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29 janvier 2022 6 29 /01 /janvier /2022 18:54

Lecture du livre de Jérémie 1, 4-5. 17-19

Comme Jérémie, Dieu nous a appelés, et comme pour lui, il se porte garant de l’accomplissement de notre vocation.

Au temps de Josias, la parole du Seigneur me fut adressée ; « Avant même de te façonner dans le sein de ta mère, je te connaissais ; avant que tu viennes au jour, je t'ai consacré ; je fais de toi un prophète pour les nations. Toi, mets ta ceinture autour des reins et lève-toi, tu diras contre eux tout ce que je t'ordonnerai. Ne tremble pas devant eux, sinon, c'est moi qui te ferai trembler devant eux. Moi, je fais de toi aujourd'hui une ville fortifiée, une colonne de fer, un rempart de bronze, pour faire face à tout le pays, aux rois de Juda et à ses princes, à ses prêtres et à tout le peuple du pays. Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car je suis avec toi pour te délivrer – oracle du Seigneur ». - Parole du Seigneur.

Commentaire : Le prophète est un porte-parole de Dieu : il ne choisit pas ce qu’il aura à dire et bien souvent le message de Dieu qu’il délivre aux hommes de son temps et aux responsables de la société lui vaudra l’ironie de ses contemporains, puis l’opposition violente, voire même la mort. C’est le cas de ce jeune homme, Jérémie, qui après un bref début de réussite, sera accusé de défaitisme et de blasphème contre les institutions religieuses de son pays. Face à un peuple et à ses chefs qui veulent se cramponner à leurs privilèges nationaux et religieux, il représente pourtant l’avenir : il est prophète pour les peuples. Ainsi en sera-t-il aussi de Jésus Christ.

« Avant que tu viennes au jour, je te connaissais ». Quand bien même il m’arrive de l’oublier aux jours de lassitude ou de souffrance, je ne suis pas ignoré de Dieu. Se savoir ainsi connu du Seigneur est la source de la joie et de l’espérance.

Psaume 70

R/ : Sans fin, je proclamerai ta justice et ton salut.

  • En toi, Seigneur, j’ai mon refuge : garde-moi d’être humilié pour toujours. Dans ta justice, défends-moi, libère-moi, tends l’oreille vers moi, et sauve-moi. R/
  • Sois le rocher qui m’accueille, toujours accessible ; tu as résolu de me sauver : ma forteresse et mon roc, c’est toi ! R/
  • Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance, toi, mon soutien dès avant ma naissance, tu m’as choisi dès le ventre de ma mère ; tu seras ma louange toujours ! R/
  • Je revivrai les exploits du Seigneur en rappelant que ta justice est la seule. Mon Dieu, tu m’as instruit dès ma jeunesse, jusqu’à présent, j’ai proclamé tes merveilles. R/

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12, 31-13, 13

Paul n’énumère pas les qualités de l’amour, il dit – par des verbes – comment l’amour est agissant.

Frères, [recherchez avec ardeur les dons les plus grands. Et maintenant, je vais vous indiquer le chemin par excellence. J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.

J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien. J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien].

L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L’amour ne passera jamais.

Les prophéties seront dépassées, le don des langues cessera, la connaissance actuelle sera dépassée. En effet, notre connaissance est partielle, nos prophéties sont partielles. Quand viendra l’achèvement, ce qui est partiel sera dépassé. Quand j’étais petit enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant.

Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là, je connaîtrai parfaitement, comme j’ai été connu. Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité. – Parole du Seigneur.

Commentaire : On peut croire aimer et se tromper lourdement : l’amour ne s’enseigne pas dans les livres, il ne consiste pas à en savoir beaucoup ; il n’est pas un élan émotionnel passager, ou le fruit d’actions spectaculaires faites « pour la galerie ». Non ! Il consiste à vivre avec beaucoup d’oubli de soi les petites comme les grandes choses de chaque jour. Paul se plaît à rappeler ce que produit un tel amour dans la vie. Quand, à la résurrection finale, nous nous trouverons face à face avec Dieu, nous saurons ce que c’est qu’aimer, nous saurons que Dieu seul sait aimer vraiment et nous ne saurons plus alors qu’aimer à notre tour.

« L’amour prend patience », c’est-à-dire qu’il se vérifie dans la durée, en ne désespérant de personne ni d’aucune situation, même apparemment bloquée. Tel est l’amour du Seigneur pour nous. Nous enseigne-t-il à prendre patience à notre tour ?

Alléluia. Alléluia. Le Seigneur m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4, 21-30

Jésus, l’annonciateur de la Bonne Nouvelle, n’est pas accueilli par ses concitoyens parce qu’il étend cette Bonne Nouvelle aux païens.

En ce temps-là, dans la synagogue de Nazareth, après la lecture du livre d’Isaïe, Jésus déclara : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre ». Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : ‘Médecin, guéris-toi toi-même’, et me dire : ‘Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !’ » Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien ».

