Le prénom David signifie en hébreu "bien-aimé". Il est fêté le 29 décembre, le prophète David est le patron des chorales et des musiciens.
Prénoms apparentés : Daoud (arabe), Davide (italien), Davy, Dewi (breton).
Un berger, musicien auprès du roi Saül
David, le second roi d’Israël, a probablement vécu entre 1015 et 975 avant Jésus-Christ. Enfant, il reçoit, à l’insu du roi Saül, l’onction du prêtre Samuel. Issu de la tribu de Judas, il garde les troupeaux de moutons de son père Jessé. David est ainsi amené à tuer un ours et un lion qui menacent les animaux. Le jeune garçon joue aussi du psaltérion (instrument à cordes pincées) à la cour du roi Saül, mélancolique, qu’il parvient à distraire.
Le combat contre le géant Goliath
A cette époque, les Hébreux sont en guerre avec le peuple voisin des Philistins. David propose au roi Saül de combattre le champion philistin, Goliath, un géant. Il réussit à vaincre celui-ci, malgré sa taille chétive et son jeune âge, en le tuant à l’aide d’une simple pierre lancée par sa fronde. Le rôle ainsi joué par David dans l’Ancien Testament, illustrant la victoire du Bien sur le Mal, est souvent considéré comme préfigurant la mission remplie par Jésus dans le Nouveau Testament.
Le fondateur de Jérusalem
Jaloux de la gloire du jeune homme, Saül tente un jour de tuer David. Mais, après le suicide du roi (dont les fils ont disparu lors des hostilités), David monte sur le trône d’Israël. Il réalise l’unité de son royaume en faisant de Jérusalem sa capitale. Il transporte dans cette cité l’Arche d’Alliance (coffre de bois où les Hébreux transportaient les Tables de la Loi données par Dieu à Moïse sur le mont Sinaï). Il bâtit un palais royal (plus tard, son fils, le roi Salomon, édifiera le Temple).
Modèle juif et chrétien
Un jour, David surprend la belle Bethsabée alors que celle-ci prend son bain. Il désire dès lors la jeune femme et n’hésite pas à envoyer à la mort Urie, le mari de Bethsabée. Le prophète Nathan parvient à obtenir le repentir de David. Celui-ci, malgré ses fautes, devient une sorte de modèle, tout aussi bien dans la culture juive que dans la tradition chrétienne. De la même manière, une de ses épouses, Abigaïl, passe, au Moyen Âge, pour préfigurer la Vierge Marie qui intercède en faveur des âmes à l’heure du Jugement dernier.