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22 octobre 2023 7 22 /10 /octobre /2023 09:19

La vie de saint Jean-Paul II en bande dessinée PDF.

Jean-Paul II 01En 1920, à Wadowice en Pologne, une maman tient tendrement son fils sur les genoux. Depuis qu’elle a mis au monde Karol, le 18 mai, Emilia est sûre que Dieu l’a choisi pour une grande mission. Son père, lieutenant dans l’armée, est fier d’avoir un si beau petit garçon.

Karol n’a pas encore 9 ans quand sa mère meurt. Désormais, il vit seul avec son père. Son frère Edmund étudie la médecine à Cracovie. Lorsqu’il revient, il emmène Karol faire de longues promenades en montagne en entraîne son équipe de foot.

Karol n’a que 12 ans quand un nouveau malheur s’abat sur la famille. Edmund, en soignant un de ses patientes, a contracté une maladie dont il meurt quelques jours plus tard. Karol souffre. Pourtant, lorsqu’il croise une de ses voisines, il affirme : « C’est la volonté de Dieu. »

A 18 ans, Karol part étudier la littérature à Cracovie. Monsieur Wojtyla l’accompagne. Là-bas, ils vivent dans le sous-sol d’une maison sombre et froide. Malgré tout, Karol est heureux. Jean-Paul-II-04.jpg

Septembre 1939. La guerre éclate. Les Allemands envahissent Cracovie. Tout le pays est occupé et l’université fermée. Karol doit vite trouver un emploi pour ne pas être envoyé dans un camp de travail forcé. Le voilà donc ouvrier aux carrières de pierres. 2 ans plus tard, un soir, il retrouve son père sans vie.

En septembre 1942, à 22 ans, il commence ses études pour pouvoir devenir prêtre. Si les Allemands l’apprennent, il risque la prison ou la mort. Se confiant à son ami, l’abbé Kazimierz, celui-ci lui avoue qu’il s’y attendait depuis longtemps. A partir d’août 1944, Karol doit se cacher car les Allemands emmènent les jeunes Polonais dans des camps de travail. L’archevêque de Cracovie l’accueille chez lui.

A la fin de l’hiver, les Allemands sont chassés et les Russes occupent la ville. Les séminaristes peuvent retourner à l’université.

Karol est tellement doué, qu’il y obtient la meilleure des notes et, le 1er novembre 1946, à 26 ans, il devient prêtre pour l’éternité. L’archevêque lui demande d’aller étudier à Rome. A son retour, il lui confie une église de campagne. A Niegowic, l’abbé Karol vie pauvrement, vêtu d’une soutane usée. De loin, on le prend parfois pour un mendiant. Tout ce qu’on lui offre, il le donne, s’exclament les villageois.

3 ans plus tard, l’abbé Karol est rappelé à Cracovie. Là, les jeunes viennent nombreux se confier à lui. Car il en a des idées originales ce jeune abbé ! Le voilà, qui accompagne un petit groupe d’étudiants dans la montagne. Le soir, on allume un grand feu. On chante, on prie tous ensemble.

Jean-Paul-II-11.jpgEn septembre 1953, il descend même la rivière Brda en canoë avec 9 jeunes. N’ayant pas de matelas, ils dorment sur de vieilles chambres à air. Le matin, ils se lèvent tôt et l’abbé Karol retourne un kayak pour s’en servir d’autel. A partir de 1954, il se mettra même à skier, ce qui, à l’époque, n’était pas banal !

Le reste du temps, le jeune prêtre étudie et enseigne. Les élèves viennent nombreux pour l’écouter. En août 1958, alors qu’il n’a que 38 ans, c’est au fond d’un vallon qu’on lui apporte un télégramme. – Je dois rentrer. Je suis nommé évêque, annonce-t-il simplement.

Le 28 septembre 1958, les amis de l’abbé Karol viennent nombreux pour son ordination épiscopale. Reprenant les mots de saint Louis-Marie, il choisit sa devise : « Tout à toi, par Marie. » C’est donc sous la protection de la Sainte Vierge que l’évêque Karol Wojtyla se place.

Quelques temps plus tard, les évêques sont appelés à Rome pour une réunion importante. C’est le concile Vatican II. Au début, Karol Wojtyla observe, puis il prononce des discours et écrit des textes. On commence à parler de lui : - Quel homme passionnant et quel travaiJean-Paul-II-07.jpglleur !

En décembre 1963, le pape Paul VI le nomme archevêque de Cracovie à 43 ans. Il prie longuement, en effet, le matin, son salon est grand ouvert. N’importe qui peut venir le rencontrer. Des riches, des pauvres : tous savent qu’il les écoutera. A 48 ans, il est nommé cardinal. Il porte désormais une soutane rouge. A Rome, attendant le pape qui doit lui remettre le chapeau rouge à quatre côtés, il regarde ses pieds et pense : « Je n’ai même pas pu trouver de chaussettes rouges pour la cérémonie ! »

En 1978, le pape Paul VI puis son successeur meurent. Les cardinaux doivent choisir l’un d’entre eux. Le 16 octobre, Karol Wojtyla âgé de 58 ans est élu. Le nouveau pape s’appellera désormais Jean-Paul II. Il apparaît au balcon de la Basilique Saint-Pierre, lève les bras et bénit la foule en souriant.

Lors de sa première grand-messe, Jean-Paul II s’exclame : - N’ayez pas peur ! Ouvrez toutes grandes les portes pour le Christ ! A Assise, il déclare encore : - Puisque dans de nombreux pays, on empêche des chrétiens de parler, moi, je serai leur voix. Jean-Paul II voyage pour rencontrer les chrétiens du monde. En 26 ans, il visitera 129 pays différents. Le 13 mai 1981, les drapeaux, les foulards s’agitent sur la place Saint-Pierre, Jean-Paul II bénit la foule. Mais tout à coup, il s’écroule. Un homme a tiré sur lui. Peu de temps après, lui ayant déjà pardonné, il rend visite à son agresseur en prison.

Le Saint-Père veut la paix. Il met fin au conflit qui divise les catholiques et les juifs. Puis il va à Assise où il rencontre des orthodoxes, des protestants, des musulmans, des hindous et même des bonzes tibétains. – Soyons des instruments de paix.

Les années passent. Le pape est fatigué.

Mais voici venir l’étape ultime de sa vie : le Jubilé de l’an 2000 ! Le soir de Noël 1999, il prie : - Enfant Jésus, viens en cette année spéciale ouvrir les portes de nos cœurs.

Aux millions de jeunes réunis pendant cette année 2000, il lance un retentissant : - Le pape vous aime. Mais sa santé se dégrade. Le 30 mars 2005, il se présente une dernière fois à sa fenêtre. Et le 2 avril, à l’âge de 85 ans, Jean-Paul II rejoint Celui pour qui il a donné toute sa vie, le Christ.

