITIONS DES COMMUNAUTÉS LOCALES POUR HONORER LE MOIS DE MARIE en cliquant sur l'image.

Tout baptisé qui a conservé au moins quelques traces de la foi catholique le sait : le mois de mai, c’est le mois de Marie. Au mois de mai, on fleurit davantage la statue de la vierge Marie dans les églises paroissiales, on part en pèlerinage dans un sanctuaire marial, on prie tous les jours le chapelet dans la petite chapelle de la paroisse dédiée à la sainte Vierge.

Mais d’où vient cette dévotion mariale durant le mois de mai ? Il faut remonter dans le temps, car il s’agit d’une longue tradition. Quelques flashs historiques peuvent nous aider à avoir une idée du développement de cette tradition. Au XIIIe siècle déjà, Alphonse le Sage, roi de Castille, avait associé dans un de ses chants la beauté de Marie et celle du mois de mai. Un siècle plus tard, le bienheureux dominicain Henri Suso avait, durant l’époque des fleurs, l’habitude de tresser des couronnes pour les offrir, au premier jour de mai, à la Vierge. Saint Philippe Néri exhortait les jeunes gens à manifester un culte particulier à Marie pendant le mois de mai, en mettant des fleurs de printemps à l’autel de la sainte Vierge. Encore un peu plus tard, les jésuites recommandaient de dresser, toujours durant le mois de mai, un autel à Marie, autour duquel la famille se réunissait pour réciter des prières en l’honneur de la sainte Vierge. Le pape Pie V institua enfin la fête de la Visitation de Marie le 31 mai pour clôturer le mois de mai. Cette fête commémore la visite de Marie enceinte de Jésus chez sa cousine Élisabeth enceinte, elle, de Jean-Baptiste. Le texte évangélique nous apprend qu’Élisabeth fut remplie de l’Esprit-Saint et cria : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ». Quelle belle louange d’Élisabeth à Marie ! Il n’est pas surprenant que certaines de ces paroles ont été reprises dans le ‘Je vous salue Marie’. Regardons les paroles d’Élisabeth de plus près. Elle dit d’abord que Marie est bénie, ainsi que le fruit qu’elle porte dans son sein. Oui, Marie est bénie, elle a été choisie par le Seigneur pour devenir la maman de son Fils. Élisabeth exprime ensuite son bonheur de pouvoir rencontrer celle qui porte le Messie. C’est en effet un grand privilège de pouvoir rencontrer la dame qui nous a donné le Fils de Dieu. Chaque fois que j’entends ces paroles d’Élisabeth, je pense spontanément aux cinq enfants qui ont vu la Sainte Vierge à Beauraing. Et je me dis : ces enfants ont dû penser la même chose : « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » En d’autres mots : Pourquoi est-ce que nous voyons la belle dame, tandis que les autres ne voient rien ? Car les enfants ne comprenaient pas au début pourquoi les autres gens ne voyaient rien. Elle est pourtant là. La vision était naturelle pour eux. Ce n’est que plus tard que les enfants se sont rendu compte du privilège qui leur était accordé. Élisabeth termine par la béatitude : « Heureuse celle qui a cru à la parole du Seigneur ». Marie a accueilli avec foi l’annonce qu’elle allait devenir Mère de Dieu. Elle ne savait pas comment cela devait se réaliser, mais elle s’est mis volontairement au service du dessein de Dieu : « Voici la servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon sa parole ». Avec Élisabeth, nous pouvons dire : heureuse es-tu, Marie, pour ta disponibilité ; louange à toi, Sainte Vierge, car tu as dit « oui » à la demande de l’ange du Seigneur. Il est clair qu’Élisabeth n’a pas dit tout cela d’elle-même. Elle fut inspirée par le Saint-Esprit, nous dit le texte. L’Esprit-Saint est d’ailleurs aussi fort lié au mois de moi. Très souvent, la solennité de Pentecôte advient au mois de mai. C’est alors l’occasion de prier avec Marie une neuvaine pour l’effusion du Saint-Esprit, comme le firent les disciples au cénacle. En effet, le livre des Actes des Apôtres nous dit que Marie faisait partie, avec quelques autres femmes, du groupe des apôtres qui étaient assidus à la prière (Ac 1,14). Elle n’est pas mentionnée explicitement au jour de la Pentecôte, mais rien ne fait supposer qu’elle se serait éloignée du groupe à ce moment-là. C’est pourquoi elle est très souvent représentée parmi les apôtres sur des icônes et autres représentations de la Pentecôte. N’hésitons donc pas à prier l’Esprit-Saint en compagnie de Marie. La Sainte Vierge nous a été donnée par le Seigneur sur la croix comme mère céleste : « Voici ta mère ». Elle est notre deuxième maman, une maman qui veille sur nous, une maman qui veut le meilleur pour nous, une maman qui veut nous chouchouter, mais surtout une maman qui veut que nous soyons heureux. Faisons donc appel à notre maman céleste, dans nos difficultés, confions lui nos soucis, nos épreuves, mais aussi nos joies et notre bonheur. Allons à sa rencontre dans un sanctuaire marial, ou devant sa statue dans notre église paroissiale ou chez nous à la maison. Offrons-lui des fleurs durant ce mois de mai. Pour terminer, reprenons l’Évangile de la Visitation. Après la louange d’Élisabeth adressée à Marie, celle-ci lance son Magnificat. C’est sa louange adressée au Seigneur. Imitons la Sainte Vierge, faisons nôtre le Magnificat de Marie, et louons le Seigneur qui a choisi une humble servante pour devenir Mère de Dieu :

Mon âme exalte le Seigneur
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.

Abbé Chris Butaye

Source : http://www.diocesedenamur.be

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27 avril 2024 6 27 /04 /avril /2024 14:45

1er Mai : Saint Joseph, patron des travailleurs

Le 1er mai nous fêterons saint Joseph comme artisan et travailleur manuel. Charpentier de son métier, il coopéra par le travail de ses mains à l'œuvre créatrice et rédemptrice, tout en gagnant le pain de la Sainte Famille et, avec Marie, en éveillant à la vie des hommes l'Enfant que Dieu lui avait confié.

Pie XII a institué en 1955 la fête de saint Joseph artisan, destinée à être célébrée le 1er mai de chaque année.

La phrase « tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église » rappelle, en même temps que la présence de saint Joseph (Patron de l’Église universelle), la protection du Ciel envers l’Église.

Le charpentier de Nazareth travailla pour subvenir aux besoins de Marie et de Jésus et initia le Fils de Dieu aux travaux des hommes. C’est pour cela qu’il est le modèle et le protecteur des travailleurs chrétiens qui le vénèrent en ce jour où, dans de nombreux pays du monde, on célèbre la fête du travail.

Source : http://nominis.cef.fr/

Je vous propose de lire la Lettre Apostolique Patris corde du St Père François.

 

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Etymologie : le prénom Joseph vient d’un mot hébreu qui signifie « Dieu ajoute ».

Fête : Joseph de Nazareth est fêté le 19 mars et le 1er mai, de surcroît fête du travail en France. C’est le patron de la Belgique, du Canada, du Mexique, du Pérou, du Vietnam et de l’Eglise Universelle. Il est aussi le patron des charpentiers, des mourants, des menuisiers, des ouvriers, des pères, des travailleurs et des voyageurs. Il est invoqué contre l’injustice sociale, contre le doute et par les personnes qui sont à la recherche d’un logis.

Un descendant du roi David

Joseph est un descendant du roi David (sa famille est de Bethléem), mais il est pauvre et doit exercer la profession de charpentier pour faire vivre sa famille. Qualifié « d’homme juste » par la Bible, Joseph est troublé lorsqu’il apprend que Marie est enceinte, car il sait que l’enfant qui doit naître n’est pas de lui. Il veut rompre ses fiançailles et se séparer de Marie tout en protégeant celle-ci du scandale. Mais un ange lui apparaît en rêve, et lui apprend que la jeune femme a conservé sa pureté. Rassuré par ce message, Joseph accepte de se marier avec Marie. De nouveau, un ange lui apparaît pour le convaincre de gagner momentanément l’Egypte lors du massacre des Innocents. Le roi de Judée Hérode fait massacrer tous les nouveau-nés mâles car il redoute que l’un d’eux le dépouille plus tard de son trône.

L’éducation de Jésus

Joseph assiste à la naissance de Jésus et se trouve dans la crèche lors de la visite des rois mages venus d’Orient. Quoiqu’il ne soit pas le véritable père de Jésus, il n’en dispense pas moins des principes d’enseignement et d’éducation à l’enfant. Il meurt sans doute avant que le Christ ne commence son ministère public, car le Nouveau Testament ne fait plus mention de Joseph après que Jésus est demeuré, à l’âge de douze ans, durant plusieurs jours dans le Temple (une légende fait néanmoins mourir Joseph à l’âge de cent onze ans).

Un culte tardif

Le culte de Joseph ne se répand, d’abord en Orient, qu’au Vè siècle, à la suite de la rédaction d’un texte apocryphe, le Protévangile de Jacques qui fait de lui un vieillard. Sa vénération se répand en Occident grâce à Thérèse d’Avila et aux jésuites. Son nom ne figure dans le calendrier romain qu’à partir du XVè siècle. En fait, Joseph souffre du rôle en retrait qui lui est donné dans le Nouveau Testament. La tradition lui donne une personnalité effacée et, en tout cas, moins riche que celle de son épouse, quoique Joseph témoigne de sa soumission à la volonté divine, d’une grande constance au milieu des épreuves traversées et d’une indéniable ardeur au travail.

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22 mai 2022 7 22 /05 /mai /2022 08:08
Source de l'image : http://www.frateindovino.eu/

Fêtée le 22 mai, Rita de Cascia, « sainte de l’impossible », est la patronne des causes désespérées. Elle est notamment invoquée par les femmes dont le mariage est malheureux, celles qui sont stériles ou n'ont pas d’enfant.

Une vocation contrariée

Rita naît en 1380, près de Spolète, en Italie. Bien qu’elle veuille devenir religieuse, elle est contrainte par ses parents, très âgés, à se marier dès l’âge de douze ans. Son époux, un homme violent, infidèle et qui s’adonne à la boisson, la maltraite. Rita donne deux fils à son époux. Mais celui-ci est poignardé à mort au cours d’une rixe, au bout de dix-huit de mariage. Selon une variante, Rita parvient, à force d’efforts, à amender son mari qui se convertit peu de de temps avant sa mort. Les deux enfants décident de venger leur père. Pour les empêcher de commettre un crime, Rita demande alors à Dieu de rappeler à lui les deux frères. Ce qui advient. Rita est alors libre d’embrasser la vie religieuse.

Patronne des causes désespérées

Mais, par trois fois, les sœurs augustines refusent d’admettre la veuve dans leur couvent, réservé aux seules vierges. En 1413, à la suite de l’intervention miraculeuse de saint Augustin, la supérieur accepte de laisser entrer Rita dans le monastère. Durant les vingt-cinq dernières années de son existence, celle-ci mène une vie ponctuée de pénitences, de prières et accomplit de nombreux miracles. En 1441, sont front reçoit une marque, qui ne guérira jamais, semblable à la blessure laissée sur celui du Christ par la couronne d’épines. Rita meurt de la tuberculose vers 1457. Elle est canonisée en 1900. Parce qu’elle est parvenue, conformément à son vœu, à devenir religieuse au terme d’une longue attente, Rita est la patronne des causes désespérées.

Prière

Sainte Rita, avocate des causes désespérées, priez pour nous.

Sainte Rita, j'ai recours à vous, que tous proclament "la sainte des impossibles".

Je suis angoissé(e), dans une impasse.

Je vous implore, car j'ai confiance en vous et j'espère être rapidement exaucé(e), car vous êtes proche de notre Père du Ciel.

Rendez le Calme à mon esprit. Je ne vois pas de solution humaine, mais je me confie à vous que Dieu a choisie pour être "l'avocate des causes désespérées".

Si mes péchés sont un obstacle à la réalisation de mes désirs, obtenez-moi de Dieu la miséricorde et le pardon. Ne permettez pas que je reste plus longtemps dans l'angoisse et daignez répondre à la confiance que je place en vous. 

