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16 août 2020 7 16 /08 /août /2020 17:20

Claire naît à Montefalco, en Ombrie, en 1268 et à 4 ans elle manifeste déjà une profonde inclination à la prière et à la contemplation. Deuxième enfant de Damiano et Giacoma, elle n’a que 6 ans quand elle décide de suivre les traces de sa sœur Jeanne qui s’est retirée dans un hospice construit par son père sur un terrain familial pour vivre de prière et de pénitence. Claire s’immerge totalement dans le style de vie d’ermite où les oraisons, pénitences, sacrifices et mortifications deviennent pour elle le chemin pour se conformer à la Passion du Christ. Après l’entrée de Claire, le nombre de postulantes augmente rapidement et Jeanne, la supérieure de la petite maison, décide de donner vie à un autre hospice plus grand. Le papa lui apporte encore son soutien et en 1290 elle obtient de l’évêque de Spolète, Gérard Artesino, l’autorisation pour ériger l’hospice en monastère. Elle l’a fait appeler « Monastère de la Croix » ; elle assigne aux religieuses l’observance de la Règle de saint Augustin. L’année suivante Jeanne meurt et Claire qui n’a que vingt-trois ans est désignée à lui succéder.

Abbesse sage et défenderesse de la foi

Claire accepte à contrecœur la charge, s’en estimant indigne ; comme abbesse, elle donne un nouvel élan à la communauté religieuse : elle organise mieux la vie communautaire, impose à toutes les sœurs le travail manuel mais en laissant ample liberté à celles qui sont plus portées à la prière ; elle prend soin de toutes les religieuses avec amour, elle les fait instruire, leur fait des corrections fraternelles et prête une attention aux besoins de chacune. On voit ainsi émerger une femme imprégnée de fermeté. Au portail du monastère affluent des pauvres et des besogneux, auxquels elle est toujours prête à donner quelque chose à manger ou à prodiguer un mot de réconfort ; et pour les hommes cultivés, prêtres et membres du haut clergé, elle devient une sage conseillère ; elle est capable de lire dans le cœur d’autrui et de prévoir les évènements. Tout ceci malgré une dure épreuve d’aridité spirituelle qui l’accompagne pendant onze ans. Déjà, avant la mort de sa sœur, elle fait, en effet, l’expérience d’un état intérieur de désert et de silence de Dieu. Elle en souffrira jusqu’en 1299.

« J’ai Jésus à l’intérieur de mon cœur »

Au début de 1294, dans le jardin du monastère, lui apparaît le Christ, pèlerin et souffrant, avec la croix, qui s’adresse à elle en ces termes : « Je cherche un endroit propice où je puisse planter la Croix, et je trouve ici l’endroit adapté pour la planter ». C’est le cœur de Claire, qui, désormais répétera souvent : « J’ai Jésus à l’intérieur de mon cœur ». La tradition raconte que le Christ pèlerin lui aurait donné son bâton et l’ayant planté, il en serait né un arbre fleuri qui existe encore aujourd’hui. C’est le Mélia d’Azédarach, originaire de l’Himalaya ou « l’arbre de Sainte Claire », dont les grains ligneux, depuis des siècles, sont utilisés pour confectionner des chapelets. Au début de 1300 Claire tombe malade, et en juillet 1308 elle est contrainte au lit. Elle passe les journées absorbée dans la contemplation. Elle recommande à ses moniales d’être humbles, obéissantes, patientes, unies dans la charité, et se prépare à la rencontre avec Dieu. Le 17 août elle demande d’être portée dans l’église du monastère et c’est là qu’elle rend le dernier soupir. Elle avait 40 ans d’âge. Ses consœurs décident de conserver son corps et ainsi on lui enlève les viscères et avec grande surprise on découvre dans son cœur des signes de la Passion du Christ. Bérenger Donnadieu de Saint-Afrique, biographe de Claire, écrit : « il y avait… dans son cœur... sous forme de nerfs durs de chair, d’un côté, la croix, trois clous, l’éponge et la canne ; et de l’autre côté la colonne, le fouet…et la couronne…Dans le sachet, trois petites pierres rondes, de même dimension, qui représentaient vraisemblablement la Trinité ».

