
Le prénom Charles vient du mot germain karl, qui signifie lion ou mâle. Il est fêté le 4 novembre.
Neveu du pape
Charles Borromée naît en 1538 dans une famille noble des abords du lac Majeur, en Italie du Nord. Il étudie à l’abbaye bénédictine d’Arona, puis à Paris et à Milan. Après avoir obtenu un doctorat en droit civil et un doctorat en droit canon (le droit ecclésiastique), il est nommé administrateur de Milan et cardinal (il n’est cependant pas prêtre) par son oncle, le pape Pie IV, ce qui lui confère de nombreux revenus et privilèges. A plusieurs reprises, Charles envisage, avant d’en être dissuadé, de renoncer à sa charge pour se faire moine.
Un acteur de la Contre-Réforme
Dans le même temps, il participe aux travaux du concile de Trente. Organisé de 1545 à 1563, dans le cadre de la Contre-Réforme, celui-ci s’attache à définir les dogmes sur lesquels porte la contestation développée par la jeune religion protestante et à renforcer la discipline au sein de l’Eglise catholique. Ce qui va entraîner la reconquête spirituelle, par la papauté, de la Bavière, de la Pologne, la Rhénanie et la Silésie. Charles prend notamment une large part à la rédaction du Catéchisme romain.
Évêque de Milan pendant plus de 20 ans
Charles Borromée est, en 1563, ordonné prêtre et nommé évêque de Milan, mais il obtient de remettre son départ, en raison de sa participation aux travaux du concile. Trois ans plus tard, il gagne son diocèse où il s’emploie à mettre en œuvre les réformes du concile. Charles distribue des secours aux pauvres, particulièrement éprouvés lors de la famine qui sévit en 1570 et lors de la peste qui survient en 1576, ne s’accordant que de courtes nuits et des repas frugaux. Il redéfinit l’organisation et les activités du clergé et fonde des collèges et de nombreux séminaires. Il ne cesse de parcourir son diocèse, prêche et administre les sacrements, visite les plus petits villages.
L’intérêt porté aux laïcs
Il invente, à l’intention des laïcs, les cours d’instruction religieuse dispensés le dimanche. Charles fonde une nouvelle congrégation, les oblats (laïcs qui ne prononcent pas de vœux) de saint Ambroise. Toutes ces réformes menées au nom de principes moraux lui valent de solides inimitiés (ses ennemis envisagent même de l’assassiner). Il ne rédige aucun grand texte spirituel, mais s’intéresse à l’architecture, à la philosophie – il fonde à Rome l’académie des Nuits vaticanes – et à la musique. Il joue, lui-même de la viole. Après avoir mené une existence exemplaire et simple, sans fastes et consacrée à la charité, Charles Borromée, épuisé, meurt en 1584. Il est enterré dans la cathédrale de Milan et sera canonisé en 1610.
Karl Borromäus wurde am 2. Oktober 1538 auf der Burg Arona am Lago Maggiore, dem Familiensitz der gräflichen Borromei, geboren. Schon im Kindesalter war er für den Klerikerstand bestimmt worden. Nach der Priester- und Bischofsweihe ging er 1565 nach Mailand, um seine Erzdiözese persönlich zu leiten. Er setzte sich besonders für innerkirchliche Disziplin und die religiöse Unterweisung von Kindern ein. Aus eigenen Mitteln gründete er zahlreiche Schulen, Waisenhäuser, Spitäler, Seminare zur Priesterausbildung und neue Ordensgemeinschaften im Mailänder Erzbistum. Am großartigsten bewährte sich Karl im Jahre 1576 zur Zeit der großen Pestepidemie in Mailand. Er traf entsprechende hygienische Anordnungen, richtete neue Spitäler ein, rief Priester zum Krankendienst, ging persönlich in die Häuser der Kranken und spendete die Sakramente. Karl Borromäus hatte sich gesundheitlich völlig überfordert und starb am 3. November 1584 im Alter von 46 Jahren.
Source : http://www.bildungszentrum-borromaeum.at