Sainte Rita, qui avez si intimement participé à la Passion de Jésus, priez pour moi et venez à mon secours. Amen

Que Sainte Rita, la sainte des causes qui semblent perdues, vous exauce dans toutes vos demandes ; elle est toujours à l'écoute, mettez votre confiance en sa puissante intercession auprès de Notre Seigneur. 

Source de la prière : https://hozana.org

 

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21 mai 2022 6 21 /05 /mai /2022 16:08

Constantin vient du prénom latin "Constantius" qui signifie "ferme". Le plus célèbre est l'empereur romain Constantin le Grand qui se fit connaitre au IVe siècle en favorisant l'émergence de la religion chrétienne. Il est fêté le 21 mai.

Prénoms apparentés : Constantino, Constantinos, Costantino, Constant, Constan, Constans, Costin

Le 21 mai, nous célébrons la mémoire des Saints empereurs, couronnés par Dieu et Égaux-aux-Apôtres, Constantin le Grand et sa mère Hélène (1)

Saint Constantin le Grand, le premier empereur chrétien, devenu par la grâce de Dieu "Apôtre du Seigneur parmi les rois", était fils du brillant général Constance Chlore et de Sainte Hélène. Il naquit à Nissa (Nish) (vers 280) et grandit sur les champs de batailles, apprenant de son père non seulement l'art de la guerre, mais aussi le sage gouvernement de ses sujets et la clémence à l'égard des Chrétiens.

Peu après sa proclamation (288), Dioclétien devant gouverner un empire trop grand, menacé de toutes parts par les barbares et troublé par d'incessants complots, confia à son ami Maximien le gouvernement de l'Occident et, quelques années plus tard (293), il plaça deux césars comme auxiliaires des deux augustes : Galère Maximien en Orient et Constance Chlore en Occident, avec juridiction sur la Grande-Bretagne, la Gaule et l'Espagne. Afin de s'assurer la fidélité de ce dernier, il l'obligea à répudier Sainte Hélène pour épouser la fille de Maximien, et il garda de plus le jeune Constantin en otage à Nicomédie, sa capitale. Constantin passa donc son adolescence parmi les mœurs païennes, à la cour de Dioclétien puis de Galère, où il se distingua par son allure majestueuse et sa vaillance dans les combats, mais surtout par sa droiture morale et sa bonté, qui lui attiraient la sympathie de tous ceux qui l'approchaient. Il resplendissait par les vertus vraiment royales de la chasteté et de la mansuétude, qui l'élevaient au-dessus des intrigues et des bassesses coutumières aux milieux de cour. Mais ces qualités suscitèrent aussi des jalousies, en particulier de l'empereur Galère, qui l'envoyait constamment dans des campagnes périlleuses d'où Constantin sortait chaque fois victorieux, en en tirant un surcroît de gloire.

Après la démission de Dioclétien et de Maximien, les deux césars, Galère et Constance Chlore, furent élevés à la dignité d'auguste. Instruit des complots tramés contre son fils, Constance, malade et vieillissant, demanda que Constantin vienne le visiter. Échappant de justesse aux hommes envoyés pour le retenir, Constantin se précipita en Grande-Bretagne, où il eut la joie de revoir son père qui lui confia la succession de l'empire d'Occident, et lui recommanda d'aider et de protéger les Chrétiens violemment persécutés depuis les édits de Dioclétien. Constance Chlore trouva peu après la mort, à York, et Constantin fut aussitôt proclamé empereur par l'armée (25 juillet 306). Mais, entre-temps, Galère, qui se considérait comme le premier empereur, avait désigné deux césars : Maximin Daïa pour l'Orient et Sévère pour l'Occident, avec Rome pour capitale. À la mort de Constance Chlore, il éleva ce dernier à la dignité d'auguste ; mais Sévère fut renversé par une révolte du peuple, suscitée par la garde, prétorienne, et remplacé par Maxence, le fils de Maximien, qui fit bientôt régner à Rome une tyrannie sanguinaire et pleine de débauches. Maxence conclut un accord avec Constantin, auquel il laissait le pouvoir sur les régions les plus occidentales, avec Arles pour capitale. Constantin, respectant ces conditions, gouverna la part qui lui était échue avec justice et bonté ; il était aimé du peuple et redouté des Germains ainsi que des tribus barbares. Mais cette situation dura peu de temps, car Maxence entra bientôt en friction avec son père qu'il avait associé au pouvoir. Maximien se réfugia dans le royaume de Constantin, mais il tenta aussitôt de s'emparer du pouvoir grâce à la complicité de sa fille Fausta, la seconde épouse de Constantin, femme fourbe et intrigante, qui fut par la suite la cause de bien des malheurs pour le pieux empereur. Le complot fut dévoilé et Maximien mit fin à ses jours (310).

Galère, informé des événements qui troublaient l'empire d'Occident, et avide de s'accaparer tous les pouvoirs, désigna alors Licinius comme césar d'Occident et marcha vers Rome avec une puissante armée. Vaincu par Maxence, il battit en retraite et se retourna contre Constantin. Mais ce dernier lui infligea une défaite complète et Galère périt lamentablement, après avoir promulgué un édit modérant la persécution générale qui faisait rage en Orient (311). Maximin Daïa, païen fanatique et persécuteur acharné des Chrétiens, prit alors le titre d'auguste de l'empire d'Orient, et Maxence, resté seul à Rome, entreprit une campagne contre Constantin, en vue de s'arroger la totalité de l'empire d'Occident. Appelé au secours par les Romains qui souffraient de la tyrannie de Maxence, Constantin réunit ses troupes, passa les Alpes (septembre 312) et, conquérant aisément les villes d'Italie du Nord, il parvint jusqu'aux environs de Rome, où Maxence avait concentré des forces bien plus considérables.

Monté sur une hauteur, Constantin considérait avec perplexité la supériorité de ses adversaires lorsque, en plein midi, apparut dans le ciel une immense croix, constituée d'étoiles, autour de laquelle étaient écrits ces mots en grec : « Par ce signe tu vaincras ». La nuit suivante, le Christ Lui-même apparut à l'empereur et Lui commanda de confectionner une croix semblable à celle qu'il avait contemplée dans sa vision et de la placer comme étendard à la tête de son armée. Le signe de la victoire resplendit alors de nouveau dans le ciel, et Constantin crut de toute son âme que Jésus-Christ est le seul vrai Dieu, le Créateur du ciel et de la terre, qui donne la victoire aux rois et guide toute chose vers la fin qu'Il a prévue avant l'origine du monde. Dès le lever du jour, il fit confectionner une grande croix en argent et donna l'ordre de la placer à la tête de ses troupes, à la place des aigles impériaux, comme "signe de victoire sur la mort et trophée d'immortalité". Dès lors Constantin commença à se faire instruire sur la Doctrine Chrétienne et s'adonna assidûment à la lecture des Livres Saints. Lors de la bataille décisive du pont Milvius, le 28 octobre 312, ce fut la Croix qui remporta la victoire. Maxence, en prenant la fuite, s'engagea sur le pont de bateaux qu'il avait fait construire, mais ce dernier s'effondra à son passage et le tyran périt englouti, avec tous ses officiers, comme autrefois Pharaon et ses cavaliers dans la mer Rouge (cf. Ex. 15).

Rendant grâce à Dieu pour cette victoire qui inaugurait une nouvelle ère de l'histoire humaine, Constantin fit une entrée triomphale dans Rome, qui le saluait comme son libérateur, son sauveur et son bienfaiteur. Il fit aussitôt élever le signe de la Croix sur les principaux monuments de la ville et l'on érigea une statue de l'empereur tenant en main la Croix, comme signe de victoire et emblème de son autorité reçue du Christ (2). Il fit restituer tous les biens confisqués par Maxence, rappela les exilés, libéra les captifs et fit rechercher les Reliques des Martyrs victimes de la Grande Persécution. À l'occasion de cette victoire sur Maxence, la religion chrétienne, si longtemps honnie et persécutée, pouvait désormais sortir de l'ombre et jouir de la protection du souverain. Tout en restant distincte du pouvoir politique, l'Église était désormais en mesure d'inspirer les gouvernants et de transformer en profondeur la vie des hommes et des états, pour leur inspirer les principes évangéliques. Quelques mois après, Saint Constantin rencontra Licinius à Milan (313) et les deux empereurs, qui se partageaient dès lors le monde, signèrent un Édit mettant fin à la persécution et donnant licence aux Chrétiens de pratiquer librement leur religion dans tout l'Empire. Constantin fut alors proclamé auguste suprême et on célébra le mariage de Constantia, sa sœur, et de Licinius.

Illuminé par la grâce de Dieu, le Saint empereur n'accorda pas seulement la liberté générale, mais il encouragea aussi le développement du Culte Chrétien. Il accorda des subventions pour construire des églises et orner dignement les tombeaux des Martyrs, restitua les biens des Confesseurs et des Martyrs confisqués par l'État et les fit attribuer à l'Église lorsque ces derniers n'avaient pas laissé d'héritiers. Il rendait honneurs aux Évêques qu'il recevait à sa table et il assistait aux Conciles locaux pour faire régner la paix et la concorde.

Alors que la lumière de la vérité brillait ainsi en Occident, les ténèbres de l'idolâtrie et de la tyrannie continuaient d'être entretenues en Orient par Maximin Daïa, qui déclara la guerre à Licinius. Celui-ci le vainquit en Thrace (30 avril 313) et, devenu maître de l'empire d'Orient, il intensifia la persécution. Il imposa des restrictions aux évêques (2), ferma des églises, exila les Chrétiens en vue et confisqua leurs biens, et il fit cruellement châtier tous ceux qui venaient en aide aux détenus. Il imposa aux dignitaires d'offrir des sacrifices et fit régner l'injustice et la violence dans tous les domaines de l'administration. Apprenant ces mesures tyranniques prises en Orient contre les Chrétiens, Saint Constantin leva une puissante armée, guidée par le signe de la Croix victorieuse, et, à la faveur d'une campagne contre les barbares en Pannonie, il pénétra sur le territoire de Licinius (322). Après une première défaite à Andrinople, le tyran se replia à Byzance puis fut définitivement vaincu à la bataille de Chrysopolis (18 septembre 324). Constantin triomphant, au nom du Christ et de la Vérité, s'employa dès lors à offrir l'Empire romain réunifié en présent au Roi des rois, et tel un nouvel Apôtre il fit proclamer jusqu'aux extrémités de l'Orient et de l'Occident, de la Mésopotamie à la Grande-Bretagne, la foi au Dieu unique et en Son Fils incarné pour notre Salut. Usant de mansuétude envers les prisonniers de l'armée ennemie, il fit aussitôt appliquer en Orient les mêmes mesures en faveur de l'Église que celles qu'il avait décrétées auparavant en Occident. Dans un édit proclamé dans tout l'Empire, il déclarait que Dieu seul devait être considéré comme la cause de ses victoires et qu'il avait été choisi par la Providence pour se mettre au service du bien et de la vérité. Il plaça de nouveaux magistrats dans les provinces, auxquels il interdit d'offrir des sacrifices païens, et envoya dans toutes les contrées soumises à son autorité des lettres condamnant l'idolâtrie et exhortant à la conversion. Il incitait tous ses sujets à suivre son exemple, mais sans contraindre personne. L'Empire, régi par un seul empereur, présentait alors une image du Royaume de Dieu, déjà présent sur la terre, où tous les hommes réconciliés pouvaient jouir de la paix et élever vers Dieu de continuelles hymnes d'actions de grâces.

