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26 octobre 2024 6 26 /10 /octobre /2024 15:02

1. Lecture du livre de Job 19, 1. 23-27

Dieu, mon libérateur, est vivant, s’écrie Job ; quand mes yeux le regarderont, je sais qu’il ne se détournera pas de moi.

Job prit la parole et dit : « Ah, si seulement on écrivait mes paroles, si on les gravait sur une stèle avec un ciseau de fer et du plomb, si on les sculptait dans le roc pour toujours ! Mais je sais, moi, que mon rédempteur est vivant, que, le dernier, il se lèvera sur la poussière ; et quand bien même on m’arracherait la peau, de ma chair je verrai Dieu. Je le verrai, moi en personne, et si mes yeux le regardent, il ne sera plus un étranger. Mon cœur en défaille au-dedans de moi ». – Parole du Seigneur.

ou

1. Lecture du livre de la Sagesse 3, 1-9

Aux yeux des hommes, la mort semble conduire au néant, mais la vie des justes est pour toujours dans la main de Dieu.

Les âmes des justes sont dans la main de Dieu ; aucun tourment n’a de prise sur eux. Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ; + leur départ est compris comme un malheur, et leur éloignement, comme une fin : mais ils sont dans la paix. Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment, mais l’espérance de l’immortalité les comblait. Après de faibles peines, de grands bienfaits les attendent, car Dieu les a mis à l’épreuve et trouvés dignes de lui. Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ; comme une offrande parfaite, il les accueille. Au temps de sa visite, ils resplendiront : comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent. Ils jugeront les nations, ils auront pouvoir sur les peuples, et le Seigneur régnera sur eux pour les siècles. Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui. Pour ses amis, grâce et miséricorde : il visitera ses élus. – Parole du Seigneur.

2. Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains 8, 31-35, 37-39

Puisque Jésus Christ nous a tant aimés, jusqu’à mourir pour nous, nous avons la certitude que rien, pas même la mort, ne peut nous séparer de son amour.

Frères, si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ? Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Dieu est celui qui rend juste ;

Qui pourra condamner ? Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous.

Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ? Non, car en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur. – Parole du Seigneur.

ou

2. Lecture de la 1ère lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens 15,51-54, 57

Quelle bonne nouvelle ! Le Christ vainqueur de la mort fait jaillir en ses disciples une vie impérissable et chacun de nous est appelé à la recevoir.

Frères, c’est un mystère que je vous annonce : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons transformés, et cela en un instant, en un clin d’œil, quand, à la fin, la trompette retentira. Car elle retentira, et les morts ressusciteront, impérissables, et nous, nous serons transformés.

Il faut en effet que cet être périssable que nous sommes revête ce qui est impérissable ; il faut que cet être mortel revête l’immortalité. Et quand cet être périssable aura revêtu ce qui est impérissable, quand cet être mortel aura revêtu l’immortalité, alors se réalisera la parole de l’Écriture : La mort a été engloutie dans la victoire. Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ.

ou

2. Lecture de la 1ère lettre de saint Jean 3, 14. 16-20

En Jésus Christ, l’amour a été plus fort que la mort. Ceux qui aimeront leurs frères comme lui partageront sa vie.

Bien-Aimés, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ? Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité. Voilà comment nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et devant Dieu nous apaiserons notre cœur ; car si notre cœur nous accuse, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. – Parole du Seigneur.

Psaume 26

R/ : Je verrai la bonté du Seigneur, sur la terre des vivants.

  • Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ? R/
  • J'ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie. R/
  • Écoute, Seigneur, je t'appelle ! Pitié ! Réponds-moi ! C'est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face. R/
  • Je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. Sois fort et prends courage, espère le Seigneur ! R/

Alléluia. Alléluia. Jésus Christ, notre Sauveur, tu as détruit la mort ; tu as ouvert à tout croyant les portes de la vie. Alléluia.

3. Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 15, 33-34. 37-39 ; 16, 1-6

L’angoisse de la mort n’a pas épargné le Crucifié, mais au moment où il expire, la Maison du Père s’ouvre toute grande à ceux qui reconnaissent en Jésus, le Sauveur des hommes.

Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », ce qui se traduit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Puis, poussant un grand cri, expira. Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas. Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »

Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus. De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil. Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? » Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande. En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de frayeur. Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé. – Acclamons la Parole de Dieu.

ou

Alléluia. Alléluia. Le Christ est ressuscité des morts, par sa mort, il a détruit la mort : à ceux qui sont dans les tombeaux il a rendu la vie. Alléluia.

3. Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5, 24-29

Écouter la parole du Christ pendant sa vie, c’est se préparer à entendre sa voix nous appeler à ressusciter pour entrer dans la vie.

Jésus disait aux juifs : « Amen, amen, je vous le dis : qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle et il échappe au jugement, car déjà il passe de la mort à la vie.

Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient – et c’est maintenant – où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront. Comme le Père, en effet, a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir, lui aussi, la vie en lui-même ; et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas étonnés ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ; alors, ceux qui ont fait le bien sortiront pour ressusciter et vivre, ceux qui ont fait le mal, pour ressusciter et être jugés. – Acclamons la Parole du Seigneur.

ou

Alléluia. Alléluia. Tu es la Résurrection et la Vie, Seigneur Jésus. Par ta mort, tu as détruit la mort. Alléluia.

3. Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 11, 17-27

Le désarroi des sœurs de Lazare est le nôtre à l’instant où nos parents et amis s’en vont dans la mort. La présence de Jésus devrait suffire à remplir nos cœurs d’un invincible espérance.

En arrivant à Béthanie, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. Comme Béthanie était tout près de Jérusalem – à une distance de quinze stades (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –, beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère. Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » - Acclamons la Parole de Dieu.

Homélie

Le regard intérieur de notre foi se porte aujourd’hui vers tous ceux que nous appelons nos morts, mais qui sont tout aussi vivants et même beaucoup plus vivants que nous.

Le seul fait que cette journée du 2 novembre leur soit consacrée est l’attestation d’une certitude absolue : à savoir que ceux qui ont quitté cette terre n’ont fait que passer sur l’autre rive : ils sont entrés dans la Vraie Vie, la Vie de Dieu.

Pourquoi, alors, l’Eglise nous invite-t-elle à prier pour eux ? De quoi ont-ils besoin ? Pour répondre à cette question, il nous faut rafraîchir un peu dans notre mémoire les enseignements de la foi catholique concernant la mort et l’au-delà.

L’âme qui vient de quitter cette terre ne peut entrer dans la vision et dans le bonheur de Dieu que si elle est totalement purifiée « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu ». Et saint Jean nous dit dans l’Apocalypse que « rien de souillé ne pourra pénétrer dans le Royaume de Dieu ». Si cette purification n’a pas été opérée durant notre séjour ici bas, autrement dit : si nous n’avons pas assez prié, assez fait d’efforts pour nous sanctifier en aimant Dieu et notre prochain (si après les avoir confessés à un prêtre) nous n’avons pas suffisamment  réparé nos péchés par l’acceptation et l’offrande de nos souffrances ainsi que par des sacrifices librement consentis, nous ne sommes pas en état de paraître devant Dieu et de vivre en sa présence. Il faut être saint, en effet, pour pouvoir vivre en communion avec le Dieu trois fois Saint. Si au moment de la mort, nous ne sommes pas tels que Dieu nous veut, il faut que notre sanctification s’achève obligatoirement « comme à travers le feu » dans cette souffrance mystérieuse qu’on appelle le Purgatoire.

Quand les âmes, en effet, paraissent devant Dieu, elles se voient et se jugent telles qu’elles sont avec les traces des nombreux péchés qui ont souillé la robe blanche de leur baptême. Elles comprennent à quel point elles ont peu aimé sur la terre et combien il leur reste à expier. Alors d’elles-mêmes, elles se retirent de devant Dieu et la douleur extrême qu’elles éprouvent à cause de leurs péchés les brûle intérieurement jusqu’au moment où tout est parfaitement pur en elles, jusqu’au moment où elles sont devenues vraiment saintes.

C’est une épreuve terrible que cette peine du purgatoire, mais qui se vit dans une joyeuse et ferme espérance, à la fois avec un désir très fort et avec la certitude d’entrer pour toujours dans l’insurpassable et inépuisable béatitude du Paradis. L’Eglise de la terre que nous formons (nous les baptisés) ne saurait abandonner les âmes qui souffrent en purgatoire. Elle sait qu’elles ont besoin de notre aide spirituelle, c’est pourquoi elle nous invite instamment à faire monter vers le Seigneur nos ferventes supplications ainsi que notre offrande au Saint Sacrifice de la Messe célébré en leur faveur... afin que leur temps de purification puisse être écourté et leur délivrance accélérée... Certes, nous ignorons comment s’opère cette accélération, ce soulagement ou cette délivrance, nous avons seulement la certitude de l’efficacité de notre prière et de l’incomparable efficacité du Sacrifice Eucharistique qui applique aussi bien aux défunts qu’aux vivants la valeur infinie de mérites de Jésus, notre Rédempteur et Sauveur.