La renommée de sainteté de Claire se répand très vite et les miracles obtenus par son intercession sont documentés. Son corps est resté incorruptible et ses reliques sont encore aujourd’hui à Montefalco, dans la nouvelle église à côté du monastère augustinien. Des fresques splendides de la chapelle de la Sainte Croix en rappellent l’histoire, ainsi que l’ancienne petite église de la communauté religieuse où Claire a passé les derniers moments de sa vie terrestre. Elle est fêtée le 17 août.

Source : https://www.vaticannews.va/

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15 août 2020 6 15 /08 /août /2020 13:38

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Saint Tarcisius, patron des enfants de chœur : sa fête est le 15 août.

L'histoire du martyre de Saint Tarcisius, qui connaîtra un grand succès, repose uniquement sur une épitaphe en vers composée par le pape Damase pour la sépulture de Tarcisius dans les catacombes de Saint Calliste : Tarcisius portait les sacrements du Christ. C'est alors qu'une troupe d'excités le pressa de les montrer aux impies. Il préféra donner sa vie plutôt que de montrer à ces chiens enragés les célestes membres». Saint Tarcisius sera donné en exemple à la jeunesse catholique jusqu'au milieu du XXème siècle. L'Eglise le nommera « patron des enfants de chœur ».

« Qui était saint Tarcisius ? Nous ne disposons pas de beaucoup d'informations. Nous sommes dans les premiers siècles de l’histoire de l'Eglise, plus précisément au troisième siècle ; on raconte qu'il était un jeune homme qui fréquentait les catacombes de Saint-Calixte ici à Rome et qu'il était très fidèle à ses engagements chrétiens. Il aimait beaucoup l'Eucharistie et, de divers éléments, nous concluons que, probablement, il était un acolyte, c'est-à-dire un servant d'autel. Dans ces années-là, l'empereur Valérien persécutait durement les chrétiens, qui étaient contraints de se réunir clandestinement dans les maisons privées ou, parfois, également dans les catacombes, pour écouter la Parole de Dieu, prier et célébrer la Messe. Même la tradition d'apporter l’Eucharistie aux prisonniers et aux malades devenait de plus en plus dangereuse.

Un jour, alors que le prêtre demanda comme d’habitude, qui était disposé à apporter l'Eucharistie aux autres frères et sœurs qui l'attendaient, le jeune Tarcisius se leva et dit : « Veux-tu que je m'en charge ? ». Ce garçon semblait trop jeune pour un service aussi exigeant ! « Ma jeunesse — dit Tarcisius — sera le meilleur abri pour l'Eucharistie ». Le prêtre, convaincu, lui confia le précieux Pain en lui disant : « Tarcisius, rappelle-toi qu'un trésor céleste est remis entre tes faibles mains. Evite les chemins fréquentés et n'oublie pas que les choses saintes ne doivent pas être jetées aux chiens ni les perles aux cochons. Protégeras-tu avec fidélité et assurance les Saints Mystères ? ». « Je mourrai — répondit Tarcisius avec fermeté — plutôt que de les céder ». En route, il rencontra des amis qui, s'approchant de lui, lui demandèrent de se joindre à eux. A sa réponse négative — ils étaient païens — ils devinrent soupçonneux et insistants et ils se rendirent compte qu'il serrait quelque chose sur sa poitrine qu'il semblait défendre. Ils tentèrent de la lui arracher mais en vain ; la lutte se fit de plus en plus acharnée, surtout lorsqu'ils apprirent que Tarcisius était chrétien : ils lui donnèrent des coups de pied, lui lancèrent des pierres, mais il ne céda pas. Mourant, il fut apporté au prêtre par un officier prétorien du nom de Quadratus, devenu lui aussi, clandestinement, chrétien. 