À ce nouvel Empire Chrétien, qui devait durer mille ans (4), il convenait de donner une capitale, mieux placée que Rome géographiquement et exempte des souvenirs de l'idolâtrie et de la tyrannie. Inspiré par un signe divin, le pieux empereur fixa son choix sur la petite ville de Byzance, qui occupait une position charnière entre l'Orient et l'Occident. Guidé par un Ange, il marqua lui-même les limites de la nouvelle ville, et donna l'ordre au maître d'œuvre, Euphrata, de n'épargner aucune dépense pour la doter de monuments et de voies publiques dépassant en gloire et magnificence toutes les autres villes du monde. Lors de la fondation de la cité, le 8 novembre 324, Byzance reçut le nom de Constantinople et de Nouvelle-Rome, et fut dédiée par la suite à la Mère de Dieu. Au centre du palais on dressa une immense Croix ornée de pierres précieuses et sur le forum on plaça au sommet d'une colonne de porphyre la statue de Constantin, dans laquelle était placée de Saintes Reliques, et on déposa au pied de la colonne les corbeilles ayant servi au miracle de la multiplication des pains. Les travaux furent menés en grande hâte et, à l'occasion du vingt-cinquième anniversaire du règne de l'empereur (11 août 330), on célébra avec faste l'inauguration de la nouvelle capitale.

Aussitôt après sa victoire sur Licinius, le premier souci de Saint Constantin fut de rétablir et de confirmer l'unité de l'Église, gravement menacée par 1'hérésie d'Arius (5), qui, d'Égypte, s'était répandue dans différentes contrées, à la faveur d'un décret de Licinius interdisant la réunion des synodes locaux. Après avoir envoyé, par l'intermédiaire d'Hosius de Cordoue, des lettres d'exhortations à l'Archevêque d'Alexandrie, Alexandre, et à Arius, dans lesquelles il exprimait sa souffrance devant la division, l'empereur convoqua tous les Évêques de l'univers à Nicée, pour le premier grand et Saint Concile Œcuménique (6) (325). Cette première assemblée des Évêques venus de toutes les extrémités du monde était une parfaite expression de la plénitude de l'Église et de l'unité de l'Empire Chrétien. L'empereur y siégeait au milieu des Évêques, rayonnant dans un vêtement de pierreries. Il ouvrit les sessions en adressant une action de grâces à Dieu pour cette réunion, et il exhorta les participants à la paix et à résoudre les divisions semées par le démon dans la Maison de Dieu. Il participa aux débats et, par sa douceur et sa pondération, réussit à réconcilier les opposants. On procéda alors à la condamnation d'Arius et de ses partisans (7), et on résolut de célébrer Pâques partout à la même date, en signe d'unité de la foi. Pour conclure les sessions du Concile, Saint Constantin convia tous les Pères, à l'occasion du vingtième anniversaire de son règne, à un grand banquet, qui fut une somptueuse préfiguration du Royaume de Dieu, puis il les renvoya en paix dans leurs diocèses, munis de riches présents.

L'année suivante (326), l'impératrice Hélène, qui venait d'être baptisée, entreprit un pèlerinage en Palestine (8), au cours duquel on découvrit l'emplacement du Calvaire et, grâce à une révélation miraculeuse, la Croix du Seigneur enfouie sous terre (cf. 14 sept.). Saint Constantin ordonna alors d'ériger à cet endroit une somptueuse basilique dédiée à la Résurrection, laquelle fut inaugurée en 335, à l'occasion du trentième anniversaire de son règne. Sainte Hélène visita aussi d'autres Lieux saints et fit construire des basiliques à Bethléem et au Mont des Oliviers ; elle délivra les captifs et répandit de larges aumônes dans tout l'Orient. À l'issue de ce pèlerinage, elle rendit pieusement son âme à Dieu, à l'âge de quatre-vingts ans. Ses funérailles eurent lieu à Constantinople ; par la suite, son corps fut transféré à Rome (9).

La sécurité des frontières ayant été assurée par un habile jeu d'alliances, et les barbares ayant transformé leurs glaives en instruments agricoles, le pieux souverain put passer en paix le reste de son règne et s'occuper d'affermir les fondements et les institutions du nouvel Empire Chrétien. Il encouragea par tous les moyens l'expansion du Christianisme et transforma aussi en profondeur les lois romaines, en vue de les soumettre à l'esprit de charité et de mansuétude de l'Évangile. Dès son élévation au pouvoir, il avait décrété que le dimanche serait jour chômé dans tout l'Empire, il avait aboli la peine de mort par crucifixion, avait interdit les combats de gladiateurs et sévèrement châtié les rapts et les attentats à la pudeur. Par la suite, il encouragea l'institution de la famille, comme base de l'édifice social, en limitant le divorce, condamnant l'adultère et en légiférant sur les droits d'héritage. Il fit également lever les lois jadis promulguées contre ceux qui restaient sans progéniture, afin d'encourager le monachisme qui connaissait alors un grand essor, et accorda de larges dons aux vierges consacrées, qu'il respectait jusqu'à l'adoration. Lorsque le siège de l'administration fut définitivement transféré à Constantinople (330), l'empereur y interdit la célébration des fêtes païennes et empêcha l'accès des païens aux charges de l'État. Se considérant comme l'"Évêque des choses extérieures", il apparaissait dans tout son gouvernement comme une image vivante de Dieu, qui répand généreusement ses bienfaits sur tous. Il distribuait abondamment les aumônes à tous ceux qui étaient dans le besoin, Chrétiens ou non, soutenait les veuves et se faisait le père des orphelins. Il protégeait les pauvres contre les exactions des puissants, et il favorisa la prospérité de ses sujets en allégeant d'un quart l'impôt annuel et en faisant réviser l'évaluation des propriétés pour la répartition des charges fiscales.

Calme, paisible et maître des passions qui tourmentent en général les puissants, il s'était fait représenter sur les monnaies debout, le regard tourné vers le ciel, affirmant ainsi que le souverain doit être un homme de prière et un intercesseur pour la paix et la concorde de son royaume. Dans son palais, il s'était réservé une salle, où chaque jour il s'isolait pour prier et méditer les Saintes Écritures, et il passait souvent ses nuits à rédiger des discours, dans lesquels il exhortait le peuple à l'amour de la vérité et de la vertu. Apprenant un jour que quelqu'un avait jeté une pierre sur une de ses effigies, l'empereur, à qui on avait demandé de châtier le coupable, se passa la main sur le visage en souriant et dit : « Je ne sens aucune plaie et suis en pleine santé », et il laissa l'homme repartir librement. Quiconque l'approchait pour obtenir une grâce était sûr d'être satisfait, et l'on pouvait croire en ces temps, que Dieu régnait véritablement parmi les hommes.

Peu après le trentième anniversaire du règne, célébré par des fêtes grandioses (335), le roi de Perse, Sapor II, déclencha une persécution contre les Chrétiens de son royaume, puis, rompant son alliance avec Constantin, il envahit l'Arménie. Le pieux empereur leva alors une puissante armée pour partir à la défense des Chrétiens, et décida de participer en personne à la campagne. Mais il tomba malade à Hélénopolis et fut transporté en hâte jusqu'aux environs de Nicomédie, où il reçut le Saint baptême, que par respect il avait retardé depuis tant d'années. Refusant de revêtir de nouveau la pourpre impériale, il rendit son âme au Roi du ciel et de la terre, le jour de la Pentecôte 337, encore vêtu de la tunique blanche des néophytes. Après avoir prononcé une prière d'action de grâces, ses derniers mots furent : « Maintenant Je sais que je suis vraiment bienheureux, maintenant je sais que je suis devenu digne de la vie éternelle, maintenant je sais que je participe à la Lumière divine ». Son corps fut aussitôt transporté à Constantinople, où après de somptueuses funérailles en présence de tout le peuple, il fut déposé dans l'église des Saints Apôtres, au milieu des sarcophages vides des douze Disciples du Seigneur. Celui qui, converti par une révélation semblable à celle de Saint Paul, Apôtre des Nations, avait soumis par son œuvre colossale l'Empire romain à la doctrine du Christ, fut ainsi glorifié au-delà de tous les autres empereurs et c'est à juste titre qu'il est vénéré depuis comme Égal-aux-Apôtres (10).

Concile de Nicée

1). Cette notice de St. Constantin nous offre l'occasion de rappeler que le Synaxaire se place sur un autre plan que celui de l'histoire politique. La vénération de St. Constantin le Grand, comme tous les éléments "constantiniens" qui ont été préservés dans le Culte Orthodoxe, visent à l'édification de l'Église et à la confirmation de sa dimension eschatologique. La gloire de l'Empire n'est autre que le symbole et l'anticipation de la gloire du Royaume de Dieu. C'est ainsi, et non comme une nostalgie impériale, que les fidèles vénèrent les Saints Empereurs et prient encore aujourd'hui, à l'époque des démocraties laïcisées, pour la confirmation de l'"Empire".

2). Certains synaxaires et l'office de ce jour (Gloire au Père des Vêpres), affirment de manière erronée que St. Constantin fut baptisé par St. Silvestre, lors de son entrée dans Rome. En fait, l'empereur demeura tout le reste de sa vie catéchumène, comme c'était alors souvent le cas, et ne fut baptisé qu'à l'approche de sa mort.

3). C'est alors que fut martyrisé S. Basile d'Amasée (cf. 26 av.).

4). Jusqu'à la prise de Constantinople par les Turcs, en 1453.

5). Cf. la notice de St. Athanase, 18 janv.

6). La mémoire de ce Concile est célébrée le Dimanche entre l'Ascension et la Pentecôte.

7). Malheureusement, après le synode, les intrigues de Constantia, sœur de l'empereur, réussirent à faire rappeler l'arien Eusèbe de Nicomédie, et à faire déposer St. Eustathe d'Antioche et exiler St. Athanase. L'arianisme et ses variantes continuèrent de troubler la paix de l'Église pendant de nombreuses années, quasiment jusqu'au Second Concile Œcuménique (381), qui marqua le triomphe définitif de l'Orthodoxie.

8). Il semble que Ste Hélène accomplit ce pèlerinage en expiation du double meurtre qui venait d'assombrir le règne de son fils. Crispus, le fils de la première épouse de Constantin, avait été accusé d'avoir tramé un complot contre son père. Peu après l'avoir livré à la mort, l'empereur réalisa qu'il s'agissait d'une accusation mensongère suscitée par Fausta, qui désirait assurer ainsi la succession au profit de ses trois fils, et il la fit exécuter. Ces événements tragiques sont la raison principale pour laquelle les historiens mettent en doute la Sainteté personnelle de Constantin. Mais il convient de replacer ces actes dans les conditions de l'époque, où le monarque concentrait toute l'autorité judiciaire et avait pouvoir de vie et de mort sur ses sujets. Ces historiens omettent d'ailleurs de relever les marques de repentir de l'empereur, que laissent supposer le reste de sa conduite et de son gouvernement, inspirés par les principes évangéliques.

9). On peut voir son sarcophage au musée du Vatican.

10). Répondant aux objections courantes sur la canonisation de St. Constantin, Christos Yannaras écrit : « L'Église n'a pas reconnu sa Sainteté en utilisant un étalon de perfection morale individuelle (...) Seul le lien de la Sainteté avec la vérité de l'Église (comme prémices du Royaume de Dieu), et non avec les vertus individuelles, peut nous conduire à apprécier correctement le fait de la canonisation de Constantin le Grand. De même que l'Église a vu dans la personne des Apôtres les fondements de l'Édifice Divin, dont la "Pierre d'angle" est le Christ, en la personne de Constantin elle a vu l'Égal-aux-Apôtres, le fondateur de l'universalité et de la mondialité visibles de l'Église (...) Dans la personne de Constantin le Grand, l'Église comprit que la vérité de sa nature universelle : assumer le monde entier, le transfigurer en Royaume de Dieu, prenait des dimensions historiques concrètes ». Vérité et unité de l’Église, éd. Axios, 1990, pp. 71-72

Source : http://calendrier.egliseorthodoxe.com

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19 mai 2022 4 19 /05 /mai /2022 19:57

Le prénom Bernardin vient du germain ber, « ours », et hard, « courageux ». Il est fêté le 20 mai. Patron des publicitaires et des prédicateurs.