Cela devrait suffire pour nous motiver à intervenir souvent et avec ferveur pour les âmes de nos proches ainsi que pour celles, si nombreuses qui sont totalement délaissées et dont la détresse est immense. C’est là le plus beau témoignage d’affection que nous puissions leur porter. Il nous est aussi permis de penser qu’à ce témoignage de notre part les âmes de nos défunts ne manquent jamais de répondre en priant elles-mêmes en notre faveur. Même lorsqu’elles ne sont pas dans le bonheur définitif elles ont cette possibilité, en effet d’intervenir auprès du Seigneur et d’implorer pour nous toutes sortes de bienfaits divins. Elles n’ont peut-être pas une connaissance exacte de tous les détails de notre existence terrestre, mais elles savent au moins ce qui leur est utile de savoir pour nous aider par leur intercession. N’hésitons pas à les prier, afin de rendre cette intercession encore plus empressée et plus efficace.

Prier pour nos défunts, mais aussi prier nos défunts. Voilà ce que nous devons faire, frères et sœurs, si nous voulons que s’établisse entre eux et nous un véritable échange d’amour, une communion très réelle qui atteindra sa plénitude lorsqu’au moment de notre mort, c’est-à-dire de notre naissance à la vie du ciel, nous irons les rejoindre pour ne plus jamais les quitter.

Puissent ces quelques réflexions sur nos relations avec les âmes du Purgatoire, raffermir les certitudes de notre foi et nourrir notre Espérance.

Amen.

Lectures pour la Commémoration des Fidèles Défunts en DOCX et PDF

 

Prière

Notre-Dame Libératrice, prends en pitié tous nos frères défunts,

spécialement ceux qui ont le plus besoin de la miséricorde du Seigneur.

Intercède pour tous ceux qui nous ont quittés, afin que s’achève en eux l’œuvre de l’Amour qui purifie.

Que notre prière, unie à celle de toute l’Église, leur obtienne la joie qui surpasse tout désir et apporte, ici-bas, consolation et réconfort à nos frères éprouvés ou désemparés.

Mère de l’Église, aide-nous, pèlerins de la terre à mieux vivre, chaque jour, notre passage vers la Résurrection.

Guéris-nous de toute blessure du cœur et de l’âme.

Fais de nous des témoins de l’Invisible, déjà tendus vers les biens que l’œil ne peut voir, des apôtres de l’Espérance, semblables aux veilleurs de l’aube.

Refuge des pécheurs et Reine de tous les saints, rassemble-nous tous un jour, pour la Pâque éternelle, dans la Maison du Père, par Jésus le Christ, Notre Seigneur.

Amen.

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19 septembre 2020 6 19 /09 /septembre /2020 13:38

Ce passage de l’Evangile selon saint Marc que nous venons d’entendre nous rappelle une vérité fondamentale de la foi chrétienne à savoir que par sa mort sur la Croix, le Vendredi-Saint, cette mort si atroce qu’Il a offerte à Dieu son Père par amour pour nous, le Christ-Jésus a détruit la mort. Et la preuve qu’Il a détruit la mort et qu’Il la domine pour toujours c’est qu’Il est ressuscité au matin de Pâques, faisant ainsi le passage à une vie absolument nouvelle (impossible à décrire) qui le saisit dans son humanité toute entière, une vie parfaite et définitive qui ne peut plus vieillir, ni souffrir, ni mourir... « Désormais sur Lui la mort n’a plus aucun pouvoir » saint Paul.

La tombe refermée sur le Corps supplicié de Jésus au soir du Vendredi-Saint n’est donc pas la dernière page d’une tragique histoire, d’une histoire qui resterait sans lendemain.

Parce que Jésus est ressuscité et donc Vivant pour toujours, nous avons maintenant la certitude qu’il y a un lendemain à la mort.

Disons-même que c’est au-delà de la mort que si situe notre véritable avenir : celui pour lequel Dieu nous a créés. L’homme n’est pas comme l’a dit un incroyant « un être pour la mort ». Il est prédestiné à la Vie, à une vie nouvelle semblable à celle du Christ Ressuscité.

