Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 septembre 2022 3 14 /09 /septembre /2022 17:13

ou La Compassion de Marie

Lecture de la lettre aux Hébreux 5, 7-9

Le Christ, pendant les jours de sa vie dans la chair, offrit, avec un grand cri et dans les larmes, des prières et des supplications à Dieu qui pouvait le sauver de la mort, et il fut exaucé en raison de son grand respect. Bien qu’il soit le Fils, il apprit par ses souffrances l’obéissance et, conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel. — Parole du Seigneur.

Psaume 30

R/ : Sauve-moi, mon Dieu, par ton amour.

  • En toi, Seigneur, j’ai mon refuge ; garde-moi d’être humilié pour toujours. Dans ta justice, libère-moi ; écoute, et viens me délivrer. R/ 
  • Sois le rocher qui m’abrite, la maison fortifiée qui me sauve. Ma forteresse et mon roc, c’est toi : pour l’honneur de ton nom, tu me guides et me conduis. R/ 
  • Tu m’arraches au filet qu’ils m’ont tendu ; oui, c’est toi mon abri. En tes mains je remets mon esprit ; tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité. R/ 
  • Moi, je suis sûr de toi, Seigneur, je dis : « Tu es mon Dieu ! » Mes jours sont dans ta main : délivre-moi des mains hostiles qui s’acharnent. R/ 
  • Qu’ils sont grands, tes bienfaits ! Tu les réserves à ceux qui te craignent. Tu combles, à la face du monde, ceux qui ont en toi leur refuge. R/ 

Alléluia. Alléluia. Bienheureuse Vierge Marie ! Près de la croix du Seigneur, sans connaître la mort elle a mérité la gloire du martyre. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 19, 25-27

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils ». Puis il dit au disciple : « Voici ta mère ». Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. — Acclamons la Parole de Dieu.

Prière sur les offrandes

Pour la gloire de ton nom, Dieu de miséricorde, accepte les prières et les offrandes que nous te présentons en l’honneur de la bienheureuse Vierge Marie, puisque, dans ta bonté, tu as fait d’elle notre Mère très aimante quand elle se tenait debout près de la croix de Jésus. Lui qui vit et règne pour les siècles des siècles.

Préface I

Vraiment, il est juste et bon, pour ta gloire et notre salut, de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, Seigneur, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant. En ce jour où nous célébrons la Nativité de la bienheureuse Vierge Marie : nous voulons te chanter, te bénir et te glorifier. Car elle a conçu ton Fils unique lorsque le Saint-Esprit la couvrit de son ombre, et, gardant pour toujours la gloire de sa virginité, elle a donné au monde la lumière éternelle, Jésus, le Christ, notre Seigneur. Par lui, les anges célèbrent ta grandeur, et les esprits bienheureux adorent ta gloire ; par lui s’inclinent devant toi les puissances d’en haut et tressaillent d’une même allégresse les innombrables créatures des cieux. À leur hymne de louange, laisse-nous joindre nos voix pour chanter et proclamer : Saint !…

Préface II

Vraiment, Père très saint, il est juste et bon, pour ta gloire et notre salut, de te proclamer admirable dans le triomphe de tous les saints, et, plus encore, de dire la grandeur de ta bonté pour fêter la bienheureuse Vierge Marie, en reprenant son cantique d’action de grâce. Oui, tu as fait des merveilles pour la terre entière et tu as étendu ta miséricorde à tous les âges, en Dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la joie et l’allégresse quand sa gloire se révélera. Choisissant ton humble servante pour donner au monde le Sauveur, ton Fils, le Seigneur Jésus Christ. Par lui, les anges adorent ta majesté et se réjouissent en ta présence à jamais. À leur hymne de louange, laisse-nous joindre nos voix, pour chanter et proclamer : Saint !…

Prière après la communion

Après avoir reçu le sacrement de l’éternelle rédemption, nous te supplions, Seigneur : en rappelant la compassion de la bienheureuse Vierge Marie, puissions-nous accomplir, pour l’Église, ce qui reste à souffrir en nous des épreuves du Christ. Lui qui vit et règne pour les siècles des siècles. Amen.

Lectures en PDF

 

Homélie

En vénérant NOTRE-DAME DES SEPT DOULEURS au lendemain de « LA CROIX GLORIEUSE » l'Eglise nous fait comprendre que dans la vie de la Très Sainte Vierge si humble et si ordinaire, il n'y a eu d'extraordinaire que la souffrance.

Marie n'émerge, en effet, de sa longue obscurité que pour apparaître dans l'éclairage brutal du Calvaire où sans souffrir dans son corps, Elle est tellement suppliciée dans son âme qu'Elle mérite pleinement le titre de « Reine des Martyrs ».

A vrai dire, il y a longtemps que son Cœur très pur est comme tenaillé, oppressé par une angoisse mortelle.