Prénoms apparentés : Bernardino, Bernadin, Bernard, Bernardo, Bernhard, Berard, Brondon, Bernd

Bernardino Albizeschi naît le 8 septembre 1380, jour de la Nativité de Marie, à Massa Maritima, près de Sienne (en Toscane, Italie). Tout jeune, il fut privé, de ses nobles et pieux parents ; mais il trouva dans une de ses tantes une véritable mère. Voyant un jour cette femme refuser de donner à un pauvre, il lui dit : « Pour l'amour de Dieu, donnez à ce pauvre ; autrement je ne prendrai rien aujourd'hui. »

Sa pureté était si grande, que le moindre mot inconvenant l'affligeait profondément : « Silence, disaient les étudiants quand ils le voyaient apparaître au milieu de leurs conversations trop libres, silence, voici Bernardin ! »

À dix-sept ans, il entra dans une confrérie de garde-malades, et soigna pendant quatre ans, dans un hôpital, avec un dévouement et une douceur rares, toutes les infirmités humaines. Se traitant lui-même avec la dernière dureté, il ne songeait qu'aux besoins des autres ; il parut surtout héroïque dans une peste affreuse, où il s'imposa mille fatigues et brava mille fois la mort.

En 1402 l'inspiration du Ciel le conduisit dans l'Ordre des Frères Mineurs où il commença très tôt sa mission de prédicateur à travers toute l’Italie ; il la poursuivra jusqu'à la fin de sa vie malgré une santé fragile. Grâce à la bonté de sa Mère céleste, sa voix, faible et presque éteinte, devint inopinément claire et sonore ; Bernardin fut un apôtre aussi brillant par son éloquence que par sa science, et opéra en Italie de merveilleux fruits de salut.

Le principal caractère de la vie de ce grand saint, c'est son amour extraordinaire pour la très Sainte Vierge. Faisant un jour l'éloge de la Sainte Vierge, il lui appliqua cette parole de l'Apocalypse : « Un grand signe est apparu au Ciel. » Au même instant, une étoile brillante parut au-dessus de sa tête. Une autre fois, parlant en italien, il fut parfaitement compris par des auditeurs grecs qui ne connaissaient que leur langue maternelle.

Un jour, un pauvre lépreux lui demanda l'aumône ; Bernardin, qui ne portait jamais d'argent, lui donna ses souliers ; mais à peine le malheureux les eut-il chaussés, qu'il se senti soulagé et vit disparaître toute trace de lèpre.

Bernardin, allant prêcher, devait traverser une rivière et ne pouvait obtenir le passage de la part d'un batelier cupide auquel il n'avait rien à donner. Confiant en Dieu il étendit son manteau sur les eaux, et, montant sur ce frêle esquif, passa la rivière.

C'est à Bernardin de Sienne que remonte la dévotion au saint Nom de Jésus : il ne pouvait prononcer ce nom sans éprouver des transports extraordinaires.

Il invitait les édiles à inscrire le nom de Jésus sur les murs des édifices, au moins les 3 lettres « IHS » (I : esus – H : umani – S : alvator » = Jésus sauveur des hommes). Il prêchait en montrant aux foules un panneau portant le monogramme du Christ « IHS » peint en lettres (gothiques) d’or dans un soleil symbolique. En effet sa prédication était centrée sur le nom de Jésus dont il recommandait la dévotion. (source : http://ecole-franciscaine-de-paris.fr)

Il a été aussi un des apôtres les plus zélés du culte de saint Joseph.

II est mort à Aquila au cours d'une dernière course apostolique le 20 mai 1444. Moins d'un an après sa mort, le procès de canonisation fut ouvert et aboutit en 1450.

Bernardino (Albizeschi) de Sienne, en effet, fut canonisé le 24 mai 1450, par le pape Nicolas V (Tomaso Parentucelli, 1447-1455), soit à peine 6 ans après sa mort.

Source : https://levangileauquotidien.org

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18 mai 2022 3 18 /05 /mai /2022 20:16

Le prénom Yves désigne l’if dans la langue des anciens Francs. Il est fêté le 19 mai. Il est le patron de la Bretagne, des assureurs, des avocats, des avoués, des juristes, des notaires et des professeurs de droit.

Attributs : une robe d’avocat, une barrette, une sacoche contenant une bible ou des documents juridiques.

Prénoms apparentés : Erwan, Erwin, Iozen, Iven, Ivens (anglais), Ivo (allemand), italien et espagnol), Yvain, Yvan, Yvinec, Yvo (latin), Yvon.

Un juge ecclésiastique devenu franciscain

Yves Hélory de Kermartin naît, en 1263, près de Tréguier, en Bretagne. Il étudie le droit dans les universités de Paris et d’Orléans. Yves est nommé official (juge ecclésiastique), à Rennes. Dans le cadre de cette fonction, il défend gratuitement les pauvres, les veuves et les orphelins. En 1284, ce généreux magistrat devient prêtre ; il abandonne le monde de la justice trois ans plus tard. Devenu franciscain, il se consacre dès lors à secourir les déshérités. Il meurt en 1303 et est canonisé en 1366. Il fait toujours l’objet d’une grande dévotion en Bretagne, mais est également honoré en Allemagne, en Espagne, en Italie et aux Pays-Bas.

Le fonds Saint-Yves a cofinancé l’édition d’une bande dessinée sur Saint-Yves, dont le chef est présenté durant le pardon à Tréguier. | OUEST-FRANCE

Une bande dessinée sur la vie du saint natif de Tréguier (Côtes-d’Armor) est sortie à l’occasion du pardon, le dimanche 19 mai 2019.

À Tréguier, patrie d’Yves Helory de Kermartin, devenu Saint-Yves après sa canonisation en 1347, le fonds Saint-Yves qui, comme lui, soutient les actions en faveur de la justice, s’est lancé dans un nouveau projet. On s’est aperçu que les plus jeunes ne connaissaient pas Saint-Yves. D’où l’idée d’une bande dessinée afin de toucher tous les publics, explique Yves Girault, trésorier du fonds.

Procès en canonisation

Problème : le saint homme n’a laissé aucun écrit, hormis son testament. Nous nous sommes donc basés sur les témoignages produits lors de son procès en canonisation, intervenu 34 ans après sa mort. Des gens qui l’ont côtoyé ont donc pu être entendus. Ce qui est assez rare, indique Daniel Giacobi, professeur agrégé d’histoire.

Pour cette aventure d’édition, les bénévoles du fonds Saint-Yves ont sollicité les éditions du Triomphe, réputées pour leurs bandes dessinées de personnages historiques. Les planches sont l’œuvre du dessinateur belge Gaëtan Evrard. L’artiste est venu à Tréguier s’imprégner des lieux qu’a fréquentés Saint-Yves.

Nous avons contribué au scénario dans la mesure où il n’était pas question de laisser passer une erreur historique. Exemple : en Bretagne au XIIIe siècle, on trouvait de l’art roman. De ce fait, on a fait changer un arc gothique qui n’était pas là à l’époque. Même chose pour les couleurs : Le plus proche possible de celles que l’on pouvait trouver au Moyen-Âge.

Saint- patron des droits de l’homme

La bande dessinée n’est pas une biographie en tant que tel, mais retrace les moments forts de la vie de Saint-Yves, les miracles et montre les valeurs qui l’ont accompagné : sens de la justice, soutien et protection des plus faibles. Il n’est pas seulement le saint patron des avocats, mais celui des droits de l’homme, estime Yves Girault.

 

Saint-Yves, les chemins de la justice, de Gaëtan Evrard et Dominique Bar, aux éditions du Triomphe (15,90 €).

 

Source : https://www.ouest-france.fr

 

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3 mai 2022 2 03 /05 /mai /2022 05:35

saint_philippe.jpgLe prénom Philippe est formé sur les mots grecs philein (aimer) et hippos (cheval). Il est fêté le 3 mai. Philippe est le patron de l’Uruguay et celui des chapeliers, des merciers et des pâtissiers.

Un des premiers disciples

Philippe l’apôtre naît en Galilée. Il est, sans doute, un des premiers disciples attirés par Jean le Baptiste. Selon l’Evangile de Jean, Jésus appelle ensuite Philippe auprès de lui. Celui-ci est présent lorsque Jésus accomplit le miracle de la multiplication des pains. C’est lui qui fait remarquer au Christ qu’il n’y a pas assez de nourriture pour les 5000 personnes présentes. Philippe est également là lors de la Pentecôte, quand l’Esprit-Saint descend sur les apôtres. Philippe (qui est peut-être le frère d’André) est parfois considéré comme ne faisant qu’ne seule et même personne avec Philippe le Diacre, mentionné dans les Actes des Apôtres.

Martyrisé sous l’empereur Dioclétien

Après la Résurrection, Philippe va probablement prêcher en Grèce et en Phrygie (Asie Mineure). Selon la légende, il refuse un jour de sacrifier au dieu Mars. Un dragon apparaît et tue le prêtre et les deux soldats païens. Mais Philippe chasse le monstre et ressuscite les trois hommes. Aux termes de la tradition, l’apôtre est lapidé puis crucifié à Hiéropolis sous le règne de l’empereur Dioclétien. Ses reliques sont apportées à Rome et gardées dans la basilique des Douze Apôtres. Le culte rendu à Philippe semble apparaître au VIème siècle. 

Philippe couleurPhilippe nb 

 

 

 

 

saint_jacques_le_mineur.jpgLe prénom Jacques vient du nom latin Jacobus. Il est fêté lui aussi le 3 mai.

L’apôtre Jacques est, selon la tradition retenue, le cousin de Jésus. Il est qualifié de Mineur uniquement pour le distinguer de Jacques le Majeur (dont le culte l’a toujours laissé dans l’ombre). Après que Pierre est parti à Rome, Jacques devient le chef de la communauté chrétienne de Palestine. Il est considéré comme le premier évêque de Jérusalem. Sur l’ordre du prêtre Caïphe, il est pris à partie alors qu’il prêche près du Temple. Il est, peu après, lapidé par un groupe de juifs vers 62.

Jacques-le-mineur-couleur.jpgJacques-le-mineur-nb.jpg

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1 mai 2022 7 01 /05 /mai /2022 17:30

Boris Ier aussi appelé Boris-Mihail (Michel), en bulgare : Борис I (Михаил), ou Bogoris (mort le 2 mai, 907) fut le souverain de la Bulgarie de 852 à 889 et son premier monarque chrétien. Lors de son baptême en 864, Boris fut baptisé Michel en l'honneur de son parrain, l'empereur byzantin Michel III.

Boris I était le fils et successeur de Pressian Ier de Bulgarie. Au moment de son accession au trône, Boris est en campagne en Macédoine, et la Bulgarie fait l'objet d'une invasion par les Francs orientaux, victorieux contre Boris et ses alliés Slaves en 853. La paix avec les Francs est restaurée en 855, et Boris retourne son attention vers les tensions sur la frontière Bulgaro-Byzantine, posant un ultimatum au gouvernement impérial de Constantinople. La crise est évitée et Boris s'allie avec le roi Louis le Germanique des Francs orientaux contre le Prince Rastislav du royaume slave de Grande Moravie et le souverain de la Croatie. Les alliés obtiennent quelques succès en 863, mais Boris est battu lors de son invasion de la Serbie de Mutimir, ce qui amène le monarque à signer la paix à la fois avec la Croatie et la Serbie. Malgré ces revers, Boris parvient à maintenir l'intégrité territoriale de son royaume.

Désirant pour des raisons diverses se convertir au Christianisme, Boris s'enquiert dans ce but auprès de Louis le Germanique en 863. Toutefois, la Bulgarie est envahie la même année par l'Empire byzantin pendant une période de famine et de catastrophes naturelles. Pris par surprise, Boris est forcé de parlementer et accepte de se convertir au Christianisme selon le rite oriental, obtenant en contrepartie la paix et des concessions territoriales en Thrace. Au début de l'année 864 Boris est baptisé en secret à Pliska par une ambassade de prêtres byzantins, avec sa famille et certains membres de la notabilité bulgare. L'empereur Michel III étant son parrain, Boris prend Michel comme nom de baptême. Sa conversion provoque un soulèvement de ses sujets, dont certains notables. La révolte est réprimée dans le sang en 865, avec l'exécution de 52 boyards et leurs familles.

