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6 novembre 2017 1 06 /11 /novembre /2017 18:46
32ème Dimanche T.O.

Lecture du livre de la Sagesse 6, 12-16

La Sagesse est resplendissante, elle est inaltérable .Elle se laisse aisément contempler par ceux qui l'aiment, elle se laisse trouver par ceux qui la cherchent. Elle devance leurs désirs en se montrant à eux la première. Celui qui la cherche dès l'aurore ne se fatiguera pas : il la trouvera assise à sa porte. Ne plus penser qu'à elle prouve un parfait jugement, et celui qui veille en son honneur sera bientôt délivré du souci. Elle va et vient pour rechercher ceux qui sont dignes d'elle ; au détour des sentiers, elle leur apparaît avec un visage souriant ; chaque fois qu'ils pensent à elle, elle vient à leur rencontre.

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 4, 13-18

Pour la lecture brève, on omet le texte qui est entre crochets

Frères, nous ne voulons pas vous laisser dans l'ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ; il ne faut pas que vous soyez abattus comme les autres, qui n'ont pas d'espérance. Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ; de même, nous le croyons, ceux qui se sont endormis, Dieu, à cause de Jésus, les emmènera avec son Fils.

[Car, sur la parole du Seigneur, nous vous déclarons ceci : nous les vivants, nous qui sommes encore là pour attendre le retour du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis. Au signal donné par la voix de l'archange, à l'appel de Dieu, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et les morts unis au Christ ressusciteront d'abord. Ensuite, nous les vivants, nous qui sommes encore là, nous serons emportés sur les nuées du ciel, en même temps qu'eux, à la rencontre du Seigneur. Ainsi, nous serons pour toujours avec le Seigneur. Retenez ce que je viens de dire, et réconfortez-vous les uns les autres].

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25, 1-13

Jésus parlait à ses disciples de sa venue ; il disait cette parabole : « Le Royaume des cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe et s'en allèrent à la rencontre de l'époux. Cinq d'entre elles étaient insensées, et cinq étaient prévoyantes : les insensées avaient pris leur lampe sans emporter d'huile, tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leur lampe, de l'huile en réserve. Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent. Au milieu de la nuit, un cri se fit entendre : 'Voici l'époux ! Sortez à sa rencontre.' Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et préparèrent leur lampe. Les insensées demandèrent aux prévoyantes : 'Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent.' Les prévoyantes leur répondirent : 'Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous ; allez plutôt vous en procurer chez les marchands.' Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces et l'on ferma la porte. Plus tard, les autres jeunes filles arrivent à leur tour et disent : 'Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !' Il leur répondit : 'Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.' Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure ».

Homélie

En ces derniers dimanches de l’année liturgique, l’Eglise nous invite à devenir des Sages qui se posent les vraies questions fondamentales et essentielles :
  • Où allons-nous ?
  • Quel est le sens de notre vie ?
  • Qu’est-ce qui est primordial pour nous ?
  • Quelle est l’ultime fin de l’homme ?

Et si la vraie sagesse consistait à ne jamais oublier que notre vie actuelle n’est pas la vraie vie, mais un voyage inexorable vers la mort !…

Malheureusement le monde moderne s’ingénie à effacer cette réalité de la mort, à la camoufler derrière les murs insonorisés de nos hôpitaux. Le défunt s’en va souvent seul (comme sur la pointe des pieds) et il passe discrètement du funérarium au cimetière… Nous risquons fort de mourir dans l’inconscience de notre mort, drogués par toutes sortes de calmants… Nous vivons surtout aveuglés par le faux-espoir que la mort n’existe pas pour nous. Tout au plus existe-t-elle pour les autres… Pourtant nous la rencontrons à tout instant : chaque jour à la radio nous apprenons la disparition de tel ou tel homme célèbre. Nous revoyons constamment à la télévision les visages d’artistes disparus, d’hommes politiques ou de grands savants.

Les catastrophes se suivent et emportent avec elles leur cortège de victimes de tout âge et de toute condition : on finit même par s’habituer au chiffre impressionnant de ceux qui en quelques instants disparaissent dans les tremblements de terre, les inondations ou les attentats de plus en plus meurtriers.  

