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28 août 2021 6 28 /08 /août /2021 14:50

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens 5, 1-6.9-11

Pour ce qui est des temps et des moments de la venue du Seigneur, vous n’avez pas besoin, frères, que je vous en parle dans ma lettre. Vous savez très bien que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit. Quand les gens diront : « Quelle paix ! Quelle tranquillité ! » C’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper. Mais vous, frères, comme vous n’êtes pas dans les ténèbres, ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur. En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ; nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres. Alors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres. Car Dieu ne nous a pas destinés à subir la colère, mais à entrer en possession du salut par notre Seigneur Jésus Christ, mort pour nous afin de nous faire vivre avec lui, que nous soyons en train de veiller ou de dormir. Ainsi, réconfortez-vous mutuellement et édifiez-vous l’un l’autre, comme vous le faites déjà. – Parole du Seigneur.

Psaume 26

R/ : J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants.

  • Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ? R/
  • J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m’attacher à son temple. R/
  • J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. » R/

Alléluia. Alléluia. Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4, 31-37

En ce temps-là, Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat. On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité. Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, qui se mit à crier d’une voix forte : « Ah ! Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus le menaça : « Silence ! Sors de cet homme. » Alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal. Tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! » Et la réputation de Jésus se propageait dans toute la région. – Acclamons la Parole de Dieu.

Homélie

Chers frères et sœurs, tous, une fois ou l’autre, nous avons été étonnés par une appellation que Jésus emploie en s’adressant à Marie, sa Mère Bien-Aimée.

Il l’a prononcée une 1ère fois à l’occasion des Noces de Cana : « Femme que me veux-tu ? », mais Il l’a prononcée et encore plus solennellement une 2ème fois, lorsque son heure étant venue, Il agonisait sur la Croix, offrant à son Père, son Sacrifice d’Amour pour le salut des hommes : « Femme voici ton Fils ».

Ce mot « Femme » qui chez nous, serait considéré plutôt comme méprisant, ne l’était pas chez les Juifs.

Dans la bouche de Jésus, il évoque même un des plus beaux aspects du Mystère de Marie : Marie est la Femme Idéale, la Femme par Excellence.

« Tu es bénie entre toutes les femmes », lui disons-nous si souvent dans le « Je vous salue ». Et si nous pouvons l’exalter de la sorte, c’est parce qu’avec Elle, nous sommes en présence du Mystère de la Femme, en ce qu’il a de plus profond.

Plusieurs passages de la Bible et notamment les premiers chapitres de la Genèse nous révèlent (pour peu que nous soyons attentifs), ce qui caractérise la Femme dans la pensée de Dieu : aux yeux du Créateur, la Femme est avant tout une Médiatrice d’Amour.

C’est là, avant tout, son rôle d’Epouse, son rôle d’Associée de l’homme.

Si, Elle est plus faible que lui, plus vulnérable, c’est pour pouvoir aimer plus.

Si, Elle reçoit moins de puissance, c’est pour pouvoir exercer une douce autorité d’amour.

Or, cette Médiation d’Amour, lorsqu’il s’agit de Marie, acquiert une dimension incroyable, disons même, qu’elle atteint sa plus haute perfection, car chez Elle, Elle n’est pas fondée uniquement sur la nature, mais avant tout sur le Grand Mystère du Sacerdoce de Jésus, c’est à dire sur le fait que Jésus, est le parfait Médiateur entre Dieu et les hommes.

La Foi nous révèle, en effet, que grâce à Lui, grâce à son Sacrifice d’une valeur infinie offert sur la Croix, Jésus nous a mérité le pardon et le don incomparable d’une vie nouvelle.

Grâce à ce Mystère, tout homme à la possibilité de rencontrer Dieu, de devenir enfant de Dieu et de vivre dès cette terre, dans une merveilleuse intimité avec Dieu, en attendant de pouvoir partager un jour, son bonheur infini dans une éternelle vision Face à Face.

D’ailleurs, Jésus Lui-même en déclarant « nul ne peut aller au Père, sans passer par Moi », n’a-t-il pas clairement indiqué qu’il est pour tout homme, venant en ce monde, l’Unique Chemin du Salut et la Porte d’Entrée dans le Royaume de Dieu ?

