Année A
Lecture du livre d'Ézéchiel 37, 12-14
Dieu ouvre nos tombeaux et fait souffler l’Esprit de vie sur les hommes.
Ainsi parle le Seigneur Dieu : Je vais ouvrir vos tombeaux et je vous en ferai remonter, ô mon peuple, et je vous ramènerai sur la terre d’Israël. Vous saurez que Je suis le Seigneur, quand j’ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai remonter, ô mon peuple ! Je mettrai en vous mon esprit, et vous vivrez ; je vous donnerai le repos sur votre terre. Alors vous saurez que Je suis le Seigneur : j’ai parlé et je le ferai – Parole du Seigneur.
Commentaire : Ézékiel compare le peuple élu, en exil à Babylone, à des morts au fond d’un tombeau : apparemment il n’y a plus d’espoir d’en sortir et tel est bien le sentiment qui prédomine chez le peuple. Mais Dieu, par son esprit de vie, va ouvrir ces tombeaux et ramener le peuple en Palestine, sa patrie. C’est une véritable résurrection collective, signe de la résurrection des morts où l’humanité se rassemblera près de Dieu dans la joie et la vie sans fin.
Il y a bien des exemples de situations apparemment sans issue dans notre propre vie ou celle de gens que nous rencontrons : un foyer qui se défait, un licenciement, la maladie ou un accident, un groupement de parents d’élèves qui se dissout, une équipe de chrétiens dont les membres déménagent… Croyons-nous que Dieu peut ouvrir ces tombeaux ? Et nous donner son Esprit pour repartir avec courage ?
Psaume 129
R/ : Près du Seigneur est l’amour, près de lui abonde le rachat.
- Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur, Seigneur, écoute mon appel ! Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière ! R/
- Si tu retiens les fautes, Seigneur, Seigneur, qui subsistera ? Mais près de toi se trouve le pardon pour que l'homme te craigne. R/
- J'espère le Seigneur de toute mon âme ; je l'espère, et j'attends sa parole. Mon âme attend le Seigneur plus qu'un veilleur ne guette l'aurore. R/
- Oui, près du Seigneur, est l'amour ; près de lui, abonde le rachat. C'est lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes. R/
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8, 8-11
L’Esprit de Jésus qui habite en nous n’est pas seulement gage de résurrection future ; déjà il nous fait vivre d’une vie nouvelle.
Frères, ceux qui sont sous l’emprise de la chair ne peuvent pas plaire à Dieu.
Or, vous, vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas.
Mais si le Christ est en vous, le corps, il est vrai, reste marqué par la mort à cause du péché, mais l’Esprit vous fait vivre, puisque vous êtes devenus des justes.
Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. – Parole du Seigneur.
Commentaire : Pour Paul, le baptisé ne trouve plus le principe de son existence et de son agir en lui-même, mais dans l’Esprit de Jésus qui l’habite. Certes, il reste un être voué à la mort et marqué par le péché. Pourtant, si l’Esprit a donné vie au Christ en le ressuscitant d’entre les morts, pourquoi ne serait-il pas aussi efficace en nous ? Sans même attendre notre propre résurrection, déjà, si nous sommes fidèles, l’Esprit nous donne une vie nouvelle qui est ouverte à Dieu et à nos frères.
« L’Esprit est votre vie ». Quels sont les gens autour de nous dont nous pouvons dire qu’ils sont sous l’emprise de l’Esprit ?
Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi. Moi, je suis la résurrection et la vie, dit le Seigneur. Celui qui croit en moi ne mourra jamais. Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 11,1-45
Lazare qui sort du tombeau pieds et mains liés, montre ainsi qu’il reste un être mortel. Jésus, à sa résurrection, a fait voler en éclats ce pouvoir de la mort.
En ce temps-là, il y avait quelqu'un de malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de Marthe, sa sœur. Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade. Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade ». En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié ». Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait. Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée ». Les disciples lui dirent : « Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider, et tu y retournes ? » Jésus répondit : « N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ? Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde ; mais celui qui marche pendant la nuit trébuche, parce que la lumière n’est pas en lui ». Après ces paroles, il ajouta : « Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais aller le tirer de ce sommeil ». Les disciples lui dirent alors : « Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé ». Jésus avait parlé de la mort ; eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil. Alors il leur dit ouvertement : « Lazare est mort, et je me réjouis de n’avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! » Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! »
À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. Comme Béthanie était tout près de Jérusalem – à une distance de quinze stades (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –, beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère. Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera ». Jésus lui dit : »Ton frère ressuscitera ». Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour ». Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde ».
