Né en 1385 dans les Abruzzes en Italie. Jean étudie le droit, ce qui lui permet de commencer une carrière juridique. Gouverneur et capitaine de Pérouse, il se marie. Mais la mort de sa femme bien-aimée casse ses projets alors qu’il a 29 ans. Il se convertit d’une vie qui avait connu quelques scandales. Il parcourt alors Pérouse, monté à rebours sur un âne, coiffé d’une mitre en carton où se lisaient ses plus gros péchés. Il peut alors entrer chez les franciscains de Pérouse. Il parcourt l’Italie et fait brûler en public peintures indécentes, parures féminines et cartes à jouer. Ses qualités de juriste et son grand souci d’une vie religieuse plus rigoureuse lui valent de rédiger les nouvelles Constitutions de la branche « observante » de l’Ordre franciscain. Il rédige aussi, pour ses frères prêtres, le « Miroir des clercs » qui aura un grand succès. Formé à la prédication par saint Bernardin de Sienne, il devient un grand prédicateur populaire qui prêche la dévotion au nom de Jésus. Fin diplomate, il est employé par plusieurs papes pour des missions délicates, en particulier pour la conversion des milieux hussites en Bavière, en Saxe, en Silésie et en Pologne. La grande affaire de sa vie sera la prédication de la croisade contre les Turcs qui, par la prise de Constantinople en 1453, ont anéanti l’empire des chrétiens d’Orient sous le regard indifférent des chrétiens d’Occident. En 1456, il va soutenir les troupes qui défendent Belgrade contre les Turcs musulmans. Les chrétiens sont victorieux, mais la peste éprouve leurs rangs. Jean de Capistran mourra de la peste noire sur les bords du Danube quelque temps après. Il est canonisé en 1690, il est fêté le 23 octobre.