Une vie parfaite et définitive qui ne connaîtra plus l’angoisse, la douleur, les plaintes ou les larmes mais qui s’épanouira dans la Plénitude d’un Bonheur infini bien au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer, car il n’y a rien de comparable ici-bas.

Nous croyons, nous chrétiens, que Dieu ne nous a pas fait pour la tristesse, la souffrance et la mort... Tristesse, souffrance et mort ne sont que passagères. Dieu nous a fait pour la joie, sa joie à Lui partagée pour l’éternité en communion avec tous ceux qui sont auprès de Lui, la Vierge Marie, notre Mère, les Anges, les Saints ainsi que tous nos parents et amis que nous retrouverons pour une réunion de famille définitive.

Puissions-nous, frères et sœurs, adhérer de tout notre esprit et de tout notre cœur à ces vérités de notre foi chrétienne et les méditer souvent. C’est dans la lumière qu’elles diffusent que notre vie d’ici-bas peut trouver tout son sens. C’est sur elles que s’appuie solidement notre Espérance, et c’est en elles, dans la paix qu’elles procurent, que nous pouvons trouver notre plus grand réconfort.

Amen.

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19 septembre 2020 6 19 /09 /septembre /2020 13:15

Dans le dernier livre de la Bible, écrit par saint Jean, et qui porte le nom d'Apocalypse (ce qui veut dire la Révélation), on trouve, concernant les défunts ces paroles étonnantes (qui sont en quelque sorte le résumé des Béatitudes).

« Bienheureux ceux qui meurent dans le Seigneur, qu’ils se reposent de leurs peines car leurs actes les suivent ».

En disant cela le disciple bien-aimé de Jésus n'a pas l'intention de béatifier la mort elle-même, cette mort physique qui est et qui restera le grand mal de la terre. Il s’agit, pour lui de déclarer bienheureuse la personne qui a quitté ce monde en remettant son âme à Dieu, une âme qui s'est efforcée de sanctifier c'est-à-dire de rendre semblable au Christ au cours de son existence terrestre. Et c'est bien le cas de notre frère N..., comme je l'ai souligné en commençant.

Pour saint Jean « mourir dans le Seigneur » c'est mourir dans la foi et l’espérance chrétiennes. C’est mourir avec cette certitude qu'on va entrer pour toujours dans cette vie parfaite du Paradis, où n’existent plus les douleurs, les pleurs et la tristesse, cette vie infiniment bienheureuse de Dieu, où toutes les aspirations au bien et au beau, à la vérité, à la justice, à l’amour et à la joie que nous portons au plus intime de notre cœur seront comblées merveilleusement.

Mourir dans le Seigneur, frères et sœurs, suppose donc qu'on s'est efforcé tout au long de son existence de « vivre dans le Seigneur » en cultivant une grande intimité avec Lui par une prière fervente, fréquente et persévérante, par la réception des sacrements et par l'obéissance aux commandements et à la loi évangélique, que Jésus a résumé dans les Béatitudes.

Qu'est-ce qui compte le plus aux yeux de Dieu, en effet ? Ce n'est ni le savoir, ni le pouvoir, ni les honneurs, encore moins la fortune (tout cela ça passera)... Ce qui compte aux yeux de Dieu et qu'il nous faut donc considérer comme la valeur suprême, c'est l'Amour que nous avons pour Lui et pour notre prochain, un amour qui toujours donne, se donne et pardonne. Cet Amour parce qu'il est une réalité surnaturelle, ne peut pas mourir. C’est saint Paul qui nous l’affirme « L ‘amour ne cessera jamais ».

Il faudrait chers frères et sœurs, que nous réfléchissions souvent à ceci qui est capital : lorsque nous paraîtrons devant Dieu nous n'aurons rien d'autre à lui présenter que ces actes d'amour de tous les instants de notre vie qui auront façonné notre âme à la ressemblance de Jésus, faisant de nous des copies vivantes de Jésus, des êtres divinisés... C’est cette vérité, assurément, que saint Jean entend nous rappeler lorsqu'il affirme que « nos actes nous suivent par-delà la mort » : il ne peut s'agir que de nos actes d'amour, grâce auxquels nous pourrons (après avoir peiné et lutté pour les accomplir) nous reposer éternellement dans la Paix et la Joie infinies de Dieu.