La Foi nous apprend aussi, que de ce point de vue, Marie, peut-être a juste titre, considérée comme un Chemin très sûr pour aller à Dieu et comme la Porte du Ciel – non seulement parce qu’Elle est la Mère du Médiateur, mais aussi et surtout, parce qu’ayant coopéré d’une manière unique à l’œuvre de notre salut, Jésus a voulu qu’Elle soit la Médiatrice de son Amour, la Médiatrice de toutes les Grâces.

Il ne faudrait surtout pas voir cette Médiation Universelle de Marie comme quelque chose de surajouté.

C’est une Médiation qui s’exerce à travers la Médiation même du Christ qui est entièrement dépendante de la sienne.

Essayons de saisir un peu, en quoi elle consiste et de quelle manière elle s’exerce à notre égard. L’Eglise nous enseigne que ce rôle de Médiatrice par excellence que Dieu dans sa Sagesse a confié à Marie, implique en fait, trois dimensions :

Marie est tout d’abord, Médiatrice d’intercession : Elle est celle qui est toujours là et toujours disponible, pour écouter nos demandes et recevoir nos misères et nos pauvres offrandes.

Et c’est bien ce premier aspect que Saint Jean met admirablement en lumière dans le récit des Noces de Cana.

Marie n’est-elle pas, Celle qui devine en premier lieu la misère des serviteurs « ils n’ont plus de vin ». 

Nous voyons là, à quel point, Elle est attentive, à tout et à tous.

Pour Elle, en effet, il n’y a pas de petites choses, rien ne peut la laisser indifférente.

Si nous transposons cela au plan spirituel, nous comprenons que Marie est Celle qui prend dans son Cœur la misère de ses enfants pour la présenter à Jésus. Et Elle intervient de telle manière que Jésus ne peut pas refuser, Il ne peut alors que transformer notre misère en Amour, comme Il a transformé l’eau en vin.

Cette Médiation, qui toujours intercède, va finalement très loin : en fait, elle n’a pas de limites et elle ne peut pas en avoir, parce que c’est une Médiation de Miséricorde.

Marie nous enveloppe tous de sa prière perpétuelle, mais Elle n’intervient pas seulement pour nous qui sommes ses enfants bien-aimés (mais tellement pécheurs, hélas, tellement ingrats et superficiels) Elle étend aussi sa puissante influence à tous les hommes, quels qu’ils soient, parce que Jésus veut qu’Elle soit vraiment la Maman de tous et la Reine du Monde.

Retenons donc, frères et sœurs, que c’est d’abord, dans cet ordre de la prière et de la prière suppliante que Marie est notre Médiatrice, et que cela nous détermine à prendre une première résolution : celle de confier toutes nos intentions, qu’elles soient d’ordre matériel ou d’ordre spirituel, à l’intercession toute puissante de notre Maman du Ciel.

Imitons en cela, l’attitude du petit enfant qui recourt à sa mère à tout instant et à propos de tout, sans crainte de l’importuner, avec une confiance absolue, car il ne peut douter un seul instant de sa sollicitude maternelle, de sa tendresse et de sa bonté.

Nous pourrions obtenir tellement plus de la Grande Avocate, si nous savions la prier plus.

Elle-même, d’ailleurs, n’a pas manqué d’attirer notre attention sur ce point.

C’était en 1830, lors de son apparition à Sainte Catherine Labouré, dans la Chapelle de la rue du Bac à Paris : cette première grande apparition des temps modernes dite de la Médaille Miraculeuse. La voyante avait observé que sur les mains tendues de la Vierge, il y avait des pierreries qui émettaient des rayons…

« Ces pierreries et ces rayons, dit Marie, sont le symbole des Grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent… » puis, montrant certaines de ces pierreries qui n’émettaient aucune lumière, « quant à celles-ci, elles sont le symbole des Grâces que l’on oublie de me demander… »

Faisons donc, en sorte, frères et sœurs, pour qu’il n’y ait plus un seul oubli dans nos suppliques à cette « Reine aux mains jointes » dont l’influence sur le Cœur de Jésus son divin Fils est irrésistible.