À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. – Acclamons la Parole de Dieu.

Commentaire : Dans la lecture biblique qu’il vient de faire, Jésus a volontairement sauté la fin de la phrase où le prophète Isaïe annonçait l’arrivée « d’un jour de vengeance pour votre Dieu ». On s’étonne à Nazareth de voir Jésus, qui n’est que le fils de Joseph, prendre une telle liberté avec la Parole de Dieu et n’annoncer qu’un message de grâce et d’amour, quand tout le peuple attend sa revanche sur l’occupant païen. Mais Jésus va plus loin : le message d’amour concerne aussi, et même avec prédilection, les païens ; toute l’histoire biblique est là pour le prouver. C’en est trop ! Ce nouveau prophète doit mourir. Il mourra en effet, plus tard, à cause de son projet d’amour universel.

Surprenante leçon d’histoire ! Le Seigneur a envoyé ses prophètes secourir des étrangers plutôt que les nécessiteux de son peuple, Israël ! Surprenant que personne, avant Jésus, n’y ait lu l’amour sans frontières de Dieu pour les hommes.

Homélie

Jésus vient d’annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu à ses compatriotes de Nazareth. Mais ceux-ci, qui dans un premier temps, l’ont accueilli chaleureusement, se laissent bien vite gagner par de mauvais sentiments. « Pour qui se prend-il celui-là. Nous savons bien qui il est : c’est le fils de Joseph le charpentier. Il n’a fait aucune étude et voilà qu’il prétend nous expliquer les Ecritures, il ose s’appliquer à Lui-même la prophétie d’Isaïe au sujet du Messie attendu et il revendique pour Lui une mission divine… Et puis, pourquoi est-il allé ailleurs pour faire ses miracles… Puisqu’il est l’un des nôtres pourquoi ne nous a-t-il pas réservé les primeurs de ses bienfaits ? »

Jésus va leur faire comprendre que s’il n’a pas fait de miracles à Nazareth c’est à cause de leur incrédulité, à cause du refus qu’ils opposent à son message d’amour. Il leur fait remarquer que par leur mépris vis à vis de Lui et par leur méfiance à laquelle se mêle sans doute une certaine jalousie ils ne font qu’imiter leurs pères de jadis qui, la plupart du temps, ont rejeté les messages des prophètes, alors que des étrangers, des païens, eux les ont acceptés.

Le prophète Elie par exemple, qui fut rejeté par le peuple juif, alors qu’il fut accueilli par une païenne : la veuve de Sarepta, ou encore le prophète Elisée qui n’a guéri aucun lépreux en Israël, mais a purifié Naaman le Syrien, un païen, lui aussi, qui a cru en sa parole. Ne pouvant supporter de tels reproches de la part de Jésus, les Nazaréens laissent éclater leur colère. Pour eux Jésus n’est qu’un imposteur dont il faut se débarrasser. Ils le conduisent alors avec violence vers un escarpement de la colline pour le précipiter en bas… Or voici qu’au dernier moment survient un fait grandiose dans sa simplicité : un fait qui laisse entrevoir tout d’un coup la maîtrise de Jésus, sa force intérieure, l’ascendant qui émane de sa personne « Lui, passant au milieu d’eux allait son chemin »…

Chers frères et sœurs, laissons-nous interpeller par cet Evangile ?

Ne ressemblons-nous pas quelquefois à ces juifs de jadis vers lesquels Dieu envoyait Jérémie, ou aux gens de Nazareth ? Tant que les envoyés de Dieu nous disent des choses agréables ou font des remarques que nous croyons être pour les autres, nous les acceptons volontiers…

Mais quand nous constatons que c’est à nous qu’ils donnent des leçons, oh alors ! Nous risquons de réagir plutôt mal en critiquant ou en faisant du mauvais esprit… Et pourtant ces envoyés de Dieu (qu’il s’agisse d’abord du Pape et puis des Evêques et des Prêtres en communion de pensée avec le Pape) ne font que leur devoir lorsqu’ils nous rappellent certaines vérités et nous remettent en cause. Dieu leur dit, tout comme à Jérémie, « Tu leur diras tout ce que je t’ordonnerai, et ne tremble pas devant eux, sinon je te punirai ».Et Jésus lui-même n’a-t-il pas ordonné aux Apôtres « Apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai enseigné ».Oh certes, ils ne sont pas toujours parfaits ces envoyés de Dieu. Et même s’ils ne vivent pas conformément à ce qu’ils enseignent, ce n’est pas une raison pour ne pas les écouter et les rejeter. Car ce n’est pas leur propre doctrine qu’ils professent, mais celle du Seigneur. Jésus n’a-t-il pas dit en parlant d’eux : « Qui vous écoute m’écoute, qui vous méprise me méprise… »

Lors d’un voyage, si nous prenons une mauvaise route et qu’une personne intervienne pour nous avertir et nous indiquer le bon chemin, nous ne nous froissons pas : bien au contraire, nous en sommes heureux et nous remercions même cette personne. Faisons de même à l’égard des envoyés de Dieu : écoutons-les lorsqu’ils nous indiquent le bon chemin : celui qui nous conduit vers l’incomparable destinée pour laquelle nous avons été créés : l’union avec Dieu dans le temps et l’éternité.