 Il y arriva sans vie, mais il serrait encore contre sa poitrine un petit morceau de lin contenant l'Eucharistie. Il fut enterré immédiatement dans les catacombes de Saint-Calixte. Le Pape Damase fit apposer une inscription sur la tombe de saint Tarcisius, selon laquelle le jeune homme mourut en 257. Le Martyrologe romain fixe la date au 15 août et dans le même Martyrologe est rapportée une belle tradition orale selon laquelle, sur le corps de saint Tarcisius, on ne retrouva pas le Très Saint Sacrement, ni dans ses mains, ni dans ses vêtements. On raconta que le pain consacré, défendu par sa vie par le petit martyr, était devenu chair de sa chair, formant ainsi avec son propre corps, une unique hostie immaculée offerte à Dieu. » (Cf Catéchèse de Benoit XVI sur St Tarcisius du 4 aout 2010).

 

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14 août 2020 5 14 /08 /août /2020 13:14

Les mois de mai et d'octobre sont consacrés à Marie, mais n'oublions les principales autres fêtes :

08 décembre : L’Immaculée Conception de Marie

01 janvier : Sainte Marie, Mère de Dieu

11 février : Notre Dame de Lourdes

25 mars : L’Annonciation du Seigneur à Marie

31 mai : Visitation de la Vierge Marie

16 juillet : Notre Dame du Mont Carmel

15 août : Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie

08 septembre : Nativité de la Vierge Marie

15 septembre : Notre Dame des Douleurs

07 octobre : Notre Dame du Rosaire

21 novembre : Présentation de la Vierge Marie

Je vous invite à dire le chapelet en cliquant sur ce lien : Voir le Fichier: Chapelet_pour_enfants.doc. Ce chapelet est simple, et il ne s'adresse pas uniquement aux enfants.

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13 août 2020 4 13 /08 /août /2020 14:34

Radegonde, fille d'un roi de Thuringe, fut prise par Clotaire, roi des Francs, dans une guerre entre la Thuringe et la France. Clotaire traita la jeune captive avec beaucoup d'égards, la fit instruire dans la religion chrétienne et lui fit conférer le saint Baptême.

Elle eût voulu consacrer à Dieu sa virginité ; mais elle dut épouser le roi qui avait massacré sa famille vaincue. Radegonde profita des richesses du trône pour orner les églises, assister les pauvres. Six années passées sur le trône n'avaient point fait renoncer Radegonde à l'espérance de la vie du cloître. L'assassinat de son frère par le roi son époux lui fournit une occasion favorable ; Clotaire, fatigué de ses larmes, lui permit de partir.

Elle se rendit d'abord à Noyon, et, comme l'évêque hésitait à recevoir ses vœux, elle se coupa les cheveux elle-même, revêtit la bure des religieuses, déposa ses ornements royaux sur l'autel, et fut consacrée au Seigneur. De là, Radegonde se rendit aux environs de Poitiers et se livra à tous les exercices d'une vie austère ; elle ne vivait que de pain de seigle et d'orge, d'herbes et de légumes, et ne buvait pas de vin.

Son vêtement était un cilice, son lit de la cendre ; elle servait les pauvres de ses mains, pansait elle-même les malades atteints de la gale et de la teigne, lavait les plaies des lépreux et souvent délivrait les malheureux de leurs infirmités par des miracles. Un cierge reçu d'elle et allumé près d'un malade suffisait à le guérir ; en passant par ses mains, les fruits et les aliments prenaient une vertu dont l'effet merveilleux ne tardait pas à se faire sentir. Elle mourut en 587, à l'âge de 68 ans. Elle fut une des Saintes les plus populaires de la France. Elle est fêtée le 13 août.

