Cet ermite irlandais (vers 610 – vers 680), fonda près de Meaux un ermitage à l’origine de la ville de Breuil. Une tradition le disait même fils d’un roi d’Écosse. Renonçant à sa patrie, à sa famille, à ses espérances, pour gagner une couronne impérissable, il vient un jour demander asile à Saint-Faron, évêque de Meaux et le prier de lui désigner une solitude où il pourra librement servir Dieu et sauver son âme.
C’est alors que l’évêque lui offre une forêt lui appartenant et bénit le pieu émigré. Une légende ajoute que Fiacre, à l’aide de son bâton, délimita miraculeusement l’enclos où il allait s’installer.
Bientôt la forêt se trouve défrichée, un oratoire en l’honneur de la Sainte Vierge attire les pèlerins. Un hospice reçoit les pauvres et les voyageurs.
Dans une simple maison, entourée d’un petit jardin, une cellule servait de logis à l’humble solitaire. C’est là que saint-Fiacre va vivre près de cinquante ans dans l’obscurité, le travail et la prière.
Fiacre a su mettre en valeur le sol de son ermitage et obtenir de belles récoltes. Fiacre est ensuite devenu le patron des jardiniers et son attribut est la bêche, comme on peut le voir sur les multiples statues qui lui sont consacrées. Les malades atteints d’ulcères et de cancer attendaient de lui leur guérison en venant en pèlerinage. Louis XIV et Louis XV priaient saint Fiacre pour être débarrassés de leurs hémorroïdes, appelées d’ailleurs à cette époque « Mal de Saint-Fiacre ».
Source : http://www.amicale-des-collectionneurs.fr/IMG/pdf/st_Fiacre.pdf