
Ce prénom est composé de Jean (de l’hébreu Yehohanan ou Iohanan, « grâce de Dieu ») et baptiste (du latin baptisterium qui signifie piscine). Fêté le 24 juin (jour de sa naissance), Jean Baptiste est le patron du Canada francophone, des villes de Florence, Gênes et Turin, des autoroutes, des couteliers, des maréchaux-ferrants, des pèlerins en Terre Sainte, des ordres hospitaliers, des rémouleurs, des tailleurs et des tonneliers.
Le parent de Jésus
Jean est, par sa mère Elisabeth, un proche parent de Jésus. Cette femme et son mari Zacharie sont tous deux âgés lors de la naissance de leur fils. Cet événement constitue du reste un fait miraculeux, annoncé par un ange venu voir Zacharie au Temple. Le nom de Jean est donné à ce saint par sa mère, lors de la cérémonie de la circoncision, alors que les voisins et les parents venus pour la circonstance veulent donner au nouveau-né le prénom de son père, Zacharie.
Le dernier des Prophètes
Jean est, pour les chrétiens, le dernier des Prophètes qui annoncent la venue du Messie, c’est-à-dire d’un envoyé de Dieu. Parce qu’il vient au monde quelque temps avant Jésus et prépare son arrivée, il est parfois surnommé le Précurseur. Dès qu’il atteint l’âge adulte, Jean va vivre dans le désert de Judée, aux abords du fleuve Jourdain. Il mène à cette époque une vie d’ascète : il est vêtu d’une simple tunique de peau, ceinte d’une bande de cuir, et se nourrit de sauterelles et de miel sauvage. Jean dénonce le péché et exhorte au repentir. Il compte saint Pierre et saint André au nombre de ses disciples.
Le baptiste
Sans doute vers l’an 27, Jean commence à baptiser les personnes qui viennent depuis les localités voisines jusqu’à lui, au bord du Jourdain. Il acquiert dès lors son surnom de Baptiste. Lors de ce baptême, Jean Baptiste demande aux fidèles d’accomplir une confession publique de leurs péchés et de s’immerger dans les eaux du fleuve. Jusque-là, le baptême représente un acte rituel, surtout accompli par certains moines juifs. Jean le confère une seule fois à chacun, de manière collective, et lui donne une signification nouvelle : il s’agit de se préparer à l’arrivée imminente du Messie : « Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. »
« Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte les péchés du monde »
Vers l’an 30, Jésus se présente à Jean Baptiste pour recevoir le baptême ; celui-ci comprend que celui-là est le Messie attendu. Il s’oppose à cette demande et déclare : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! » Devant l’instance de Jésus, Jean lui donne le baptême. Selon le Nouveau Testament, dès que Jésus sort du Jourdain, l’Esprit de Dieu descend sur lui sous l’apparence d’une colombe et une voix venue des cieux déclare : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » Lorsque Jésus s’éloigne quelque temps, Jean continue sa mission. Quarante jours plus tard, Jésus revient, et Jean déclare : « Regardez, voici l’Agneau de Dieu, qui ôte les péchés du monde. »
De la prison au martyre
Quelques semaines plus tard, Jean Baptiste est emprisonné au bord de la mer Morte, après qu’il a dénoncé les rapports incestueux qui unissent le roi Hérode Antipas et Hérodiade, sa belle-sœur. Peu après, la fille de cette princesse, Salomé, exécute devant le roi une danse apprise à Rome. Charmé par la grâce de la jeune fille, Hérode lui promet de lui donner ce qu’elle voudra. Sur les conseils de sa mère, Salomédemande que la tête de Jean Baptiste lui soit apportée. Le roi, malgré ses réticences, ne peut refuse d’honorer sa promesse, et le Précurseur est décapité. Sa tête ensanglantée est apportée par Salomé à sa mère, ce qui symbolise la victoire de la volupté sur la sagesse. La dépouille de Jean est peut-être enterrée en Samarie, mais sa tombe présumée est détruite par l’empereur Julien l’Apostat au IVème siècle. De nombreux baptistères sont consacrés à ce saint.

Evangile selon St Luc, chapitre 1, 57-66
Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient le nommer Zacharie comme son père. Mais sa mère déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui répondit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom est Jean. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de Judée on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. L’enfant grandit et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il devait être manifesté à Israël.
