La Pentecôte clôt le temps pascal 10 jours après l’Ascension. Pour fêter la Pentecôte avec les enfants, petits et grands, le Service de la Catéchèse vous propose des réflexions et de multiples activités.
Le mot Pentecôte signifie "cinquante jours" en grec. Ce jour-là, les chrétiens se rappellent un évènement qui est arrivé aux disciples de Jésus, cinquante jours après sa mort et sa résurrection.
Les disciples s'étaient enfermés dans une salle pour prier. Soudain, un grand vent s'est levé et a tout balayé sur son passage. Les portes et les fenêtres qui étaient fermées se sont ouvertes. Des flammes, comme des langues de feu, se sont alors posées sur chacun d'eux. C'était l'Esprit-Saint, le souffle de Dieu.
A partir de ce moment-là n'ont plus eu peur de sortir dans les rues de Jérusalem et ils se sont mis à annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus aux passants. Bizzarement, les disciples parlaient une multitude de langues et tous les gens qui étaient dans la rue les comprenaient: même les étrangers !
A partir de ce jour, les chrétiens sont partis dans le monde entier pour répandre les paroles de Jésus. On dit que c'est la naissance de l'Eglise !
Source : le Pèlerin
Pour expliquer l'Esprit-Saint, on peut dire que l'Esprit c'est l'amour qui naît entre deux personnes qui s'aiment, c'est le lien qui les unit. L'Esprit-Saint, ce serait le lien d'amour vivant entre Dieu le Père et son Fils. L'Esprit, c'est aussi le signe que Dieu est bien présent parmi nous, qu'il ne nous abandonne jamais.
Quand Jésus a annoncé son départ à ses apôtres, ils ont eu très peur d'être abandonnés. Mais Jésus leur a promis l'Esprit-Saint, pour se rendre présent à eux d'une autre manière.
L'Esprit, c'est enfin l'atmosphère de Dieu que nous respirons pour vivre et le souffle qui fait de nous des enfants de Dieu. Dès la première phrase de la Bible, l'Esprit est présent. C'est le souffle de Dieu, l'atmosphère qui fait vivre l'homme. Avant ce souffle, la vie n'était pas possible. De la même façon, tous les jours nous sommes amenés à nous laisser recréer, à nous laisser renaître. C'est ce second souffle qui fait de nous des chrétiens.
" Marcher du feu de Dieu " est une expression utilisée pour désigner quelque chose qui fonctionne très bien, comme une entreprise, un produit, un artiste ou une pièce de théâtre. Mais que vient faire le Seigneur dans cette affaire ? Le Pourquoi du Comment vous propose de découvrir les occurrences du feu dans la Bible et leurs symboliques.
Si « je fais ce que je veux » je ne suis pas forcément libre ; je peux très bien être dominé par mes envoies et mes désirs. Paul propose aux chrétiens un chemin de vraie liberté.
Ils ont entre 13 et 15 ans. Cassandre (15 ans), Noémi (14 ans), Baptiste (15 ans) et Pacôme (13 ans) ont préparé cet événement marquant à l'aumônerie de Brive. À quelques heures de la célébration, l'impatience grandit. Ils feront partie des 118 jeunes et 20 adultes qui célébreront leur confirmation, à Brive, à l'occasion d'un grand rassemblement diocésain dans le cadre des 700 ans de l'église catholique en Corrèze, ce 19 mai.
Ce sera aussi pour eux l'occasion de retrouver les autres collégiens du département avec lesquels ils ont participé à une retraite à Conques pendant les vacances de printemps.
Que représente pour vous cette confirmation ? «C'est quelque chose de grand. Nous nous sommes toujours préparés à ça. C'est la phase finale », avoue Cassandre. Noémi, elle, y voit plutôt « la fin du début de notre de vie de chrétien. Elle va nous donner une force nouvelle pour continuer à témoigner de notre foi ». « Le début de notre mission d'apporter la bonne parole », complète Baptiste.
Est-ce que cette confirmation est une démarche personnelle ou avez-vous été un peu poussés par votre famille ? «À notre âge, si nous n'avions pas voulu, il y a longtemps que nous l'aurions dit ». La sentence définitive est signée Noémi. Pas tout à fait. « Ma mère m'aurait obligée à le faire même si je n'avais pas voulu », affirme Cassandre. La question ne s'est toutefois pas posée pour la jeune fille. « Depuis que je suis petite, j'ai toujours rêvé d'être chrétienne », lance-t-elle.
Qu'est-ce que vous apporte votre foi au quotidien ? «C'est un pilier », constate Baptiste. « Un soutien de plus » pour Pacôme. « Un refuge. Quand j'ai des problèmes, je prends le temps de prier », complète Cassandre. Une foi qui ne se vit pas seulement dans les moments douloureux pour Noémi : « Elle nous apporte la vraie joie ».
Est-ce que cette confirmation va changer quelque chose pour vous ? «Pas spécialement. Nous allons poursuivre notre vie chrétienne, continuer à aller à la messe », avoue Baptiste. « Continuer à répandre et transmettre le message de Jésus-Christ, et pourquoi pas s'engager plus, servir la messe », poursuit Noémi.
