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17 octobre 2021 7 17 /10 /octobre /2021 17:47

Lecture du livre d'Isaïe 53, 10-11

S’il offre sa vie pour réconcilier les hommes, mon Serviteur justifiera les multitudes, écrit Isaïe. À la suite de Jésus, il reste encore des places à prendre.

Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. S’il remet sa vie en sacrifice de réparation, il verra une descendance, il prolongera ses jours : par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira. Par suite de ses tourments, il verra la lumière, la connaissance le comblera. Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs fautes. – Parole du Seigneur.

Commentaire : La liturgie d’Israël connaissait le sacrifice d’un animal en réparation du péché d’un individu ou du peuple. Ce sacrifice était appelé sacrifice d’expiation. Le Serviteur de Dieu dont parle Isaïe prend la place de cet animal du sacrifice et, bien que juste, se substitue aux coupables pour réparer leurs fautes. À cause de son obéissance à Dieu, de son amour pour son peuple, il obtiendra le pardon pour ses frères. Lui-même par-delà son sacrifice verra la Lumière, et Dieu le comblera. En offrant sa vie pour sauver la multitude des hommes. Jésus Christ accomplira la destinée du Serviteur souffrant d’Isaïe, et Dieu lui fera voir la lumière au matin de Pâques.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est celui d’un homme prêt à donner sa vie pour ceux qu’il aime, jour après jour, dans un service quotidien. Comment, selon notre situation, se concrétise ce sacrifice ?

Psaume 32

R/ : Que ton amour, Seigneur, soit sur nous, comme notre espoir est en toi !

  • Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ; il est fidèle en tout ce qu'il fait. Il aime le bon droit et la justice ; la terre est remplie de son amour. R/ :
  • Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour, pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine. R/ :
  • Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier. Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi ! R/ :

Lecture de la lettre aux Hébreux 4, 14-16

Jésus, glorifié près du Père, comprend nos faiblesses, lui qui a partagé nos épreuves. Cela nous donne pleine assurance pour approcher de Dieu.

Frères, en Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a traversé les cieux ; tenons donc ferme l’affirmation de notre foi. En effet, nous n’avons pas un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché. Avançons-nous donc avec assurance vers le Trône de la grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours. – Parole du Seigneur. – Parole du Seigneur.

Commentaire : Les souffrances du Christ ne sont pas seulement un événement du passé que sa résurrection et sa vie auprès du Père lui auraient fait oublier, comme un mauvais souvenir. L’expérience qu’il a faite de la souffrance, des larmes, de la prière suppliante de l’homme aux prises avec l’angoisse et la peur de mourir, lui permet de comprendre nos faiblesses dans l’épreuve. Nul ne peut désormais se dire solitaire ou abandonné dans sa peine : Jésus est près de lui le compagnon de sa douleur qui lui apporte secours et miséricorde ; il est aussi le Fils qui lui apprend la valeur rédemptrice d’une souffrance offerte pour sauver le monde.

Notre communauté chrétienne organise probablement la visite des malades et leur porte l’eucharistie. Quelle part y prenons-nous ?

Alléluia. Alléluia. Le Fils de l’homme est venu pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10, 35-45

Partager ses souffrances, c’est tout ce que Jésus promet à Jacques et à Jean. Au Père seul revient de glorifier ceux qui veulent servir à la suite de Jésus.

En ce temps-là, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : « Maître, ce que nous allons te demander, nous voudrions que tu le fasses pour nous ». Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? » Ils lui répondirent : « Donne-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire ». Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisé du baptême dans lequel je vais être plongé ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons ». Jésus leur dit : « La coupe que je vais boire, vous la boirez ; et vous serez baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé. Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé ».

Les dix autres, qui avaient entendu, se mirent à s’indigner contre Jacques et Jean. Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur. Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous : car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude ». – Acclamons la Parole du Seigneur.