Il y a une Deuxième Médiation de Notre-Dame : c’est celle qu’Elle exerce en tant que Mère.

La mère, c’est essentiellement celle qui donne la vie… Et nous croyons, avec toute l’Eglise que Marie est notre Mère spirituelle, parce qu’Elle nous donne la vie divine, la vie nouvelle des enfants de Dieu.

Pour bien comprendre ce que représente cette Médiation Maternelle de Marie, il faut regarder attentivement ce qui se passe à la Croix.

A la Croix, Marie est pleinement associée au Sacrifice de Jésus. En union, avec le Bon Pasteur, Elle aussi, donne généreusement sa Vie pour les brebis du Christ ; Elle accepte en cette heure douloureuse de mourir mystiquement dans son Cœur de Mère, préférant notre vie divine, à la vie temporelle de son Enfant Bien-Aimé. Au moment de la Passion, Marie est tellement liée au Sacerdoce de Jésus, à sa mission de Médiateur, qu’Elle est vraiment Celle qui dans son Cœur de Mère, nous engendre à la vie divine. Et c’est bien dans ce sens, qu’il faut entendre les paroles du Christ agonisant : « Femme, voilà ton Fils… Jean, voilà ta Mère ». La Femme, je vous le disais en commençant, est l’associée de l’homme dans son rôle de Médiatrice d’Amour. Debout au pied de la Croix, Marie est la Nouvelle Eve, qui fait œuvre commune avec Jésus, le Nouvel Adam. Et c’est pour cette raison que Dieu l’établit comme instrument de la Grâce.

O ! Certes, Dieu aurait bien pu se passer d’un tel instrument, il ne lui était pas nécessaire, mais Il l’a voulu pour que soit manifestée la merveilleuse gratuité et l’étonnante surabondance de son Amour.

Ainsi donc, chers frères et sœurs, nous osons affirmer que le mystère de la grâce, c’est à dire la vie surnaturelle, la vie divine que nous recevons comme un germe au Baptême, nous est bien donnée, c’est absolument sûr, par le Saint-Esprit, mais que le Saint-Esprit, en fait, ne la communique qu’en passant par Marie.

Comme nous le chantons dans les Litanies, Marie est vraiment la Mère de la Divine Grâce… et c’est essentiellement en raison de cette Maternité de grâce, que Marie nous est si proche et que nous lui sommes si proches.

Entre Elle et nous, il n’y a pas de distance. Elle est particulièrement présente à cette vie divine qui est en nous, Elle l’enveloppe de son incomparable tendresse et en union avec le Saint-Esprit, Elle coopère activement à son accroissement, n’ayant qu’en seul souci, une seule ambition : faire de nous des copies vivantes de Jésus-Christ.

Ici, frères et sœurs, nous pourrions peut-être nous poser une question :

Marie, peut-elle effectivement exercer en nous son rôle maternel, qui est de donner la vie divine, qui est de faire grandir, de faire épanouir cette vie ?

Oui, Elle peut le faire, mais cela dépend en grande partie de nos dispositions.

Sommes-nous décidés, Oui ou Non, à écouter le conseil qu’Elle donnait aux serviteurs des Noces de Cana et qu’Elle ne cesse de répéter sous une forme ou sous une autre au cours de ses apparitions : « faites tout ce qu’Il vous dira ».

Suivre ce conseil, dans la pratique, cela signifie que nous sommes prêts à nous réformer sans cesse intérieurement, à changer coûte que coûte notre mentalité pour pouvoir vivre toutes les exigences exprimées par le Christ en son Evangile et enseignées par son Eglise.