Ayant dit cela, elle partit appeler sa sœur Marie, et lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t’appelle ». Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus.
Il n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré. Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ; ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer. Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ». Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois ». Alors Jésus se mit à pleurer. Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! » Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »
Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre. Jésus dit : « Enlevez la pierre ». Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là ». Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ». On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé ». Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller ». Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. –Acclamons la Parole du Seigneur.
Commentaire : Dans ce passage, le rappel de Lazare à la vie tient en quelques lignes et l’intérêt se porte sur les dialogues qui précèdent et veulent préparer le lecteur à faire acte de foi en Jésus vainqueur de la mort. Tandis que les disciples acceptent de suivre Jésus jusqu’à « mourir avec lui » s’il le faut, Marthe confesse en Jésus le Fils de Dieu, le Maître de la vie dès maintenant et pour toujours. Les juifs, trompés par ses larmes et son émotion devant la mort, mettent des bornes au pouvoir de Jésus qui peut bien, selon eux, guérir un aveugle ou Lazare malade, mais doit s’avérer impuissant devant la mort. Pourtant eux aussi, à la vue du miracle, croient en lui. D’autre part, ce miracle placé juste avant la passion de Jésus préfigure sa mort et ce que sera sa propre résurrection. En effet, si Lazare sort les pieds et les mains liés de bandelettes et le visage enveloppé d’un suaire – ce qui rappelle symboliquement qu’il reste encore un mortel – Jésus sortira à Pâques immortel, délivré à jamais de la mort. En Jésus, la Vie aura triomphé.
« Moi je suis la Résurrection et la Vie », nous dit Jésus. L’avons-nous éprouvé au milieu de nos échecs, de nos deuils familiaux, de nos péchés ou des secousses de notre foi ?
Homélie
La scène que saint Jean vient de nous dépeindre est admirable en tous points et riche en enseignements de la plus haute importance. Jésus s’y montre, tout d’abord profondément humain, ne cachant pas son émotion et pleurant la mort de son ami Lazare, comme il nous arrive de le faire chaque fois que nous perdons un être cher.
Il y apparaît aussi dans sa Toute-Puissance de Fils de Dieu, puisqu’il commande en maître à la mort et fait resurgir la vie dans un corps qui commençait à se décomposer.
Ce sont deux vérités que nous trouverons fort bien exprimées dans la préface de cette Messe : « Il est cet homme plein d’humanité qui a pleuré sur son ami Lazare ; il est aussi Dieu, le Dieu éternel qui fit sortir la mort du tombeau ».
Nous remarquons toutefois que cette même préface ajoute « Dans sa tendresse pour tous les hommes il nous conduit par les mystères de sa Pâque jusqu’à la vie nouvelle ».
Et c’est bien là, chers frères et sœurs, l’enseignement majeur de cet évangile, enseignement qui est fortement mis en lumière par le sublime dialogue entre Jésus et Marthe, la sœur du défunt. Malgré son immense peine et sa grande déception de l’absence de Jésus, Marthe garde en son cœur un espoir très ferme bien qu’elle n’en précise pas l’objet : « Je sais que maintenant encore Dieu t’accordera tout ce que tu lui demanderas... » Jésus répond catégoriquement, mais sans rien promettre pour l’immédiat : « Ton frère ressuscitera ».
Marthe lui dit alors sa conviction (qui est celle de tous les Juifs profondément religieux de l’époque) « Je sais qu’il ressuscitera au dernier jour, à la résurrection de tous les hommes ». C’est une profession de foi que Jésus approuve, mais qui ne le satisfait pas encore pleinement, car il s’agit là, à ses yeux d’une foi encore trop générale et trop lointaine. Ce que Marthe doit bien saisir, c’est que cette résurrection de tous les hommes au dernier jour sera l’œuvre ultime de ce Jésus qui lui parle en ce moment et en qui elle a une si grande confiance. Professer une idée générale de la résurrection c’est nettement insuffisant parce que c’est croire à une réalité abstraite, or ce que Jésus désire par-dessus-tout c’est qu’on ait foi, et une foi absolue, en cette personne bien concrète et bien vivante qu’il est lui-même.
