On entend souvent parler du "Monastère Invisible" dans divers articles dont celui du Diocèse de Tulle. Mais voilà qu'un nouveau Monastère invisible surgit : il s'agit de celui de Jean-Paul II. Allez sur ce site : lemonastèreinvisible.com
L’entrée dans la vie éternelle du grand pape Jean-Paul II a donné naissance à nombre d’œuvres qui portent son nom et se réclament de lui. Parmi elles : le Monastère invisible de Jean-Paul II. Ce mouvement spirituel rassemble des petits, des faibles et des souffrants, qui s’offrent comme des hosties pour l’Église et le monde. Au lendemain du décret proclamant Jean-Paul II vénérable, nous avons rencontré son fondateur, Martial Codou, diacre permanent du diocèse de Fréjus Toulon.
Comment est né le Monastère invisible de Jean-Paul II ?
Au soir des funérailles de Jean-Paul II, j’étais devant le Saint Sacrement, le cœur à la fois triste et joyeux. Tout à coup, j’ai vu le visage du défunt pape, magnifique et tout souriant, sortir du cœur de l’Hostie pour entrer dans le mien. J’ai été saisi par sa présence aimante de père. S’est alors déployé sous mes yeux l’image précise et détaillée de ce monastère mystique de communion des saints, destiné à porter l’Église et l’humanité. J’ai gardé cette image dans mon cœur et dans la prière pendant un certain temps, demandant au Seigneur la grâce d’être libéré ou conforté. De confortation en confortation, je suis allé trouver mon évêque, Mgr Rey. Ma visite a été pour lui un clin d’œil : il avait déjà eu une intuition de cet ordre quand il était curé de la Trinité, à Paris. Il a tout de suite donné sa bénédiction.
Au-delà de son nom et des circonstances de sa naissance, quel est le lien existant entre Jean-Paul II et ce monastère ?
Ce dernier est entièrement enraciné dans la spiritualité et les écrits de Jean-Paul II, qui était très proche des souffrants malades, prisonniers ou persécutés… Tout au long de son pontificat, il n’a cessé de s’adresser à eux en leur disant : le monde a besoin de vous ! Il croyait passionnément en la valeur salvifique de la souffrance offerte en union avec le Christ. À la fin de sa vie, quand on lui conseillait de démissionner, il disait : Jésus est-il descendu de sa croix ? Du haut du ciel, il continue sa mission à travers ce monastère dont il est l’initiateur et le patron. Il le fait avec Marie, dont on ne peut le dissocier. Elle occupe une place centrale dans le monastère : tout passe par elle.
Quel est son lien avec les familles ?
Les membres du monastère offrent leur souffrance pour la famille au sens large du terme : l’Église – la grande famille des baptisés – et les familles, églises domestiques. Son champ d’action est donc vaste : offrande pour les vocations, le pape, les paroisses, mais aussi les familles éprouvées par le deuil, la maladie, la division, la séparation… Nous recevons beaucoup d’intentions de familles en difficulté : nous les confions à nos membres qui offrent pour eux. Enfants malades, prisonniers, personnes âgées en fin de vie : ces « serruriers de l’invisible », qui s’appuient sur la foi, l’espérance et la charité, sont de puissants intercesseurs. Au service de la grande famille humaine.
Élisabeth de Baudouin
ACTE D'ABANDON A LA MISERICORDE
Le Monastère invisible de Jean-Paul II
Le Monastère invisible de Jean-Paul II est un vaste mouvement qui réunit les plus faibles. D'une part, tous les petits enfants, les saints innocents et martyrs ; de l'autre, toutes les personnes immobilisées ou isolées, notamment à cause de la maladie, du handicap ou du grand âge (dans les hôpitaux, les prisons ou les maisons de retraite). Ces personnes, par leurs prières d'offrandes, constituent comme des piliers qui permettent au monde de grandir vers Dieu et de ne pas basculer vers la perdition. « Ne souffrez pas pour rien, c'est trop triste » (Marthe Robin). Ce monastère est un véritable appel pour tous ceux qui acceptent d'offrir dans l'amour leurs souffrances physiques, morales et spirituelles, œuvrant ainsi en union avec le Christ au salut du monde. Un mouvement qui prend de l'ampleur Le Monastère invisible est une grande communauté qui, dans l'Esprit de communion des saints, s'offre quotidiennement pour les familles. Un appel pour tous les plus faibles « C'est lorsque je suis faible qu'alors je suis fort » saint Paul, apôtre. « Ta faiblesse, une force et un trésor pour l'Église » Jean-Paul II. « Le Monastère invisible nous conduit à la joie. Il est beaucoup question de la souffrance dans ce livre. Mais c'est la joie et l'Amour qui ont le dernier mot » Mgr Dominique Rey.