Elle n'ignore pas, en effet - depuis l'Annonciation et surtout depuis que Siméon lui a prédit « qu'un glaive de douleur transpercera son âme » - que pour son Fils Jésus qu'Elle aime au-delà de toute expression, l'avenir sera atroce, et qu'en sa qualité de Mère du Rédempteur, Elle est chargée par Dieu d'élever en vue du Sacrifice « l'Agneau qui portera les péchés du monde ». C'est dans cette perspective d'une épreuve suprême qu'Elle parcourt durant les années de la vie cachée et de la vie publique les étages de ce qu'on peut très justement appeler son Chemin de Croix intérieur. Mais la dernière station dépasse en horreur toute prévision possible : « Ô vous qui passez par le chemin, regardez et voyez s’il est une douleur pareille à la mienne » (Lam l. 12).

« L'heure » est venue, en effet, où la Nouvelle Ève doit boire le Calice jusqu'à la lie en participant dans une mesure vraiment inimaginable à la Passion du Nouvel Adam et à cette agonie qui dépasse la somme si fabuleuse soit-elle, de toutes les agonies de l'humanité.

Or voici que sur ce Calvaire intolérable Celle qui est la Femme forte, la Femme courageuse par excellence, ne s'abîme pas dans le désespoir ; Elle n’est ni agitée, ni prostrée, encore moins évanouie : Elle se tient « debout » au pied de la Croix nous dit saint Jean. Oh certes ! Elle est bien au cœur de cette « nuit » la plus sombre, NOTRE-DAME DES SEPT DOULEURS, c'est-à-dire Celle qui éprouve le paroxysme de la douleur (le chiffre sept étant symbole de plénitude), mais ce qui est admirable c'est qu'Elle surmonte héroïquement sa propre souffrance pour ne plus penser qu'à celle qui torture son enfant immolé, et cela dans la simplicité et la royale dignité du silence. Et si dans sa compassion Marie se tient ainsi debout, surnaturellement forte et silencieuse, c'est parce qu'Elle ne s'arrête pas à l'aspect extérieur des choses, mais concentre toute sa Foi et tout son Amour sur le mystère rédempteur qui est en train de s'accomplir.

La volonté du Père n'est-elle pas que Jésus, par son sublime sacrifice d'amour, délivre tous les hommes de Satan et du péché et leur restitue la vie divine ?

De toute son âme Elle dit oui à ce dessein divin de salut, acceptant d'y coopérer plus que quiconque en mourant mystiquement dans son Cœur de Mère et en s'offrant en parfaite union avec Jésus comme victime d'amour.

« Au Calvaire, nous dit un auteur spirituel du moyen-âge, vous auriez vu deux autels : Le Cœur de Marie et le Corps du Christ. Celui-ci immolait sa chair, Celle-là son âme ».

Puissions-nous - surtout en méditant le Rosaire - contempler assidûment ce mystère bouleversant de la compassion co-rédemptrice de Marie.

Nous en avons besoin pour mieux comprendre la valeur et l'efficacité de la souffrance (la nôtre et celle des autres) ; nous sommes tellement tentés, en effet, de la considérer comme absurde parce qu'elle nous semble inutile et sans résultat... « A quoi bon » ; pensons-nous. Mais à quoi ont donc servi les atroces souffrances du Christ et de sa Mère qui en apparence n'étaient que gaspillage et dilapidation ?

Nous savons bien avec cette certitude que donne la Foi qu'elles nous ont mérité le salut. Alors ! En présence de Celui qui est le Fils Bien-aimé du Père et qui est broyé par tant de souffrances, en présence de cette Femme privilégiée de Dieu et plus éprouvée qu'aucune créature humaine, impossible de dire encore : « Si Dieu m'aimait, Il m’épargnerait cette épreuve ! »

Devant ce Jésus, victime mais vainqueur, devant Marie percée de sept glaives, mais Reine et Mère spirituelle de l'humanité, impossible d'objecter : « A quoi bon la souffrance ? » Oui, comprenons dans cette lumière que la souffrance, lorsqu’elle est offerte par amour dans une grande communion d'âme avec Marie, la Co-rédemptrice par excellence, n'est jamais gaspillée : assumée par le Christ, elle devient une merveilleuse source de fécondité apostolique, contribuant de façon plus efficace que tout autre moyen à la conversion et à la sanctification des âmes.

« Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul, mais s'il meurt il porte beaucoup de fruits ».

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le Blog de Jackie
  • : Nombreux coloriages catholiques et autres, vies de saints et homélies. Suivez-moi sur FB, Twitter, Pinterest et Instagram (voir icônes en bas de page). N'oubliez pas de vous inscrire à la Newsletter, c'est gratuit ! Merci à tous !
  • Contact

Ma Bible pour petits et grands

Ancien Testament pour Jeunes en PDF

Nouveau Testament pour Jeunes en PDF

Les Paraboles en PDF

Grandes Fêtes Chrétiennes

Jeux

Les Couleurs du Temps

Les étapes de la vie chrétienne

Vivre sa Foi

Prières à apprendre et à colorier

Neuvaines en PDF

Apparitions de la Vierge Marie

Journées Mondiales et autres

Fêtes civiles

A la découverte de...

Homélies - Préfaces - Saints

Homélies 

Ecrits de l'Abbé Pierre Cousty

Les Saints mois par mois

Mon coin de lecture

​Les Contes de Noël en PDF

Contes, histoires et BD

Mes rubriques

Divers

Compteur mondial

 

 

Flag Counter