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2 janvier 2024 2 02 /01 /janvier /2024 14:46

Lecture du Livre d'Isaïe 60, 1-6

Le rayonnement de l’Église, comme celui de Jérusalem autrefois, ne tient pas à elle-même, mais à la présence lumineuse du Seigneur.

Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. Voici que les ténèbres couvrent la terre, et la nuée obscure couvre les peuples. Mais sur toi se lève le Seigneur, sur toi sa gloire apparaît. Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore. Lève les yeux alentour, et regarde : tous, ils se rassemblent, ils viennent vers toi ; tes fils reviennent de loin, et tes filles sont portées sur la hanche. Alors tu verras, tu seras radieuse, ton cœur frémira et se dilatera. Les trésors d’au-delà des mers afflueront vers toi, vers toi viendront les richesses des nations. En grand nombre, des chameaux t’envahiront, de jeunes chameaux de Madiane et d’Épha. Tous les gens de Saba viendront, apportant l’or et l’encens ; ils annonceront les exploits du Seigneur. – Parole du Seigneur.

Commentaire : En de somptueuses images orientales, l’auteur décrit Jérusalem comme la plaque tournante du monde. Là se donnent rendez-vous les caravanes venues d’Orient et d’Occident, dont le trafic enrichira la capitale. Pourtant, la Jérusalem évoquée ici n’est plus le carrefour commercial d’autrefois, et sa splendeur passée est bien oubliée. Son déclin oblige à considérer de plus près quelle est sa vraie richesse : son Dieu qui rayonne sur le monde, et qui fait d’elle l’espérance des peuples.

À quelles lumières qui brillent dans notre monde et dans l’Église sommes-nous le plus sensibles ?

Psaume 71

R/ : Toutes les nations, Seigneur, se prosterneront devant toi.

  • Dieu, donne au roi tes pouvoirs, à ce fils de roi ta justice. Qu’il gouverne ton peuple avec justice, qu’il fasse droit aux malheureux ! R/
  • En ces jours-là, fleurira la justice, grande paix jusqu’à la fin des lunes ! Qu’il domine de la mer à la mer, et du Fleuve jusqu’au bout de la terre ! R/
  • Les rois de Tarsis et des Îles apporteront des présents. Les rois de Saba et de Seba feront leur offrande. Tous les rois se prosterneront devant lui, tous les pays le serviront. R/
  • Il délivrera le pauvre qui appelle et le malheureux sans recours. Il aura souci du faible et du pauvre, du pauvre dont il sauve la vie. R/

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 3, 2-3a 5-6

Le mystère du Christ se dévoile pleinement lorsqu’il introduit tous les peuples dans son corps qui est l’Église.

Frères, vous avez appris, je pense, en quoi consiste la grâce que Dieu m’a donnée pour vous : par révélation, il m’a fait connaître le mystère. Ce mystère n’avait pas été porté à la connaissance des hommes des générations passées, comme il a été révélé maintenant à ses saints Apôtres et aux prophètes, dans l’Esprit. Ce mystère, c’est que toutes les nations sont associées au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Évangile. – Parole du Seigneur.

Commentaire : Ni suspense policier, ni énigme à déchiffrer, le mystère dont nous parle Paul, c’est ce que Dieu a dévoilé et accompli en Jésus Christ. Par l’attention portée à tous les hommes, par la délicatesse et la vérité de son amitié pour eux, par sa volonté de les sauver tous, jusqu’au prix de sa mort, Jésus nous a révélé que Dieu ne nous aime pas pour ce que nous voulons, mais pour nous faire valoir. Par son refus de toute barrière, sa lutte contre tous les préjugés culturels, raciaux ou religieux, Jésus a réconcilié en lui toute l’humanité pour en faire son corps, celui du Christ aux multiples visages humains. Tout homme est désormais un membre de ce Christ que je veux aimer.

Homme, mon frère, que j’ai croisé dans la rue, qui travailles avec moi ou qui habites près de moi, ai-je su voir ton vrai visage ? Ai-je su fraterniser avec toi, combattre à tes côtés, aimer et espérer avec toi ? Homme, mon frère, toi le vivant mystère où Dieu se révèle à moi !

Alléluia. Alléluia. Nous avons vu son étoile à l’Orient, et nous sommes venus adorer le Seigneur. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 2, 1-12

La marche laborieuse des mages à la lumière de l’étoile évoque celle de la foi à la recherche du Christ. Mais quelle joie lorsqu’il se montre à nous !

Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui ». En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël ». Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui ». Après avoir entendu le roi, ils partirent.

Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. – Acclamons la Parole de Dieu.