Commentaire : Jésus vient d’annoncer pour la troisième fois sa passion et sa mort, mais les disciples se querellent pour obtenir les premières places lors de son triomphe comme Messie ! Marc dénonce de nouveau les rêves de grandeur que caressent quelques responsables de sa communauté, détenteurs de l’autorité. Partager la souffrance du Christ, c’est tout ce qui est promis à Jacques et à Jean. Au Père seul appartient de donner leur salaire à ses serviteurs. En effet, si la possession du pouvoir conduit les chefs des nations et les grands de la terre à commander en maîtres, pour les disciples (« pour nous »), la grandeur s’acquiert par leur capacité à servir. Si Jésus est le Maître, c’est comme serviteur du dessein de Dieu et serviteur de ses frères jusqu’à mourir pour eux qu’il l’est devenu.

Pour siéger à la droite et à la gauche de Jésus il n’y eut que les deux brigands à la croix, bien malgré eux. Ce sont pourtant les seules places que Jésus promet. Les dérisons-nous ? Si oui, le Père nous fera participer à la gloire de son Fils.

Homélie :

C’est pour raviver en nous l’esprit missionnaire que l’Eglise nous fait célébrer chaque année, au moins d’octobre, la Journée des Missions.

Elle nous rappelle par ce moyen le devoir qui nous incombe (en vertu de notre baptême et de notre confirmation) d’annoncer l’Evangile du Salut à tous, ceux de nos frères, proches ou lointains, qui ne le connaissent pas ou n’en vivent pas.

C’est la volonté expresse de Jésus, notre Seigneur qui au moment de quitter cette terre le jour de l’Ascension a ordonné à tous ses disciples « d’aller dans le monde entier et de prêcher l’Evangile à toute créature. Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie...»

Jésus n’est-il pas le premier et le plus grand de tous les missionnaires ?

Nous voyons tout au long des récits évangéliques à quel point il est passionné par cette mission. C’est sa préoccupation essentielle. Il en a comme la hantise « Je suis venu allumer un feu sur la terre et comme je voudrais qu’il fut déjà allumé ».

Il se définit d’ailleurs comme le Bon Pasteur qui étend sa sollicitude à toutes les brebis qui ne sont pas de son bercail et qui donne sa vie pour tout le troupeau.

Disons-nous bien, frères et sœurs, que nous n’avons pas un véritable esprit chrétien si nous ne cherchons pas à prolonger, à continuer l’œuvre missionnaire entreprise par le Christ et à laquelle depuis 20 siècles, l’Eglise ne cesse de s’appliquer. Il ne faut jamais oublier, en effet que pour annoncer le message évangélique, favoriser les conversions, guider et entraîner les âmes sur le chemin de la sainteté, Jésus a besoin de nous... Il veut avoir besoin de nous et que par conséquent il doit pouvoir compter sur nous. De cette confiance nous devons être humblement fiers, mais quelle redoutable responsabilité car le salut de nombreux frères humains de par le monde dépend en partie de la générosité avec laquelle nous répondons à tout ce que le Seigneur attend de nous pour l’aider dans son immense tâche... Cette coopération peut et doit se concrétiser de bien des manières... Cela dépend en fait des grâces que chacun a reçues, de ses capacités, des moyens dont il dispose. Il est bien évident qu’il ne nous est pas possible, pour une grande majorité d’entre nous de nous rendre, ne serait-ce que pour un temps, dans les pays dits de mission pour y apporter la Bonne Nouvelle.

Ici, chez nous dans nos pays jadis évangélisés, nous ne pouvons pas tous faire le catéchisme, participer à tel ou tel mouvement d’action catholique ou à tel mouvement caritatif, mais tous, qui que nous soyons : adultes, jeunes ou enfants nous pouvons agir en profondeur par ce moyen qui est à la portée de tous et qu’on appelle l’Apostolat de la Prière ou la Prière Missionnaire. Le Seigneur veut tellement notre collaboration à ce niveau qu’il a décidé de faire dépendre de notre prière (prière personnelle et communautaire) la concession de certaines grâces nécessaires à la conversion et à la sanctification de nos frères.