Dans l’Evangile de ce jour, on voit aussi très clairement frères et sœurs, que les Nazaréens ont manqué de ce véritable Amour si magnifiquement exalté par Saint Paul dans la 2ème lecture. Ils ont manqué d’amour envers leurs voisins de Capharnaüm, car ils les ont jalousés et ils se sont cru supérieurs à eux et surtout ils se sont mis en colère et ils ont haï Jésus au point de vouloir le tuer. Mais, là encore ne ressemblons-nous pas trop souvent aux habitants de Nazareth ? Nous ne sommes pas toujours sans préjugés, sans jalousie vis à vis des autres. Nous jugeons facilement inférieurs à nous et mauvais ceux qui ne sont pas de notre race, de notre pays, de nos idées politiques ou religieuses… Nous voyons en nous le bien, et pas le mal ; nous voyons le mal dans les autres, et pas le bien. Il y a du bien et du mal en tout homme, quel qu’il soit. Et Dieu, lui, voit dans le cœur de tous et de chacun le bien et le mal. Et par son amour envers tous, il guérit le mal : pensez à la pécheresse, la Samaritaine, Marie-Madeleine, Zachée… Que seraient-ils devenus si Jésus n’avait vu en eux que le mal ?… Et quel serait notre sort s’il ne tenait compte que du mal qui est en nous, en chacun de nous ?

Pour vérifier si notre amour pour nos frères ressemble à celui de Jésus, méditons souvent cet admirable Hymne à la Charité que nous avons entendue tout à l’heure.

Ce texte de Saint Paul nous rappelle en effet que la charité, mot souvent mal compris qui traduit le mot grec agapé, c’est l’amour mais pas n’importe quel amour : l’amour surnaturel, l’amour tel qu’il est en Dieu, ça n’a rien à voir avec le sentiment. Or, cet amour, son propre amour divin, Dieu l’a infusé dans nos cœurs avec la Grâce du Baptême : il est une vertu surnaturelle qui nous fait aimer Dieu de cet amour dont il s’aime Lui-même et aime nos frères de ce même amour dont Lui-même les aime.

Il s’agit donc, en priorité, d’aimer Dieu pour Lui-même « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toutes tes forces » c’est l’aspect vertical de la charité, mais il y a aussi l’aspect horizontal : l’amour de Dieu produit en effet dans nos cœurs l’amour fraternel. Il le produit infailliblement à tel point qu’on peut dire avec certitude que là où il n’y a pas d’amour fraternel, il n’y a pas d’amour de Dieu « Celui qui dit : j’aime Dieu et qui a de la haine pour son frère est un menteur » nous dit Saint Jean.

Cet amour de charité qui nous fait communier à l’amour que Dieu porte à chaque être humain, (et dont Jésus dans l’Evangile nous a donné un parfait exemple) exige de notre part un ensemble de qualités que Saint Paul nous a rappelées en peu de mots dans son Hymne à la Charité : écoutons-les à nouveau et en les écoutant faisons un bref examen de conscience.

« L’amour prend patience, l’amour rend service, l’amour ne jalouse pas, il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s’emporte pas, il n’entretient pas de rancune, il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai, il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout ».

Puissions-nous, chers frères et sœurs, mettre en pratique, chaque jour davantage, ces différentes composantes de l’amour authentique. N’oublions jamais que sans lui, nous ne sommes rien, nous ne pouvons rien, nous ne valons rien. C’est lui, en effet, et lui seul qui donne à notre vie tout son prix. Et c’est sur lui, qu’en fin de compte nous serons jugés.

Amen.

 

Prière universelle

Ouvrons nos cœurs aux dimensions du monde et laissons monter vers le Dieu de toute miséricorde nos intentions de prière.

R/ : Seigneur, écoute-nous ; Seigneur, exauce-nous.

Prions pour les personnes qui s’efforcent de favoriser le dialogue entre les diverses branches de la famille chrétienne. R/

Prions pour celles et ceux qui ne reconnaissent plus les merveilles que le Seigneur réalise dans leur vie. R/

Prions pour les personnes en mal d’être aimées, acceptées, comprises, ou qui affrontent l’indifférence et la haine. R/

Prions pour les membres de notre communauté qui subissent des épreuves, relèvent des défis ou vivent des moments de joie. R/

Dieu notre Père, vois tous tes enfants qui se tournent vers toi. Que ton Esprit Saint lui-même nous conduise sur le chemin de l’amour vrai, fraternel et inconditionnel, par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Source : http://www.vieliturgique.ca/

Lectures du 4ème dimanche du T.O. en DOCX et PDF

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