Commentaire : Des astrologues babyloniens ou perses au courant de l’attente d’un Sauveur par les Juifs croient découvrir le signe de sa naissance dans un astre qu’ils ont observé. Ces païens n’hésitent pas à se mettre en route. Mais le peuple juif, pourtant prévenu par la Bible, adopte à travers ses chefs, une attitude d’hostilité ou d’indifférence envers son Sauveur. Il y a là, d’après Matthieu, un raccourci saisissant de la vie du Christ : rejeté par les dirigeants de sa nation, il sera mis à mort comme roi des Juifs. C’est alors que son message débordera les frontières de Palestine pour la plus grande joie des païens.

Quels sont les signes que tu m’as faits ces jours-ci, Seigneur, pour que, comme les mages, j’en éprouve une très grande joie ?

Homélie

Ces Mages dont saint Matthieu vient de nous conter l’étonnante aventure, ne sont rien d’autre que des hommes de bonne volonté qui n’ont pas hésité à se mettre en route, qui ont vu et qui ont cru.

Essayons, si vous le voulez bien, de suivre leur cheminement vers Jésus... Nous y trouverons de précieux enseignements pour la conduite de notre vie chrétienne.

Les Mages (saint Matthieu prend soin de le préciser) ne sont pas des Juifs : ils viennent d’Orient. Ils ne peuvent donc pas se référer à l’histoire que le peuple élu a vécue avec Dieu ; ils n’ont pas bénéficié de la révélation qui lui a été faite. Mais dans leur bonne volonté on trouve tout d’abord une première qualité qui est l’attention. Ces Mages sont des savants qui s’adonnent à l’étude des astres. Ils sont donc attentifs par profession, capables de s’abstraire des réalités terrestres (si accaparantes pour d’autres), afin de se vouer aux œuvres désintéressés de l’esprit. Ils n’auraient pas distingué cette étoile nouvelle, sans cette grande et consciencieuse attention qui est la leur. Ils n’ont, d’ailleurs, pas plus bouché leurs oreilles que leurs yeux. Car il a bien fallu qu’ils entendent parler d’un Roi pas comme les autres, qui devait naître un jour au pays des Juifs et qui aurait une étoile. L’ont-ils appris par une tradition ancienne ou par une révélation privée ? Peu importe, ils le savent et lorsque l’évènement survient ils ne sont pas pris de court.

Ainsi de nous, frères et sœurs, nous devons scruter le ciel pour y découvrir l’étoile qui mène à Jésus. La première qualité d’un homme de bonne volonté est dans une très grande attention à la vérité. Attention à tout ce qui dans le monde est capable de nous parler de Dieu. Et tout d’abord la nature qui dit tant de choses à ceux qui savent la regarder avec des yeux d’enfants, ensuite les évènements du monde, ou de notre vie, qui sont à leur manière porteurs de messages divins, et enfin notre conscience qui est habitée par une inquiétude et une attente que rien d’humain ne saurait vraiment combler. Et Dieu, bien sûr, peut encore nous attirer par quantité d’autres signes à notre mesure. Ces signes nous saurons les discerner si nous sommes très attentifs : c’est-à-dire à la fois ouverts et recueillis.

Les Mages sont aussi des hommes disponibles, capables de se déranger. C’est ce qui ressort de leur détermination à se laisser conduire là où veut les entrainer l’étoile découverte. La manière de Dieu n’a pas changé depuis Abraham dont toute l’histoire avait commencé par cet appel : « Va-t-en, quitte ton pays, la maison de ton père. Va dans le pays que je te montrerai ». Pour jouer le jeu de Dieu, il faut toujours accepter une aventure. Car Dieu, voyez-vous, n’aime pas les gens installés : installés dans leur richesse, dans leur personnage, voire leur vertu. Sans cesse Dieu dérange ou déroute ceux qu’il aime. Pourquoi ? Parce que le Royaume des Cieux n’appartiendra qu’à des cœurs pauvres. Aussi bien est-ce un test de pauvreté qui est demandé aux Mages. Vont-ils préférer l’installation et la routine où bien les risques de l’aventure ?

Et nous frères et sœurs, ne serions-nous pas de ceux qui ont découvert l’étoile, mais n’osent pas la suivre ! Trop souvent, nous avons peur d’être conduits dans un pays inconnu dont on ne sait pas ce qu’il exigera de nous. Vivre selon sa foi, être chrétien, c’est toujours accepter une aventure, mais c’est la plus merveilleuse de toutes, car elle conduit toujours (si on la mène complètement) jusqu’à ce Dieu d’amour qui a voulu à Noël s’humaniser afin de nous diviniser.