Cela veut dire que nous sommes prêts à utiliser à fond tous les moyens qui nous sont proposés et qui sont indispensables pour progresser dans la Foi, l’Espérance et l’Amour et parvenir à une communion de plus en plus intime avec le Seigneur, en particulier la Prière et les Sacrements. Pour nous aider à avancer avec courage, avec persévérance sur ce chemin d’une vie chrétienne authentiquement vécue, il y a un secret, recommandé par des Grands Saints comme Saint Louis Marie Grignion de Montfort et Saint Maximilien Kolbe, recommandé aussi très fort par notre Pape Jean-Paul II : c’est de confier à Marie, notre Education d’enfants de Dieu, par une Consécration totale entre ses mains de nos personnes et de nos vies.

« Totus Tuus » « Je suis tout à Toi, ô Marie ».

Oui, tout à Toi, pour mieux écouter Jésus, pour mieux me laisser posséder par Jésus et vivre en communion de plus en plus parfaite avec Lui et avec tous mes frères.

Il y a enfin une Troisième Médiation de Marie, dont on ne parle pas beaucoup (et c’est dommage !), car elle est particulièrement importante en ces temps dangereux qui sont les nôtres, où nous assistons à un déchaînement sans précédent des forces du mal, à une offensive sur tout les fronts, de la part de Satan, le Grand Ennemi des hommes.

Marie est, en effet, la Femme qui a reçu de Dieu la mission d’écraser la tête du Serpent (comme cela nous est montré sur la Médaille Miraculeuse).

Etre toujours à la pointe du combat contre Satan, fait partie de son rôle de Médiatrice Universelle. C’est encore Saint Jean qui nous révèle cela, lorsqu’au chapitre 12 de son Apocalypse, il nous montre face au Dragon rouge-feu, « la Femme enveloppée du Soleil, la Lune sous ses pieds et une Couronne de 12 étoiles sur sa tête ».

Oui, Marie, notre Reine, est une vaillante Mère, qui lutte sans cesse pour ses enfants ; « plus terrible qu’une armée rangée en bataille… »

Mais cette Mère si courageuse entend bien ne pas lutter toute seule, car le véritable enjeu du combat, c’est nous. Voilà pourquoi, Elle nous demande instamment (au cours de ses apparitions et par la voix de l’Eglise) de combattre énergiquement à ses côtés et sous ses ordres.

Et Elle nous donne une arme, une arme qui à ses yeux est l’Arme Absolue, une arme souverainement efficace : c’est le Rosaire, l’humble chapelet, qu’Elle nous presse de réciter chaque jour, moyennant quoi, Elle nous promet la victoire de l’Amour sur toutes les puissances du mal :

« A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera et un temps de Paix sera donné au Monde ».

Telles sont, frères et sœurs, les trois grandes dimensions de la Médiation Mariale ; Marie, la Femme par Excellence est :  

  • Médiatrice d’Intercession,
  • Médiatrice Maternelle dans la Communication de la Vie Divine,
  • Médiatrice de force dans la lutte contre le Démon.

L’Eglise exprime sa Foi à l’égard de cette vérité en parant Marie de titres divers, plus beaux les uns que les autres (et rien n’interdit d’en ajouter quelques-uns uns de notre invention).

Ne nous lassons pas de les lui redire au cours de nos journées, avec admiration, avec amour.

O Marie ! Toi qui es Notre Avocate,
Notre-Dame du Perpétuel Secours,
Notre-Dame des Victoires,
Toi, qui es la Cause de notre Joie et la Porte du Ciel,
Toi, qui es l’Espérance des Désespérés,
Toi, la Reine de France et la Reine du Monde,
Reste toujours près de nous,
Veille sur nous, protège-nous,
Enveloppe-nous de ton Indicible Tendresse.
Dans ton Cœur Immaculé,
nous déposons toutes nos intentions personnelles
et aussi celles de l’Eglise et de l’Humanité.
Daigne par-dessus tout intervenir,
Toi, la Mère de Miséricorde,
pour la conversion des pêcheurs,
condition d’une véritable Paix dans le Monde.
Plus que jamais, nous voulons être à Toi,
car tu es notre suprême recours,
notre dernière chance.
Conduis-nous à Jésus, notre Sauveur, notre Rédempteur.
Fais que par toute notre vie unie à la sienne,
Dieu soit pleinement glorifié,
dans le temps et dans l’éternité.
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