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3 avril 2020 5 03 /04 /avril /2020 13:48
Dimanche des Rameaux

Homélie

Chers frères et sœurs, Jésus nous a aimés, comme on n’a jamais aimé. C’est ce qui ressort à l’évidence de ce passage d’Evangile particulièrement émouvant que nous relate sa très amère Passion.

Non, jamais, jamais personne n’aurait pu faire pour nous ce que Lui a fait.

  • Pour supporter ce qu’il a supporté, enduré ce qu’il a enduré dans son corps et dans son cœur : l’agonie au jardin des oliviers, l’horrible flagellation, le couronnement d’épines, le portement de la croix, les souffrances indicibles de la crucifixion ainsi que les insultes, les moqueries, la trahison de Judas, la lâcheté des Apôtres, l’hostilité de la foule...
  • Pour accepter de payer la facture à notre place (car il s’est fait coupable alors qu’il ne l’était pas) il faut être fou – n’est-ce pas - oui, fou d’amour.

Nous laisserons-nous interpeller par ce témoignage si éclatant de cette tendresse, de cette bonté, de cette miséricorde infinie de notre Sauveur ?

Jésus disait un jour à sainte Angèle de Foligno : « Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimé ». Mais saint Paul auparavant avait déclaré, dans un grand élan de reconnaissance : « Il m’a aimé, moi et il s’est livré pour moi ».

Chacun de nous, frères et sœurs, peu reprendre cette parole à son compte. Oui le Seigneur m’a aimé, il s’est offert, il s’est sacrifié pour que je sois sauvé : POUR QUE JE SOIS SAUVÉ... Cela veut dire qu’étant devenu enfant de Dieu par le Baptême je suis appelé à participer, dès cette terre, par la foi et l’amour, à la Vie même de Dieu, vie d’intimité avec les Trois Personnes Divines que je dois faire grandir en me laissant transformer à l’image du Christ jusqu’au jour où après le grand passage de la mort mon union avec Lui s’épanouira dans le partage de son propre bonheur divin, (un bonheur insurpassable et inépuisable) un bonheur qui sera infiniment comblant et qui durera éternellement.

Ah ! Frères et sœurs, si en ce jour des Rameaux, si au cours de cette Semaine Sainte nous pouvions enfin avoir la conviction et fortifier en nous cette conviction que c’est cela l’essentiel et qu’en dehors de cela notre vie n’a pas de sens. Comme nous réviserions nos manières de penser et d’agir, comme nous nous efforcerions de vivre en chrétiens dignes de ce nom : nous ne pourrions plus, dès lors, nous contenter (ce qui, hélas est le cas de beaucoup) de quelques gestes religieux qui ont une certaine valeur, certes, mais sont nettement insuffisants : comme faire bénir du buis le jour des Rameaux et assister à la messe 3 ou 4 fois au cours de l’année. Nous chercherions à nouer de véritables relations d’amitié avec le Seigneur et nous aurions à cœur de les entretenir et de les approfondir...

Le véritable amour, nous le savons bien, ne se paye pas de mots, mais se prouve par des actes... Or les actes, pour le chrétien, c’est la pratique.

  • La pratique des commandements de Dieu et de l’Evangile.
  • La pratique de la prière : à condition qu’elle soit fréquente, confiante et persévérante qui facilite le plus l’intimité avec le Seigneur... Elle est comme la respiration de l’âme.
  • La pratique de la Messe. L’Eglise nous fait un devoir d’y participer chaque dimanche, sous peine de péché grave. C’est là, en effet que nous pouvons rencontrer le Christ réellement présent dans le sacrement de son Corps livré et de son Sang versé : unir l’offrande de notre vie à son offrande à Lui, et le recevoir dans la communion qui est l’aliment par excellence de notre âme, car elle transforme jusqu’à notre cœur l’amour de son cœur divin.
  • Il y a enfin la confession des péchés à un prêtre : (l’Eglise nous demande instamment de la faire au moins 1 fois par an). Par elle nous sommes pardonnés, guéris de ces blessures que sont nos péchés rendus plus forts dans la lutte contre les tentations. Le Pape Paul VI disait que « la confession sacramentelle est un passage obligé sur le chemin du salut ».

Nous ne manquerons pas de recevoir ce sacrement durant ce temps pascal... Il nous apportera la Paix et la Joie.

Au cours de cette Messe, nous demanderons à la Vierge Marie qui est devenue notre Mère spirituelle au pied de la Croix de nous guider vers Jésus, de nous apprendre (et de nous aider) à répondre le plus généreusement possible à son immense Amour.