Donc, des hommes attentifs, ces Mages et capables de se déranger, mais aussi des humbles qui acceptent de consulter d’autres sources que les leurs pour déterminer par où doit passer leur route. L’étoile aurait pu les mener directement à Bethléem. En fait, les Mages, qui ont vu dans leur pays l’étoile du Roi des Juifs, se dirigent d’abord tout naturellement vers Jérusalem qui est la capitale des Juifs. Or, à Jérusalem, l’étoile n’est pas au rendez-vous. Ils ressemblent alors un peu à des gens qui ont perdu leur chemin et ils demandent « où est le Roi des Juifs qui vient de naître ? » Les théologiens consultés par Hérode concluent que c’est à Bethléem que doit naître le Messie. Le renseignement est donné aux Mages qui, en reprenant la route de Bethléem retrouvent dans la joie leur étoile. Mais notons-le bien, les théologiens juifs, pas plus qu’Hérode, ne se sont dérangés.

Frères et sœurs, pour les hommes de bonne volonté que nous sommes, sachons aussi qu’il ne suffit pas de se fier à son étoile ou de faire confiance à la sûreté de son jugement : il faut passer par la Révélation objective. Il ne suffit pas d’avoir bonne volonté, il faut accueillir la Parole de Dieu. Il faut passer par Jérusalem, c’est-à-dire par l’Eglise. Il est vrai, hélas, qu’à Jérusalem, dans l’Eglise (et nous sommes l’Eglise) on peut rencontrer des hommes qui devraient être les premiers à se déranger et qui ne bougent pas. Nous avons ici, nous chrétiens, à faire un examen de conscience : ne ressemblons-nous pas trop souvent à des sentinelles endormies. Il ne suffit pas, en effet, d’être bien pensant pour être vraiment chrétien. Il ne suffit pas de posséder la vérité et même de la transmettre pour qu’elle nous sauve. Il faut en vivre. Ils seront jugés plus sévèrement, au jour du Jugement, ceux qui avaient reçu la vérité vivante, mais qui l’ont laissé devenir entre leurs mains comme un fruit mort.

Notons enfin qu’à Bethléem les Mages ne vont trouver qu’une humble maison, habitée par un ménage de pauvres gens : Marie et Joseph, qui veillent Jésus leur petit enfant. Ils cherchent le Roi des Juifs et ils ne trouvent qu’un enfant pauvre. Et pourtant sans hésiter, dès qu’ils sont arrivés, ils se prosternent devant Lui et ils l’adorent.

Ici, nous l’aurons tous compris, frères et sœurs, c’est une dimension nouvelle qui intervient : celle qui donne au regard cette pénétration privilégiée qui permet de voir l’invisible dans le visible. La foi n’est rien d’autre que cela. L’attention, la disponibilité, l’humilité ce ne sont que des attitudes « des qualités » qui préparent l’âme, sans pour autant la déterminer à croire. Mais pour voir dans cet enfant pauvre, le Messie, le Roi d’un Royaume spirituel, il faut quelque chose de plus : cette lumière de la foi qui ne vient que de Dieu. A partir de ce moment-là tout change de registre. Les hommes de bonne volonté deviennent des croyants. Pour les Mages, l’étoile peut maintenant disparaître, elle brûle au fond de leur cœur.

Chers frères et sœurs, Jésus attend toujours que viennent à Lui les hommes de bonne volonté, tous les hommes de bonne volonté. Le rendez-vous de Bethléem est pour tous. Tous sont convoqués. Mais avons-nous assez conscience, que l’étoile par laquelle le Seigneur veut leur faire signe n’est autre que nous...

Faisons donc en sorte que le rayonnement de notre vie chrétienne soit assez intense pour attirer leur attention et les convaincre de s’engager, à leur tour sur la route qui conduit, par la foi et l’amour, à la rencontre de Jésus, l’Unique Sauveur.

Gif animé Rois Mages Épiphanie Gratuit - Le Monde des Gifs

Lectures et Homélie du pape émérite Benoît XVI en DOCX et PDF

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2 janvier 2024 2 02 /01 /janvier /2024 14:05

Saint Matthieu nous raconte au chapitre II de son Evangile la merveilleuse aventure de ces astrologues païens qu’on appelle les Mages. Eclairés par la lumière intérieure de la Foi ces intrépides marcheurs à l’étoile ont su reconnaître la présence de Dieu dans le petit enfant Jésus, né à Noël de la Vierge Marie.