Boris s'enquiert également auprès du Patriarche Byzantin Photios Ier pour des enseignements sur la manière de suivre une vie de chrétien, et également la possibilité d'établir une église bulgare autocéphale. Déçu par la réponse de Photios, il se tourne vers Rome et le pape Nicolas Ier, auquel il envoie des émissaires avec une longue liste de questions en août 866. Le pape lui fait parvenir 106 réponses détaillées concernant la religion, les lois, la politique et la foi, mais évite le sujet du statut autocéphale désiré par Boris. Des missionnaires romains sont également envoyés pour poursuivre la conversion de la Bulgarie suivant le rite occidental. Furieux du rattachement de la Bulgarie à la papauté, le patriarche publie en 867 une encyclique dénonçant les pratiques du rite occidental et l'intervention ecclésiastique de Rome en Bulgarie. Ceci provoque le Schisme de Photios qui constitue un pas majeur vers la séparation des églises d'orient et d'occident.

Toutefois la nomination par Boris du légat du pape, l'évêque Formose (qui deviendra le pape Formose en 891) au titre d'archevêque de Bulgarie est rejetée par le pape. Le pape Adrien II qui succède à Nicolas Ier rejette également la nomination par Boris soit de Formose, soit du diacre Marin (qui deviendra le pape Marin Ier en 881) au même poste. Suite à ces refus, la Bulgarie se retourne vers Constantinople. Au IVe concile de Constantinople de 870, l'Église orthodoxe bulgare est rattachée au patriarcat de Constantinople et obtient le titre d'église autocéphale. Au cours des années 870 elle est rendue à la papauté, mais ce transfert purement nominal n'affecte pas le statut de l'église bulgare autocéphale.

En 886, les disciples de Saint Cyrille et Saint Méthode sont accueillis par le gouverneur de Boris à Belgrade après que ceux-ci eurent été exilés de Grande-Moravie, et sont envoyés auprès de Boris à Pliska. Deux de ces disciples, Clément d'Okhrid et Naum de Preslav, fondent des écoles à Pliska et Ohride destinées à développer la littérature et la liturgie slavonique, utilisant l'alphabet glagolitique développé par Cyrille et Méthode. Parallèlement à ce développement de la liturgie, Boris poursuit également à la construction d'églises et de monastères dans son royaume.

En 889, Boris abdique et se fait moine. Son fils et successeur, Vladimir, tente une restauration du culte païen, amenant Boris à revenir au pouvoir en 893. Après avoir vaincu et fait aveugler Vladimir, Boris place son troisième fils, Siméon Ier sur le trône, le menaçant du même sort en cas d'apostasie. Boris retourne à son monastère, mais reprend les armes en 895 pour aider Siméon à vaincre les Magyars qui avaient envahi la Bulgarie alliés aux Byzantins. Il reprend ensuite sa vie monastique et meurt en 907. Il est fêté le 2 mai.

Source : https://fr-academic.com/

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17 mai 2021 1 17 /05 /mai /2021 20:37

Le prénom Éric vient d’un mot scandinave signifiant "honneur". Il est fêté le 18 mai. C’est le patron des moissons.

Un roi de Suède juriste et évangélisateur

Éric, fils du monarque Jedward, est élu roi de Suède en 1150. Connu pour ses vertus et ses mœurs austères, il rassemble la législation de son royaume dans un code nommé Lois du roi Éric, construit des églises, soutient le culte, protège les femmes de son pays en promulguant des lois qui leur sont favorables. Une fois la religion chrétienne solidement implantée en Suède, Éric conquiert les côtes de la Finlande, païenne, qu’il évangélise. Un des compagnons du roi, le premier évêque d’Upsal, Henri, est assassiné durant cette expédition.

Victime d’une conspiration soutenue par les Danois

Mais, en 1161, une conspiration fomentée par les Suédois rebelles alliés aux soldats du prince Magnus Henriksson de Danemark, qui prétend avoir des droits sur la Suède, est organisée contre Éric. Les conjurés assaillent le roi par surprise, alors que celui-ci est en train d’assister à la messe. Le roi attend la fin de l’office divin pour se retourner contre ses adversaires qui le font périr. Éric est enterré dans l’église d’Upsal où ses reliques sont aujourd’hui encore conservées. Du XIIIè au XVIè siècle sont drapeau constitue l’emblème auquel se rallient les troupes suédoises.

Source de l'image : https://www.traunsteiner-tagblatt.de

 

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17 mai 2021 1 17 /05 /mai /2021 07:49

Saint Pascal Baylon naquit en Espagne, en Aragon, le 17 mai 1540, d'humbles cultivateurs, riches des vertus chrétiennes. Occupé dès l'âge de sept ans, à la garde des troupeaux, il passait son temps en prières et en lectures ; on dit que les Anges eux-mêmes lui donnèrent des leçons. Le petit Pascal se plaisait surtout à réciter le Pater. Quoique pauvre, il trouvait le moyen de faire l'aumône en donnant une partie de sa nourriture à ceux qui en avaient besoin. Il était le modèle aimé et respecté de tous les bergers de la contrée. Dans un âge si tendre, il connaissait l'usage assidu des cilices, des jeunes, des disciplines sanglantes ; on le voyait marcher pieds nus à travers les ronces et les épines, en expiation de ses péchés. "Dès l'âge de douze ans, il aimait s'isoler pour prier : 'Tout en gardant ses brebis, il sculpta un jour un crucifix très bien réalisé et y accola une image de la Vierge. Il le plantait dans le sol en guise d'oratoire ambulant. S'il n'abandonna jamais son troupeau pour se rendre à l'Église, il n'en participait pas moins par la pensée et par le cœur à la messe qui se célébrait dans l'église voisine. Et les anges favorisaient de façon étonnante sa piété eucharistique : un jour où la cloche de la paroisse annonçait l'élévation, un ange lui apparut, qui représentait l'hostie à son adoration. Une autre fois, il vit des anges soutenir un ostensoir renfermant une hostie éblouissante de blancheur. Signes précurseurs de sa profonde dévotion eucharistique, et de sa vocation particulière d'adorateur et d'apôtre du Saint Sacrement." [1] (Gilles JEANGUENIN, Les Anges existent !, Éditions Savator, Paris 2008, p. 191-192.)

Le maître chez qui ses parents l'avaient placé voulait le faire héritier de tous ses biens ; mais lui, craignant que les biens de la terre ne fussent un obstacle à sa félicité, refusa avec modestie cette faveur, voulant acquérir plus de conformité avec le Sauveur qui était venu sur la terre, non pour être servi, mais pour servir. Pascal ne convoitait que l'héritage de l'amour de Dieu et la pauvreté religieuse. À vingt ans, malgré les sollicitations de ses camarades, auxquels il prouva la réalité de l'appel divin en frappant trois fois la terre avec sa houlette et en faisant jaillir trois fontaines dans un lieu sec et aride, il entra chez les Franciscains comme frère convers et il y remplit la tâche de portier. [2] Il étonna ses contemporains par les manifestations extraordinaires de sa vie intérieure - lévitations spectaculaires, accompagnées parfois de phénomènes lumineux -, par ses charismes de lecture des cœurs, de prophétie et de guérison, mais plus encore par ses éminentes vertus, qui lui valurent d'être canonisé en 1691 (P. Ramala, San Pascal Baylon, hermano y amigo de todos, Éd. Provincia Franciscana de Cataluna, Barcelona 1980, p. 28, cité dans Gilles JEANGUENIN, Les Anges existent !, Éditions Savator, Paris 2008, p. 192). Il rayonnait par son amabilité et sa douceur envers tous ceux qui se présentaient à la porte du couvent. Beaucoup de gens pour cette raison venaient lui demander conseil, même des prédicateurs qui estimaient que sa théologie était celle du cœur et non pas celle d'un intellectuel. Les vertus de l'enfant, déjà si extraordinaires, devinrent dans le religieux, des vertus véritablement merveilleuses. Son obéissance était aussi parfaite que possible. Traité rigoureusement par son supérieur, il disait à ceux qui le plaignaient : "Taisez-vous : le Saint-Esprit a parlé par la bouche de notre supérieur." Quand on lui proposait de faire quelque chose, il disait souvent : "Je ferai comme l'obéissance dira." Sa mortification était effrayante et ne le cédait en rien à celle des anciens solitaires. Sa charité pour les pauvres, quand il était portier, dépassait les limites ; du moins ses supérieurs le blâmaient à ce sujet ; mais il leur répondait naïvement : "S'il se présente douze pauvres et que je donne à dix, il est bien à craindre que l'un de ceux que je renvoie ne soit précisément Jésus-Christ."

Maltraité par les Huguenots au cours d'une mission dans la France déchirée par les guerres de religion, il leur pardonna en disant que c'est pour servir Dieu qu'ils l'avaient ainsi traité ! Pascal est célèbre par sa dévotion à la Sainte Eucharistie ; il passait des heures entières, souvent ravi en Dieu, devant le Tabernacle, et parfois on le voyait suspendu en l'air par l'effet du divin amour. Quand il ne pouvait être de corps devant le Très Saint-Sacrement, il y était ordinairement en esprit. Il honorait aussi spécialement la Mère de Dieu, et ne cessait de demander, par son intercession, la grâce d'être préservé des souillures du péché. [3] Pascal Baylon fut canonisé en 1690 par le Pape Alexandre VIII. [4] En 1897, Léon XIII l'a déclaré Patron des Œuvres eucharistiques. [5] À Rome, deux églises portent le nom de cet humble frère lai, que le Saint-Siège a déclaré céleste Patron de tous les congrès et assemblées eucharistiques. La première de ces églises s’élève près du titulus Callisti ; elle avait été primitivement dédiée aux Quarante Martyrs de Sébaste, mais vers 1735, les Alcantarins espagnols y unirent, en lui donnant la préséance, le nom de leur célèbre compatriote. La seconde se trouve près de la basilique de Sainte-Cécile, et une maison religieuse y est annexée.

Sources: (1) Gilles JEANGUENIN, Les Anges existent !, Éditions Savator, Paris 2008, p. 191-192 ; (2) http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1175/Saint-Pascal-Baylon.html ; (3) Vie des Saints pour tous les jours de l'année avec une pratique de piété pour chaque jour et des instructions sur les fêtes mobiles, Alfred Mame et Fils éditeurs, Tours 1867, p. 137 ; (4) ; (5) ; (6) ; (7) Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 2, 2011, p. 158.

Source : http://christroi.over-blog.com

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15 mai 2021 6 15 /05 /mai /2021 17:10

Évêque d'Amiens très populaire au VIe siècle, il le fut encore plus après sa mort. Quand, jeune homme, il annonça à sa nourrice qu'il voulait devenir prêtre, elle était en train de faire cuire son pain. "Et quand ma pelle aura des feuilles, tu seras évêque !" se moqua la brave femme. Sous ses yeux ébahis, la pelle se mit à reverdir. En souvenir de ce miracle, en 1202, un boulanger parisien offrit 9 arpents de terre pour construire une chapelle à saint Honoré qui devint ainsi le saint patron des boulangers.

Un jour, en pleine Messe, Honoré vit le Christ venir consacrer lui-même le pain eucharistique. Lupicin, prêtre du diocèse d'Amiens, reçut un jour la révélation du lieu où étaient enterrés les martyrs Firmin, Victoric et Gentien, morts en l'an 303. Il creusa le sol et découvrit leurs corps. Dans sa joie, il entonna un hymne d'allégresse dont les accents atteignirent Honoré qui se trouvait à plus de deux lieues de là. L'évêque, accompagné du clergé et d'un grand concours de fidèles, arriva bientôt et procéda à l'Invention des reliques.

Saint Honoré évangélisa des contrées où la foi chrétienne était encore mal connue et il obtint d'innombrables conversions. Au cours d'une de ses visites épiscopales, il mourut à Port-le-Grand, le 16 mai 600, et fut enterré dans son village natal. Son corps fut placé sous le maître-autel d'une église bientôt bâtie en son honneur.

Une procession avec la châsse contenant ses reliques fit venir la pluie en temps de sécheresse. Saint Honoré est vénéré au XIesiècle tant et si bien que sa renommée s'étendit à Paris où des picards émigrés lui construisirent une église. La rue Saint-Honoré et le faubourg Saint-Honoré l'ont rendu célèbre dans le monde entier. On a donné son nom à une pâtisserie, le Saint-Honoré. Depuis qu'au XVème siècle, à Paris, des boulangers et pâtissiers de Paris décidèrent de créer une confrérie qui se retrouverait dans une chapelle lui étant dédiée, il est leur saint patron. Il est fêté le 16 mai chez beaucoup de boulangers à travers toute la France : c'est la "Fête du pain". L'occasion de célébrer une fois l'an sur le lieu des moissons, au moulin et au fournil, le travail des céréaliers, des meuniers et des boulangers qui maintiennent la tradition du bon pain français.