Frères et sœurs, par sa Parole, consignée dans la Bible et transmise par l'Église, Dieu qui nous aime infiniment et veut notre vrai bonheur ne cesse de nous interpeler : attention, nous dit-il, tout finit sur la terre : le plaisir a une fin, la souffrance aussi a une fin. Seule la vie de l'au-delà est sans fin, et vous n'êtes sur la terre que pour vous y préparer. Dès lors, si nous ne plaçons notre espérance qu'en des biens passagers que nous ne pourrons pas emporter, nous sommes des insensés... En agissant ainsi nous construisons notre vie sur du sable au lieu de la bâtir sur le Roc c'est-à-dire sur Dieu et lorsque viendra l'heure de rendre des comptes nous aurons les mains vides...

A la lumière de ces enseignements si précieux, demandons-nous, s'il n'y a pas quelque chose à changer dans nos comportements pour que Dieu soit « le premier servi » pour qu’il soit préféré à tout et aimé plus que tout ?

Mettons de plus en plus en pratique le conseil que nous donne l'apôtre Paul : « Recherchez les réalités d'en haut, car c'est là qu'est le Christ, tendez vers les réalités d'en haut et non pas vers celles de la Terre ».

Amen.

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19 septembre 2020 6 19 /09 /septembre /2020 10:53

Ce que Jésus a promis à ses disciples la veille de sa mort, il le propose encore et il le donne à chacun d’entre nous. Avec tendresse, délicatesse et sérénité il nous dit : « Vous qui êtes en quête d’une demeure qui dure je vous promets qu’un jour elle vous sera donnée, c’est la Maison du Père. »

La Maison, ici-bas, c’est :

  • le lieu de la vie et de la liberté,
  • le lieu où l’on est chez soi, entre soi,
  • le lieu où l’on s’aime, où l’on accueille, où l’on partage, où l’on est tous ensemble et chacun, à son aise et en paix,
  • heureux d’y vivre et d’y partager le temps, la table, ses propres sentiments,
  • heureux d’y travailler, de s’y reposer et d’y prier.

Seulement voilà, toutes nos maisons, un jour où l’autre doivent êtres quittées, démolies, détruites. « Le ciel et la terre passeront » déclare Jésus…

Pour chacun et chacune d’entre nous vient le moment où il faut partir, franchir une dernière fois le seuil et quitter la demeure périssable de son existence journalière ainsi que la « maison » (au sens large) de son entourage, de sa patrie et même de son propre corps. Comme Jésus lui-même a dû le vivre, devant les siens, en sa ville et en son corps…

Il y aurait aussi pour nous de quoi ressentir tristesse et angoisse au fond de nos âmes, si tout s’arrêtait effectivement là. Mais non !

Car la voix du Christ pleine d’espérance et de paix retentit à nos oreilles : « que votre cœur cesse de se troubler et de craindre… » Si tout passe, voici que tout renaît. Puisque tout meurt, tout ressuscite…

Le départ de Jésus de notre terre appelle l’aurore d’un Royaume sans fin. S’il est remonté au ciel ce n’est pas seulement pour Lui-même, mais aussi pour nous, pour nous y accueillir. Ne craignons pas d’y manquer de place : « Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père, sinon je vous l’aurais dit… »

  • Ne craignons pas non plus de devoir partir : c’est alors que Jésus apparaîtra pour nous prendre avec Lui.
  • Ne redoutons pas d’être un jour à jamais seul, non seulement nous dit saint Paul : « Celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts nous ressuscitera aussi avec Jésus et nous placera près de Lui, avec vous…mais encore ce même Christ en personne fera que là où Il est nous soyons nous aussi… »

Quelle merveilleuse perspective, frères et sœurs nous est ouverte par les paroles de Jésus dans ce passage d’Évangile. Elles ont inspiré à saint Paul la réflexion pleine d’espérance qui se trouve dans sa 2ème Lettre aux Corinthiens : « Nous savons que si notre maison vient à être détruite nous avons une demeure qui est l’œuvre de Dieu : une demeure éternelle qui n’est pas faite de main d’homme et qui est dans les cieux. »

Croyons enfin très fort, frères et sœurs, que dans cette maison immense de notre Père des cieux nous aurons la joie de retrouver tous ceux, parents ou amis, qui y sont entrés avant nous… Et ce qui portera notre joie à son comble c’est qu’ils nous apparaîtront entièrement transfigurés, rayonnants de beauté, de bonté et de gloire. Avec eux, avec tous les bienheureux habitants de cette maison céleste : la Vierge Marie, notre Mère, tous les anges et tous les saints, nous serons plongés pour toujours dans les splendeurs et dans l’infinie Béatitude du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Méditons souvent ces grandes vérités de notre Foi : elles stimuleront notre prière et nous aideront à vivre l’épreuve présente dans la sérénité et la paix.