En évoquant dans sa liturgie cette significative et exemplaire adoration des mages, tout comme l’adoration des bergers dans la nuit de la Nativité, l’Eglise veut attirer notre attention sur le mystère de l’Epiphanie qui est celui de la manifestation de Dieu aux hommes en la personne de son Fils Bien - Aimé : Jésus, le Verbe devenu Chair. Le Christ-Jésus, en effet, est Celui qui par son corps physique, par son humanité semblable à la nôtre rend visible le Dieu invisible ; autrement dit, Il est le grand Révélateur, le grand Transparent du Père, sa vivante et parfaite Image. Mais, parce qu’Il a choisi une voie d’humilité, cette Epiphanie permanente de Dieu que constitue son humanité sainte, notre Sauveur la veut habituellement très discrète : hormis quelques circonstances privilégiées comme le Baptême par Jean, le miracle de Cana et la Transfiguration, il la met, si l’on ose dire, en veilleuse jusqu’à l’heure suprême où le salut étant accompli il la fait éclater - et avec quelle splendeur - dans le mystère de sa Résurrection glorieuse. Les nombreux témoins déclarent alors avec certitude (et c’est sur ce témoignage que repose notre Foi) : « Dieu s’est manifesté : Il a habité parme nous et nous avons vu sa gloire ».

C’est seulement à partir de cette grandiose Epiphanie de la Résurrection qui se déploie jusqu’à la phase ultime de l’Ascension qu’une question se pose :

- puisque désormais le Christ-Jésus ne se montre plus aux hommes, comment ceux-ci vont-ils pouvoir déceler sa présence et voir son Visage ?

Eh ! Bien, c’est tout simplement en se tournant vers l’Eglise qui est, selon la belle formule de Bossuet « le Christ répandu et communiqué ». Car dans l’intervalle qui s’écoule entre son Ascension et son retour glorieux à la fin des temps, le Christ crucifié et glorifié ne veut se manifester qu’à travers son corps mystique dont nous sommes les membres. Il ne veut avoir d’autre visage que Celui de son épouse : l’Eglise.

Comme le dit si bien un texte de Vatican II : « La clarté du Christ resplendit sur le visage de l’Eglise ». Cette Eglise qui est « à la joie le signe et le moyen de l’union intime des hommes avec Dieu ».

Cette volonté du Christ de se prolonger par l’Eglise nous étonne et nous déconcerté peut-être mais elle ne peut nous laisser indifférents puisque l ‘Eglise c’est nous. C’est donc à nous qu’incombe la grave responsabilité de faire transparaitre, de faire rayonner le Visage du Seigneur là ou la Providence nous a placés, dans les différents milieux de vie qui sont les nôtres.

Demandons-nous souvent si le Visage du Christ que nous offrons à ceux qui nous regardent vivre (et qui souvent sont en quête de Dieu comme les Mages), n’est pas trop voilé ou trop défiguré... S’il n’est pas devenu par notre faute une caricature décevante ou repoussante... Gardons-nous bien en tous cas de juger et de condamner sévèrement ceux de nos frères qui par leurs graves infidélités se comportent comme des assassins de la Foi ou tout au moins comme des éteignoirs et des repoussoirs.

Nous ne devons jamais oublier, en effet, qu’étant le Corps Mystique du Christ, nous sommes tous membres les uns des autres, nous sommes tous liés, tous solidaires et nous avons tous par conséquent une part de responsabilité dans le mal qui affecte l’Eglise aujourd’hui. Ne sommes-nous pas tous, plus ou moins, porteurs de germes, occasion de péché pour les autres ? Dans ces conditions il ne tient qu’à nous de faire reculer ou disparaitre l’épidémie du mal en répandant la contagion du bien. On sait qu’une seule cellule peut infecter un corps tout entier ; mais l’inverse est également vrai : une seule cellule peut laisser passer l’aiguille injectant le remède qui va le sauver.

A la lumière du mystère de l’ Epiphanie, comprenons donc ce que le Seigneur attend de nous : de même qu’en son séjour ici-bas Jésus s’est montré le Témoin et le Révélateur du Père, non seulement dans ses paroles, mais dans son comportement, de même qu’à travers le corps physique de l’homme Jésus on voyait transparaître Dieu invisible, il faut qu’à travers chacune de nos vies et chacune de nos communautés ou mouvements d’Eglise, on puisse discerner sans trop de peine au moins quelques rayons de cette éblouissante lumière qu’est le Seigneur ressuscité, et qu’on éprouve dès lors l’irrésistible désir de le connaître par la Foi et de s’unir à Lui par l’Amour.

Daigne la Vierge Marie, Reine des Apôtres nous obtenir la grâce de ce témoignage qui fascine et déclenche un processus de conversion, Elle qui fut par sa vie idéalement Sainte, l’0stensoir du Christ par excellence.

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