Amen.

Prière Universelle

 

Aujourd’hui, avec toute l’Église, en tenant les rameaux en main, nous laissons monter vers Dieu toutes les demandes de notre société humaine :

R/ En toi, notre cœur espère Seigneur.

  • « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Mc 11, 1-10) Le cri de joie de ceux qui ont accompagné Jésus à l’entrée de Jérusalem, a cédé rapidement sa place à la condamnation. Que l’esprit de discernement soit éduqué constamment au cœur des familles ainsi qu'au cœur des communautés paroissiales ! Seigneur, nous t’en prions. R/
  • « Je n’ai pas caché ma face devant les outrages, je sais que je ne serai pas confondu » (Is 50, 4-7) Avec cette parole du prophète Isaïe, pleine de foi et de courage, nous supplions Dieu pour ceux qui luttent contre l’injustice et la torture. Que la lumière de Dieu éclaire leurs pas dans ces durs combats.  Seigneur, nous t’en prions. R/
  • « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (21, 2a) Avec ce cri désespéré du psalmiste, nous implorons Dieu pour les chômeurs de longue durée, les mourants, les marginaux. Qu’ils puissent recevoir les soutiens concrets et remplis de charité de la part de la société et de leur entourage. Seigneur, nous t’en prions. R/
  • « Il s’est abaissé : c’est pourquoi Dieu l’a exalté » (Ph 2, 6-11) Cette parole de Paul nous amène à prier pour les baptisés. Qu’ils deviennent humbles et petits comme le Christ, au service du développement intégral de tout être humain et de la quête du bien commun. Seigneur, nous t’en prions. R/
  • « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! » (Mc 15,1-39) Avec le centurion, nous rendons grâce à Dieu pour la présence des catéchumènes au sein des communautés paroissiales. Que ces personnes choisissent d’adhérer au Christ malgré les vicissitudes de la vie et que Dieu leur donne la joie de faire partie de sa grande famille, qui s’appelle l’Église. Seigneur, nous t’en prions. R/

Seigneur Dieu, reçois toutes nos prières en ce dimanche. Insuffle dans nos cœurs la joie à célébrer la Semaine Sainte de ton fils, Jésus-Christ. Amen.

Source : http://www.jardinierdedieu.com

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3 avril 2017 1 03 /04 /avril /2017 20:21

Evangile du dimanche des Rameaux

Homélie

Chers frères et sœurs, Jésus nous a aimés, comme on n’a jamais aimé. C’est ce qui ressort à l’évidence de ce passage d’Evangile particulièrement émouvant que nous relate sa très amère Passion.

Non, jamais, jamais personne n’aurait pu faire pour nous ce que Lui a fait.

- Pour supporter ce qu’il a supporté, enduré ce qu’il a enduré dans son corps, mais bien plus encore dans son âme, pour accepter d’être l’Agneau de Dieu qui « porte sur lui tous les péchés du monde », il faut être fou n’est-ce pas ?

Nous laisserons-nous interpeller ce matin, par le témoignage si éclatant de cette bonté, de cette miséricorde infinie de notre Sauveur.

Saurons-nous reprendre à notre compte la parole si émouvante de saint Paul « il m’a aimé moi et il s’est livré pour moi ».

Oui le Seigneur m’a aimé, il s’est offert, il s’est sacrifié pour que je sois sauvé. Pour que je sois sauvé : que faut-il entendre par là ? Cela veut dire que Jésus m’ayant mérité par sa mort et sa résurrection la grâce de devenir enfant de Dieu, je suis appelé à participer, dès cette terre, par la foi et l’amour, à la Vie même de Dieu, vie d’intimité avec les Trois Personnes Divines que je dois faire grandir en me laissant transformer à l’image du Christ jusqu’au jour où après le grand passage de la mort mon union avec Lui s’épanouira dans le partage de son propre bonheur divin, un bonheur qui sera infiniment comblant et qui durera éternellement.

Ah ! Si nous pouvions êtres profondément convaincus que c’est cela l’essentiel et qu’en dehors de cela notre vie n’a pas de sens. Comme nous réviserions nos manières de penser et d’agir, comme nous nous efforcerions de vivre en chrétiens dignes de ce nom : nous ne pourrions plus, dès lors, nous contenter (ce qui, hélas est le cas de beaucoup) de quelques gestes religieux qui ont une certaine valeur, certes, mais sont nettement insuffisants : comme faire bénir du buis le jour des Rameaux et assister à la messe 3 ou 4 fois au cours de l’année. Nous chercherions à nouer de véritables relations d’amitié avec le Seigneur et nous aurions à cœur de les entretenir et de les approfondir... Car, nous le savons bien, le véritable amour, ne se paye pas de mots, mais se prouve par des actes... Or les actes, pour le chrétien, c’est la pratique.

