Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d’être juste et qui méprisaient tous les autres : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain.
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : « Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne ».
Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : « Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ! » Quand ce dernier rentra chez lui, c’est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé ».
On présentait à Jésus même les nourrissons, afin qu’il les touche. En voyant cela, les disciples les écartaient vivement. Mais Jésus les appela en disant : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas ».
Luc 18, 9-17
Explication de la parabole du Pharisien et du Publicain
Le pharisien est un orgueilleux : il est tellement content de lui que, lorsqu'il s'adresse à Dieu dans la prière, au lieu de commencer par L'adorer et Le remercier de tout ce que Dieu lui a donné (ce qu'il faut toujours faire), il ne parle que de lui, sans penser que c'est Dieu qui lui a tout donné et qu'il Lui doit tout.
Il s'admire tellement qu'il ne voit pas ses péchés et il ne peut pas les voir ; dans sa prière, il ne demande pas pardon : c'est pourquoi il ne reçoit de Dieu ni son pardon, ni sa grâce. Pourtant… il en aurait bien besoin : le péché d'orgueil est le plus grave de tous.
Au contraire, le publicain reconnaît son péché devant Dieu : "Seigneur, aies pitié du pécheur que je suis". En s'humiliant devant Lui, il obtient de Dieu le pardon et retrouve l'état de grâce, l'amitié divine. "Celui qui s'abaisse sera élevé".
L'humilité est le fondement de la prière.
Source : http://www.prierenfamille.com
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