Saint Honoré, dans Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 2, 2011, p. 93.

Source : http://christroi.over-blog.com

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14 mai 2021 5 14 /05 /mai /2021 05:44

Judas vient de se pendre. Il lui faut un successeur pour compléter le chiffre de 12 apôtres choisis par le Maître pour marquer les 12 tribus d'Israël. Parmi les témoins de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus, le conseil présente deux candidats possibles. Saint Matthias est choisi par Dieu lui-même, le maître du sort et de l'existence. Il suivait Jésus depuis le baptême du Jourdain. On en fait l'évangélisateur de l'Éthiopie, d'autres le font mourir martyr en Judée.

Il est le patron des bouchers, confiseurs, tailleurs, forgerons, maçons, ébénistes. Et, on ne sait pas pourquoi, celui des buveurs repentants ainsi que de ceux qui sont atteints de la petite vérole et de la coqueluche. Il est fêté le 14 mai.

Source : https://nominis.cef.fr

Lecture du livre des Actes des Apôtres 1, 15-17. 20-26

En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des frères qui étaient réunis au nombre d’environ cent vingt personnes, et il déclara : « Frères, il fallait que l’Écriture s’accomplisse. En effet, par la bouche de David, l’Esprit Saint avait d’avance parlé de Judas, qui en est venu à servir de guide aux gens qui ont arrêté Jésus : ce Judas était l’un de nous et avait reçu sa part de notre ministère. Car il est écrit au livre des Psaumes : Que son domaine devienne un désert, et que personne n’y habite, et encore : Qu’un autre prenne sa charge. Or, il y a des hommes qui nous ont accompagnés durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis le commencement, lors du baptême donné par Jean, jusqu’au jour où il fut enlevé d’auprès de nous. Il faut donc que l’un d’entre eux devienne, avec nous, témoin de sa résurrection ».

On en présenta deux : Joseph appelé Barsabbas, puis surnommé Justus, et Matthias. Ensuite, on fit cette prière : « Toi, Seigneur, qui connais tous les cœurs, désigne lequel des deux tu as choisi pour qu’il prenne, dans le ministère apostolique, la place que Judas a désertée en allant à la place qui est désormais la sienne ». On tira au sort entre eux, et le sort tomba sur Matthias, qui fut donc associé par suffrage aux onze Apôtres. – Parole du Seigneur.

Psaume 112

R/ : Le Seigneur l’a placé parmi les princes de son peuple.

  • Louez, serviteurs du Seigneur, louez le nom du Seigneur ! Béni soit le nom du Seigneur, maintenant et pour les siècles des siècles ! R/
  • Du levant au couchant du soleil, loué soit le nom du Seigneur ! Le Seigneur domine tous les peuples, sa gloire domine les cieux. R/
  • Qui est semblable au Seigneur notre Dieu ? Lui, il siège là-haut. Il abaisse son regard vers le ciel et vers la terre. R/
  • De la poussière il relève le faible, il retire le pauvre de la cendre pour qu'il siège parmi les princes, parmi les princes de son peuple. R/

Alléluia. Alléluia. Heureux ceux que Dieu a choisis pour être les témoins du Christ ressuscité ! Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15, 9-17

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite ». Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres ». – Acclamons la Parole de Dieu.

Extrait de l’Audience Générale de Benoît XVI du Mercredi 18 octobre 2006 sur Judas Iscariote et Matthias

Pour conclure, nous voulons également rappeler celui qui après la Pâque fut élu à la place du traître. Dans l'Église de Jérusalem deux personnes furent proposées par la communauté et ensuite tirées au sort : "Joseph Barsabbas, surnommé Justus, et Matthias" (Ac 1, 23). Ce dernier fut précisément élu et ainsi "associé aux onze Apôtres" (Ac 1, 26). Nous ne savons rien de lui, si ce n'est qu'il avait été lui aussi témoin de toute la vie terrestre de Jésus (cf. Ac 1, 21-22), lui demeurant fidèle jusqu'au bout. À la grandeur de sa fidélité s'ajouta ensuite l'appel divin à prendre la place de Judas, comme pour compenser sa trahison. Nous pouvons en tirer une leçon : même si dans l'Église ne manquent pas les chrétiens indignes et traîtres, il revient à chacun de nous de contrebalancer le mal qu'ils ont accompli par notre témoignage limpide à Jésus Christ, notre Seigneur et Sauveur.

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9 mai 2021 7 09 /05 /mai /2021 09:53

Jeanne-dArc-03.jpgLe prénom Jeanne est forgé sur un mot hébreu qui signifie « Dieu accorde ». Fêtée le 12 et 30 mai, Jeanne d’Arc est, après la Vierge, la patronne de la France. Elle est aussi la patronne des villes d’Orléans et de Rouen, ainsi que celle de l’armée française, des militaires, de la radio et de la télégraphie.

Jeanne-dArc-04.jpgLa jeune fille et les voix

Jeanne d’Arc naît à Domrémy, dans les Vosges, en 1412. Ses parents sont des laboureurs assez aisés. Elle témoigne, dès son enfance, d’une grande piété. A l’âge de treize ans, elle est confrontée à ses premières visions : accompagnées d’une grande lumière, des voix lui demandent de se mettre au service du jeune roi Charles VII et de sauver le royaume de France, pour la plus large part occupé par les Anglais. La jeune fille estime que ces messages lui sont envoyés par saint Michel, sainte Catherine et sainte Marguerite.

Le roi et les théologiens

Jeanne d’Arc ne rencontre d’abord que la dérision. Mais après une nouvelle défaite des armées françaises, le commandant de la localité de Vaucouleurs accepte de la laisser aller jusqu’au roi Charles VII, à Chinon (1429). Selon la tradition, elle reconnaît le monarque alors que celui-ci s’est déguisé et caché au milieu de ses courtisans. Des théologiens, réunis à Poitiers, l’interrogent afin de vérifier que Jeanne n’est pas une hérétique, et n’est donc pas en désaccord avec la religion chrétienne.

Victoire à Orléans, échec devant Paris

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Au côté de l’armée royale qu’elle encourage, Jeanne remporte sa première victoire en forçant les Anglais à lever le siège d’Orléans. Elle conduit ensuite le roi à Reims pour qu’il reçoive l’onction du sacre. La cérémonie paraît redonner au roi et à ses partisans la confiance qu’ils avaient perdue. Mais celle qui est désormais surnommée la Pucelle d’Orléans ne parvient pas à reconquérir la ville de Paris aux mains des Anglais. Elle est même blessée en combattant.

La capture, le procès et la condamnation

En mai 1430, devant Compiègne qu’elle tente de délivrer, Jeanne est capturée par les hommes du duc de Bourgogne qui la livre ensuite aux Anglais. Elle est emprisonnée et, sans que Charles VII tente de la délivrer, jugée à Rouen par un tribunal ecclésiastique, aux ordres des Anglais, qui l’accuse de sorcellerie et d’hérésie. Au terme de ce procès truqué et inique, Jeanne, qui s’est trouvée Jeanne-dArc-06.jpgcontrainte de reprendre ses habits d’homme (ce que l’Eglise interdit), est déclarée relapse et condamnée à mort. Elle est brûlée vive sur la place du Vieux Marché, à Rouen, le 30 mai 1431. Selon la tradition, un soldat anglais murmure alors : « Nous sommes perdus, nous avons brûlé une sainte ».

De la réhabilitation à la canonisation

 Un procès en réhabilitation est organisé, en 1455-1456, à la demande de Charles VII. L’innocence de Jeanne est reconnue. Mais le souvenir des faits et gestes de Jeanne d’Arc s’estompe entre les XVIe et XIXe siècles. La mémoire collective es réapproprie le souvenir de Jeanne, érigée en sainte nationale et en véritable héroïne, à la suite de la défaite française de 1870. Elle est déclarée bienheureuse par le pape Pie X en 1909 et canonisée en 1920 par Benoît XV.

 

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14 août 2020 5 14 /08 /août /2020 13:14

Les mois de mai et d'octobre sont consacrés à Marie, mais n'oublions les principales autres fêtes :

08 décembre : L’Immaculée Conception de Marie

01 janvier : Sainte Marie, Mère de Dieu

11 février : Notre Dame de Lourdes

25 mars : L’Annonciation du Seigneur à Marie

31 mai : Visitation de la Vierge Marie

16 juillet : Notre Dame du Mont Carmel

15 août : Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie

08 septembre : Nativité de la Vierge Marie

15 septembre : Notre Dame des Douleurs

07 octobre : Notre Dame du Rosaire

21 novembre : Présentation de la Vierge Marie

Je vous invite à dire le chapelet en cliquant sur ce lien : Voir le Fichier: Chapelet_pour_enfants.doc. Ce chapelet est simple, et il ne s'adresse pas uniquement aux enfants.

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29 mai 2020 5 29 /05 /mai /2020 07:44
Source: http://www.dekanat-prutz.at/

Otto Neururer naît en 1882 à Piller dans le Tyrol autrichien, dernier d'une famille de douze enfants. Son père, meunier, meurt prématurément et c'est leur mère, très chrétienne, qui doit assurer seule leur éducation. Un peu dépressive, Otto hérite d'elle une timidité qui ne semblait pas le prédestiner à devenir un grand résistant. Après avoir suivi le petit et le grand séminaire, il est ordonné prêtre et est envoyé dans plusieurs paroisses successives dans le Tyrol. En 1932, il est nommé curé de Götzens près d'Innsbruck. Dans la ligne de l'encyclique Rerum novarum de Léon XIII, il adhère au mouvement social-chrétien de l'époque.

En 1938, les Nazis occupent le Tyrol et une persécution religieuse brutale s'abat sur la région. Ayant déconseillé à une jeune fille d'épouser un divorcé, ami des nazis (en particulier du Gauleiter, chef des Nazis au Tyrol), il est arrêté pour 'diffamation du mariage germanique'.

Il est déporté au camp de concentration de Dachau, puis à celui de Buchenwald où il subit la torture. Conscient de ses devoirs, il enseigne la religion bien que ce fût formellement interdit par la direction du camp. Sachant qu'il risque d'être trahi, il accepte de baptiser un prisonnier. Effectivement, deux jours plus tard, il est conduit au 'Bunker' du camp (lieu de tortures), et, le 30 mai 1940, il y est pendu la tête en bas jusqu'à ce que mort s'ensuive. Ses cendres reposent à l'église de Götzens.

Il a été béatifié par Jean-Paul II en 1996. Il est le premier prêtre assassiné en camp de concentration. Son décret de martyre déclare explicitement qu'il le fut en raison de sa défense du mariage chrétien. Sa fête liturgique est le 30 mai.

Source : http://www.confraternite.fr/

Source : https://www.dsp.at/

 

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28 mai 2020 4 28 /05 /mai /2020 20:34

Sisinnius était, selon la tradition, diacre, lecteur de Martyrius et Alexandre Ostiarier. On sait que ces trois personnes ont été envoyées par l'évêque Vigilius de Milan à Trente pour servir de messagers de la foi dans la région de la tribu païenne des Anauni sur le fleuve Noce - dans l'actuelle vallée de Nonstal. Ils y sont morts après environ 10 ans de travail, tués par les païens sur le lieu de l'actuel Sanzeno. La tradition raconte que, lors d'une procession païenne dans les champs, un chrétien nouvellement converti a refusé de se sacrifier et la haine des païens a été dirigée contre les trois messagers de la foi ; ils ont été maltraités et tués le lendemain : Sisinnius a été tué avec une hache, Martyrius a été traîné à la mort et Alexander a été brûlé vif avec les corps des deux.

Vigilius lui-même envoya des reliques des trois à Simplicianus à Milan et même à Jean Chrysostome ; sur le lieu du martyre à Sanzeno, il fit construire une basilique. Le martyre de Sisinnius et de ses compagnons a été cité par plusieurs évêques de l'époque comme preuve de la nécessité de ne pas relâcher le paganisme même après la fin de la persécution d'État sous Dioclétien par le tour de Constantin.