Canonisé le 27 avril  2014 en même temps que le pape Jean XXIII, Jean-Paul II a été le pape de la famille, voir texte complet de l'homélie. Il est fêté le 22 octobre. 

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Apartament - Jan Paweł II prywatnie w kinach od 15 maja

Nieznane ujęcia JANA PAWŁA II. Oficjalny zwiastun filmu pt: "APARTAMENT" - nowy film twórców "ŚWIADECTWA"https://www.facebook.com/events/1012715322073691/#JP2prywatnie

Posted by Apartament on jeudi 30 avril 2015
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1 janvier 2023 7 01 /01 /janvier /2023 15:36

Les funérailles de Benoît XVI auront lieu jeudi 5 janvier à 9h30. À suivre en direct et en français sur KTO. Sa dépouille sera exposée dans la basilique Saint-Pierre de lundi à mercredi pour un dernier adieu.

 

Le testament spirituel de Benoît XVI a été publié ce 31 décembre en fin de journée par le Bureau de presse du Saint-Siège. Ce texte avait été rédigé le 29 août 2006.

Mon testament spirituel

Si, à cette heure tardive de ma vie, je jette un regard en arrière sur les décennies que j’ai traversées, je vois tout d’abord combien j’ai de raisons de remercier. Je remercie avant tout Dieu lui-même, le dispensateur de tous les bons dons, qui m’a donné la vie et m’a guidé à travers de nombreuses tribulations, qui m’a toujours relevé lorsque je commençais à glisser, qui m’a toujours offert la lumière de son visage. En regardant en arrière, je vois et je comprends que même les parties sombres et pénibles de ce chemin ont été pour mon Salut et que c’est justement là qu’Il m’a bien guidé.

Je remercie mes parents qui m’ont donné la vie à une époque difficile et qui, au prix de grands renoncements, m’ont préparé par leur amour un merveilleux foyer qui comme une lumière claire illuminent tous mes jours jusqu’à aujourd’hui. La foi clairvoyante de mon père nous a appris à croire, à nous frères et sœurs, et elle a tenu bon comme guide au milieu de toutes mes connaissances scientifiques ; la piété chaleureuse et la grande bonté de ma mère restent un héritage pour lequel je ne pourrai jamais assez rendre grâce. Ma sœur m’a servi de manière désintéressée et pleine de sollicitude pendant des décennies ; mon frère m’a toujours ouvert la voie par la clairvoyance de ses jugements, avec sa puissante détermination et avec la sérénité de son cœur ; sans cette présence continue qui me précède et m’accompagne, je n’aurais pas pu trouver le bon chemin.

Je remercie Dieu du fond du cœur pour les nombreux amis, hommes et femmes, qu’Il a toujours mis à mes côtés ; pour les collaborateurs à toutes les étapes de mon chemin; pour les enseignants et les élèves qu’il m’a donnés. Je les confie tous avec reconnaissance à sa bonté. Et je voudrais remercier le Seigneur pour ma belle patrie des Préalpes bavaroises, dans laquelle j’ai toujours pu voir transparaître la splendeur du Créateur Lui-même. Je remercie les habitants de ma patrie de m’avoir toujours permis de faire l’expérience de la beauté de la foi. Je prie pour cela, pour que notre pays reste une terre de foi et vous prie : chers compatriotes, ne vous laisser pas détourner de la foi. Enfin, je remercie Dieu pour toutes les belles choses que j’ai pu expérimenter aux différentes étapes de mon parcours, mais surtout à Rome et en Italie, qui est devenue ma deuxième patrie.

À tous ceux à qui j’ai fait du tort d’une manière ou d’une autre, je demande pardon du fond du cœur.

Ce que j’ai dit tout à l’heure de mes compatriotes, je le dis maintenant à tous ceux qui ont été confiés à mon ministère dans l’Église : Tenez bon dans la foi ! Ne vous laissez pas troubler ! Il semble souvent que la science – d’une part les sciences naturelles, d’autre part la recherche historique (en particulier l’exégèse des Saintes Écritures) – ait des vues irréfutables qui s’opposent à la foi catholique. J’ai assisté de loin aux transformations des sciences naturelles et j’ai pu voir comment des certitudes apparentes fondées contre la foi, ne se révélaient pas être des sciences, mais des interprétations philosophiques appartenant seulement en apparence à la science – tout comme la foi a appris, dans le dialogue avec les sciences naturelles, la limite de la portée de ses affirmations et ainsi à mieux comprendre ce qu’elle est.

Depuis soixante ans, j’accompagne le chemin de la théologie, en particulier celui des études bibliques, et j’ai vu s’effondrer, au fil des générations, des thèses qui semblaient inébranlables et qui se sont révélées n’être que de simples hypothèses : la génération libérale (Harnack, Jülicher, etc.), la génération existentialiste (Bultmann, etc.), la génération marxiste. J’ai vu et je vois comment, dans l’enchevêtrement des hypothèses, la raison de la foi a émergé et émerge à nouveau. Jésus-Christ est vraiment le chemin, la vérité et la vie – et l’Église, dans toutes ses imperfections, est vraiment Son corps.

Enfin, je demande humblement : priez pour moi, afin que le Seigneur me laisse entrer dans les demeures éternelles malgré tous mes péchés et mes insuffisances. À tous ceux qui me sont confiés, j’adresse jour après jour ma prière qui vient du cœur.

Traduction en français I.MEDIA

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1 janvier 2023 7 01 /01 /janvier /2023 09:32

"Mardi prochain 3 janvier, à 18h30, en la cathédrale de Tulle, je célèbrerai une messe d’action de grâce pour le pape Benoît XVI, en demandant au Seigneur qu’il l’accueille auprès de lui pour l’éternité bienheureuse." Message de Mgr Francis Bestion à l'occasion du décès du pape émérite Benoit XVI.

COMMUNIQUÉ DE MGR FRANCIS BESTION

Même si nous le savions très gravement malade depuis quelques jours, c’est avec une grande émotion que nous avons appris la triste nouvelle de la mort du Pape émérite Benoit XVI. Il a accompli le grand passage auquel il se préparait, en pleine lucidité, dans la prière, soutenu par des millions de fidèles de par le monde qui étaient en communion avec lui et intercédaient pour lui.

Lors de son élection comme successeur de Pierre, il s’était présenté comme « un simple et humble serviteur dans la Vigne du Seigneur », mais confiant dans le fait que « le Seigneur sache travailler et agir avec des instruments insuffisants ». C’est bien cette simplicité et cette humilité, en même temps qu’une grande douceur, qui ont marqué tous ceux qui l’ont approché, et qui a valeur de témoignage pour nous tous.

Par sa pensée théologique, nourrie des Saintes Écritures qu’il a scrutées et commentées abondamment, et par son enseignement magistériel lumineux, il laisse un grand héritage à l’Église.