Amen.

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 18:38

2 Novembre

En célébrant le 2 Novembre la Commémoration de tous les Fidèles Défunts, la liturgie attire notre attention sur la réalité mystérieuse du Purgatoire.

Avec toute l'Eglise nous croyons fermement en ce dogme de notre Foi catholique que le 2ème Concile de Lyon (1274) a défini en ces termes : « Ceux qui sont morts dans la charité (c’est-à-dire en état de grâce) mais sans avoir accompli de dignes fruits de pénitence pour ce qu'ils ont commis ou omis, ont, après la mort, l'âme purifiée par des peines purgatoires ou purifiantes ».

Ce dogme s'appuie, comme il se doit, sur plusieurs textes de la Sainte Ecriture, mais aussi sur une tradition qui est aussi ancienne que l'Eg1ise, la prière pour les morts. On voit mal, en effet, quelle signification pourrait bien revêtir cette intercession en faveur des défunts s'il n'y avait que deux états possibles après la mort : l'admission immédiate au Paradis ou la damnation.

En nous invitant à prier instamment à offrir des sacrifices et à faire célébrer des Messes pour ceux qui sont partis avant nous, l'Eglise nous remet donc en présence de cette vérité : à savoir qu'entre la mort et la béatitude éternelle, il y a un état intermédiaire où la plupart des âmes doivent achever « comme à travers le feu » la purification qu'elles auraient dû accomplir sur la terre si elles avaient été constamment fidèles à la grâce, si elles n'avaient pas résisté plus ou moins au Saint-Esprit qui voulait les travailler et les former à la sainteté selon son bon plaisir. Il faut être saint, en effet, pour pouvoir contempler face à face le Dieu Trois fois Saint et communier intimement à sa merveilleuse vie d'amour.

Au sujet de cette grande expiation du Purgatoire, la doctrine catholique enseigne principalement ceci : dès l'instant même où, dans la lumière du Jugement particulier elle a perçu l'horreur de ses fautes, l'âme se sent rejetée par elles loin du Dieu d'Amour dont elle découvre maintenant à quel point Il est son Bien suprême. Elle éprouve alors la souffrance intolérable de ne pouvoir, par sa faute, jouir immédiatement de cette béatitude parfaite au sein de la Trinité qui est sa sublime destinée et à laquelle elle aspire plus que jamais de tout son être. C'est cette sorte d'écartèlement qui constitue sa peine essentielle et c'est là un châtiment très dur.

Saint Thomas d'Aquin ne craint pas d'affirmer que la plus petite souffrance du Purgatoire est supérieure à toutes les douleurs d'ici-bas, à toutes les souffrances des martyrs et même du Christ en sa Passion...

On compare volontiers à un feu ce tourment intérieur de l'âme qui expie ses péchés au Purgatoire, mais il faut bien préciser que si feu il y a, ce ne peut être que celui de l'Amour de Dieu dont la vive flamme cautérise en elle toutes les plaies du mal et la pénètre de plus en plus, achevant ainsi sa divinisation. Ce qui est sûr également, c'est que cette âme connaît, malgré sa douleur brûlante, un indicible bonheur. Une espérance invincible la garde en effet dans la certitude que Dieu l'a sauvée et s'apprête à la glorifier. Elle savoure déjà par anticipation la joie ineffable qui sera la sienne lorsque, sa purification étant pleinement réalisée, elle ira se perdre à jamais dans les abîmes de la Trinité, éternel Foyer de l'Amour. Puissions-nous, en contemplant ce mystère du purgatoire, nous affermir toujours plus dans cette conviction que la plus grande misère pour un être humain, ce n'est pas de mourir, mais de naître à la Vie définitive de l’au-delà en étant pauvre d'amour, en n'étant pas encore mûr pour aimer parfaitement comme on aime au Ciel.

Cette manière de voir - qui est celle de la Foi - devrait bien sûr attiser notre zèle pour venir au secours des âmes de nos parents et amis défunts, sans oublier celles si nombreuses qui sont délaissées.