Alors, frères et sœurs, parlons de la mort. N’hésitons pas à la regarder en face : cela ne nous fera pas mourir maintenant.

  • D’abord une chose est sûre : c’est qu’un jour nous ne serons plus : demain, dans 10 ans ou dans 80 ans… Peu importe, la vie est courte et la mort nous attend inexorablement. Nous sommes des condamnés en sursis.
  • Mais il y a une autre certitude, c’est que la mort comme l’époux de la parabole « viendra au milieu de la nuit » c’est-à-dire sans prévenir, sans faire-part, ni invitation. Elle sera toujours une surprise « un cri déchirant la nuit… » « vous ne savez ni le jour, ni l’heure ». Mais son heure pour chacun de nous sera celle de Dieu.

La parabole des vierges sages et des vierges folles éclaire singulièrement ce qu’est la vie et la mort. Au temps du Christ la jeune fille attendait le bon vouloir de son fiancé pour fixer la date des noces. Il venait la surprendre (même en pleine nuit) pour s’assurer qu’elle était prévoyante et digne d’être son épouse.

A travers ce récit, Jésus nous livre la clé du sens de la vie terrestre : le jour de notre baptême nous avons été fiancés au Christ-Jésus, le Fils de Dieu. Saint Paul le disait explicitement à ceux qu’il avait évangélisé. « Je vous ai fait rencontrer le seul époux véritable, vous êtes l’épouse vierge et sainte que j’ai présentée au Christ ». Ce jour-là un cierge allumé nous a été confié, signe de la lumière de la foi déposée en nos cœurs. La vie devient ensuite le temps de l’attente, une attente heureusement supportable, car à chaque Eucharistie, l’Epoux vient mystérieusement nous assurer et nous nourrir de sa présence et de son amour. Mais c’est seulement la mort qui nous fera entrer pleinement dans les noces définitives avec le Seigneur, si toutefois nous avons gardé dans notre cœur la Lumière de la Foi est la Flamme de l’Amour.

Frères et sœurs, nous savons que la terre est cet immense chantier où la matière a donné la vie, qui elle-même a accédé à l’intelligence et à l’esprit. Puis l’esprit, travaillé intérieurement par la grâce, est devenu amour. Le magnifique projet de Dieu est que les hommes deviennent amour comme lui-même est amour.

Pour réaliser ce plan, il a envoyé son Fils qui s’est fait homme pour que les hommes deviennent comme Lui des fils de Dieu. Ce fils, le Christ a accroché les hommes à sa cordée pour les entraîner à sa suite vers la Maison du Père. Mieux que cela il a épousé l’humanité sur le lit nuptial de la Croix. Il lui a mis l’alliance au doigt pour que promue fille de Dieu par épousailles avec le Fils Unique, elle entre un jour dans l’indicible bonheur de la Très Sainte Trinité. En fait, le projet de Dieu ce sont les noces éternelles de son Fils et de l’humanité commencées ici-bas et consommées dans la Gloire de l’au-delà. Ainsi chacun de nous, à sa mort entre dans les noces de l’éternité dont les noces terrestres de l’homme et de la femme sont l’Annonce et le Signe.

Dès lors pourquoi craindre la mort ? Nous serons emmenés par Dieu avec Jésus nous dit Saint Paul, pour devenir par Lui et en Lui, en compagnie de Marie et de tous les saints, des êtres éternellement vivants, jouissant de l’inimaginable Béatitude du Père, du Fils et du Saint Esprit.

Cette venue de l’Epoux puissions-nous frères et sœurs l’attendre ardemment et impatiemment. Sachant qu’il viendra comme un voleur, essayons de garder toujours allumée dans notre cœur la flamme de la Foi et de l’Amour. Préparons-nous chaque jour à la rencontre.

Faisons nôtres les paroles du Psaume 62 : « Mon âme a soif du Dieu vivant,  quand le verrai-je face à face ? »

Oui, qu’une prière humble, confiante, et persévérante creuse toujours plus en nous le désir de ce grand rendez-vous d’Amour au sein de notre vie.

Amen.

En cliquant sur cette image, vous trouverez la Prière Universelle du trés bon site "Jardinier de Dieu".

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