Benoît XVI a été un fidèle serviteur de la communion à l’intérieur de l’Église et pour l’unité entre les confessions chrétiennes. À la suite de son prédécesseur, le saint pape Jean-Paul II, il a promu, dans un esprit de paix et de concorde, la rencontre et le dialogue avec les autres religions de l’humanité.

À l’heure où nous le confions à la miséricorde du Père, avec Marie, dont nous célébrons ce dimanche 1er janvier la maternité divine, nous pouvons chanter « Magnificat » pour ce que le Seigneur a accompli à travers lui pour son Église.

Mardi prochain 3 janvier, à 18h30, en la cathédrale de Tulle, je célèbrerai une messe d’action de grâce pour le pape Benoît XVI, en demandant au Seigneur qu’il l’accueille auprès de lui pour l’éternité bienheureuse. Vous êtes tous invités à y participer ou à vous y unir par la prière.

Tulle, le 31 décembre 2022

+ Francis BESTION - Évêque de Tulle

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31 décembre 2022 6 31 /12 /décembre /2022 15:45
Aujourd'hui, j’ai la douleur de vous annoncer que le pape émérite, Benoît XVI, est décédé aujourd’hui à 9:34 heures, au Monastère Mater Ecclesiae, au Vatican."
Communiqué officiel de la salle de presse du Saint Siège ce 31/12.
Que le Seigneur accueille son serviteur dans la paix éternelle !
Source : Philippine De Saint Pierre

pope-beer.jpegCardinal depuis 1977, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi depuis 1981, doyen du Collège cardinalice depuis 2002, Joseph Ratzinger est né à Marktl am Inn, dans le territoire du diocèse de Passau (Allemagne), le 16 avril 1927.

Son père était commissaire de gendarmerie et provenait d’une famille d’agriculteurs de la Basse Bavière, dont les conditions économiques étaient plutôt modestes. Sa mère était la fille d’un artisan de Rimsting sur le Lac de Chiem, et avant de se marier, et avait été cuisinière dans divers hôtels.

Il passa son enfance et son adolescence à Traunstein, une petite ville proche de la frontière autrichienne, à une trentaine de kilomètres de Salzbourg. C’est dans ce cadre - qu’il a lui-même qualifié de "mozartien" - qu’il reçut sa formation chrétienne, humaine et culturelle.

Le temps de sa jeunesse ne fut pas facile. La foi et l’éducation de sa famille le préparèrent à la difficile expérience des problèmes liés au régime nazi : il a rappelé qu’il avait vu son curé roué de coups par les nazis avant la célébration de la Messe, et qu’il avait fait l’expérience du climat de forte hostilité vis-à-vis de l’Eglise catholique en Allemagne.

Mais c’est précisément dans cette situation complexe qu’il découvrit la beauté et la vérité de la foi dans le Christ, et le rôle de sa famille a été fondamental, car elle a toujours continué de vivre un témoignage transparent de bonté et d’espérance enraciné dans l’appartenance consciente à l’Eglise. Alors que la tragédie de la Seconde Guerre mondiale touchait à sa fin, il fut enrôlé dans les services auxiliaires anti-aériens.

De 1946 à 1951, il étudia la philosophie et la théologie à l’Ecole supérieure de philosophie et de théologie de Freising et à l’Université de Munich.

Le 29 juin de l’année 1951 il fut ordonné prêtre.

A peine un an plus tard, dom Joseph commença son activité didactique dans cette même Ecole de Freising où il avait été étudiant.

En 1953, il devint titulaire d’une Maîtrise en théologie avec un mémoire sur le thème "Peuple et Maison de Dieu dans la doctrine de l’Eglise de saint Augustin".

En 1957, il obtint l’habilitation au professorat sous la direction du célèbre professeur de théologie fondamentale de Munich, Gottlieb Söhngen, avec un mémoire sur :

"La théologie de l’histoire de saint Bonaventure". Après avoir été enseignant de dogmatique et de théologie fondamentale à l’Ecole supérieure de Freising, il poursuivit sa carrière d’enseignant à Bonn (1959-1969), à Münster (1963-1966) et à Tübingen (1966-1969).

A partir de 1969, il fut professeur de dogmatique et d’histoire des dogmes à l’Université de Ratisbonne où il assuma également la charge de Vice-président de l’Université. Son intense activité scientifique le conduisit à assumer des fonctions importantes au sein de la Conférence épiscopale allemande et de la Commission théologique internationale. Parmi ses nombreuses et prestigieuses publications, certaines ont reçu un grand écho, comme "Introduction au christianisme" (1968), un recueil de leçons universitaires sur la "profession de foi apostolique".

Plus tard, en 1973, a été publié le volume : "Dogme et Révélation" qui réunit les essais, les méditations et les homélies consacrées à la pastorale. Son discours prononcé devant l’Académie catholique bavaroise sur le thème : "Pourquoi je suis encore dans l’Eglise ?" a également eu un très large retentissement. Il y déclara avec sa clarté habituelle : "Il n’y a que dans l’Eglise qu’il est possible d’être chrétien, et pas à côté de l’Eglise". La série de ses éminentes publications s’est poursuivie, toujours abondante et régulière au cours des ans, constituant un point de référence pour un très grand nombre de personnes et assurément pour tous ceux qui se consacrent à l’étude approfondie de la théologie. Que l’on pense, par exemple, au volume "Entretien sur la foi" de 1985 et au "Sel de la terre" en 1996. Rappelons également le livre "A l’école de la Vérité", imprimé à l’occasion de son soixante-dixième anniversaire. Il faut ensuite souligner la grande valeur, centrale dans la vie du Pasteur Ratzinger, de la profonde et fructueuse expérience de sa participation au Concile Vatican II en qualité d’"expert", qu’il a également vécue comme une confirmation de sa vocation qu’il a lui-même définie de "théologique".