Source : https://levangileauquotidien.org/

 

 

 

 

 

 

 

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12 août 2020 3 12 /08 /août /2020 08:02

Le prénom Jeanne est forgé sur le mot hébreu qui signifie « Dieu accorde ». Elle est fêtée le 12 août. Elle est la patronne et la protectrice des personnes oubliées et des repris de justice. Elle est aussi la patronne des mères de famille et des veuves, deux états de vie qu'elle a connus avant de devenir religieuse.

Jeanne voit le jour en 1572. Son père est le président du parlement de Bourgogne. En 1592, elle se marie avec le baron de Chantal. Veuve à l’âge de vingt-neuf ans, elle fait, en 1604, la rencontre de François de Sales, évêque de Genève. Son existence s’en trouve changée. En 1610, sur les conseils de ce prêtre, Jeanne fonde à Annecy une communauté de religieuses, l’ordre de la Visitation Sainte-Marie, vouées à la prière et à l’assistance aux malades et aux pauvres. Après avoir parcouru la France pour créer seize établissements, Jeanne meurt en 1641. Elle est canonisée en 1767. Depuis 1952, les religieuses de cet ordre se sont organisées en confédération. Jeanne de Chantal est la grand-mère de la célèbre marquise de Sévigné.

 

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6 août 2020 4 06 /08 /août /2020 20:07

Afra, prénom qui signifie : celui qui venait d'Afrique. Né en Afrique. Elle est fêtée le 7 août.

Afra est né à Augsbourg, dans la région bavaroise, en Allemagne, au 4ème siècle, alors dominé par l'empire romain. Afra a vécu une vie de péché, sans importance et a été soutenue par sa mère, appelée Hilda. Encouragée par sa mère, elle adorait la déesse Vénus. Les deux vivaient avec trois serviteurs dont les noms étaient : Eunomia, Digna et Eprepria. Le paganisme et les coutumes légères régnaient dans la maison où ils vivaient.

Des fugitifs chrétiens restent chez lui

Vers 304, sous le règne de l'empereur Dioclétien, Rome a sévèrement persécuté les chrétiens. À cause de cette persécution, un évêque nommé Narcisse, accompagné d'un diacre nommé Félix, est resté chez Afra, venant d'Espagne, fuyant les Romains. Les deux étrangers ont été accueillis dans la maison selon leur coutume. Cependant, une surprise transformerait la vie de ces femmes.

La rencontre avec Jésus-Christ

Les deux étrangers semblaient, à leurs yeux, de bonnes personnes, mais des étrangers, puisqu'ils ne les cherchaient pas avec des arrière-pensées. Ils voulaient juste un logement. Puis, au moment du repas, les deux se sont mis en prière en remerciant Dieu pour la nourriture et l'accueil qu'ils ont eu. Une telle prière a touché le cœur des femmes pour la beauté, la simplicité et la pureté du cœur. Ainsi, ils ont découvert que les deux étaient chrétiens.

Conversion

Touché par la grâce de Dieu, qui est arrivé dans cette maison par la simple présence des deux chrétiens, Afra a passé en revue sa vie et a ressenti un profond regret dans son cœur. Alors, sans vraiment comprendre ce qui lui arrivait, il s'agenouilla aux pieds de Mgr Narcisse et lui avoua sa vie de péché et d'immoralité. Narciso réalisa aussitôt que le regret d'Afra était vrai et sincère. Alors il lui donna l'absolution et le baptême, réalisant que l'âme de la jeune femme criait cette grâce.

Foi infectieuse

Expérimentant l'amour et la grâce de Dieu dans son cœur, Afra a convaincu sa mère et ses serviteurs de vivre la rencontre avec Jésus par la repentance et le baptême. Ils ont également accepté et expérimenté le bonheur de l'amour de Dieu. Narcisse et Félix ont instruit les femmes autant que possible dans la foi chrétienne. Ensuite, ils ont dû continuer la fuite, à cause de la persécution. Afra et les femmes ont aidé les deux à déjouer les poursuivants romains.