La conviction qu’il cherche à enraciner dans le cœur de Marthe et dans le cœur de tous ceux qui l’écoutent, c’est qu’il n’est pas seulement celui qui a le pouvoir de donner la résurrection et la vie, mais qu’il est lui-même en personnes, en sa Personne du Dieu fait homme « La Résurrection et la Vie ».
Jésus nous avertit par là que le mot Résurrection recouvre deux significations bien différentes : jadis, certains prophètes, ont obtenu par leur prière des résurrections. Jésus lui-même a ressuscité le fils de la veuve de Naïm et la fille de Jaïre, et il s’apprête à ressusciter pareillement son ami Lazare. Mais ces résurrections-là, (il importe de le souligner) ne sont en réalité que des annonces, des préfigurations de la véritable Résurrection telle qu’elle se réalisera bientôt en Jésus et plus tard dans tous les hommes. Ceux qui ont été ressuscités soit par les prophètes, soit par Jésus lui-même n’ont bénéficié en réalité que d’une réanimation et ils ont eu le privilège, si on peut dire, de mourir une deuxième fois, et de cette deuxième mort ils ne sont pas revenus.
Tandis que la Résurrection que Jésus va connaître au matin de Pâques c’est bien autre chose... C’est un mystère de Transfiguration du corps humain qui entre dans un état tout à fait nouveau dont nous n’avons absolument pas l’expérience et que nous sommes incapables d’exprimer en langage humain : par le mystère de la Résurrection, le corps de Jésus, entièrement spiritualisé, entre dans la vie éternelle non seulement au sens de vie illimitée... mais de vie toute autre. En vérité seule la Résurrection de Jésus est la vraie, la parfaite Résurrection dont toutes les autres découlent. Il est, Lui, la Résurrection par excellence : tous les hommes participeront au dernier jour à cette résurrection corporelle et glorieuse de leur Maître et Seigneur, tout comme Marie, qui, Elle, à cause de son Immaculée Conception, a eu l’insigne privilège d’y participer la première (aussitôt après sa mort) le jour de son assomption. Oui, un jour, nous aussi, nous serons élevés corps et âme, tout comme Marie, dans la gloire du ciel... Voilà ce que Jésus veut nous dire à travers les paroles si denses de cet Evangile, lui qui est « la Vie », il ne veut pas que l’homme demeure pour toujours prisonnier de la mort.
S’il vient vers l’homme, c’est pour le sortir de son péril et de son malheur ; c’est pour le sauver de la mort éternelle qui à ses yeux est la seule mort redoutable... Ce qu’il veut par-dessus tout c’est que l’homme vive de la vie qui pour lui est la seule véritable : la vie éternelle, la vie de celui qui est l’Eternel, la vie même de Dieu dans laquelle on entre par le baptême.
Telle est notre Foi : nous la proclamons chaque dimanche « Je crois en la Résurrection de la chair et en la vie éternelle ». Dans son dialogue avec Marthe (nous l’aurons remarqué) Jésus fait ressortir toute l’importance qu’il attache à cette foi inconditionnelle de la part de l’homme : « Celui qui croit en moi, même s’il est mort vivra et tout homme qui vit et croit en moi ne mourra pas pour toujours ».
La foi, une foi lumineuse et vigoureuse, tel est donc le bien vital, le cordon ombilical qui nous rattache à Jésus et nous fait communier à tout ce qu’il est et à tout ce qu’il dit, c’est une foi qui nous fait « vivre dans le Christ-Jésus, comme dit saint Paul, aussi bien de ce côté-ci que de l’autre côté de la mort ». Autrement dit la Foi en ce Jésus qui est « La Résurrection et la Vie » nous permet de faire de toute notre existence une Pâque, c'est-à-dire un passage de la mort à la vie, un passage pas seulement au dernier moment (ce sera alors le grand, l’ultime passage de ce monde à Dieu) mais un passage de tous les jours, et même de tous les instants.