Le 25 mars 1977, le Pape Paul VI le nomma Archevêque de Munich et Freising. Il reçut l’ordination épiscopale le 28 mai de la même année : premier prêtre diocésain à assumer, depuis quatre-vingts ans, la charge pastorale du grand diocèse de Bavière. Il choisit comme devise épiscopale : "Collaborateur de la Vérité". C’est également le Pape Montini qui l’a créé et publié Cardinal, avec le titre de "Santa Maria Consolatrice al Tiburtino", lors du Consistoire du 27 juin 1977. Il fut Rapporteur à la cinquième Assemblée générale du Synode des Evêques (1980) sur le thème de la famille chrétienne dans le monde contemporain. A cette occasion, dans son premier Rapport, il avait proposé une analyse précise et approfondie sur la situation de la famille dans le monde, en soulignant à ce propos la crise de la culture traditionnelle face à la mentalité techniciste et purement rationnelle. A côté des aspects négatifs, il n’avait pas manqué de mettre en évidence la redécouverte du véritable personnalisme chrétien comme un levain qui féconde l’expérience conjugale de très nombreux couples d’époux, et il avait également invité à présenter une juste évaluation du rôle de la femme, qu’il faut compter parmi les questions fondamentales dans la réflexion sur le mariage et sur la famille. Dans la deuxième partie de son Rapport, consacrée au dessein de Dieu pour les familles d’aujourd’hui, il avait rappelé avant tout que la condition d’homme et de femme sont des expressions de la communion des personnes comme signe original du don d’amour du Créateur. Il s’ensuit - avait-il souligné - que l’amour de l’homme et de la femme n’est pas une chose privée, ni profane, ni purement biologique, mais quelque chose de sacré qui introduit à un "état", à une nouvelle forme de vie, permanente et responsable. Le mariage et la famille - avait-il rappelé avec force - précèdent, en quelque sorte, la chose publique, et celle-ci doit respecter le droit propre au mariage et à la famille et son mystère intime. Dans la troisième partie, le Cardinal avait affronté les questions pastorales liées à la famille : de celles de la construction d’une communauté de personnes à la question de la procréation de la vie, du devoir éducatif à la nécessité de la préparation des jeunes au mariage et à la vie familiale, des devoirs sociaux aux devoirs culturels et moraux. La famille, avait-il conclu, peut témoigner devant le monde d’une nouvelle humanité face à la domination du matérialisme, de l’hédonisme et de la permissivité.

Il fut également Président Délégué de la Sixième Assemblée (1983) qui a eu pour thème la réconciliation et la pénitence dans la mission de l’Eglise. Dans son intervention aux travaux, il avait réitéré les dispositions pastorales promulguées par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi concernant le Sacrement de la réconciliation et il avait approfondi, en particulier, les thèmes liés à deux questions qui étaient apparues plusieurs fois au cours des travaux de l’assemblée ; celle concernant l’obligation de confesser les péchés graves déjà absous lors de l’absolution générale et celle concernant la confession personnelle comme élément essentiel du Sacrement. Sa parole a offert une contribution fondamentale au niveau de la réflexion et de la comparaison dans le déroulement de tous les Synodes des Evêques.

Le 25 novembre 1981, Jean-Paul II le nomma Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Il devint également Président de la Commission pontificale biblique et de la Commission théologique internationale. Le 15 février 1982, il renonçait à la charge pastorale de l’archidiocèse de Munich et Freising. Son service comme Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi fut inlassable et il serait impossible de détailler l’ensemble de son travail dans le cadre d’une biographie. Son œuvre, comme collaborateur de Jean-Paul II fut ininterrompue et précieuse. Parmi les très nombreux points de référence de son œuvre, il faut signaler son rôle comme Président de la Commission pour la Préparation du Catéchisme de l’Eglise catholique.

Le 5 avril 1993, il fut appelé au sein du Collège cardinalice à faire partie de l’ordre des Evêques, et il prit possession du Titre de l’église suburbicaire de Velletri-Segni.

