Le prénom Juliette est la forme féminine du prénom Jules. Elle est fêtée le 30 juillet.
Prénoms apparentés : Guiletta (italien), Julie, Julitte.
Une veuve dépouillée par son homme d’affaires
Juliette (ou Julitte ou Julie) est une veuve chrétienne de Césarée (Asie Mineure), assez âgée, que son « homme d’affaires » ou un notable de la ville a dépossédée de la presque totalité de ses biens. Vers 303, un procès commence, à l’initiative de Juliette que l’intendant indélicat veut achever de dépouiller ; plusieurs témoins sont entendus. Leurs dépositions confirment les déclarations de Juliette qui est sur le point de gagner son procès. C’est alors que l’homme d’affaires s’avance devant les juges et accuse la vieille femme d’être chrétienne, ce qui, aux termes d’un édit pris la même année, lui interdit d’aller en justice pour obtenir la réparation d’un dommage.
Le martyre sur le bûcher
Le président du tribunal fait aussitôt apporter un autel et de l’encens. Il demande à Juliette de sacrifier aux dieux. La chrétienne refuse. Après avoir, à plusieurs reprises, réaffirmé sa foi en Jésus-Christ, Juliette est condamnée à être brûlée vive. Sur le chemin du bûcher, elle réconforte plusieurs de ses amies elles aussi promises à la mort. Les flammes la font périr sans pour autant consumer son corps. Selon une autre version de cette légende, Juliette et ses cinq compagnes (Claudia, Euphrasie, Matrona, Phanie et Técuse) sont vierges et condamnées à êtres noyées dans un lac ; saint Théodore repêche les six corps pour les convertir, avant d’être décapité.