- Il s’agit en effet de passer d’un état de mort à un état de vie spirituelle toujours plus riche, jamais achevé...
- de passer des ténèbres de l’erreur à une connaissance toujours plus profonde de la vérité divine...
- de passer d’un amour tiède à un amour plus ardent...
- et, si par malheur le péché grave (le péché mortel) nous a séparés de Dieu, de passer de ce tombeau dans lequel il nous enferme à la Résurrection de la grâce qui se réalise grâce à l’absolution que nous donne le prêtre dans le sacrement de la confession et du pardon des péchés.
Est-ce que durant ces 15 jours qui nous séparent de Pâques nous allons faire cette démarche de la confession sacramentelle, même si nous n’avons pas commis de péché mortel. C’est l’Eglise qui nous le demande ? Il faut être bien orgueilleux pour dire : « moi, je n’en ai pas besoin... »
Frères et sœurs, notre vocation de baptisés est une vocation à la sainteté mais si nous voulons progresser vers cette sainteté nous devons à tout prix mettre en pratique dans notre vie ce qu’on a appelé la loi fondamentale de la mort à soi-même (mort à son égoïsme, à son orgueil, à toutes les formes de péché). Il faut que nous puissions affirmer comme saint Paul « C’est chaque jour que je meurs » que je fais mourir en moi tout ce qui ne vient pas de Dieu ou ne va pas à Dieu...
Jésus lui-même a pris soin de nous rappeler cette exigence à l’aide de cette comparaison bien connue : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas il reste seul, mais s’il meurt il porte beaucoup de fruits ».
Ainsi donc, pour nous chrétiens qui essayons de tout comprendre dans la lumière de Dieu il n’y a de souffrance que pour la gloire, il n’y a de mort que pour la vie.
Avançons donc, jour après jours dans le rayonnement de cette Foi, dans le réconfort et la joie de cette espérance.
Amen.
Prière universelle
Comme les juifs sont venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère Lazare, aujourd’hui, nous unissons nos prières à celles de tous nos frères et sœurs de la terre pour les habitants de ce monde :
R/ : Notre espérance repose en toi, Seigneur.
- Seigneur, mets ton esprit au sein de l’univers des media afin qu'il soit au service du bien commun, qu’il n’utilise pas ses moyens pour semer des illusions parmi nos concitoyens. Pour la paix au sein de notre société, exauce-nous. R/
- Seigneur, des profondeurs nous crions vers toi, pour les malades et les familles en deuil. Aide-les à découvrir ta présence réconfortante dans ces épreuves à travers les soignants, les amis qui les soutiennent et qu’ils fassent tous ensemble route avec toi pour surmonter les difficultés et se rouvrir à la joie de vivre. Pour l’amour du monde, exauce-nous. R/
- Seigneur, nous te prions pour toutes les personnes qui subissent les conséquences du conflit en Ukraine que l'Esprit qui a ressuscité le Christ d'entre les morts donne aussi la vie à ces victimes. Que Dieu accompagne et aide le CCFD - Terre solitaire à persévérer en toutes ses actions en faveur de la paix ! Pour la vie durable de notre planète, exauce-nous. R/
- Seigneur, avec le pape François, nous te prions pour tous ceux qui souffrent à cause du mal commis par des membres de la communauté ecclésiale : afin qu’ils puissent trouver dans l’Église elle-même une réponse concrète à leur douleur et à leur souffrance. Pour la vie de l'Église, exauce-nous. R/
- Seigneur, tu es la résurrection et la vie, nous te confions toutes les rencontres qui se font à travers les repas solidaires organisés notamment par les paroisses durant ce temps de carême : qu’elles permettent aux invités ainsi qu’aux organisateurs de découvrir le visage de ton Christ tendre et souffrant chez l’autre. Pour la vie précaire des pauvres, exauce-nous. R/
Seigneur Dieu, reçois nos prières inspirées par ton Esprit Saint, nous te le demandons par Jésus Christ, ton Fils qui nous aide à marcher avec toi vers Pâques. Amen.
Source de la P.U. : http://jardinierdedieu.fr
Lectures du 5ème dimanche de Carême en DOCX et PDF
Homélie de l'Abbé Pierre Cousty en PDF