Le 6 novembre 1998 il fut nommé Vice-Doyen du Collège cardinalice et le 30 novembre 2002 il en devint le Doyen : à ce titre, il prit possession de l’Eglise suburbicaire d’Ostie. Avant son élection sur la Chaire de Pierre, il fut Membre du Conseil de la II Section de la Secrétairerie d’Etat ; des Congrégations pour les Eglises orientales ; pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements ; pour les Evêques ; pour l’Evangélisation des Peuples ; pour l’Education catholique ; du Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens ; de la Commission pontificale pour l’Amérique latine et de la Commission pontificale "Ecclesia Dei". A l’occasion du cinquantième anniversaire de son ordination sacerdotale, Jean-Paul II lui envoya un message dans lequel, soulignant que son jubilé coïncidait avec la solennité liturgique des saints Pierre et Paul, il lui rappela à travers des paroles en quelque sorte "prophétiques", que "en Pierre se trouve le principe d’unité, fondé sur la foi solide comme le roc du Prince des Apôtres, en Paul l’exigence intrinsèque de l’Evangile d’appeler chaque homme et chaque peuple à l’obéissance de la foi. Ces deux dimensions se mêlent au témoignage commun de sainteté, qui a cimenté le généreux dévouement des deux apôtres au service de l’Epouse immaculée de Dieu. Comment ne pas découvrir dans ces deux composantes - se demandait Jean-Paul II - également les points de repère fondamentaux du chemin que la Providence a préparé pour vous, Monsieur le Cardinal, en vous appelant au sacerdoce ?". C’est au Cardinal Ratzinger que furent confiées les méditations de la Via Crucis 2005 célébrée au Colisée. Lors de cet inoubliable Vendredi Saint, Jean-Paul II, serrant le crucifix entre ses mains, comme agrippé à lui, devenant une émouvante icône de la souffrance, écouta dans un recueillement silencieux les paroles de celui qui allait devenir son Successeur sur la Chaire de Pierre. De manière significative, le leitmotiv de la Via Crucis fut la parole prononcée par Jésus le Dimanche des Rameaux, par laquelle - immédiatement après son entrée dans Jérusalem - il répond à la demande d’un groupe de grecs qui désiraient le voir : "Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit" (Jn 12, 24). A travers ces paroles, le Seigneur a offert une interprétation "eucharistique" et "sacramentelle" de sa Passion. Il nous montre - telle a été la réflexion du Cardinal - que la Via Crucis n’est pas simplement une chaîne de douleur, de choses néfastes, mais un mystère : c’est justement ce processus par lequel le grain de blé tombe en terre et porte du fruit. En d’autres termes, il nous montre que la Passion est une offrande de soi-même et que ce sacrifice porte du fruit et devient alors un don pour tous. Ses réflexions, qui résonnèrent le soir du Vendredi Saint dans le cadre suggestif du Colisée, sont restées imprimées dans la conscience des hommes. "Mais ne devons-nous pas penser également - telle a été son invitation vibrante lors de la méditation de la neuvième Station - à ce que le Christ doit souffrir dans son Eglise elle-même ? Combien de fois abusons-nous du Saint-Sacrement de sa présence, dans quel cœur vide et mauvais entre-t-il souvent ! Combien de fois ne célébrons-nous que nous-mêmes, et ne prenons-nous même pas conscience de sa présence ! Combien de fois sa Parole est-elle déformée et galvaudée ! Quel manque de foi dans de très nombreuses théories, combien de paroles creuses ! Que de souillures dans l’Eglise, et particulièrement parmi ceux qui, dans le sacerdoce, devraient lui appartenir totalement ! Combien d’orgueil et d’autosuffisance !". "Souvent, Seigneur - telle a été la prière qui a jailli de son cœur -, ton Eglise nous semble une barque prête à couler, une barque qui prend l’eau de toute part. Et dans ton champ, nous voyons plus d’ivraie que de bon grain. Les vêtements et le visage si sales de ton Eglise nous effraient. Mais c’est nous-mêmes qui les salissons ! C’est nous-mêmes qui te trahissons chaque fois, après toutes nos belles paroles et nos beaux gestes. Prends pitié de ton Eglise... Tu t’es relevé, tu es ressuscité et tu peux aussi nous relever. Sauve ton Eglise et sanctifie-la. Sauve-nous tous et sanctifie-nous». Vingt-quatre heures à peine avant la mort de Jean-Paul II, alors qu’il recevait à Subiaco le "Prix Saint-Benoît" décerné par le Fondation "Vie et Famille", il avait répété avec des paroles aujourd’hui particulièrement éloquente : "Nous avons besoin d’hommes comme Benoît de Norcia, qui en un temps de dissipation et de décadence, s’abîma dans la solitude la plus extrême, réussissant, après toutes les purifications qu’il dut subir, à remonter à la lumière. Il rentra et fonda le Mont-Cassin, la ville sur les hauteurs qui, au milieu de toutes ces ruines, réunit les forces à partir desquelles fut créé un monde nouveau. Ainsi Benoît, comme Abraham, devint le père d’un grand nombre de peuples". Le vendredi 8 avril - en tant que Doyen du Collège Cardinalice - il présida la Messe d’obsèques de Jean-Paul II sur la Place Saint-Pierre. Son homélie, peut-on dire, a exprimé sa grande fidélité au Pape et sa propre mission : ""Suis-moi", dit le Seigneur ressuscité à Pierre ; telle est sa dernière parole à ce disciple, choisi pour paître ses brebis. "Suis-moi" - cette parole lapidaire du Christ peut être considérée comme la clé pour comprendre le message qui vient de la vie de notre regretté et bien-aimé Pape Jean-Paul II, dont nous déposons aujourd’hui le corps dans la terre comme semence d’immortalité - avec le cœur rempli de tristesse, mais aussi de joyeuse espérance et de profonde gratitude". "Suis-moi !" a été la parole-clé, le fil conducteur de l’homélie que le Cardinal Ratzinger a adressée au monde entier durant les obsèques du Saint-Père. Une parole qui raconte la mission de Jean-Paul II et qui constitue dans le même temps une exhortation qui vise chacun. "Suis-moi !" En même temps qu’il lui confiait de paître son troupeau - telles furent les paroles bouleversantes du Cardinal Ratzinger dans son homélie vibrante et émue lors de la Messe de funérailles -, le Christ annonça à Pierre son martyre. Par cette parole qui conclut et qui résume le dialogue sur l’amour et sur la charge de pasteur universel, le Seigneur rappelle un autre dialogue, qui s’est passé pendant la dernière Cène. Jésus avait dit alors : "Là où je m’en vais, vous ne pouvez pas y aller". Pierre lui dit : "Seigneur, où vas-tu ?". Jésus lui répondit : "Là où je m’en vais, tu ne peux pas me suivre pour l’instant ; tu me suivras plus tard" (Jn 13, 33.36). Jésus va de la Cène à la Croix, et à la Résurrection - il entre dans le mystère pascal ; Pierre ne peut pas encore le suivre. Maintenant - après la Résurrection - ce moment est venu, ce "plus tard". En étant le Pasteur du troupeau du Christ, Pierre entre dans le mystère pascal, il va vers la Croix et la Résurrection. Le Seigneur le dit par ces mots, "Quand tu étais jeune... tu allais où tu voulais, mais quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller" (Jn 21, 18). Dans la première période de son pontificat, le Saint-Père, encore jeune et plein de force, allait, sous la conduite du Christ, jusqu’aux confins du monde. Mais ensuite il est entré de plus en plus dans la communion aux souffrances du Christ, il a compris toujours mieux la vérité de ces paroles : "C’est un autre qui te mettra ta ceinture...". Et vraiment, dans cette communion avec le Seigneur souffrant, il a annoncé infatigablement et avec une intensité renouvelée l’Evangile, le mystère de l’amour qui va jusqu’au bout (cf. Jn 13, 1)". "Il a interprété pour nous - a affirmé le Cardinal Ratzinger - le mystère pascal comme mystère de la Divine miséricorde... Le Pape a souffert et aimé en communion avec le Christ et c’est pourquoi le message de sa souffrance et de son silence a été si éloquent et si fécond" (ibid.). Il a ensuite conclu par des paroles qui constituent en quelque sorte une "synthèse", pourrait-on dire, du Pontificat de Jean-Paul II, mais également de sa propre mission de fidèle, de collaborateur direct et très proche du Pape depuis 1981, comme Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi : "Divine Miséricorde : le Saint-Père a trouvé le reflet le plus pur de la miséricorde de Dieu dans la Mère de Dieu. Lui, qui tout jeune avait perdu sa mère, en a d’autant plus aimé la Mère de Dieu. Il a entendu les paroles du Seigneur crucifié comme si elles lui étaient personnellement adressées : "Voici ta Mère". Et il a fait comme le disciple bien-aimé : il l’a accueillie au plus profond de son être (eis ta idia : Jn 19, 27) - Totus Tuus. Et de cette Mère il a appris à se conformer au Christ. Pour nous tous demeure inoubliable la manière dont en ce dernier Dimanche de Pâques de son existence, le Saint-Père, marqué par la souffrance, s’est montré encore une fois à la fenêtre du Palais apostolique et a donné une dernière fois la Bénédiction "Urbi et Orbi". Nous pouvons être sûrs que notre Pape bien-aimé est maintenant à la fenêtre de la Maison du Père, qu’il nous voit et qu’il nous bénit. Oui, puisses-tu nous bénir, Très Saint-Père ; nous confions ta chère âme à la Mère de Dieu, ta Mère, qui t’a conduit chaque jour et te conduira maintenant à la gloire éternelle de son Fils, Jésus Christ, notre Seigneur" (ibid.). A la veille de son élection sur le Trône pontifical, dans la matinée du lundi 18 avril, dans la Basilique Vaticane, il a célébré la Messe "pro eligendo Romano Pontifice" avec les 115 Cardinaux, à quelques heures du début du Conclave qui allait l’élire. "En cette heure de grande responsabilité - a exhorté le Cardinal -, nous écoutons avec une attention particulière ce que le Seigneur nous dit". En se référant aux lectures de la Liturgie, il a rappelé : "La miséricorde divine pose une limite au mal - nous a dit le Saint-Père. Jésus Christ est la miséricorde divine en personne : rencontrer le Christ signifie rencontrer la miséricorde de Dieu. Le mandat du Christ est devenu notre mandat à travers l’onction sacerdotale ; nous sommes appelés à promulguer - non seulement à travers nos paroles mais également notre vie, avec les signes efficaces des sacrements, "l’année de grâce du Seigneur"". "La miséricorde du Christ - a-t-il souligné - n’est pas une grâce à bon marché, elle ne suppose pas la banalisation du mal. Le Christ porte dans son corps et sur son âme tout le poids du mal, toute sa force destructrice. Il brûle et transforme le mal dans la souffrance, dans le feu de son amour qui souffre". "Plus nous sommes touchés par la miséricorde du Seigneur - a-t-il ajouté -, plus nous devenons solidaires de sa souffrance - et plus nous sommes prêts à compléter dans notre chair "ce qu’il manque aux épreuves du Christ" (Col 1, 24)". "Nous ne devrions pas - a-t-il ensuite exhorté - rester des enfants dans la foi, dans un état de minorité... Combien de vents de la doctrine avons-nous connus au cours des dernières décennies, combien de courants idéologiques, combien de modes de la pensée... La petite barque de la pensée de nombreux chrétiens a été souvent ballottée par ces vagues - jetée d’un extrême à l’autre : du marxisme au libéralisme, jusqu’au libertinisme ; du collectivisme à l’individualisme radical ; de l’athéisme à un vague mysticisme religieux ; de l’agnosticisme au syncrétisme et ainsi de suite. Chaque jour naissent de nouvelles sectes et se réalise ce que dit saint Paul à propos de l’imposture des hommes, de l’astuce qui tend à les induire en erreur (cf. Ep 4, 14). Posséder une foi claire, selon le Credo de l’Eglise, est souvent défini comme du fondamentalisme. Tandis que le relativisme, c’est-à-dire se laisser entraîner "à tout vent de la doctrine", apparaît comme l’unique attitude à la hauteur de l’époque actuelle. L’on est en train de mettre sur pied une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et qui donne comme mesure ultime uniquement son propre ego et ses désirs. Nous possédons, en revanche, une autre mesure : le Fils de Dieu, l’homme véritable. C’est lui la mesure du véritable humanisme. Une foi "adulte" ne suit pas les courants de la mode et des dernières nouveautés ; une foi adulte et mûre est une foi profondément enracinée dans l’amitié avec le Christ. C’est cette amitié qui nous ouvre à tout ce qui est bon et qui nous donne le critère permettant de discerner entre le vrai et le faux, entre imposture et vérité. Cette foi adulte do it mûrir en nous, c’est vers cette foi que nous devons guider le troupeau du Christ". "Notre ministère - a-t-il rappelé en conclusion - est un don du Christ aux hommes, pour édifier son Corps - le monde nouveau. Nous vivons notre ministère ainsi, comme un don du Christ aux hommes ! Mais en cette heure, en particulier, nous prions avec insistance le Seigneur afin qu’après le grand don du Pape Jean-Paul II, il nous donne à nouveau un pasteur selon son cœur, un pasteur qui nous guide à la connaissance du Christ, à son amour, à la joie véritable" (Ibid.)