Prière d'introduction : Mon Dieu, je veux Te rencontrer au moyen de cette prière. Je veux croire davantage en Toi et T’aimer plus profondément et de tout mon cœur. Réjouis mon cœur par la douceur de Ta présence et unis ma volonté à la tienne.
Demande : Seigneur, que je sache Te mettre à la première place comme l’ont fait Élisabeth et Zacharie.
Points de réflexion :
1. Élisabeth et Zacharie sont de vrais témoignages de parents chrétiens. Face à toutes sortes de pressions (sociale, familiale) ils savent que cet enfant vient de Dieu et qu’il ne leur appartient pas. Ils le montrent en lui donnant le nom voulu par Dieu. Donner un nom, dans la culture d’Israël, signifie que l’on est maître de ce que l’on nomme ou qu’on se l’approprie. En donnant à Jean le nom que Dieu veut pour lui, ils reconnaissent que cet enfant appartient à Dieu et ils reconnaissent la primauté de Dieu sur cette nouvelle vie. Ce ne sont pas les parents qui donnent la vocation, c’est Dieu. Elisabeth et Zacharie reconnaissent que leur fils a une vocation qui vient de Dieu et ils se soumettent à la volonté de Dieu pour leur fils. Ils ne sont là que pour l’accompagner et pour l’aider à découvrir et à répondre à cette vocation. Ils font preuve d’une grande humilité et d’un grand détachement, qui sont d’autant plus grands que c’est leur fils unique. Et ils sont capables d’agir ainsi, car depuis le début ils sont conscients que ce fils est un cadeau qui vient de Dieu. C’est le cas de tous les enfants, mais la naissance miraculeuse de Jean Baptise le confirme et le prouve davantage. C’est avec gratitude qu’ils vivent leur rôle de parents.
2. Dans le cas de Jean Baptise il est clair que Dieu lui réservait une belle et grande mission, qui s’annonçait déjà dès sa conception et son enfance. De la même manière Dieu crée avec amour chacun d’entre nous et nous réserve une belle et une grande mission. Face a Jean Baptise les gens s’étonnent et se demandent « Que deviendra donc cet enfant ? »,mais c’est devant chaque nouveau né et devant nous même, que nous devrions avoir cette attitude de respect, d’admiration et d’étonnement, car chaque homme est un mystère, un nouvel être qui a une relation unique avec Dieu et qui a une place irremplaçable dans le plan de salut de Dieu pour tous les hommes. Comme Jean Baptiste qui va au désert et permet ainsi à Dieu de toucher son cœur et de faire de lui un grand prophète, nous devons faire silence dans notre cœur et apprendre à écouter la voix de Dieu qui nous révèle notre vocation. Ce verset nous montre que c’est un processus qui prend du temps : « L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il demeura dans le désert jusqu’au jour où il se présenta, devant Israël. ». La découverte de notre vocation, son assimilation et sa consolidation sont les fruits d’une longue période d’écoute de l’Esprit Saint qui nous éduque peu à peu. L’Esprit Saint ne violente pas la nature, au contraire, il l’accompagne dans le silence et dans le quotidien. C’est curieux de voir la similitude entre la jeunesse de Jean Baptise et celle de Jésus. Dieu a voulu que tous les deux passent par une longue période de formation. Nous ne devons pas nous désespérer de la lenteur à laquelle vont les choses. C’est normal, le rythme humain est un rythme lent et Dieu l’a voulu ainsi, nous rebeller et nous impatienter c’est ne pas suivre le temps de Dieu. Dieu sait ce qu’Il fait et quand Il le fait.
Dialogue avec le Christ : Jésus, il y a beaucoup de choses qui je ne comprends pas, qui me dépassent, mais Tu sais que je veux répondre à Ton amour, que je veux être chaque jour davantage plus docile à ce que Tu veux faire en moi et à ce que Tu veux faire avec moi, pour le salut des hommes. Envoie-moi Ton Esprit, touche mon cœur et transforme ma vie. Que je sois chaque jour davantage Ton apôtre !
Résolution : Accepter avec patience une contrariété d’aujourd’hui et l’offrir à Dieu par amour.
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Un hommage tout particulier à mon ami et chef Pierre Cousty :
Le 24 juin, durant quelques années l'abbé Pierre Cousty célébrait en la paroisse du Pescher la Nativité de saint Jean-Baptiste. Je vous propose un résumé en images et peut-être une découverte de l'église du Pescher.