Elle devrait également augmenter notre désir d‘être purifiés sur cette terre. C’est tout à fait possible à condition d’y mettre le prix ; car même ici-bas la purification totale requiert de grandes souffrances : physiques, morales ou spirituelles.

Si aujourd'hui nous ne sommes pas assez généreux pour accepter avec amour la souffrance pure et nue, semblable à celle de Jésus sur la Croix et à celle de Marie la Mère des Douleurs, notre purification devra nécessairement s'achever au Purgatoire.

Abbé Pierre Cousty

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 20:09

Chers frères et sœurs, au début de ce mois de novembre qui est traditionnellement consacré à la prière pour les défunts, je voudrais vous livrer quelques réflexions sur le rôle de la Très Sainte Vierge vis à vis de cette « zone souffrante », de l’Eglise – Corps Mystique du Christ, qu’on appelle le Purgatoire.

Comment la Mère de l’Eglise, qui se montre si secourable aux chrétiens en difficultés et si miséricordieuse envers les pécheurs, pourrait-elle, en effet, se désintéresser des âmes du Purgatoire qui sont dans un état d’extrême misère parce que, plongées dans cette nuit dont nous parle Jésus, durant laquelle personne ne peut plus travailler.

Car, au Purgatoire, vous le savez, on ne peut plus agir par soi-même, on ne peut plus mériter, on est tout entier livré à l’Amour qui purifie et qui embrase.

Les âmes du Purgatoire souffrent terriblement à cause de leurs fautes passées.

Elles ont, certes, avant d’être libérées de leur enveloppe corporelle, reçu le Pardon de Dieu qui les a libérées de la peine éternelle.

Mais, comme leur amour était loin d’être parfait, il faut absolument que peu à peu il le devienne. De plus, leurs péchés ayant laissé, pour ainsi dire, des cicatrices qui les enlaidissent, il faut qu’elles s’en débarrassent.

« Rien de souillé, affirme Saint Jean dans l’Apocalypse, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu ».

  • Il faut être beau pour contempler la beauté parfaite,
  • Il faut être Saint pour entrer dans l’intimité du Dieu Trois Fois Saint,
  • Il faut devenir une « vive flamme d’amour » selon la très belle expression de Saint Jean de la Croix, pour être plongé à jamais dans cette fournaise ardente de charité qu’est le Dieu Amour en Trois Personnes.

Voilà pourquoi sitôt après leur jugement, commence pour ces âmes une douloureuse purification, semblable à celle que certains mystiques éprouvent ici-bas à travers ce qu’on appelle « les nuits de l’âme ».

C’est une sorte de métamorphose surnaturelle, qui peu à peu, achève de les sanctifier, les rendant « semblables à Dieu » et dignes de le voir « tel qu’Il est ».

Frères et sœurs, lorsqu’Elle vivait sur la terre, la Vierge Marie qui est l’Immaculée, la Toute Sainte, n’a pas connu le moindre péché, mais Elle a certainement connu ces tourments d’un amour qui veut toujours se dépasser, grandir au-dessus de lui-même.

Elle n’a aucune peine, dès lors, à saisir la souffrance profonde des âmes du Purgatoire, si désireuses de leur transformation et sanctification parfaites.

Non seulement, Elle comprend ce qui les fait souffrir ; la nature de leur brûlure qui est à la fois cruelle et suave, mais Elle veut surtout les aider en cette épreuve qui les prépare à un bonheur infiniment comblant.

« Je suis la Mère de tous ceux qui souffrent au Purgatoire, dit un jour Notre-Dame à Sainte Brigitte, car toutes les peines qu’ils méritent pour leurs péchés, sont à toute heure, d’une manière ou d’une autre, allégées par mes prières ».

Vous savez, chers frères et sœurs, que nous pouvons nous-mêmes par mode d’intercession, c’est à dire par nos prières et en faisant célébrer des Messes, soulager les âmes souffrantes et hâter leur délivrance.

Bien des Saints s’y sont employés :  

  • Saint Odilon, par exemple, Abbé de Cluny, qui a institué pour le lendemain de la Toussaint, la Journée de Prière pour les Défunts, ou
  • Saint Vincent de Paul, qui célébrait très souvent la Messe et la faisait célébrer par ses Prêtres, pour les âmes les plus abandonnées.

Alors, quelle ne sera pas la pitié de Marie pour ces âmes !

N’est-elle pas, en tant que Mère, toute bonté et toute indulgence !