Copyright © L’Osservatore Romano

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Je vous signale que le site de Vatican a fait un très bel album photos du Pape Benoît XVI à regarder ici. Pour tourner les pages de ce livre virtuel, cliquez à la droite du livre, c'est facile...

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11 octobre 2022 2 11 /10 /octobre /2022 07:25

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Le bon pape Jean

Il fut élu pape à l'âge de 77 ans. En 1959 il déclara "Je veux ouvrir largement les portes de l'Église, afin que nous puissions voir ce qui se passe à l'extérieur, et que le monde puisse voir ce qui se passe à l'intérieur de l'Église" Le Concile Vatican II était lancé.

Angélo Guiseppe Roncalli fut le 261ème pape de l’Eglise catholique Romaine.

Il règne sous le nom de Jean XXIII du 28 octobre 1958 au 3 juin 1963. Il naît le 25 novembre 1881 à Sotto-il-Monte, non loin de Bergame, troisième enfant d’une pauvre famille paysanne qui en compte10. Il entre au petit séminaire à l’âge de 12 ans. En 1900 il se rend à Rome pour terminer ses études de théologie. Il est ordonné prêtre le 10 août 1904.

De retour à Bergam, en plus de ses activités d’aumônier de jeunes, il enseigne l’histoire, l'apologétique et la patristique au séminaire de Bergame. Il accompagne spirituellement de nombreux séminaristes et devient le secrétaire particulier de son évêque Mgr Radini Tedeschi. Après la Première Guerre mondiale, à laquelle il participe comme infirmier militaire, il fonde une maison d’étudiants et anime l’Action Catholique et les "œuvres missionnaires".

Profondément marqué par la personnalité de saint Charles Borromée ; il se charge de l’édition d’une partie de l’œuvre immense de l’ancien évêque de Milan grande figure du Concile de Trente. Ce travail le met en contact avec Mgr Achille Ratti, préfet de la bibliothèque ambrosienne de Milan, et futur Pie XI.

En 1921, la congrégation pour la propagation de la foi lui demande de réorganiser les œuvres de coopération missionnaire en Italie. Ordonné évêque à Rome le 19 mars 1925, il est envoyé à Sofia, en Bulgarie comme visiteur apostolique puis comme délégué apostolique. En 1934 il est envoyé à Istanbul comme délégué apostolique en Turquie et en Grèce. A la fin de l’année 1944 il est nommé nonce apostolique en France. En 1953 il est créé cardinal et est nommé patriarche de Venise. Cinq an plus tard, le 28 octobre 1958, à 77 ans, il est élu pape. Celui qui fut considéré comme un « Pape de transition » surprend tout le monde en annonçant 3 mois après son élection, la convocation d’un nouveau concile.

Vatican II s’ouvre le 11 octobre 1962 avec pour mission « l’aggiornamento de l’Eglise ». Il ne verra pas la fin du Concile, il meurt le 3 juin 1963. Le 3 septembre 2000, le bienheureux Jean Paul II béatifie le « bon pape Jean ». Canonisé par le pape François le 27 avril 2014, il est considéré comme saint par l’Église catholique romaine et fêté le 11 octobre, jour de l’ouverture de Vatican II.

Sébastien Antoni

Source : Croire

 

Jean_XXIII.pdf (Source : http://www.kt42.fr/)

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4 septembre 2022 7 04 /09 /septembre /2022 21:31

 