- La pratique des commandements de Dieu, des vertus fondamentales de Foi, d’Espérance et de Charité et des autres vertus.

- La pratique de la Prière quotidienne, humble, confiante et persévérante.

- La pratique de la Messe dominicale.

- La pratique de la Confession sacramentelle.

Allons-nous, cette fois-ci, frères et sœurs, à l’occasion des ces fêtes pascales, sortir de notre tiédeur et répondre plus généreusement à l’amour de celui qui nous a tant aimés et ne cesse de nous entourer de sa divine tendresse ?

Demandons instamment à la Vierge Marie qui est devenue notre Mère spirituelle au pied de la Croix de nous guider vers Jésus, de nous éduquer à une vraie vie d’enfants de Dieu.

Amen.

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2 avril 2017 7 02 /04 /avril /2017 17:39

L’Amour plus fort que la mort, plus fort que le péché !

La Croix du Christ sur le Calvaire est aussi témoignage de la force du mal à l’égard du Fils de Dieu lui-même, à l’égard de celui qui, seul parmi tous les enfants des hommes, était par nature innocent et pur de tout péché, et dont la venue dans le monde fut exempte de la désobéissance d’Adam et de l’héritage du péché originel. Et voici qu’en lui, le Christ, justice est faite du péché au prix de son sacrifice et de son obéissance jusqu’à la mort (Ph 2,8). Lui, qui était sans péché, Dieu l’a fait péché pour nous (2 Co 5, 21).

Justice est faite aussi de la mort, qui depuis le commencement de l’histoire humaine s’était alliée au péché. Et justice est faite de la mort au prix de la mort de celui qui était sans péché et qui seul pouvait par sa propre mort détruire la mort elle-même. De la sorte, la Croix du Christ, sur laquelle le Fils, consubstantiel au Père, rend pleine justice à Dieu, est aussi une révélation radicale de la miséricorde, c’est-à-dire de l’amour qui s’oppose à ce qui constitue la racine même du mal dans l’histoire, le péché et la mort.

La Croix est le moyen le plus profond pour la divinité de se pencher sur l’homme et sur ce que l’homme, surtout dans les moments difficiles et douloureux, appelle son malheureux destin. La Croix est comme un toucher de l’amour éternel sur les blessures les plus douloureuses de l’existence terrestre de l’homme, et l’accomplissement jusqu’au bout du programme messianique que le Christ avait formulé dans la synagogue de Nazareth puis répété devant les messagers de Jean-Baptiste. Conformément aux paroles de l’ancienne prophétie d’Isaïe (Is 35,5 ; 61,1-3), ce programme consistait dans la révélation de l’amour miséricordieux envers les pauvres, ceux qui souffrent, les prisonniers, envers les aveugles, les opprimés et les pécheurs.

Dans le mystère pascal sont dépassées les limites du mal multiforme auquel participe l’homme durant son existence terrestre : la Croix du Christ, en effet, nous fait comprendre que les racines les plus profondes du mal plongent dans le péché et dans la mort ; ainsi devient-elle un signe eschatologique. C’est seulement à la fin des temps et lors du renouvellement définitif du monde qu’en tous les élus l’amour vaincra le mal en ses sources les plus profondes, en apportant comme un fruit pleinement mûr le Règne de la vie, de la sainteté, de l’immortalité glorieuse. Le fondement de cet accomplissement eschatologique est déjà contenu dans la Croix du Christ et dans sa mort.

Le fait que le Christ est ressuscité le troisième jour (1 Co 15,4) est le signe qui marque l’achèvement de la mission messianique, signe qui est le couronnement de la révélation complète de l’amour miséricordieux dans un monde soumis au mal. Il constitue en même temps le signe qui annonce à l’avance un ciel nouveau et une terre nouvelle (Ap 21,1), quand Dieu essuiera toute larme de leurs yeux ; de mort, il n’y en aura plus ; de pleur, de cri et de peine, il n’y en aura plus ; car l’ancien monde s’en est allé (Ap 21,4).

Source : Kephas – Saint Jean-Paul II

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