Trahison, emprisonnement et mort

Après la fuite du clergé chrétien, Afra a été dénoncée anonymement aux Romains. Elle a donc été arrêtée. Les Romains lui ont offert sa liberté si elle renonçait à la foi chrétienne et adorait les dieux païens. Afra, cependant, n'a pas accepté. Au contraire, il a réaffirmé sa foi en Jésus. Ensuite, les soldats romains l'ont emmenée sur une île appelée Lesh. Là, il a été déshabillé, attaché à un poteau, puis brûlé vif. Et à aucun moment il n'a renoncé à sa foi en Christ.

Mère et serviteurs également martyrisés

Quelque temps après la mort d'Afra, sa mère et les trois serviteurs ont découvert l'endroit où elle avait été enterrée et sont allés y prier. Là, des soldats romains ont attrapé les quatre femmes et les ont arrêtées. Les Romains leur ont offert la liberté s'ils renonçaient à la foi chrétienne. Cependant, convaincu, aucun d'eux n'a renoncé à Jésus. Ainsi, comme avec Afra, ils ont été brûlés vifs. Ses restes ont été enterrés à côté de la tombe de Sainte Afra.

Culte

L'histoire des cinq héroïnes et martyrs chrétiens a pris vie dans la mémoire du peuple allemand. Lorsque le christianisme a cessé d'être persécuté, les habitants d'Augsbourg ont commencé à vénérer Sainte Afra en tant que patron de la ville. Son culte a été officialisé par l'Église en 1064 et sa célébration est célébrée le 7 août.

Prière à Sainte Afra

« Ô Dieu, qui a donné à Sainte Afra la grâce de te connaître et d’expérimenter ta grâce si profondément pour donner ta vie pour toi, donne-nous aussi la grâce de te connaître avec la même intensité, afin que nous puissions répandez votre amour et votre gentillesse où que nous soyons. Par notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, dans l'unité du Saint-Esprit, amen. Sainte Afra, priez pour nous ».

Source : https://cruzterrasanta.com.br/

https://www.conmishijos.com/

 

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4 août 2020 2 04 /08 /août /2020 21:51

Originaire de Cappadoce et élevée dans la foi, Sainte Nonna épousa Grégoire, magistrat de Nazianze et membre d'une secte. Grâce à sa patience et à sa prière, elle réussit à convertir son mari qui resta quarante-cinq ans Évêque de la ville. De cette union naquirent trois enfants : Sainte Gorgonie, Saint Césaire et surtout Saint Grégoire le Théologien. Ce dernier mentionnait souvent la piété exemplaire de sa mère dans ses œuvres. Elle ne tenait à la terre et ne s'abaissait aux soins des choses du monde qu'autant que ces dernières pouvaient être consacrées à Dieu et lui permettre de rejoindre le ciel au plus vite. Délaissant les fards et les toilettes, elle n'avait pour seul souci que de mettre en honneur l'image de Dieu imprimée dans son âme, et elle n'estimait d'autre noblesse que celle de la piété, grâce à laquelle nous pouvons connaître que nous venons de Dieu et que nous devons retourner à Dieu. Tombée malade après le décès de son mari (374), elle supporta l'épreuve avec actions de grâces et rendit son âme au Seigneur au cours de la célébration de la Sainte Liturgie, en s'appuyant contre le Saint Autel ; et morte, elle semblait rester en prière. Elle est fêtée le 5 août.

Source : http://religion-orthodoxe.eu/

Source de l'image : https://sparks4orthodoxkids.com/

 

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25 novembre 2019 1 25 /11 /novembre /2019 08:45

... La figure héroïque du père Kolbe est toujours associée à l’enfer d’Auschwitz ; retour aujourd’hui sur l’ensemble de son parcours.