Aplanissez la route
Itinéraire
Points de repère Guide annuel 2012/2013 - Itinéraire «Aplanissez la route» - 1/3
L'histoire de Jean-Baptiste
Instructions :
Pour raconter un récit biblique, le conteur doit d'abord faire une étude exégétique du texte1. Puis il note les grandes lignes du récit, qu'il personnalise en intégrant des éléments de type sensoriels ou descriptifs.
Caroline Henning vous propose une trame qui reprend fidèlement le récit évangélique de Luc, complété par les évangiles de Matthieu et Marc, pour la dernière partie. Cette histoire de Jean-Baptiste se divise en 5.
Pour chaque tableau, nous vous donnerons les références bibliques que vous pourrez parfois citer textuellement, ainsi que quelques idées d'éléments à personnaliser.
Dernier conseil : un conte ne doit pas excéder 10 minutes.
*****
Introduction
Vous avez entendu parler de Jean Baptiste. Je vais essayer de vous conter son histoire en m'inspirant des évangiles.
Luc 1,5-7. Zacharie et Élisabeth, les parents de Jean-Baptiste, sont très vieux et n'espèrent plus avoir d'enfant. C'était en Judée, à l'époque du roi Hérode.
Au Temple
_ Luc 1,8-25. Zacharie, fait partie du clan de Lévi, c'est à dire les prêtres qui servent au Temple de Jérusalem. Un jour, alors qu'il est dans le Sanctuaire pour offrir à Dieu la prière au nom de tout le peuple, un messager de Dieu, du nom de Gabriel, lui apparaît. La « spécialité » de cet ange est de signaler la venue du Messie, tant attendu par le peuple juif. Il vient lui annoncer que sa femme Élisabeth va bientôt lui donner un fils. « Tu le nommeras Jean. Tu seras dans la joie et l'allégresse » Jean (Yohanan en hébreu) signifie «Le Seigneur fait grâce» Cela paraît impossible à Zacharie car sa femme et lui-même sont trop avancés en âge. Gabriel lui dit que son enfant aura une grande mission : il sera prophète. Zacharie est très étonné et il continue à poser des questions. L'ange essaye de le rassurer «Je suis Gabriel ; je me tiens en présence de Dieu, et j'ai été envoyé pour te parler et pour t'annoncer cette bonne nouvelle». Puisque Zacharie a manqué de foi, le messager de Dieu lui dit qu'il devra attendre la naissance dans le silence. Comme il est resté longtemps dans le Sanctuaire, dehors les gens qui l'attendent, sont un peu effrayés : Zacharie est resté beaucoup plus longtemps que d’ordinaire, dans le Sanctuaire. Et quand il en ressort, il ne peut plus parler. L'assemblée comprend qu'une révélation importante a eu lieu, d'autant plus que cela s'est passé à l'intérieur du sanctuaire, lieu sacré par excellence !
_ Luc 1, 57-79. Puis arrive le temps de la naissance. Huit jours après, est organisée la cérémonie de la circoncision. Les voisins et les parents sont rassemblés dans le temple, autour du couple et du bébé. Zacharie n'a pas parlé depuis le jour où le messager de Dieu est venu lui dire qu'un enfant allait naître. Face au mutisme du père de l'enfant, on demande alors à sa mère quel sera son nom. D'habitude, on donne au garçon le nom de son père. Là Élisabeth dit : «il s'appelle Jean». Le fait qu'Élisabeth aie donné ce prénom sans se concerter avec son époux est un signe explicite de l'intervention de Dieu. Alors tout le monde se tourne vers Zacharie pour savoir ce qu'il en pense. Il écrit sur une ardoise : «son nom est Jean». Et à l'instant même, il retrouve la parole. En donnant le nom révélé par Dieu, il prouve qu'il reconnaît enfin la vérité du message transmis par Gabriel. Il se met alors à louer Dieu et à chanter sa joie. C'est une hymne de bénédiction suivie d'un psaume prophétique qui manifeste le rôle déterminant que Dieu confie à Jean : «et toi, petit enfant, on t'appellera prophète du Très-Haut, car tu marcheras devant le Seigneur pour lui préparer le chemin, pour révéler à son peuple qu'il est sauvé, que ses péchés sont pardonnés.»
