Le prénom Claire vient du mot latin clarus, qui signifie clair. Elle est fêtée le 11 août. Claire est la patronne des blanchisseuses, des brodeuses, des lavandières et de la télévision.
Prénoms apparantés : Chiara (italien), Clara (espagnol et latin), Clare (anglais), Clarisse, Clarissime, Clérisse, Clorice, Klara (allemand et flamand).
La vocation, dès l’enfance
Claire naît à Assise (Italie) dans une famille noble, en 1194. A douze ans, elle refuse de se marier. Puis, parvenue à l’âge de dix-huit ans, elle rencontre François d’Assise, s’enfuit de la maison familiale et se réfugie dans un monastère de bénédictines. Retirée dans un nouveau couvent, elle est rejointe par sa jeune sœur Agnès. La famille envoie douze hommes chercher la cadette. Mais Claire se met à prier. Le miracle se produit : sa sœur devient si lourde que nul ne peut l’obliger à se mouvoir.
Un vœu de pauvreté et d’austérité
En 1215, dans sa ville natale, Client devient, à l’initiative de François d’Assise, abbesse d’une petite communauté. Celle-ci est le premier couvent de religieuses à vivre selon les préceptes édictés par François. La principale règle de ce couvent repose sur l’observation de la plus grande pauvreté et austérité. Plus tard, sa mère et sa sœur Béatrice rejoignent Claire. L’ordre fondé par la jeune femme (ordre des minoresses ou clarisses) se développe rapidement dans toute l’Europe, et notamment en Espagne.
Le miracle du Saint-Sacrement
Toute sa vie, Claire fait preuve du plus grand dévouement à l’égard des religieuses qui vivent sous son autorité. Elle témoigne d’une grande sagesse et passe de longues heures à prier. Par deux fois, elle sauve Assise, assiégée par les soldats de l’empereur Frédéric II. Un jour, Claire, bien que malade, se montre au rempart de la ville et, munie du Saint-Sacrement, parvient à faire fuir l’ennemi. Elle meurt en 1253 et elle est canonisée dès 1255 par le pape Alexandre IV.