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17 janvier 2018 3 17 /01 /janvier /2018 08:24
Le pape François au sanctuaire St Alberto le 16/01/18

Alberto Hurtado Cruchaga est né le 22 janvier 1901 à Viña del Mar au Chili et devint orphelin de père à l’âge de 4 ans. Sa mère fut contrainte de vendre à des conditions défavorables leur modeste propriété pour payer les dettes de la famille. En conséquence, Alberto et son frère durent aller vivre auprès de parents et furent souvent déplacés de chez l’un vers chez l’autre. Dès son jeune âge, il apprit la condition des pauvres sans domicile et à la merci d’autrui.

Une bourse d’étude lui donna la possibilité de fréquenter le Collège des Jésuites à Santiago. Là, il devint membre de la Congrégation Mariale et, comme tel, s’intéressa vivement aux pauvres, prenant du temps avec eux dans les quartiers les plus misérables chaque dimanche après-midi.

À la fin de ses études secondaires en 1917, il aurait voulu devenir jésuite, mais on lui conseilla de retarder la réalisation d’un tel projet afin de s’occuper de sa mère et de son frère plus jeune. En travaillant l’après-midi et le soir, il réussit à subvenir à leurs besoins, tout en fréquentant la Faculté de Droit de l’Université Catholique. Pendant cette période aussi, sa sollicitude pour les pauvres qu’il visitait chaque dimanche, ne se démentait pas. L’obligation du service militaire interrompit ses études mais, une fois son devoir accompli, il obtint son diplôme au début d’août 1923. Le 15 du même mois, il entra au Noviciat de la Compagnie à Chillán. En 1925, il alla à Cordoba, en Argentine, où il étudia les humanités.

En 1927, il fut envoyé en Espagne pour étudier la philosophie et la théologie. Cependant, en raison de la suppression de la Compagnie dans ce pays en 1931, il dut partir en Belgique et continuer la théologie à Louvain. C’est là qu’il fut ordonné prêtre le 24 août 1933 et qu’il obtint le doctorat en Pédagogie et Psychologie en 1935. Après avoir accompli le Troisième An de Probation à Drongen, toujours en Belgique, il retourna au Chili en janvier 1936. De retour dans son pays, son zèle s’étendit progressivement à tous les domaines : il commença à déployer son activité comme professeur de religion au Collège Saint Ignace, de pédagogie à l’Université Catholique de Santiago et au Séminaire Pontifical. Il écrivit divers essais sur l’éducation, comme aussi sur l’ordre social-chrétien. Il construisit une maison d’Exercices Spirituels dans un village qui porte aujourd’hui son nom. Il fut directeur de la Congrégation Mariale des étudiants, les impliquant dans la catéchèse des pauvres. Il anima des retraites innombrables selon les Exercices Spirituels, et offrit sa direction spirituelle à de nombreux jeunes, accompagnant plusieurs d’entre eux dans leur réponse à une vocation sacerdotale et contribuant de façon notable à la formation de nombreux laïcs chrétiens.

En 1941, le Père Hurtado publia son livre le plus fameux : « Es Chile un pais Católico ? ». La même année lui fut confiée la responsabilité d’Assistant de la section des jeunes de l’Action Catholique pour l’Archidiocèse de Santiago, puis, l’année suivante, au niveau national. Il s’y engagea avec un esprit remarquable d’initiative, de dévouement et de sacrifice.

En octobre de l’année 1944, alors qu’il donnait les Exercices, il ressentit le besoin impérieux de faire appel aux auditeurs en leur demandant de penser aux nombreux pauvres de la ville, et en particulier aux enfants innombrables qui vagabondaient dans les rues de Santiago. Cet appel suscita promptement un élan de générosité et fut le début de l’initiative qui a fait connaître de plus le Père Hurtado. Il s’agit d’une forme d’action caritative qui fournissait aux personnes sans domicile non seulement un endroit où vivre, mais un vrai foyer domestique : « El Hogar de Cristo ».