0-XXIIIe dimanche du temps ordinaire - Sainte Messe et béatification du Serviteur de Dieu le Souverain Pontife Jean Paul Ier 1-XXIIIe dimanche du temps ordinaire - Sainte Messe et béatification du Serviteur de Dieu le Souverain Pontife Jean Paul Ier 2-XXIIIe dimanche du temps ordinaire - Sainte Messe et béatification du Serviteur de Dieu le Souverain Pontife Jean Paul Ier 3-XXIIIe dimanche du temps ordinaire - Sainte Messe et béatification du Serviteur de Dieu le Souverain Pontife Jean Paul Ier 4-XXIIIe dimanche du temps ordinaire - Sainte Messe et béatification du Serviteur de Dieu le Souverain Pontife Jean Paul Ier 5-XXIIIe dimanche du temps ordinaire - Sainte Messe et béatification du Serviteur de Dieu le Souverain Pontife Jean Paul Ier 6-XXIIIe dimanche du temps ordinaire - Sainte Messe et béatification du Serviteur de Dieu le Souverain Pontife Jean Paul Ier 7-XXIIIe dimanche du temps ordinaire - Sainte Messe et béatification du Serviteur de Dieu le Souverain Pontife Jean Paul Ier 8-XXIIIe dimanche du temps ordinaire - Sainte Messe et béatification du Serviteur de Dieu le Souverain Pontife Jean Paul Ier 9-XXIIIe dimanche du temps ordinaire - Sainte Messe et béatification du Serviteur de Dieu le Souverain Pontife Jean Paul Ier 10-XXIIIe dimanche du temps ordinaire - Sainte Messe et béatification du Serviteur de Dieu le Souverain Pontife Jean Paul Ier 11-XXIIIe dimanche du temps ordinaire - Sainte Messe et béatification du Serviteur de Dieu le Souverain Pontife Jean Paul Ier 12-XXIIIe dimanche du temps ordinaire - Sainte Messe et béatification du Serviteur de Dieu le Souverain Pontife Jean Paul Ier 13-XXIIIe dimanche du temps ordinaire - Sainte Messe et béatification du Serviteur de Dieu le Souverain Pontife Jean Paul Ier 14-XXIIIe dimanche du temps ordinaire - Sainte Messe et béatification du Serviteur de Dieu le Souverain Pontife Jean Paul Ier 15-XXIIIe dimanche du temps ordinaire - Sainte Messe et béatification du Serviteur de Dieu le Souverain Pontife Jean Paul Ier 16-XXIIIe dimanche du temps ordinaire - Sainte Messe et béatification du Serviteur de Dieu le Souverain Pontife Jean Paul Ier 17-XXIIIe dimanche du temps ordinaire - Sainte Messe et béatification du Serviteur de Dieu le Souverain Pontife Jean Paul Ier

 

Homélie du Pape François, ICI

Son pontificat dura un mois et on le surnommait "le Pape au sourire" : voilà ce que l'on saint le plus souvent d'Albino Luciani, élu pape le 26 août 1978. Il a pourtant marqué l'histoire de l'Eglise, et partage de nombreux points communs avec le pape François.

J'aurais voulu être jésuite, je suis devenu pape

Né le 17 octobre 1912 dans une famille paysanne de la région du Veneto (Italie du Nord), Albino Luciani est ordonné prêtre en 1935, après avoir obtenu un doctorat de théologie à l'Université pontificale grégorienne de Rome. Mais il semble que l'ordre des Jésuites (auquel appartient le Pape François) ait eu sur lui une certaine influence, comme en témoigne sa sœur Antonia Luciani dans un article écrit pour la revue italienne "30 Giorni" il y a quelques années : "Mon frère, d'une certaine manière, a ressenti le désir de devenir jésuite. [...] Peu de temps avant d'être ordonné prêtre. [...] Il m'a dit : "Tu sais que Giuseppe Strim et Roberto Busa [2 amis séminaristes] sont devenus jésuites ? Moi aussi j'aimerais tellement..." "Et si tu veux", lui dis-je, "fais comme ça toi aussi". "Je ne peux pas", répondit-il. "Demande la permission à l'évêque". Et lui de me dire : "Je la lui ai demandée, mais il a répondu non." "

Cet apparent regret n'empêche pas la progression rapide du père Luciani dans la hiérarchie de l’Église catholique : consacré évêque de Vittorio Veneto en décembre 1958, nommé patriarche de Venise en 1969, créé cardinal par Paul VI en 1973.

Enfin, le 26 août 1978, dès le premier jour du conclave, le cardinal Luciani est élu pape. « Tempestas magna est super me » (« une grande tempête est sur moi ») aurait-il dit en devenant, vingt jours après le décès de Paul VI, le 262e successeur de Pierre.

Un pontificat sous le signe de l' "Humilitas"

Lorsqu'il était Patriarche de Venise, Mgr Luciani avait déjà manifesté son rejet des faveurs que procure une charge : refusant d'utiliser son bateau aux armes épiscopales, il se déplaçait en vaporetto (bateau-bus) et en bicyclette, souvent chaussé de souliers de montagne. Une simplicité à laquelle il reste attaché lors de son pontificat. Sa devise papale ? Humilitas. Un mot qui décrit parfaitement le "style" Luciani : le Saint-Père s'exprime à la première personne, évoque souvent et avec un profond respect les paroles de son prédécesseur, le "grand pape Paul VI", refuse de paraître au milieu de la foule sur la Sedia gestatoria (il y sera finalement contraint). Le jour de son couronnement, il ne coiffe pas la tiare traditionnelle, mais préfère porter le pallium et une simple mitre d’évêque. Comme le pape François, il veut humaniser, adoucir et simplifier la charge pontificale : "je vous dis en toute honnêteté", déclara Jean-Paul 1er à Jean-Marie Villot, le cardinal Secrétaire d'État, "que je suis avant tout un prêtre, ensuite je suis aussi Pape, mais je veux être un pasteur, pas un fonctionnaire de bureau... Je suis d'abord évêque de Rome et ensuite le Pape. Je suis deux choses en une, mais je ne veux pas faire le rôle du figurant devant mes paroissiens et mon peuple".

Un Pape proche des gens

"Le Pape au sourire", "le Pape catéchiste", "le curé du monde" : autant de surnoms affectueux qui rappellent la douceur et la proximité de Jean Paul 1er avec la foule. Les quatre Audiences générales du mercredi qu'il a données en sont une démonstration concrète. Lors de ces moments dont il voulait faire "une véritable catéchèse adaptée au monde moderne", Jean-Paul 1er reprenait les thèmes évoqués dans ses Miettes de Catéchèse (ouvrage publié en 1949)... des thèmes également récurrents dans les discours du Pape François :

 

  • l'importance du dialogue : "le catéchiste se soucie non seulement d'agir et de parler, mais surtout de faire agir les autres et de les faire parler"
  • l'engagement et la confiance en un Dieu-Père : "se rendre à Dieu, mais en transformant sa propre vie", Dieu qui a "encore plus de tendresse que celle d'une mère pour ses enfants"
  • l'espérance,
  • la charité envers les pauvres, surtout ceux qui ont faim, car la propriété privée "ne constitue pour personne un droit inconditionnel et absolu".
  • l'amour comme une "course du cœur vers l'objet bien-aimé"

... le tout ponctué de références à des théologiens, penseurs et écrivains divers tels que saint Thomas d'Aquin et saint Augustin, Ozanam... ou Jules Verne.

Les textes de ses audiences (même si Jean-Paul 1er ne s'aidait pas de texte écrit), rendus vivants et accessibles par la simplicité des mots et la fraîcheur du style, suscitaient l'enthousiasme du public et favorisaient l'échange : des jeunes étaient appelés par le Pape pour venir répondre à ses questions au cours des Audiences.

Miséricorde et attention aux autres

Telles sont les deux recommandations qui reviennent fréquemment dans les discours de Jean-Paul 1er, comme dans ceux du pape François aujourd'hui.