Parlez-vous de votre confirmation ou de votre foi à vos camarades collégiens ? «Ce n'est pas vraiment le sujet de conversation principal. Sinon quand nous en parlons, ils nous posent des questions, nous demandent ce que c'est. Il n'y a pas de problèmes », constate Cassandre.
Cette confirmation va nous donner une force nouvelle. «Des fois, c'est compliqué d'en parler. Il y a des personnes qui ne comprennent pas, mais cela fait partie de nos missions », assure Baptiste. « J'en parle souvent à des amis, j'explique bien ce que nous faisons. Il n'y a jamais de moqueries », explique Noémi.
Frédéric Rabiller
Avant la solennité de la messe eucharistique de confirmation, c'est la joie qui papillonnait ici et là, l'après-midi, sur l'esplanade de la halle des Trois Provinces.
De 14 h 30 à 18 heures, une trentaine de mouvements chrétiens du diocèse ont monté leurs stands pour accueillir le pèlerin, le parent ou le curieux.
L'idée est bien sûr de se faire connaître mais selon l'une des responsables de la journée, « en fait, il s'agit surtout de discuter le plus simplement, de partager ce qui est vécu au sein de nos mouvements respectifs ».
Groupe de prières, mouvement des chrétiens retraités, service des pèlerinages, pastorale de la santé, Action catholique des enfants, association des familles chrétiennes… « Oui, parce qu'il y a différentes façons de servir sa paroisse et d'être chrétien, explique Joëlle. Moi je suis en paroisse comme d'autres sont en liturgie. En catéchèse, ici, il y a des gens qui acceptent d'être en mission, bénévolement bien sûr. C'est comme quand on vous confie une mission ou une tâche en entreprise ». L'ambiance est familiale et cela rassure bien la jeune Madeline, une jeune fille qui s'apprête à faire sa confirmation : « À la fois, je suis contente, à la fois je suis un peu stressée. Il va y avoir beaucoup de monde, on n'a pas forcement l'habitude. Heureusement, je vais retrouver des copains et des copines… ».
Que l'ambassadeur du Vatican en France, le nonce apostolique Luigi Ventura fasse le déplacement jusqu'à Brive… Voilà le signe qu'il s'est passé quelque chose, samedi, avec la confirmation de 140 personnes, dont une vingtaine d'adultes. Un renouveau ?
La salle des Trois Provinces était vraiment comble, plus de deux mille personnes, parents et amis des confirmands mais aussi nombre de chrétiens de tout le diocèse venus célébrer la Pentecôte. Les célébrants ont bien sûr longuement évoqué cette descente de l'Esprit-Saint, il y a 2000 ans sur les apôtres, et aujourd'hui sur ces jeunes garçons et filles de la Corrèze. Moment d'émotions pour les parents. Puis, un peu plus tard, émotion pour la famille Dumoulin-Borie avec la bénédiction de la chasse contenant une relique du saint corrézien, canonisé en 1988.
Arnaud Besnard
Le rassemblement diocésain de Brive sera l'occasion pour les fidèles de vénérer les reliques de saint Pierre Dumoulin Borie qui seront exposées dans une châsse spécialement conçue par des artistes du Limousin, Alain Duban et Léa Scham's. Inspirée des formes traditionnelles des châsses limousines, elle est composée de verre, de bronze doré, de laiton, d'émaux champlevés et de sphères de cristal. Originaire du village de Cors paroisse de Beynat où il est né en 1808, Pierre Dumoulin-Borie entre au grand séminaire de Tulle et est ordonné prêtre à Bayeux en 1830 pour les Missions étrangères de Paris. En 1932, il arrive en Chine et rejoint le sud Tonkin où il exerce son ministère sacerdotal pendant six ans. Victime de la persécution menée contre les chrétiens, il est arrêté en juillet 1838. Nommé évêque alors qu'il est en prison, il est exécuté le 24 novembre à Dong-Hoï au Tonkin. Ses restes reposent actuellement au séminaire des Missions étrangères à Paris. Le diocèse de Tulle conserve sa tunique et un morceau d'os. Pierre Dumoulin-Borie a été béatifié en 1900 par le pape Léon XIII et canonisé en 1988 par le pape Jean-Paul II.
« Des langues qui enflamment / La langue du cœur que parlent les personnes handicapées et que Pierre comprend / Révéler les merveilles de Dieu / Quand le Malin parle à travers les personnes / L’expérience d’être aimé en premier ».
Pierre Desroches a été ordonné prêtre en 1977 dans le diocèse de Montréal. Il est prêtre des paroisses Saint-Pierre Claver, Saint-Stanislas de Kostka, Saint-Enfant-Jésus du Mile-End à Montréal (Québec) et est également aumônier du Service de Police de Montréal.
Gino Fillion : composition et orchestration, caméra, mixage et montage visuel pour l’organisme Qéhélata et le site « Un feu sur la terre » au Québec.
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Nombreux coloriages catholiques et autres, vies de saints et homélies.
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