L'œuvre et le martyre de Sisinnius, Martyrius et Alexandre sont attestés par les homélies de Maxime de Turin et de Gaudentius de Brescia, les traces dans la biographie d'Ambroise de Milan, une lettre d'Augustin et la mention dans le martyrologe de Jérôme. En 1472, les reliques de ces trois personnes ont été trouvées dans l'église de Sanzeno et la construction de l'église actuelle des Martyrs de Nonsberg a commencé.

La vénération de Sisinnius et de ses compagnons se répandit rapidement, car les cendres des martyrs furent bientôt envoyées dans de nombreuses églises. Les reliques ont été ramenées de Milan à Sanzeno en 1927, d'autres se trouvent dans la cathédrale de Trente. Il est fêté le 29 mai.

Source : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienS/Sisinnius.html

Reliquaire de Sisinnius, Martyrius et Alexandre

 

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27 mai 2020 3 27 /05 /mai /2020 17:32
De gauche à droite st Jean-Paul II et Stefan Wyszynski

Le 3 octobre 2019, décret (en italien) de reconnaissance d'un miracle attribué au cardinal polonais Stefan Wyszyński 'Le cardinal polonais Stefan Wyszyński futur bienheureux'

- Le 18 décembre 2017, le Pape François autorise la Congrégation pour les Causes des Saints à promulguer les décrets reconnaissant les vertus héroïques de huit Serviteurs de Dieu, dont celles du cardinal polonais Stefan Wyszyński.

Primat de Pologne entre 1948 et 1981, il fut nommé, pour ses mérites pour le pays et pour l'Église catholique, le Primat du millénaire par saint Jean-Paul II. Selon le Pape polonais 'un primat tel que Wyszyński apparaît une fois tous les mille ans'.

Stefan Wyszyński est né en 1901 dans un village situé sur le territoire de l'Empire russe, dans une famille catholique modeste. Formé au séminaire de Wloclawek, à 160 km de Varsovie, il sera ordonné prêtre en 1924. Lors de l'occupation allemande de la Pologne, son évêque le contraint à abandonner ses études de droit canonique, et à exercer son ministère dans la clandestinité. La Gestapo avait inscrit son nom sur la liste des religieux polonais considérés comme dangereux, au même titre que saint Maximilien Kolbe. Lors de l'insurrection de Varsovie, en 1944, le père Wyszyński sert comme aumônier militaire. Il recueille la confession et donne les derniers sacrements aux mourants, qu'ils soient polonais ou allemands.

À la fin de la Seconde guerre mondiale, le Comité de libération nationale, sous contrôle de l'Union soviétique, dirige le pays. À cette époque, le père Wyszyński est ordonné évêque de Lublin, puis nommé archevêque de Gniezno et de Varsovie. Il préside la conférence épiscopale à partir de 1948 jusqu'en 1981, défendant la liberté religieuse et paix, réclamant un désarmement dans le pays.

- Lutte contre les autorités communistes

En 1952, une nouvelle Constitution est adoptée. Avec l'avènement de la République populaire de Pologne, le clergé est dans la ligne de mire des autorités qui instaurent une propagande marxiste et athée. Malgré la récurrence d'articles virulents de la Pravda à son encontre, Mgr Wyszyński signe une lettre ouverte au gouvernement polonais, intitulée 'Non possumus'. Les évêques polonais en sont tous signataires. Ils refusent de collaborer avec le régime communiste. Le 25 septembre 1953, il est interpellé et incarcéré pendant trois ans, n'emportant avec lui que son bréviaire et son rosaire. Alors qu'il est en prison, le Pape Pie XII le créé cardinal lors du consistoire du 12 janvier 1953. À sa libération, à la faveur de l'Octobre polonais, il reprend son ministère, mais ne pourra se rendre à Rome qu'un an plus tard, en 1957, pour recevoir sa barrette.

Cardinal électeur lors du conclave de 1978, on perçoit son émotion intense lorsqu'il s'agenouillera et tombera dans les bras de son ami Karol Wojtyla, nommé évêque de Cracovie en 1958 et tout juste élu au siège de Pierre. Le Pape Jean-Paul II le prit alors dans ses bras avant de l'embrasser sur le front.

Les deux hommes restent des figures nationales majeures aujourd'hui en Pologne. Côte à côte face aux communistes, leurs positions divergèrent en août 1980. Il choisit de mettre en garde les grévistes de Gdansk contre une intervention soviétique, quand Jean-Paul II choisira lui de soutenir le mouvement.

Le cardinal Stefan Wyszyński décède le 28 mai 1981, quinze jours après la tentative d'assassinat infructueuse visant Jean-Paul II.

Le procès en béatification du Primat fut ouvert en 1989, à l'initiative du Pape polonais.

« Un primat tel que Wyszyński apparaît une fois tous les mille ans » affirma saint Jean-Paul II qui avait surnommé son ami et concitoyen de « Primat du millénaire », en raison de ses mérites et de son engagement pour l’Église et pour son pays. Il est fêté le 28 mai.

Source : https://nominis.cef.fr/

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27 mai 2020 3 27 /05 /mai /2020 16:49

Le prénom Augustin possède la même racine que le nom latin augustus, devenu, au 1er siècle, un des titres des empereurs. Il est fêté le 27 mai.

Les prénoms apparentés : Agostino (italien), Agustin (espagnol), Aoustin, Augustines (anglais), Augustinus (allemand, latin), Austin, Oustin.

Augustin était prieur du monastère de Saint-André du Mont Coelius, l'une des sept collines de Rome quand le pape saint Grégoire le Grand vint le soustraire à la paix du cloître. Le pape se souciait fort du salut des Anglo-Saxons, ces barbares païens qui avaient envahi le brumeux pays des Bretons et que ces Bretons refusaient d'évangéliser. Pour eux, ils étaient leurs occupants envahisseurs. Avec quarante compagnons, moines comme lui, saint Augustin est envoyé par le pape en Angleterre, avec une escale à Lérins, une à Paris et d'autres encore, car la route est longue de Rome à Cantorbéry. La mission romaine reçoit l'appui d'Ethelbert, roi du Kent dont la femme est chrétienne. Il les installe à Cantorbéry. La ferveur et l'éloquence des moines romains impressionnent le roi qui demande, à son tour, le baptême. Saint Augustin échoua par contre auprès des Celtes chrétiens du pays de Galles par manque de tact selon saint Bède le Vénérable. Lorsqu'il convoqua leurs évêques pour les amener à le reconnaître comme primat nommé par le pape et à adopter la liturgie romaine, il crut bon de rester sur son siège au lieu d'aller à leur rencontre. Les clercs bretons, irrités par l'ingérence de ces moines romains dans leur pays, repartirent sans rien céder. Saint Augustin continua d'opérer de nombreuses conversions chez les Anglais et fonda le siège de Cantorbéry dont il devient l'évêque. Il se dépense alors pour asseoir la jeune Église d'Angleterre et multiplie les tentatives pour réconcilier les chrétiens bretons et anglais. Il y faudra cent ans.

Source : https://nominis.cef.fr

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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 16:05
Vie & coloriage de st Florian

Florian de Lorch ou de Lorsch, est un saint mort martyr en 304. Il a été canonisé en l’an 1138 par le pape Lucien III.

Origine du nom : Florianus en latin, a comme racine le substantif flos, floris (la fleur) ou encore l’adjectif florus qui signifie florissant et donc magnifique, brillant, splendide. Florian veut donc dire celui qui resplendit, qui est brillant, magnifique.

Ses variantes sont Florent (surnom romain Flōrens, dont il est lui-même issu), Florentin, Florien, Florin et au féminin, Florentine, Florine, Florienne, Florence, Flore et bien sûr Floriane.

Biographie : Florian est né vers l’an 250 à Cannabiaca (actuellement Zeiselmauer, située à 25 km de Vienne dans l’état de Basse-Autriche). Ancien légionnaire romain, il occupait un haut poste de « chef de service du gouverneur » au sein de l’administration de l’armée impériale dans la région d’Ovilava du Noricum (actuellement Krems).

En plein contexte de persécutions des chrétiens, suite au 4ème édit de l’empereur romain Dioclétien (284-305) publié en février-mars 304, texte concernant les soldats de l’armée romaine qui ont embrassé la foi chrétienne. Une sorte « d’épuration militaire » de la légion, que Florian aura à subir.

Les Romains qui luttaient contre l’expansion du christianisme, envoyèrent alors le consul (ou gouverneur) Aquilinus (Aquilien) à Lauriacum (aujourd’hui Enns en Autriche) pour accélérer la persécution. 40 chrétiens avaient été faits emprisonnés pour ne pas avoir renié leur foi chrétienne et refusé de sacrifier aux dieux païens. Lorsque Florian apprit l’existence de ces arrestations contre ses anciens collègues, sur ordre du préfet Aquilinus, il se décida à sortir de sa réserve et de se rendre à Lauriacum, où ses camarades étaient détenus afin de les réconforter. Aquilinus proposa à Florian, à son tour, d’offrir un sacrifice à une divinité romaine et Florian, qui était chrétien jusqu’ici en secret, refusa. Il fut arrêté à Lorch en Carinthie autrichienne et sera jugé sommairement. Après avoir était longuement battu et torturé avec des coups de gourdins et de barres de fer…, l’escorte conduisit alors le condamné à mort jusqu‘au pont sur la rivière. Pendant tout le trajet, Florian rayonnait d’une grande joie intérieure suscitée par l’espérance de la vie éternelle promise par Dieu à ceux qui l’aiment ; il était comme quelqu’un qu’on conduit tranquillement au bain ; il fût jeté du haut d’un pont dans la rivière d’Enns avec une grosse pierre attachée autour de son cou, et tandis qu’il disparaissant dans le courant, ses yeux se rompirent et il devint aveugle, pour finir mort noyé en l’an 304.

Plus tard après sa mort, le corps du vétéran romain apparut en songe à une pieuse veuve nommée Valeria (Valérie) où elle vit Florian lui demandant de l’enterrer décemment sur sa propriété. Son corps a alors été inhumé à l’abbaye de saint-Florian près de Linz. Sa dépouille mortelle a ensuite été transférée et il repose aujourd’hui à Cracovie en Pologne.

Autres éléments biographiques : Florian était aussi responsable des brigades de pompiers. Il éteignait les incendies et sauvait des vies, il sauva même une église incendiée à l’aide d’une simple cruche d’eau, ce qui explique pourquoi : il est souvent représenté en compagnie d’un ange qui déverse de l’eau sur un brasier. D’autres sources indiquent que saint-Florian était le frère de saint Florent d’Anjou. Les deux frères ont grandi ensemble sur les rives du Danube. Après avoir été condamnés à mort par le préfet Aquilinus, Florent est sauvé miraculeusement, il part et laisse son frère à son martyre après lui avoir dit un dernier au revoir.

Fête : Saint-Florian est fêté le 4 mai (en saint Sylvain dans le calendrier Julien et non présent dans le calendrier Grégorien).

Patronage : Saint patron, protecteur de l’Autriche et de la Pologne. Grâce à son courage, il est devenu le patron de tous ceux qui ont à faire avec le feu : pompiers, ramoneurs, charbonniers, boulangers, brasseurs, vignerons, distillateurs, forgerons, potiers, potiers d’étain, tonneliers, savonniers… Son nom est invoqué contre les noyades, les inondations et les tempêtes, mais aussi en cas de brûlures, contre les incendies, la sécheresse et l’aridité des champs. Il est également sollicité pour apporter une aide en cas de conflit armé.

Culte : Saint Florian est le premier martyr et saint autrichien canonisé. De nombreuses églises lui sont dédiées, non seulement en Autriche, et plus particulièrement dans le Tyrol, mais aussi en Bavière et en Bohême ou encore en Italie du Nord. Son effigie est présente également sur les façades des maisons et dans l’espace public, sous forme de peintures et de statues.