Au moyen des contributions des bienfaiteurs et avec la collaboration active de laïcs engagés, le Père Hurtado ouvrit une première maison d’accueil pour les enfants, puis pour les femmes, puis encore une autre pour les hommes : les pauvres commencèrent ainsi finalement à avoir au « Hogar de Cristo » une ambiance familiale où vivre. Ces maisons se multiplièrent, tout en adoptant des formes et des caractéristiques nouvelles : certaines devinrent des centres de réhabilitation ; d’autres des centres de formation artisanale, et ainsi de suite, le tout toujours inspiré par des valeurs chrétiennes et imprégné de celles-ci.

En 1945, Le Père Hurtado visita les Etats-Unis pour étudier le mouvement « Boys Town » de façon à l’adapter à son pays. Les six dernières années de sa vie furent dédiées au développement des diverses formes selon lesquelles « El Hogar de Cristo » existait et opérait.

En 1947 le Père Hurtado fonda l’Association Syndicale Chilienne (ASICH), pour promouvoir un syndicalisme s’inspirant de la Doctrine Sociale de l’Eglise.

Entre 1947 et 1950, il écrivit trois livres importants sur les syndicats, sur l’humanisme social et sur l’ordre social-chrétien. En 1951, il fonda la revue « Mensaje» la célèbre revue des Jésuites chiliens destinée à faire connaître et à expliquer la Doctrine de l’Eglise.

Un cancer du pancréas le conduisit en quelques mois à la fin de sa vie. Au milieu de douleurs atroces on l’entendit répéter souvent : «Content, Seigneur, Content».

Après avoir passé son existence à manifester l’amour de Dieu aux pauvres, il fut rappelé à Lui le 18 août 1952.

Depuis son retour au Chili jusqu’à sa mort, le Père Hurtado a vécu seulement quinze années. Ce furent des années d’apostolat intense, expression d’un profond amour personnel pour le Christ et, pour cette raison même, caractérisé par un grand dévouement aux enfants pauvres et abandonnés, par un zèle ardent pour la formation des laïcs, et par un sens vif de la justice sociale chrétienne.

Le Père Hurtado a été béatifié par le Pape Jean-Paul II le 16 octobre 1994 et canonisé le 23 octobre 2005.

Il est fêté le 18 août.

Source : Homélie du Pape Benoît XVI

 

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21 août 2016 7 21 /08 /août /2016 12:46

Le prénom Philippe est formé sur les mots grecs philein (aimer) et hippos (cheval). Il est fêté le 23 août.

Prénoms apparentés : Felipe (espagnol), Filippo (italien), Fülop (hongrois), Fulub (breton), Phelipe, Philip (anglais), Philippin, Philippos (grec), Philippus (allemand), Lippman (alsacien).

Il voit le jour en 1233, dans une famille aisée de Florence. Il étudie à Paris puis à Padoue. De retour dans sa ville natale, il renonce à devenir médecin pour entrer dans la communauté religieuse de l’Ordre des Servites de Marie. Il est ordonné prêtre et devient général de son ordre à l’âge de 34 ans. Il est considéré comme un des hommes les plus saints et les plus capables de son temps. Cette congrégation, implantée en Allemagne, en France et en Italie, essaime alors en Hongrie, en Pologne et en Inde. Philippe s’enfuit un temps dans les montagnes après que sa candidature à la papauté a été proposée. Il travaille à la réconciliation des Guelfes (partisans du pape) et des Gibelins (partisans de l’empereur germanique). Un jour, il convertit deux prostituées qui devinrent les fondatrices de l'Ordre des Servites cloitrées. À Todi en Ombrie, en 1285, la naissance au ciel de saint Philippe Benizi, prêtre de Florence. Homme d’une extrême humilité, il développa l’Ordre des Servites de Marie, et estimait que le Christ crucifié était son livre unique. Il fut canonisé par le Pape Clément X le 12 avril 1671. Ce fut le premier membre de l'Ordre des Servites de Marie à être canonisé.

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