Et si Dieu tient compte de nos pauvres actes d’Amour à l’égard de ces âmes, combien plus écoutera-t-il l’irrésistible supplication de Celle qu’Il a constituée Médiatrice et Avocate ?

Au Purgatoire, il est vrai, on attend le Ciel avec une certitude absolue, mais plus il se rapproche et plus on souffre de ne l’avoir pas encore rejoint.

On peut dire que la prière ininterrompue des âmes du Purgatoire, c’est celle du Psaume 41 :

« Mon âme a soif du Dieu Vivant, quand le verrai-je face à face ? »

Brûlées par les ardeurs d’un si violent désir d’Amour, ces âmes trouvent en Marie, qui se fait toute proche d’elles, un précieux réconfort, tel celui d’une fraîche rosée.

« La Mère de la Sainte Espérance » montre aux âmes souffrantes que leur exil prendra fin, même s’il se prolonge, et que plus elles souffrent, et plus se rapproche cette Porte du Ciel, qu’Elle-même sera bientôt pour elles, leur faisant voir enfin, après les ultimes purifications, Jésus, le Fruit Béni de son Sein.

D’ailleurs, Elle, qui est la Toute-Puissance suppliante, ne cesse d’implorer son Divin Fils, qui est le Juste par excellence, le Saint de Dieu, pour qu’Il répande sa Justice, c’est à dire la Sainteté sur les flammes du Purgatoire. Non pour les éteindre, car se sont des flammes divines, celles de l’amour, mais pour les attiser, afin que s’embrasent plus vite et plus parfaitement encore ces cœurs en peine de Dieu.

Lavées déjà dans le Sang de l’Agneau, ces âmes revêtiront alors la robe nuptiale pour le festin des Noces Eternelles, ainsi que Jésus nous le fait entrevoir dans l’une de ses Paraboles « les Invités au Festin ».

Frères et sœurs, nous savons que le Sacrifice de la Croix qui est représenté, actualisé à chaque Messe, est très efficace pour les soulager et hâter leur délivrance.

Or, Marie, qui est la Corédemptrice, s’offre à chaque Messe en Communion avec son Fils, comme Elle le fit au Calvaire.

Ainsi, par ses mérites unis à ceux du Rédempteur, intervient-elle efficacement pour que les âmes soient délivrées plus rapidement et s’envolent vers l’Eternelle Béatitude.

Comprenons biens, frères et sœurs, qu’entre le Purgatoire et le Ciel, le « grand abîme » qui sépare le Ciel de l’Enfer, n’existe pas, pas plus d’ailleurs, qu’entre le Purgatoire et la Terre.

Car le lien de l’Amour, de la charité surnaturelle, qui unit entre eux les membres de l’Eglise, n’entoure pas seulement les vivants, mais aussi les morts qui ont quitté ce monde en état de charité.

Celle-ci, en effet, ne cesse pas avec la vie terrestre, puisque Saint Paul affirme que « la charité ne passera jamais ».

Si, dès ici-bas, de pauvres pécheurs comme nous, à cause de la miséricorde divine et surtout s’ils agissent au Nom de l’Eglise, peuvent obtenir un soulagement pour les défunts, à plus forte raison les Saints du Ciel et surtout la Reine de tous les Saints.

Dans une autre Parabole contée par Jésus, le mauvais riche implorait sans succès le réconfort d’un peu d’eau qui viendrait humecter ses lèvres.

Marie, qui est toute ruisselante de charité divine, vient baigner, en quelque sorte le cœur de ses enfants en Purgatoire.

Elle leur procure l’eau vivante de l’amour et sa maternité si tendre et si miséricordieuse, leur fait espérer au milieu du feu qui les dévore, qu’ils pourront bientôt, dans la Jérusalem Eternelle, boire à ce fleuve de vie resplendissant comme un cristal qui jaillit du Trône de Dieu et de l’Agneau, comme Saint Jean l’affirme en son style imagé de l’Apocalypse.

Frères et sœurs, puissions-nous mieux comprendre, à la suite de ces quelques réflexions, que la charité à l’égard de tous nos frères défunts en Purgatoire est l’une des plus hautes… Elle est malheureusement trop peu exercée.

Prenons donc la résolution, à l’exemple de Marie, « la Vierge Libératrice » et en union avec Elle, de nous engager plus généreusement dans ce merveilleux service d’entr’aide spirituelle qu’est la Communion des Saints, où chacun reçoit, mais où chacun aussi doit donner selon toutes ses possibilités.

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