Le culte de saint Florian s’est développé au Moyen Age, car ce saint était l’exemple typique pour les chrétiens vivant dans des périodes troubles et difficiles : l’exemple de celui qui reconnaît sa foi malgré les dangers, de celui qui va vers la mort avec courage et détermination. Florian devint alors celui qu’on invoquait pour avoir une bonne mort : il devait éteindre le brasier intérieur allumé par le fardeau des péchés et d’une mauvaise conscience, et apporter aux âmes exposées au feu de l’Enfer, réconfort et secours. Il donnait aussi l’exemple du soldat fidèle, consciencieux et courageux.

Depuis le 12° siècle, il est vénéré en Pologne et en Hongrie depuis le 15° siècle. Depuis 1971, il est le principal patron du diocèse de Linz. Et depuis 2004 il est à côté du margrave Léopold d’Autriche, le patron officiel de l’état fédéral de Haute-Autriche.

Contrairement aux pompiers français qui ont pris Sainte-Barbe comme patronne (fêtée le 4 décembre), les pompiers allemands et autrichiens (les Florianijünger, disciples de Florian), puis américains (les fameux Firefighter) vouent un vrai culte à saint-Florian. Certains lui érigent même des statues dans leurs casernes, organisent une Florianimesse le 4 mai et y assistent en tenue de sortie.

Source : https://francenationaliste.wordpress.com/2014/09/11/saint-florian/

Vie & coloriage de st Florian
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29 mai 2019 3 29 /05 /mai /2019 07:10

Le prénom Paul dérive du mot latin paulus qui signifie petit.

Prénoms apparentés : Pablo (espagnol, Paolo (italien) Paulien, Paulille, Paulin, Paulus (latin), Pauwels (flamand) Pohl (alsacien), Pol (breton).

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Élu pape sans surprise pour succéder à Jean XXIII qui venait d’ouvrir le concile Vatican II, il donna au Concile et à toute l’Eglise une impulsion nouvelle. Qui était Paul VI ? Publié le 20 Mai 2014

Giovanni Battista Montini fut le 262e pape de l’Eglise catholique romaine. Il règne sous le nom de Paul VI du 21 juin 1963 au 6 août 1978. Né à Concensio, près de Brescia le 26 septembre 1897, il fait partie de la grande bourgeoisie italienne. Après des études brillantes chez les jésuites, il entre au séminaire et poursuit ses études malgré une santé fragile. Ordonné prêtre en 1920, il rejoint Rome pour étudier à la Grégorienne et à la Sapienza.

Dès 1921 il fait ses premiers pas au Vatican où il fait une carrière ecclésiastique brillante et rapide. Montini se lie d’amitié avec les grandes personnalités intellectuelles du temps : Jean Guitton, Maurice Zundel, Jacques Maritain… Par ailleurs il affiche des positions anti-fascistes au moment de la signature des accords du Latran. Au moment de la guerre, Montini condamne nazisme et fascisme et protège les juifs et les réfugiés. Après-guerre, il fait preuve d’audace en politique intérieure italienne comme au niveau de l’Eglise. Pie XII, classique, l’éloigne de Rome en le faisant archevêque de Milan.

A la mort de Pie XII, Jean XXIII est élu pape. Il crée aussitôt Montini cardinal et ouvre le concile Vatican II. C’est donc sans surprise qu’il est élu pape le 21 juin 1963. Il donne à l’assemblée quatre priorités qui définissent tout le sens de son pontificat : définir la nature de l’Eglise et le rôle des évêques, rénover l’Eglise, favoriser l’unité des chrétiens par l’échange et le pardon, enfin relancer le dialogue avec le monde contemporain.

Pendant et après le Concile, Paul VI multiplie des voyages à grande portée symbolique et pastorale. Il se rend en pèlerinage à Jérusalem où il rencontre de nombreuses personnalités dont le patriarche Athénagoras qu’il verra à plusieurs reprises. Aux Etats-Unis, il prononce à l’ONU son fameux « plus jamais la guerre ». En Amérique latine, il encourage l’Eglise à prendre position en faveur des plus pauvres. Son encylique Populorum progressio paraît à ce moment.

Enfin, dans le domaine interreligieux, Paul VI noue des contacts avec des responsables comme le Dalai Lama et d’autres personnalités du monde bouddhiste et musulman. Dans deux domaines cependant, il garde une ligne intransigeante. Celui du célibat des prêtres et celui de la régulation des naissances avec l’encyclique Humanae vitae (1968). En 1969 il se rend au Conseil œcuménique des Eglises, en Suisse. Enfin il écrit l’exhortation apostolique « evangelii nuntiandi » qui annonce déjà le style propre de Jean-Paul II. Il s’éteint à l’âge de 80 ans, le 6 août 1978.

Mémoire le 29 mai, date de son ordination sacerdotale, au calendrier romain général (décret du 6 février 2019)

Canonisation : imiter les nouveaux Saints en ayant un cœur détaché des biens, le 14 octobre 2018.

Jean-Pierre Rosa, avril 2013

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27 mai 2019 1 27 /05 /mai /2019 18:15

Le prénom Guillaume vient des mots germaniques Wilde (volonté) et Helm (casque). Il signifie énergique. Il est fêté le 28 mai.

Prénoms apparentés : Gugliemo (italien), Guilhem, Guilielmus (latin), Guillem (catalan, espagnol), Gwillherm (breton), Wilhelm (allemand), William (anglais).

Naît au milieu du VIIIè siècle, guillaume de Gellone est le petit-fils de Charles Martel par sa mère. Son cousin Charlemagne le nomme comte de Toulouse et duc d’Aquitaine en 790, et le charge de défendre la marche d’Espagne. Guillaume de Gellone contribue à la conquête de Barcelone en 801. Après s’être soudain retiré du monde, il fonde à Gellone, en Lodève et Montpellier un monastère en un site qui, depuis le XIIè siècle, est nommé Saint-Guilhem-du-Désert. Dès lors, Guillaume s’attache à mener une vie austère et simple, et à faire oublier l’immense renommée que lui vaut sa naissance illustre. Il meurt en 812. Il est le héros d’exploits extraordinaires narrés par de nombreuses chansons de geste qui lui donnent le surnom de Guillaume d’Orange ou Guillaume au nez court.

À lire, la légende de saint Guillaume et le géant.

 

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25 mai 2019 6 25 /05 /mai /2019 07:38
Source de l'image : http://www.jacqueslanciault.com

Le prénom Grégoire vient du mot grec egrègoreô qui signifie : je veille, ou je suis éveillé. Fêté le 25 mai.

Prénoms apparentés : Gregoor (scandinave), Gregorio (italien), Gregory (anglais & russe) Gringoire (vieux français).

Il naît vers 1023. Devenu moine bénédictin, il entre ensuite au service de la papauté qui, sous son influence, s’attache dès lors à combattre le pouvoir des empereurs germaniques (jusqu’alors, ceux-ci contrôlent l’élection du pape). Grégoire est élu souverain pontife en 1073. Il se heurte, peu après, à l’hostilité de l’empereur Henri IV qui met en cause son élection. Grégoire VII, soutenu par les princes allemands, réplique en excommuniant le monarque. Pour conserver son trône, Henri IV est obligé de se rendre à Canossa où il s’humilie, pieds nus dans la neige, devant le pape. Cette scène fameuse demeure aujourd’hui le symbole même d’une situation humiliante. Par la suite, l’empereur parvient à retourner la situation à son avantage, et Grégoire est obligé de s’enfuir à Salerne près de Naples. Il meurt en 1085 et est canonisé après la Contre-Réforme.

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24 mai 2019 5 24 /05 /mai /2019 18:18

Le prénom Sophie vient du grec « sophia » qui signifie sagesse. Elle est fêtée le 25 mai en Occident et le 17 septembre en Orient.

Prénoms apparentés : Gottliche, Weisheit (allemand), Hagia Sophia (grec), Sapienza, Sofia (italien), Sonia, Sophia, Zoccia.

Personnification de la sagesse divine

La vie de Sophie est tout entière légendaire, et censée se dérouler sous le règne de l’empereur romain Hadrien, au IIè siècle. En fait, Sophie est la personnification de la sagesse de Dieu et notamment de celle du Christ. Selon la tradition, Sophie a trois filles : Foi, Espérance et Charité. Les quatre femmes son martyrisées, les filles étant mises à mort devant leur mère qui leur prodigue des mots de réconfort durant leur supplice avant de mourir, la dernière.

La basilique de Justinien, à Constantinople

Le culte de sainte Sophie est particulièrement important dans le monde orthodoxe. L’empereur byzantin Justinien bâtit, au VIIè siècle, une imposante basilique, véritable tour de force architectural, dédiée à sainte Sophie. Cette église, coiffée d’un dôme immense ornée de somptueuses mosaïques est transformée en mosquée par les Turcs lors de la prise de Constantinople en 1453. Dans la culture byzantine, Sophie a l’aspect d’un ange. Elle est assise sur un trône et porte une couronne décorée de pierres précieuses. En Occident, elle est souvent entourée de ses trois filles, placées sous les plis du manteau de leur mère, et qui, chacune, porte l’instrument de leur martyre (le gril pour sainte Foi).

Source de l'image : Arild Vågen

 

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15 mai 2019 3 15 /05 /mai /2019 07:46

Saint Isidore naît à Madrid aux alentours de l’année 1080 de parents pauvres. Très tôt, il doit subvenir à ses besoins et se « loue » comme laboureur dans une exploitation rurale de la région de Madrid appartenant à un riche négociant, Jean de Vargas. Il épouse Maria Toribia, une jeune femme issue du petit peuple, aussi pauvre et pieuse que lui. Un jour, leur enfant tomba dans un puits ; ses parents, désolés, adressèrent au Ciel de si ferventes prières que l'eau du puits, s'élevant jusqu'en haut, y apporta l'enfant plein de vie et de santé. En reconnaissance, les deux époux vouèrent leur vie à Dieu dans la prière, la pénitence et le partage. Exerçant le métier de paysan, Isidore ne néglige pas pour autant le service de Dieu. Veillant la nuit devant le Saint Sacrement, levé de bon matin, il se rend dans les églises de Madrid pour la messe et se confesser. La vie de prière ne l’éloigne pas des réalités de son travail, ni même de la méchanceté des hommes, qui l’accusent de négligence et le dénoncent au maître du domaine. Celui-ci le surveille discrètement et découvre avec étonnement que se sont deux anges qui l’assistent dans ses tâches domestiques. Dès lors, Jean de Vargas eut la plus grande estime pour son serviteur, et les bénédictions du Ciel se répandirent sur sa maison. Saint Isidore opéra des miracles en sa faveur : la fille de Jean de Vargas étant morte à la suite d'une maladie douloureuse, il la ressuscita.

Un jour, en frappant du pied la terre, il fit jaillir, afin d'étancher la soif de son maître, une fontaine qui coule encore. Alors, Jean de Vargas se déchargea sur Saint Isidore du soin de sa maison. Isidore mit son travail et la production agricole du domaine au service des pauvres. Il est la figure de celui qui, par le travail de la terre, nourrit les pauvres et les indigents. Par le témoignage de sa vie, Isidore apporte une légitimité spirituelle renouvelée au monde agricole de son temps. À la suite de Saint Isidore, le monde agricole considéra que sa première mission, de par son travail, est de nourrir la population. Seul, Dieu donne à « l’herbe des champs de croître ». Son épouse vit alors retirée dans un petit héritage, près des églises de la Sainte Vierge qu'elle fréquente assidûment. Femme de prière, elle accueille des femmes simples issues des milieux paysans. Elle leur apporte quelques rudiments d’instruction et de nombreux conseils spirituels. Saint Isidore mourut en 1170, et on l'enterra sous une gouttière, dans le cimetière de Saint-André. Le roi Philippe III d'Espagne demande sa béatification. Le 12 mars 1622, le pape Grégoire XV canonisait simultanément saints Ignace de Loyola, sainte Thérèse d'Avila, saint François Xavier, saint Philippe Néri et... saint Isidore ! Rappelant par-là que le travail de la terre fait aussi partie des activités spirituelles… Il est avec Saint Fiacre le saint patron des agriculteurs. Il est fêté le 15 mai.

Abbé Nicolas Risso – L’Église en Corrèze

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