 

Aux représentants de la presse internationale, le pape demande d'être attentifs à la justice, à la paix, et la fraternité entre les peuples. Des valeurs citées aussi dans son premier et unique discours urbi et orbi, qui met par ailleurs l'accent sur l'œcuménisme et la charité entre les hommes.

"Aucun péché n'est trop grand", affirmait Jean-Paul 1er, "une misère finie, quand bien même elle serait énorme, pourra toujours être couverte d'une miséricorde infinie". Il disait encore "le Seigneur aime tant l'humilité que, quelques fois, il permet des péchés graves. Pourquoi ? Parce que ceux qui les ont commis, ces pêchés, se repentent ensuite, ils restent humbles".

Sur le plan doctrinal, Jean-Paul 1er se montre plutôt conservateur, défendant l'Encyclique de Paul VI Humanae Vitae abordant les questions relatives à la vie humaine.

Ses projets, que sa mort soudaine l'empêcha de mener à bien, rappellent eux aussi le Pape François : écrire une encyclique intitulée "Les pauvres et la pauvreté dans le Monde"... ou enquêter sur des actes supposés répréhensibles à la Banque du Vatican.

33 jours d'un pontificat "lumineux"

Avec le cardinal Wojtyla, futur Jean-Paul II

Au matin du 28 septembre 1978, Jean-Paul 1er est retrouvé inanimé dans son lit. Les rumeurs les plus folles sur les raisons de la mort du pape continuent de circuler... heureusement balayées par de nombreux témoignages d'estime et d'attachement à celui dont le procès en béatification est ouvert depuis novembre 2003.

L'importance du pontificat de Jean-Paul 1er fut "inversement proportionnelle à sa durée" d'après son successeur, le bienheureux Jean-Paul II.

"Les gens simples savent reconnaître et oublient difficilement ceux qui se tournent vers eux avec l’amour, avec l’affection d’un bon père. Je crois que son pontificat a été comme une bouffée d'oxygène pour la vie de l’Église. Comme l'aube d'une journée lumineuse" (cardinal Aloiso Lorscheider)

« Le sourire de Jean-Paul Ier, sa sérénité continuelle n’étaient pas un don naturel : ils étaient le fruit de sa patience, de sa prière et de son intimité avec Dieu. » (don Andrich, curé de Canale d’Agordo)

 Jean-Paul 1er a su "avant tout transmettre avec des accents de rare efficacité et d'humanité authentique l'amour de Dieu. Il a rendu visible, par ses paroles et par sa vie, la tendresse et la miséricorde dans sa proximité avec tout le monde. [...] Je crois que François complète, ou poursuit ce que Luciani avait commencé" relève la journaliste italienne Stefania Falasca, qui soutient la Cause de Béatification et de Canonisation du Pape Jean-Paul 1er.

Source : http://radionotredame.net/

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29 mai 2019 3 29 /05 /mai /2019 07:10

Le prénom Paul dérive du mot latin paulus qui signifie petit.

Prénoms apparentés : Pablo (espagnol, Paolo (italien) Paulien, Paulille, Paulin, Paulus (latin), Pauwels (flamand) Pohl (alsacien), Pol (breton).

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Élu pape sans surprise pour succéder à Jean XXIII qui venait d’ouvrir le concile Vatican II, il donna au Concile et à toute l’Eglise une impulsion nouvelle. Qui était Paul VI ? Publié le 20 Mai 2014

Giovanni Battista Montini fut le 262e pape de l’Eglise catholique romaine. Il règne sous le nom de Paul VI du 21 juin 1963 au 6 août 1978. Né à Concensio, près de Brescia le 26 septembre 1897, il fait partie de la grande bourgeoisie italienne. Après des études brillantes chez les jésuites, il entre au séminaire et poursuit ses études malgré une santé fragile. Ordonné prêtre en 1920, il rejoint Rome pour étudier à la Grégorienne et à la Sapienza.

Dès 1921 il fait ses premiers pas au Vatican où il fait une carrière ecclésiastique brillante et rapide. Montini se lie d’amitié avec les grandes personnalités intellectuelles du temps : Jean Guitton, Maurice Zundel, Jacques Maritain… Par ailleurs il affiche des positions anti-fascistes au moment de la signature des accords du Latran. Au moment de la guerre, Montini condamne nazisme et fascisme et protège les juifs et les réfugiés. Après-guerre, il fait preuve d’audace en politique intérieure italienne comme au niveau de l’Eglise. Pie XII, classique, l’éloigne de Rome en le faisant archevêque de Milan.

A la mort de Pie XII, Jean XXIII est élu pape. Il crée aussitôt Montini cardinal et ouvre le concile Vatican II. C’est donc sans surprise qu’il est élu pape le 21 juin 1963. Il donne à l’assemblée quatre priorités qui définissent tout le sens de son pontificat : définir la nature de l’Eglise et le rôle des évêques, rénover l’Eglise, favoriser l’unité des chrétiens par l’échange et le pardon, enfin relancer le dialogue avec le monde contemporain.

Pendant et après le Concile, Paul VI multiplie des voyages à grande portée symbolique et pastorale. Il se rend en pèlerinage à Jérusalem où il rencontre de nombreuses personnalités dont le patriarche Athénagoras qu’il verra à plusieurs reprises. Aux Etats-Unis, il prononce à l’ONU son fameux « plus jamais la guerre ». En Amérique latine, il encourage l’Eglise à prendre position en faveur des plus pauvres. Son encylique Populorum progressio paraît à ce moment.

Enfin, dans le domaine interreligieux, Paul VI noue des contacts avec des responsables comme le Dalai Lama et d’autres personnalités du monde bouddhiste et musulman. Dans deux domaines cependant, il garde une ligne intransigeante. Celui du célibat des prêtres et celui de la régulation des naissances avec l’encyclique Humanae vitae (1968). En 1969 il se rend au Conseil œcuménique des Eglises, en Suisse. Enfin il écrit l’exhortation apostolique « evangelii nuntiandi » qui annonce déjà le style propre de Jean-Paul II. Il s’éteint à l’âge de 80 ans, le 6 août 1978.

Mémoire le 29 mai, date de son ordination sacerdotale, au calendrier romain général (décret du 6 février 2019)

Canonisation : imiter les nouveaux Saints en ayant un cœur détaché des biens, le 14 octobre 2018.

Jean-Pierre Rosa, avril 2013

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13 mai 2016 5 13 /05 /mai /2016 14:40

Il y a 35 ans, le 13 mai 1981 à 17h19, le pape Jean-Paul II, devenu saint depuis, était victime d'un attentat sur la Place Pierre. Tout le monde s'en souvient. Les années passent et les souvenirs restent gravés à jamais.

Pour les plus jeunes vous trouverez l'histoire de Saint Jean-Paul II ici.

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 08:37

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