Oh ! Comme il faudrait, chers frères et sœurs, que cette conviction s’enracine solidement en nous : tout comme le labour est l’une des causes de la moisson des blés, ainsi la prière dans la moisson des âmes. Le Seigneur est toujours prêt à répandre sur les hommes les bienfaits spirituels de la Rédemption, à condition toutefois que des mains suppliantes s’élèvent vers le ciel pour les obtenir.

La prière, parce qu’elle puise la grâce à sa source qui est Dieu lui-même est d’une importance capitale : rien ne saurait lui être substitué. Certes nos paroles, nos activités, notre influence peuvent jouer un rôle pour disposer le terrain à la grâce, mais celle-ci ne pourra jamais descendre dans les âmes pour les toucher, les convertir, les transformer si notre prière (une prière humble, fervente et persévérante) vient à manquer. C’est ce qu’avait parfaitement bien compris sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus que le pape Pie XII n’a pas hésité à proclamer Patronne secondaire des Missions, parce que sans jamais quitter son monastère du Carmel, elle a exercé un véritable apostolat missionnaire en offrant héroïquement sa vie de prière et de sacrifice pour que le règne du Christ s’établisse partout dans le monde.

« Je suis entrée au Carmel, déclare-t-elle pour travailler au salut des âmes... Ne pouvant être missionnaire d’action, j’ai voulu l’être par l’amour et la pénitence ».

Nous savons par ailleurs qu’elle écrivait régulièrement à des prêtres missionnaires pour les soutenir et les encourager. Ainsi Thérèse de Lisieux nous montre qu’on peut être missionnaire au fond d’un cloître, au sein d’une famille, dans le cadre d’une paroisse tout en étant relié aux chrétiens, prêtres, religieuses, laïcs qui par toute la terre travaillent, prient et souffrent pour que la Bonne Nouvelle du Salut soit annoncée et reçue par les hommes de bonne volonté. Puisqu’elle est la Patronne secondaire des Missions, mettons-nous à son école : elle nous formera à la prière missionnaire.

Tournons-nous aussi avec une immense confiance vers celle qui est la Patronne principale des missions, Marie la Reine des Apôtres. N’oublions pas nous dit Benoit XVI que par sa présence au pied de la Croix et sa prière au Cénacle, elle a collaboré activement au commencement de la mission ecclésiale.

Demandons-lui d’aider et de soutenir les chrétiens pour qu’ils soient toujours plus capables d’amour véritable afin que dans un monde qui spirituellement meurt de soif, ils deviennent source d’eau vive.

Amen.

Prière universelle

  • En cette journée missionnaire mondiale, prions pour tous les chrétiens qui dans certains pays, vivent leur Foi dans des conditions extrêmes d’intolérance. Prions aussi pour les ministres qui les accompagnent ; Veille sur eux Seigneur, nous t’en supplions.
  • Certains grands dirigeants commandent en maîtres et abusent parfois de leur pouvoir. Prions pour eux et pour les populations dont ils ont la charge, et qui espèrent plus de justice ; Écoute-nous Seigneur, nous t’en supplions.
  • Les religieux et consacrés portent le monde dans leur prière quotidienne et particulièrement les plus faibles. Prions pour eux et pour tous ceux qui ont besoin du soutien de la prière ; Écoute-nous Seigneur, nous t’en supplions.
  • Notre vocation de Baptisés est de servir et de porter ensemble, la mission de toute l’Église. Prions pour que chacun de nous prenne au sérieux la dimension missionnaire de son baptême. Écoute-nous Seigneur, nous t’en supplions.

Source : https://saintetherese92.fr

Lectures du 29ème dimanche du T.O. en DOCX et PDF

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