Au désert
Luc 1, 80 ; 3, 2-6. Devenu adulte, Jean quitte sa maison pour accomplir la mission que Gabriel, le messager de Dieu, a annoncée à son père. Il part donc et il va vers le Jourdain, ce lieu si important pour le peuple d’Israël car, c'est le passage entre le désert et la terre promise quand les hébreux ont été libérés de l'esclavage. Il est entre le désert où il prie Dieu, vit une vie toute simple, et le Jourdain où tout le monde vient pour lui demander ce qu'il faut faire pour être fidèle à Dieu.
Au bord du Jourdain
_ Luc 3, 7-18 ; 21-22. Les gens qui sont prêts à changer de vie pour suivre Dieu, écoutent les conseils de Jean-Baptiste et demandent qu'il les baptise dans le Jourdain. C’est pour cela qu’on commence à l’appeler «Jean Baptiste». Pour chacun, en fonction de sa vie, il a une parole d'encouragement pour changer de vie et retrouver le chemin de Dieu. «Mais la voix de Jean crie parfois dans le désert des cœurs et à travers la sécheresse et la tiédeur de ceux qui n'attendent plus grand-chose».2
_ Matthieu 3, 13-17. Un jour, son cousin Jésus s’avance vers lui pour qu’il le baptise. Jean Baptiste pressent que Jésus est le Sauveur que tout le monde attend. Il vient de dire à la foule : «Il vient celui qui est plus grand que moi». C'est pourquoi Jean-Baptiste ne se sent pas digne de baptiser Jésus : «C'est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi» lui dit-il «et c'est toi qui viens à moi !». Mais Jésus lui répond : «Pour le moment, laisse-moi faire !» Parce que c'est conforme à la volonté de Dieu. Alors Jean Baptiste le baptise. Et là il entend une voix venue du ciel qui dit «Celui-ci est mon Fils bien aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour». Ainsi, Dieu confirme publiquement la parole de Jésus. Même s'il ne comprend pas tout, Jean Baptiste conseille de suivre Jésus, que Dieu envoie pour sauver du péché. Maintenant qu'il est là, Jean Baptiste doit lui laisser la place.
En prison
_ Luc 3, 19-20. Marc 6, 17-20. Matthieu 7, 18-35. Jean Baptiste continue à dire comment faire pour suivre le chemin de Dieu, et il n'a pas peur de reprocher au roi Hérode son mauvais comportement. Celui-ci le met en prison. Jean Baptiste a encore des disciples qui viennent régulièrement le voir, et ils lui racontent ce que dit et fait Jésus. Jean Baptiste est surpris par l'attitude de Jésus, car il espérait qu'il chasse sévèrement tous ceux qui ne sont pas fidèles à Dieu. Mais Jésus ne juge pas, il pardonne et guérit les malades. Ainsi la mission de Jésus dépasse celle de Jean-Baptiste. Quand on demande à Jésus s'il est vraiment le Messie, celui que le Peuple attend, Jésus répond oui, en confirmant ce que Jean-Baptiste a annoncé : «Moi je vous baptise avec de l'eau ; mais il vient celui qui est plus puissant que moi». Le Messie est celui qui guérit, qui relève.
Exécution de Jean-Baptiste
_ Marc 6, 21-29. Jean-Baptiste est en prison parce qu'il a reproché au roi d'avoir pris la femme de son frère, qui se nomme Hérodiade. Elle commence à trouver que ce prophète est très embarrassant et cherche à le mettre à mort. Un jour Hérodiade, donne un banquet. Sa fille Salomé se met à danser avec beaucoup de grâce. Hérode et tous ses convives sont séduits. Sous le charme, il fait des promesses à Salomé : «Demande-moi tout ce que tu veux, je te le donnerai.» C'est alors que, sur les conseils de sa mère, elle demande au roi qu'il lui donne la tête de Jean-Baptiste, sur un plateau. Ainsi meurt Jean-Baptiste, martyrisé comme le sera Jésus plus tard. Pour l'évangéliste Marc, c'est une préfiguration de la passion du Christ. Jean Baptiste a été un chercheur de Dieu durant toute sa vie. Puissions-nous, comme lui, nous laisser guider avec confiance, sur des chemins que nous ne connaissons pas.
1 Nous vous recommandons l'ouvrage collectif dirigé par Philippe Gruson : « Les Evangiles, textes et commentaires », Editions Bayard, 2001.
2 «Son nom était Jean, Jean le Baptiste», Christophe Raimbault, www.pointsderepere.com/formateurs